ET DEMAIN, LA BELGIQUE ?

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Appli
communale
cherche
vendeurs
Jean-Marc Poncelet
a lancé Betterstreet fin
de l’année passée.
L’application vise à faciliter
la communication entre
les communes et les
citoyens, en permettant
à toute personne de rapporter,
photo à l’appui,
des défectuosités ou
des incivilités dans
les rues ou sur les voiries
de sa commune. «Grâce
à cette gestion de la relation
client de pointe,
PG
les communes pourront
travailler de façon plus
efficace et meilleur marché,
explique Jean-Marc
Poncelet. On voit encore
trop souvent des citoyens
qui ne savent pas
à quel service s’adresser
et des communes qui
croulent sous les mails
de plainte.» Déjà bien ancré
sur le marché francophone
(l’entreprise
a notamment remporté
le Startup Weekend
à Liège), Betterstreet
cherche à s’implanter
sur le marché flamand :
«Je cherche un partenaire
qui connaît le secteur
public et la vente
de logiciels pour pouvoir
prendre le relai dans
les communes flamandes».
z
info@betterstreet.org
Peut-on collecter n’importe
quel type de données ?
Pour mieux accorder les services de notre société aux besoins de nos clients,
nous souhaitons créer, avec nos collègues français et néerlandais, une base
de données sur nos clients et nos prospects. Quelles sont les obligations
à respecter ? La conservation des données est-elle limitée dans le temps ?
P
our répondre à ces questions, il convient
d’opérer une distinction entre personnes
physiques et personnes morales. En
effet, la protection légale relative au traitement
des données à caractère personnel ne s’applique
pas à cette dernière catégorie. Les données
les concernant peuvent donc
être collectées et conservées
librement.
La loi sur le traitement des
données à caractère personnel
dispose en principe que cellesci
ne peuvent être collectées et conservées que
si la personne concernée y consent. Dans
certains cas, des données à caractère personnel
peuvent quand même être traitées sans
le consentement des intéressés, par
exemple lorsque le traitement est
nécessaire à l’exécution d’un contrat.
Des données plus générales telles que
l’adresse, le nom ou encore les
coordonnées de clients existants
peuvent être stockées dans une base
de données. Il n’en va pas de même des
données de prospects.
Le consentement est toujours nécessaire
pour les données dites
«sensibles», comme celles concernant
Vous avez une question ?
Envoyez-nous un e-mail
à expert@tendances.be
ALEXIS
HALLEMANS,
AVOCAT
CHEZ CMS
DEBACKER
l’origine raciale ou ethniques, les opinions
politiques, les convictions religieuses ou philosophiques,
l’appartenance syndicale ou la vie
sexuelle. En outre, ce consentement doit être
donné par écrit. Cette exigence fait l’objet d’une
large interprétation. Le fait de
cocher une case sur une page web,
par exemple, est considéré comme
un consentement écrit.
Toute entreprise qui traite les
données de personnes physiques
doit le signaler à la Commission
de la protection de la vie privée (1) en précisant
le type de données traitées et les finalités
poursuivies. En effet, les données à caractère
personnel peuvent être collectées et
conservées uniquement pour une
finalité déterminée et ne peuvent être
conservées plus longtemps que
nécessaire. Par exemple, lorsqu’une
base de données à caractère personnel
est créée en vue d’une action de
promotion particulière d’un produit,
ces données ne peuvent être
conservées au-delà de l’action ni
être utilisées pour un tout autre
produit.
(1)
www.privacycommission.be/fr
z
WWW.TRENDS.BE | 21 MARS 2013 93