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Les Jeux du Val-de-Marne - Conseil général du Val-de-Marne

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ACTUALITÉ<br />

VIVRE LE VAL-DE-MARNE<br />

PROTECTION DE L’ENFANCE<br />

Le <strong>Conseil</strong> général doit veiller à la protection <strong>de</strong>s mineurs en situation <strong>de</strong><br />

danger. À cet effet, une cellule <strong>de</strong> recueil <strong>de</strong>s informations préoccupantes est<br />

chargée d’évaluer et <strong>de</strong> traiter les appels d’alerte.<br />

© J. MOULIN<br />

AIDE ALIMENTAIRE<br />

LES<br />

BÉNÉFICIAIRES<br />

AUSCULTÉS<br />

De novembre 2011 à avril 2012,<br />

l’Observatoire régional <strong>de</strong> santé<br />

d’Île-<strong>de</strong>-France* a ausculté<br />

l’alimentation et l’état <strong>de</strong> santé<br />

<strong>de</strong>s personnes ayant recours à<br />

l’ai<strong>de</strong> alimentaire dans six zones<br />

urbaines, dont le <strong>Val</strong>-<strong>de</strong>-<strong>Marne</strong>.<br />

Le résultat <strong>de</strong> cette enquête est<br />

inquiétant. <strong>Les</strong> bénéficiaires<br />

présentent <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> santé<br />

plus marqués que dans le reste <strong>de</strong><br />

la population : surpoids, obésité,<br />

hypertension artérielle, diabète.<br />

10 % <strong>de</strong>s personnes rencontrées<br />

n’ont pas <strong>de</strong> couverture sociale.<br />

Pour beaucoup, les trois repas par<br />

jour ne sont plus la règle. Fruits,<br />

légumes et pro<strong>du</strong>its laitiers sont<br />

peu consommés. <strong>Les</strong> féculents<br />

sont souvent au menu. Ces<br />

pro<strong>du</strong>its sont, avec les conserves<br />

et les pro<strong>du</strong>its non périssables,<br />

les <strong>de</strong>nrées essentiellement<br />

distribuées.<br />

Sans ce secours, <strong>de</strong>s dizaines<br />

<strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> familles seraient<br />

confrontées à <strong>de</strong>s difficultés<br />

énormes. On estime à 3,5 millions<br />

le nombre <strong>de</strong> personnes ayant<br />

recours à l’ai<strong>de</strong> alimentaire. D.B.<br />

POUR EN SAVOIR PLUS : www.ors-idf.org.<br />

* Étu<strong>de</strong> faite en partenariat avec l’Institut <strong>de</strong><br />

veille sanitaire, l’Institut national <strong>de</strong> prévention<br />

et d’é<strong>du</strong>cation pour la santé et la direction<br />

générale <strong>de</strong> la Cohésion sociale.<br />

© J. MELIN<br />

PROFESSIONNELS<br />

Un gui<strong>de</strong> d’information<br />

Depuis 2007, la protection <strong>de</strong> l’enfance est<br />

<strong>de</strong> la pleine responsabilité <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général.<br />

Parmi ses missions, il doit évaluer et traiter<br />

toute information susceptible <strong>de</strong> laisser<br />

craindre qu’un enfant se trouve en situation<br />

<strong>de</strong> danger ou <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> danger. Une Cellule<br />

<strong>de</strong> recueil <strong>de</strong>s informations préoccupantes<br />

(CRIP) a été créée à cet effet pour analyser<br />

les cas et proposer un traitement approprié<br />

<strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’enfant.<br />

Cette cellule départementale occupe une<br />

place centrale et est en contact avec différents<br />

services <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général (Protection<br />

maternelle et infantile, Ai<strong>de</strong> sociale à l’enfance...)<br />

et les juridictions concernées, principalement<br />

le Parquet <strong>de</strong>s mineurs. Elle<br />

sollicite la coopération <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

professionnels qui travaillent avec les<br />

enfants. Le <strong>Conseil</strong> général a ainsi récemment<br />

signé une convention avec l’É<strong>du</strong>cation nationale<br />

pour former les personnels aux procé<strong>du</strong>res<br />

<strong>de</strong> signalement. Cette collaboration <strong>de</strong><br />

tous les a<strong>du</strong>ltes impliqués auprès d’enfants<br />

est essentielle pour détecter les situations <strong>de</strong><br />

La Cellule <strong>de</strong> recueil <strong>de</strong>s<br />

informations préoccupantes<br />

travaille avec les<br />

professionnels qui côtoient<br />

enfants et adolescents.<br />

maltraitance et favoriser une solution d’ai<strong>de</strong><br />

et <strong>de</strong> protection. « Bien souvent, il n’y a pas<br />

d’information forte permettant <strong>de</strong> voir et comprendre<br />

ces situations mais un faisceau d’éléments,<br />

<strong>de</strong>s clignotants qui doivent éveiller un<br />

doute », explique Jean-Louis Vincent, responsable<br />

adjoint <strong>de</strong> la CRIP.<br />

La cellule a réalisé un gui<strong>de</strong> d’information qui<br />

ai<strong>de</strong> à déceler ces signes d’alerte et recense<br />

les voies <strong>de</strong> recours. « L’important, c’est <strong>de</strong> parler<br />

et <strong>de</strong> ne pas rester seul avec ses doutes »,<br />

insiste Jean-Louis Vincent. La CRIP assure<br />

une veille téléphonique dédiée aux personnes<br />

travaillant avec <strong>de</strong>s enfants. Pour le<br />

grand public, l’interlocuteur est le 119. ■<br />

DIDIER BERNEAU

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