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La qualité de la viande de porc - Agri-Marché

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Volume.20.numéro.3.Juillet.11<br />

Numéro <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention Poste-publications 41127559<br />

<strong>La</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>porc</strong><br />

Ce n’est pas une farce<br />

le dindon<br />

N.S.L. Boivin: Un travail rigoureux<br />

qui fait toute <strong>la</strong> différence<br />

www.agri-marche.com


Toujours<br />

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©2008 Boehringer Ingelheim Vetmedica, Inc. Ingelvac CircoFLEX est une marque <strong>de</strong> commerce enregistrée <strong>de</strong> Boehringer Ingelheim Vetmedica, GmbH, Ingelheim, Allemagne.


AGRI-NOUVELLES<br />

Coordonnées <strong>Agri</strong>-Marché :<br />

AGRI -nouvelles<br />

236, Sainte-Geneviève<br />

Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0<br />

418 882-5656 • 1 800 463-3410<br />

870, Alfred-Viau<br />

Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8<br />

1 800 465-1214<br />

5 Éditorial<br />

6 Chronique <strong>de</strong>s grains<br />

8 Chronique <strong>de</strong>s ressources humaines<br />

9 Félicitations à une relève agricole qui se démarque<br />

10 Lutte contre les rongeurs : priorité à l’entretien<br />

extérieur <strong>de</strong>s bâtiments<br />

12 Rationaliser <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s fumiers<br />

13 <strong>La</strong> page <strong>de</strong>s jeux<br />

6<br />

Coordonnées LACTECH :<br />

114, boul. Léon-Vachon<br />

Saint-<strong>La</strong>mbert (Québec) G0S 2W0<br />

418 889-8160<br />

1900, 2 e Rue<br />

Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6<br />

418 839-9442<br />

SUGGESTIONs D’ARTICLES ET publicité :<br />

Ginette Vachon<br />

Adjointe ventes et marketing<br />

gvachon@agri-marche.com<br />

1 866 247-4627, poste 222<br />

Prochaine parution : Octobre 2011<br />

Réservation d’espace<br />

publicitaire : 5 août 2011<br />

Réception du matériel<br />

publicitaire : 19 août 2011<br />

Sur <strong>la</strong> photo <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> page couverture :<br />

Audrey-Anne et Annabelle Gravel<br />

Ferme N.S.L. Boivin, <strong>de</strong> Saint-Didace<br />

Sur <strong>la</strong> photo <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> section <strong>la</strong>ctech :<br />

Annabelle Gravel<br />

Ferme N.S.L. Boivin, <strong>de</strong> Saint-Didace<br />

Numéro <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention<br />

Poste-publications 41127559<br />

<strong>porc</strong><br />

15 <strong>La</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>porc</strong> :<br />

une préoccupation <strong>de</strong> plus en plus présente<br />

17 Le contrôle <strong>de</strong> l’ascaridiose, un avantage pour<br />

le producteur et pour l’abattoir<br />

20 Pourquoi filtrer l’air <strong>de</strong>s bâtiments <strong>porc</strong>ins<br />

24 reportage <strong>de</strong> ferme<br />

N.S.L. Boivin<br />

26 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché !<br />

<strong>La</strong> ferme Nic<strong>la</strong>u prend le virage sevrage-abattage<br />

27 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché !<br />

<strong>La</strong> <strong>porc</strong>herie <strong>La</strong>bé adopte <strong>la</strong> génétique d’<strong>Agri</strong>-Marché<br />

28 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché !<br />

Madame Serena Shufelt élue agricultrice <strong>de</strong> l’année<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> fédération <strong>de</strong> l’UPA <strong>de</strong> Saint-Hyacinthe<br />

Vo<strong>la</strong>ille<br />

29 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché !<br />

Une transformation d’étable en pou<strong>la</strong>iller <strong>de</strong> poulettes<br />

d’élevage pour <strong>la</strong> ferme Bilodoin<br />

30 Le dindon, ce n’est pas une farce<br />

32 <strong>La</strong> production du poulet au Brésil<br />

34 reportage <strong>de</strong> ferme<br />

Les Entreprises R et C Perreault<br />

SECTION LACTECH<br />

36 Qu’est-ce qu’une ration à moindre coût<br />

38 Le courrier à Ti-Mé<br />

39 Connaissez-vous bien votre coût d’alimentation<br />

42 Quoi <strong>de</strong> neuf avec l’eau<br />

43 Pourquoi <strong>de</strong>s vitamines B pour vos vaches<br />

45 <strong>La</strong>ctech prend <strong>la</strong> route du vieux continent<br />

47 <strong>La</strong> production <strong>la</strong>itière caprine en France<br />

50 reportage <strong>de</strong> ferme<br />

Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils<br />

53 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché !<br />

Inauguration <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ferme Marcel <strong>La</strong>brecque<br />

54 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché !<br />

Un bras droit robotisé pour <strong>la</strong> Ferme <strong>La</strong>itclerc<br />

56 Des résultats remarquables<br />

57 C<strong>la</strong>ssifications<br />

62 Solutions <strong>de</strong>s jeux<br />

15<br />

29<br />

36


4 agri-nouvelles Juillet.11<br />

Bou!!!! Moi je<br />

veux un <strong>la</strong>pin!


l’Éditorial par patrice brochu<br />

Peindre collectivement<br />

le portrait <strong>de</strong> l’agriculture<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>main<br />

Il y a <strong>de</strong> ces moments dans l’existence d’une société où d’importantes<br />

décisions sont prises et que <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s actions sont posées.<br />

Pour l’agriculture, une question mérite d’être<br />

c<strong>la</strong>irement formulée : <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion veut-elle<br />

donner un coup <strong>de</strong> pouce à l’agriculture et, par<br />

extension, à l’économie <strong>de</strong>s régions pendant une<br />

crise<br />

<strong>La</strong> logique me porte à croire que c’est le cas, car,<br />

on le sait, les Québécois veulent pouvoir compter<br />

sur une agriculture <strong>de</strong> proximité qui produit <strong>de</strong><br />

façon sécuritaire <strong>de</strong>s aliments <strong>de</strong> qualité sains et<br />

nutritifs. Acheter « local » est une préoccupation<br />

qui gagne en popu<strong>la</strong>rité et qui est appelée à se<br />

développer.<br />

L’exemple <strong>de</strong>s pays européens<br />

L’importance d’une économie rurale viable et<br />

concurrentielle, <strong>de</strong>s pays européens l’ont saisie.<br />

Dans un souci <strong>de</strong> préserver une agriculture locale<br />

<strong>de</strong> qualité sur <strong>la</strong>quelle les citoyens sont fiers<br />

<strong>de</strong> pouvoir compter, <strong>la</strong> Suisse, pays dont sont<br />

récemment revenus plusieurs clients <strong>de</strong> <strong>La</strong>ctech,<br />

a une politique agricole qui offre <strong>de</strong>s paiements<br />

directs aux producteurs, particulièrement à<br />

ceux situés dans <strong>de</strong>s régions moins propices<br />

à l’agriculture. Il s’agit là d’un engagement<br />

qu’ont pris les popu<strong>la</strong>tions urbaines envers<br />

les communautés rurales, bien conscientes du<br />

contrat social qui lie les villes aux campagnes.<br />

Chez nous, plusieurs producteurs vivent<br />

malheureusement dans le doute et l’instabilité.<br />

L’idée n’est pas ici <strong>de</strong> réc<strong>la</strong>mer un programme <strong>de</strong><br />

subsi<strong>de</strong>s permanent, mais il faut reconnaître qu’il<br />

y a présentement une crise et que pour maintenir<br />

un secteur embauchant une personne sur huit<br />

dans l’ensemble du pays, il y aura <strong>de</strong>s sommes à<br />

investir.<br />

Une occasion<br />

avec le dépôt du livre vert<br />

C’est pourquoi il faut saluer le dépôt du<br />

Livre vert sur <strong>la</strong> politique bioalimentaire,<br />

présenté par le ministre Corbeil le 8 juin.<br />

Certains grands principes y sont remis<br />

en question, mais il ne faut pas oublier<br />

qu’il s’agit d’un document <strong>de</strong> travail<br />

qui fera l’objet d’une vaste consultation.<br />

Il est à souhaiter que les producteurs<br />

profiteront <strong>de</strong> <strong>la</strong> tribune qui leur est<br />

offerte pour contribuer à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce<br />

d’un réel p<strong>la</strong>n échelonné sur plusieurs<br />

années à l’intérieur duquel pourraient<br />

être c<strong>la</strong>irement définis <strong>la</strong> vision et les objectifs<br />

qu’ont les élus pour l’agriculture. En adoptant<br />

cette approche constructive, il sera enfin possible<br />

d’arrimer les cibles gouvernementales avec les<br />

engagements <strong>de</strong>s producteurs et les attentes <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Grâce à une enveloppe budgétaire<br />

déterminée à l’avance, tous seront en mesure <strong>de</strong><br />

répondre aux objectifs sans <strong>de</strong>voir vivre dans<br />

l’incertitu<strong>de</strong>. C’est dans ces gran<strong>de</strong>s actions que<br />

les mots lea<strong>de</strong>rship et vision prennent tout leur<br />

sens et que pourra se concrétiser l’appui général à<br />

l’économie <strong>de</strong>s régions.<br />

Sur ce, je vous souhaite un été à <strong>la</strong> hauteur <strong>de</strong><br />

vos attentes et au p<strong>la</strong>isir <strong>de</strong> vous croiser dans les<br />

nombreuses expositions agricoles qui animeront<br />

le Québec.<br />

Juillet.11 agri-nouvelles 5


chronique <strong>de</strong>s grains<br />

Les marchés<br />

<strong>de</strong> température<br />

et leurs impacts<br />

sur les prix<br />

Yannick Lessard<br />

Négociant en grains<br />

<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />

Puisqu’il est tombé au Québec <strong>de</strong>ux fois plus<br />

<strong>de</strong> pluie qu’à <strong>la</strong> normale en mai, <strong>la</strong> présente<br />

chronique <strong>de</strong>s grains sera essentiellement<br />

consacrée aux ensemencements et à l’évolution<br />

<strong>de</strong>s prix.<br />

Au moment d’écrire ces lignes, les ensemencements<br />

américains étaient en retard par<br />

rapport aux moyennes quinquennales. Des<br />

conditions météorologiques peu commo<strong>de</strong>s<br />

ainsi que <strong>de</strong>s inondations et <strong>de</strong>s torna<strong>de</strong>s<br />

ont retardé les semis. Cependant, même si<br />

les marchés sont nerveux, il faut comprendre<br />

que ce n’est pas une catastrophe et qu’il<br />

faut éviter <strong>de</strong> comparer seulement avec l’an<br />

<strong>de</strong>rnier alors que le printemps avait été inhabituellement<br />

chaud et hâtif. Ce<strong>la</strong> étant dit,<br />

<strong>la</strong> température <strong>de</strong>meure tout <strong>de</strong> même une<br />

variable majeure affectant les marchés et<br />

chaque nouvelle annonce vient bousculer les<br />

cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> bourse.<br />

Le 31 mai <strong>de</strong>rnier, le United States Department<br />

of <strong>Agri</strong>culture publiait un rapport sur le niveau<br />

d’avancement <strong>de</strong>s ensemencements dont les<br />

faits sail<strong>la</strong>nts sont les suivants :<br />

• En date du 29 mai 2011, 86 % <strong>de</strong>s ensemencements<br />

<strong>de</strong> maïs étaient complétés.<br />

• <strong>La</strong> moyenne quinquennale est <strong>de</strong> 95 %.<br />

• Environ 13 000 000 d’acres en maïs ne<br />

sont donc pas semés.<br />

• Au niveau du soya, seulement 51 % <strong>de</strong>s<br />

superficies sont ensemencées alors que <strong>la</strong><br />

moyenne quinquennale est <strong>de</strong> 78 %.<br />

Il y a donc un retard certain dont l’impact<br />

appréhendé sur les prix pourrait être annulé<br />

par du temps chaud et ensoleillé permettant<br />

au maïs et aux autres cultures <strong>de</strong> bien se<br />

développer en début <strong>de</strong> saison. Nous entrons<br />

maintenant dans ce que nous appelons les<br />

« marchés <strong>de</strong> température ».<br />

Les prix<br />

Au niveau <strong>de</strong>s prix, c’est le maïs qui vole<br />

<strong>la</strong> ve<strong>de</strong>tte <strong>de</strong>puis les 12 <strong>de</strong>rniers mois. Le<br />

graphique <strong>de</strong> droite montre l’évolution<br />

<strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> différents intrants, mais avec<br />

<strong>de</strong>s valeurs indicielles, c’est-à-dire que<br />

toutes les valeurs ont été ramenées à 100 au<br />

27 mai 2010. Ce type <strong>de</strong> graphique permet<br />

<strong>de</strong> comparer l’évolution <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong><br />

différents intrants par rapport à eux-mêmes.<br />

Le graphique montre que le tourteau <strong>de</strong> soya<br />

vaut environ 1,35 fois ce qu’il va<strong>la</strong>it il y a<br />

12 mois. Le prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> fève et du blé ont été<br />

respectivement multipliés par 1,45 et 1,75.<br />

Quant au prix du maïs, il a été multiplié par<br />

2. On comprend ainsi toute l’importance que<br />

les marchés accor<strong>de</strong>nt aux ensemencements<br />

<strong>de</strong> maïs et à l’ampleur <strong>de</strong>s stocks.<br />

6 agri-nouvelles Juillet.11


chronique <strong>de</strong>s grains<br />

Pour ramener le prix du maïs à <strong>de</strong> plus faibles<br />

niveaux, l’écart entre l’offre et <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

Prix du maïs, du tourteau <strong>de</strong> soya, du blé et <strong>de</strong> <strong>la</strong> fève <strong>de</strong> soya<br />

(27 mai 2010=100)<br />

215<br />

195<br />

175<br />

155<br />

135<br />

Prix du maïs, du tourteau <strong>de</strong> soya, du blé et <strong>de</strong> <strong>la</strong> fève <strong>de</strong> soya<br />

27 mai 2011 = 100<br />

<strong>de</strong>vra s’accentuer. <strong>La</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est en augmentation<br />

et très robuste. Il reste donc à l’offre à<br />

être au ren<strong>de</strong>z-vous.<br />

<strong>La</strong> prochaine récolte<br />

est, selon plusieurs<br />

analystes, celle dans<br />

l’histoire qui subira<br />

le plus <strong>de</strong> pression<br />

pour être productive.<br />

Il ne reste plus qu’à<br />

souhaiter que <strong>la</strong> température<br />

se range un<br />

peu plus du côté <strong>de</strong>s<br />

producteurs.<br />

115<br />

95<br />

Maïs Tourteau <strong>de</strong> soya blé fève <strong>de</strong> soya<br />

75<br />

Bienvenue<br />

à Geneviève Gonthier<br />

Forte d’une expérience <strong>de</strong> 11 ans <strong>de</strong> représentation en production<br />

animale et végétale, Geneviève Gonthier s’est <strong>de</strong>rnièrement jointe aux<br />

négociants en grains d’<strong>Agri</strong>-Marché. Son expérience en vente et service<br />

à <strong>la</strong> clientèle lui permettra d’épauler efficacement l’équipe d’<strong>Agri</strong>-<br />

Marché et d’offrir le service <strong>de</strong> qualité qui a toujours fait sa renommée.<br />

Nous vous invitons donc à vous joindre à toute l’équipe pour lui<br />

souhaiter le succès dans ses nouvelles fonctions.<br />

Juillet.11 agri-nouvelles 7


Un stage en<br />

production<br />

avicole<br />

chronique <strong>de</strong>s ressources humaines<br />

Une opportunité<br />

d’emploi à long terme!<br />

Impliqué <strong>de</strong>puis son jeune âge sur <strong>la</strong> ferme<br />

familiale <strong>de</strong> Saint-Patrice-<strong>de</strong>-Beaurivage,<br />

Samuel Rémil<strong>la</strong>rd est un passionné d’agriculture.<br />

Au fil <strong>de</strong>s ans, il accompagne ses parents<br />

dans tous les travaux <strong>de</strong> cette ferme qui produit<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> vo<strong>la</strong>ille et <strong>de</strong>s bovins <strong>de</strong> boucherie.<br />

C’est toutefois son intérêt pour le secteur avicole,<br />

jumelé à une activité <strong>de</strong> portes ouvertes<br />

<strong>de</strong> l’ITA <strong>de</strong> <strong>La</strong> Pocatière, alors qu’il est en<br />

4 e secondaire, qui confirment son choix d’entreprendre<br />

<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s collégiales en production<br />

animale.<br />

Intéressé par tous les aspects <strong>de</strong> <strong>la</strong> production,<br />

il effectue, à l’été 2007, un stage sur les<br />

fermes avicoles d’<strong>Agri</strong>-Marché. Il y accomplit<br />

alors les travaux associés à <strong>la</strong> production<br />

<strong>de</strong> poulet <strong>de</strong> chair et touche également au<br />

secteur <strong>de</strong>s pon<strong>de</strong>uses. Cette expérience enrichissante<br />

lui a permis d’é<strong>la</strong>rgir ses connaissances,<br />

d’expérimenter d’autres techniques<br />

et a contribué à accroître son intérêt pour le<br />

secteur avicole.<br />

Après un court séjour dans l’Ouest canadien<br />

à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> ses étu<strong>de</strong>s en 2008, Samuel entre<br />

en fonction à titre <strong>de</strong> conseiller en production<br />

avicole chez <strong>Agri</strong>-Marché. Déterminé,<br />

diplôme en mains et fort <strong>de</strong> ses expériences<br />

sur les fermes, il entreprend <strong>la</strong> visite <strong>de</strong>s clients<br />

d’<strong>Agri</strong>-Marché. « Mes étu<strong>de</strong>s m’ont fourni les<br />

connaissances nécessaires, mais, surtout, on y<br />

apprend à se donner une structure <strong>de</strong> travail ».<br />

<strong>La</strong> représentation et <strong>la</strong> vente Il ne l’avait pas<br />

vraiment envisagé en débutant ses étu<strong>de</strong>s. <strong>La</strong><br />

formation continue et l’accompagnement<br />

dont a bénéficié Samuel lui ont donné les<br />

outils afin d’établir <strong>de</strong> bons contacts avec les<br />

producteurs et lui permettent maintenant<br />

<strong>de</strong> contribuer au succès <strong>de</strong> ses clients en leur<br />

proposant <strong>de</strong> nouvelles idées pour améliorer<br />

leur production. « C’est très motivant et ça<br />

donne le goût <strong>de</strong> se dépasser ». Les défis en<br />

aviculture ne manquent pas et c’est dans<br />

cet esprit que Samuel contribue au même<br />

titre que les autres représentants <strong>de</strong> son<br />

équipe à faire avancer le secteur avicole chez<br />

<strong>Agri</strong>-Marché.<br />

consultez toutes<br />

nos offres d’emplois au<br />

www.agri-marche.com<br />

Conseiller en<br />

production <strong>la</strong>itière<br />

Ouvrier agricole<br />

(production <strong>porc</strong>ine)<br />

Notre entreprise est présentement à <strong>la</strong> recherche d’un(e)<br />

conseiller(ère) en production <strong>la</strong>itière. Au sein d’une équipe <strong>de</strong><br />

conseillers dynamiques, vous <strong>de</strong>vrez assurer les responsabilités<br />

suivantes :<br />

- Conseiller <strong>la</strong> clientèle afin <strong>de</strong> l’accompagner dans l’atteinte<br />

<strong>de</strong> ses objectifs<br />

- Proposer <strong>de</strong>s solutions novatrices maximisant<br />

les performances d’élevage<br />

- Assurer le développement <strong>de</strong>s<br />

affaires dans son territoire<br />

Vous êtes passionné <strong>de</strong> l’agriculture et vous aimez le contact<br />

avec les animaux Nous avons un emploi à votre mesure!<br />

Nous vous offrons un milieu <strong>de</strong> travail et <strong>de</strong> vie dans lequel<br />

vous aurez une gran<strong>de</strong> liberté d’action et <strong>la</strong> chance d’exercer<br />

une réelle influence sur les résultats <strong>de</strong> <strong>la</strong> production.<br />

Vous effectuerez l’ensemble <strong>de</strong>s travaux sur une<br />

ferme <strong>porc</strong>ine et veillerez au bien-être <strong>de</strong>s animaux<br />

et à leur alimentation.<br />

Profil recherché :<br />

• Diplôme en agronomie ou<br />

technologie <strong>de</strong>s productions<br />

animales<br />

• Expérience pratique en<br />

production <strong>la</strong>itière<br />

• Habiletés en communication<br />

et en vente<br />

Profil recherché :<br />

• Formation ou expérience<br />

pertinente en agriculture<br />

• Autonomie<br />

• Débrouil<strong>la</strong>rdise<br />

• Joueur d’équipe<br />

• Être orienté vers l’action<br />

Si vous croyez être le candidat idéal pour notre équipe,<br />

envoyez votre curriculum vitae à :<br />

<strong>La</strong>ctech - Service <strong>de</strong>s ressources humaines<br />

236, rue Sainte-Geneviève, Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0<br />

Télécopieur : 418 882-5108 Courriel : emploi@<strong>la</strong>ctech.com<br />

Si vous croyez être le candidat idéal pour notre équipe,<br />

envoyez votre curriculum vitae à :<br />

<strong>Agri</strong>-Marché - Service <strong>de</strong>s ressources humaines<br />

236, rue Sainte-Geneviève, Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0<br />

Télécopieur : 418 882-5108 Courriel : emploi@agri-marche.com<br />

8 agri-nouvelles Juillet.11


Félicitations !<br />

Une relève agricole qui se démarque<br />

Cérémonie <strong>de</strong> remise<br />

<strong>de</strong>s Bourses d’excellence et d’implication<br />

UNIVERSITÉ LAVAL<br />

Faculté <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> l’agriculture et <strong>de</strong> l’alimentation<br />

8 avril 2011<br />

M. Guy Buteau, directeur <strong>de</strong>s ventes du secteur <strong>porc</strong>in d’<strong>Agri</strong>-Marché<br />

et M. Jean-Paul <strong>La</strong>forest, doyen <strong>de</strong> <strong>la</strong> Faculté, entourant les <strong>de</strong>ux<br />

récipiendaires <strong>de</strong>s bourses <strong>de</strong> rédaction 2011 : C<strong>la</strong>udia D’Amours et<br />

Mathieu Bisson.<br />

•<br />

Ga<strong>la</strong> <strong>de</strong> l’Excellence<br />

i.t.a. <strong>de</strong> <strong>la</strong> pocatière<br />

Campus <strong>de</strong> <strong>La</strong> Pocatière<br />

18 avril 2011<br />

Félicitations à Gabriel Gosselin, <strong>de</strong> Saint-Jean-Chrysostome, pour son<br />

prix « Réussite en formation générale, 1 ère année » que lui remet ici<br />

M. Yves <strong>La</strong>ndry, coordonnateur <strong>de</strong>s ventes chez <strong>La</strong>ctech.<br />

•<br />

Ga<strong>la</strong> <strong>de</strong> l’Excellence<br />

i.t.a. <strong>de</strong> <strong>la</strong> pocatière<br />

Campus <strong>de</strong> <strong>La</strong> Pocatière<br />

18 avril 2011<br />

Félicitations à Jérémie Mercier, <strong>de</strong> Rivière-du-Loup, qui a été récompensé<br />

dans <strong>la</strong> catégorie « Engagement parasco<strong>la</strong>ire, 3 e année ».<br />

Omnium <strong>La</strong>ctech Fondation Audrey-Lehoux<br />

Une autre édition empreinte <strong>de</strong> succès<br />

Le 19 mai <strong>de</strong>rnier, plus <strong>de</strong> 160 golfeurs ont parcouru le Club <strong>de</strong> golf<br />

<strong>de</strong> Beauceville pour participer à <strong>la</strong> 11 e édition <strong>de</strong> l’Omnium <strong>La</strong>ctech<br />

Fondation Audrey-Lehoux.<br />

<strong>La</strong> générosité <strong>de</strong>s commanditaires et <strong>de</strong>s joueurs présents sur p<strong>la</strong>ce a<br />

permis <strong>de</strong> récolter 11 544 $ qui seront remis en bourses <strong>de</strong> recherche ou<br />

d’étu<strong>de</strong>s aux étudiants faisant ou ayant fait partie d’un cercle <strong>de</strong> jeunes<br />

ruraux ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> relève agricole <strong>de</strong> <strong>la</strong> région Chaudière-Etchemin. Merci<br />

aux participants et à l’année prochaine!<br />

Juillet.11 agri-nouvelles 9


Lutte<br />

contre les<br />

rongeurs :<br />

Priorité<br />

à l’entretien<br />

extérieur <strong>de</strong>s<br />

bâtiments<br />

Dans l’optique d’un système <strong>de</strong> biosécurité<br />

fonctionnel, il faut autant que possible empêcher<br />

les rongeurs d’entrer dans les bâtiments <strong>de</strong> ferme. Les rongeurs sont vecteurs <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>dies<br />

et peuvent aussi causer <strong>de</strong>s dommages considérables aux bâtiments. Un système <strong>de</strong><br />

biosécurité est comme une chaîne : il aura <strong>la</strong> puissance <strong>de</strong> son plus faible maillon. Si<br />

on <strong>la</strong>isse libre cours aux rongeurs, les bénéfices <strong>de</strong>s autres précautions prises seront<br />

probablement réduits à néant.<br />

François Casault<br />

Responsable technique<br />

Maheu & Maheu<br />

418 623-8000 • 1 800 463-2186<br />

Pour atteindre votre but, il faudra donc<br />

mettre l’accent sur tout ce qui peut favoriser<br />

<strong>la</strong> présence <strong>de</strong> rongeurs à l’extérieur <strong>de</strong><br />

vos bâtiments. <strong>La</strong> première étape est donc<br />

d’éliminer tous les abris possibles. On ne<br />

doit pas <strong>la</strong>isser <strong>de</strong> matériaux sur le terrain<br />

pouvant fournir <strong>de</strong>s abris aux rongeurs. Les<br />

rongeurs se cachent et se dép<strong>la</strong>cent sous <strong>la</strong><br />

végétation. Ceci est particulièrement vrai<br />

pour les souris. En effet, elles éviteront le plus<br />

souvent <strong>de</strong> circuler à découvert. Donc, pour<br />

les contrer, gar<strong>de</strong>z un périmètre d’au moins<br />

15 mètres <strong>de</strong> gazon tondu régulièrement<br />

tout autour <strong>de</strong> vos bâtiments et n’y <strong>la</strong>issez<br />

croître aucune végétation dans le périmètre<br />

immédiat (environ 1 mètre). Ceci peut être<br />

fait par un désherbage chimique et/ou grâce à<br />

l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> matériaux inertes comme <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> pierre concassée nette.<br />

10 agri-nouvelles Juillet.11


Les rats établissent habituellement leurs<br />

terriers près <strong>de</strong> l’eau. Donc, si vous avez <strong>de</strong>s<br />

fossés sur votre propriété, assurez-vous qu’ils<br />

évacuent efficacement. Au besoin, recreusezles<br />

et, en aucun cas, vous ne <strong>de</strong>vez y <strong>la</strong>isser<br />

croître <strong>de</strong>s broussailles.<br />

Nous avons passé en revue les abris <strong>de</strong>s<br />

rongeurs, voyons maintenant leur nourriture.<br />

Lors <strong>de</strong>s livraisons <strong>de</strong> moulée, il n’est pas rare<br />

qu’il y ait quelques déversements. Il est donc<br />

capital <strong>de</strong> les ramasser au plus tôt. De même,<br />

une vis <strong>de</strong> moulée qui fuit est une source<br />

<strong>de</strong> nourriture. En plus <strong>de</strong> ramasser cette<br />

moulée, corrigez le problème à son origine<br />

en effectuant <strong>la</strong> réparation. Enfin, éloignez<br />

toujours les animaux morts <strong>de</strong>s bâtiments,<br />

vous diminuerez <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>s mouches et<br />

<strong>de</strong>s oiseaux sauvages comme les corneilles.<br />

Jetons maintenant un œil sur le bâtiment<br />

lui-même. Nous avons fait en sorte <strong>de</strong> tenir<br />

les rongeurs éloignés, mais il y en aura<br />

inévitablement quand même certains qui<br />

oseront s’approcher. <strong>La</strong> prochaine étape sera<br />

<strong>de</strong> les empêcher d’entrer. Les voies d’accès<br />

les plus évi<strong>de</strong>ntes sont les portes. Il faut<br />

qu’elles soient bien ajustées. Tenez compte<br />

qu’un rat peut s’infiltrer par une fissure <strong>de</strong><br />

13 mm et qu’une souris le fera dans 7 mm.<br />

Si vous voulez protéger le bas <strong>de</strong> vos portes<br />

contre les rats, il peut être utile d’y fixer une<br />

tôle. Mais plus que les portes, les rongeurs<br />

peuvent profiter <strong>de</strong> toute ouverture dans le<br />

revêtement extérieur et il faut savoir qu’ils<br />

sont d’habiles grimpeurs. Ainsi, ne négligez<br />

pas les ouvertures en hauteur. Et tant qu’à<br />

vérifier en hauteur, assurez-vous que les prises<br />

d’air sont gril<strong>la</strong>gées pour empêcher les oiseaux<br />

sauvages d’y nicher. De même, obturez bien<br />

les contours <strong>de</strong> tuyaux à moulée dans les murs.<br />

Finalement, il <strong>de</strong>vrait y avoir une moulure<br />

métallique au bas du revêtement <strong>de</strong>s murs<br />

pour empêcher les rongeurs <strong>de</strong> s’y glisser.<br />

Portez une attention particulière aux coins<br />

qui offrent souvent une ouverture béante!<br />

<strong>La</strong> <strong>de</strong>rnière étape consiste en l’instal<strong>la</strong>tion<br />

<strong>de</strong> postes d’appâtage au périmètre extérieur<br />

<strong>de</strong>s bâtiments. Une première ligne <strong>de</strong> défense<br />

<strong>de</strong>vrait être établie avec au moins un poste<br />

d’appâtage à tous les 30 mètres au périmètre<br />

<strong>de</strong>s bâtiments. <strong>La</strong> ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> terrain dénudé<br />

en décuplera l’efficacité. <strong>La</strong> <strong>de</strong>uxième ligne<br />

sera une série <strong>de</strong> postes p<strong>la</strong>cés cette foisci<br />

à l’intérieur aux endroits stratégiques, y<br />

compris au grenier. Pour être efficaces, ces<br />

postes doivent être vérifiés et approvisionnés<br />

d’appâts frais (ro<strong>de</strong>ntici<strong>de</strong>) sur une base<br />

régulière. Ceci peut être pour certains une<br />

contrainte qu’ils préféreront confier à une<br />

firme spécialisée dans <strong>la</strong> gestion parasitaire,<br />

<strong>la</strong>quelle pourra leur fournir plein <strong>de</strong> conseils<br />

adaptés à leur situation particulière.<br />

Juillet.11 agri-nouvelles 11


Rationaliser <strong>la</strong> gestion<br />

<strong>de</strong>s fumiers<br />

C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Charest, agr.<br />

Fertior,<br />

coopérative <strong>de</strong><br />

fertilisation organique<br />

En temps difficiles, un mot est sur toutes les<br />

lèvres : rationalisation. Pour une entreprise<br />

agricole, ce<strong>la</strong> veut dire <strong>de</strong> diminuer les dépenses<br />

ou d’augmenter les revenus, <strong>de</strong> porter attention<br />

aux investissements peu rentables, etc.<br />

Pour un conseiller en gestion <strong>de</strong>s fumiers, ce<strong>la</strong><br />

veut dire <strong>de</strong> réviser les solutions douces.<br />

Rationaliser,<br />

c’est se remettre en question<br />

<strong>La</strong> gestion <strong>de</strong>s fumiers n’est pas qu’une question<br />

<strong>de</strong> pompe et d’épan<strong>de</strong>ur. Elle implique <strong>de</strong>s coûts<br />

qui, souvent, peuvent êtres réduits lorsqu’on<br />

améliore d’autres secteurs <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

Prenons à titre d’exemple l’alimentation.<br />

Encore aujourd’hui, on voit <strong>de</strong>s entreprises<br />

qui ont introduit <strong>la</strong> phytase dans leurs recettes<br />

sans ajuster le phosphore à <strong>la</strong> baisse. Un simple<br />

bi<strong>la</strong>n alimentaire permet alors <strong>de</strong> le déceler et <strong>de</strong><br />

constater que l’entreprise apporte encore 17 %<br />

<strong>de</strong> phosphore en trop dans sa ration et qu’elle<br />

doit alors trouver les terres pour l’épandage <strong>de</strong> ce<br />

surplus. Ceci est, par ailleurs, une étape simple et<br />

subventionnée par le MAPAQ.<br />

Ententes ou mésententes<br />

Lorsque vient le temps <strong>de</strong> conclure <strong>de</strong>s ententes<br />

d’épandage, prenez-vous le temps d’en évaluer<br />

plusieurs Faites-vous vous-même <strong>de</strong>s démarches<br />

pour en trouver Il est possible <strong>de</strong> vous inscrire sur<br />

<strong>de</strong>s listes <strong>de</strong> mail<strong>la</strong>ge, dont les petites annonces <strong>de</strong><br />

fumier sur www.traitement.qc.ca, et <strong>de</strong> profiter<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> visibilité qu’offrent ces listes.<br />

Une fois que vous avez votre entente d’épandage,<br />

il est important <strong>de</strong> considérer le propriétaire <strong>de</strong>s<br />

terres comme un client que vous <strong>de</strong>vez satisfaire.<br />

Vous y gagnerez tous les <strong>de</strong>ux en vous assurant <strong>de</strong><br />

servir adéquatement ses besoins et lui, en retour,<br />

en vous garantissant une entente durable.<br />

Combien d’agriculteurs ont <strong>de</strong>s ententes incertaines<br />

d’un an et doivent parfois payer pour envoyer<br />

du lisier Dans ces cas, sachez qu’il est possible<br />

d’évaluer <strong>la</strong> rentabilité économique <strong>de</strong> ces ententes.<br />

Cette démarche est d’autant plus intéressante si<br />

vous avez en plus <strong>de</strong>s terres à distance que vous<br />

fertilisez avec <strong>de</strong>s engrais minéraux. Sachez qu’il<br />

peut être rentable d’aller porter votre lisier sur vos<br />

terres à distance, parfois même jusqu’à 40 km, au<br />

lieu <strong>de</strong> ne les fertiliser qu’avec <strong>de</strong> l’engrais!<br />

Avant d’acheter une terre, prenez soin d’évaluer <strong>la</strong><br />

rentabilité <strong>de</strong> l’achat. Il est très difficile <strong>de</strong> justifier<br />

économiquement un achat <strong>de</strong> terre à 2000 $ et<br />

plus l’hectare en se disant que ce serait moins<br />

cher que d’aller porter du lisier chez un receveur.<br />

Prenez le temps d’aller voir les budgets par culture<br />

sur <strong>Agri</strong>-Réseau (www.agrireseau.qc.ca) pour<br />

y constater que <strong>la</strong> marge sur les déboursés à<br />

l’hectare est re<strong>la</strong>tivement faible pour <strong>de</strong>s achats<br />

aussi importants.<br />

Une question d’exportation<br />

Lorsqu’il s’agit d’optimiser ses ententes, on peut<br />

penser à <strong>la</strong> façon dont le lisier est transporté.<br />

Plus les citernes sont grosses, plus gran<strong>de</strong> est<br />

l’économie sur les frais <strong>de</strong> transport. Dans le<br />

même ordre d’idée, lorsqu’une entreprise exporte<br />

une bonne partie <strong>de</strong> son phosphore vers une terre<br />

liée par une entente, il est d’autant plus rentable<br />

<strong>de</strong> pomper le surnageant (<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> fosse) pour<br />

ses terres à proximité et le fond <strong>de</strong> fosse pour<br />

l’exportation.<br />

Ces quelques conseils peuvent vous ai<strong>de</strong>r à faire<br />

<strong>la</strong> différence entre une gestion coûteuse ou une<br />

gestion rentable et durable <strong>de</strong> vos fumiers.<br />

12 agri-nouvelles Juillet.11


Voir les réponses <strong>de</strong>s jeux à <strong>la</strong> page 62.<br />

Énigme<br />

QUI PERD GAGNE<br />

Lors d’un tournoi, <strong>de</strong>ux chevaliers sont à égalité. Pour les départager, le roi<br />

leur dit :<br />

« Voyez cette tour qui pointe à l’horizon. Celui <strong>de</strong> vous <strong>de</strong>ux dont le cheval<br />

arrivera le <strong>de</strong>rnier à cette tour remportera le tournoi ».<br />

À ces mots, les <strong>de</strong>ux chevaliers se précipitent aux écuries, enfourchent chacun<br />

un cheval et se dirigent au grand galop vers <strong>la</strong> tour !<br />

Comment expliquer le comportement apparemment illogique <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

chevaliers <br />

Sudoku<br />

Règles du jeu : Vous <strong>de</strong>vez remplir toutes les cases vi<strong>de</strong>s en p<strong>la</strong>çant les<br />

chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule<br />

fois par boîte <strong>de</strong> 9 cases.<br />

Chaque boîte <strong>de</strong> 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà<br />

quelques chiffres par boîte pour vous ai<strong>de</strong>r. Ne pas oublier : vous ne <strong>de</strong>vez<br />

jamais répéter plus d’une fois les chiffres 1 à 9 dans <strong>la</strong> même ligne, <strong>la</strong> même<br />

colonne et <strong>la</strong> même boîte <strong>de</strong> 9 cases.<br />

Mot caché<br />

Mot mystère numéro 3 © www.cruciverbiste.com<br />

Thème : Voyage ( 9 lettres )<br />

9 lettres cachées voyage<br />

12 lettres cachées les SURDOUÉS<br />

T R P A S S E P O R T E T O C<br />

D E S T I N A T I O N R N H I<br />

T G R O E U S U B O T U A R R<br />

E A E E G I D A N S E L F I F<br />

M S S R A T T T A R E M N N N<br />

P S T A G E I T C U E T E E O<br />

E A A P A E U E R O U G E G I<br />

R P U U B S N N O E S I L A V<br />

A T R E D A P T I R E G O L A<br />

T N A I O E L E S E C A R P C<br />

U E N V O L P L I R O U T E C<br />

R G T N E C C A E C R I N L I<br />

E R R E E V I R R A T L O I N<br />

S A C C O U C H E T T E C O E<br />

S O L E I L S E C N A C A V R<br />

Accent<br />

Argent<br />

Arrivée<br />

Attente<br />

Autobus<br />

Avion<br />

Bagage<br />

Balle<br />

Bateau<br />

Chaleur<br />

Contrôle<br />

Côte<br />

Couchette<br />

Croisière<br />

Danse<br />

Départ<br />

Destination<br />

Écrin<br />

Enfant<br />

Envie<br />

Été<br />

Fric<br />

Trouvez les 7 erreurs !<br />

Loger<br />

Loin<br />

Mer<br />

Nuit<br />

Nuitée<br />

Paréo<br />

Passager<br />

Passeport<br />

P<strong>la</strong>ge<br />

Races<br />

Restaurant<br />

Rouge<br />

Route<br />

Sac<br />

Soleil<br />

Température<br />

Train<br />

Vacances<br />

Vacciner<br />

Valise<br />

Voile<br />

Vol<br />

Juillet.11 agri-nouvelles 13


<strong>porc</strong><br />

Si nos <strong>La</strong>fleur<br />

sont aussi savoureux,<br />

c’est beaucoup grâce<br />

à vous.<br />

14 agri-nouvelles Juillet.11<br />

Si nous vous offrons <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> qualité,<br />

c’est aussi grâce au travail <strong>de</strong>s producteurs agricoles québécois.


il<br />

INFO-<br />

GRAPHE<br />

CLIENT N o DOSSIER PROJET TITRE<br />

18/2/2011<br />

DATE<br />

<strong>La</strong>fleur BBROLY086 Annonce Magazine Si nos <strong>La</strong>fleur sont aussi savoureux, c’est beaucoup grâce à vous<br />

FORMAT FINAL FORMAT PAP ÉCHELLE DU PAP LANGUE COULEUR NOTE<br />

8,5 po x 11 po 8,5 po x 11 po 100% Français 4C Bleed = 0,125 po<br />

<strong>La</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>porc</strong> :<br />

VERSION CORECTION<br />

1 1<br />

une préoccupation<br />

<strong>de</strong> plus<br />

CLIENT DATE<br />

en plus<br />

présente<br />

SERVICE CLIENT DATE DIR. PRODUCTION DATE<br />

En 2011, <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> est<br />

un sujet <strong>de</strong> plus en plus traité par <strong>la</strong><br />

filière <strong>porc</strong>ine québécoise. Chaque<br />

intervenant du milieu a un rôle à jouer pour que l’ensemble <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong>meure<br />

concurrentielle sur <strong>la</strong> scène mondiale. Les enjeux sont grands et trois volets sont davantage<br />

cernés lorsqu’il est question d’offrir un produit <strong>de</strong> qualité sur <strong>la</strong> table : <strong>la</strong> régie pré-abattage,<br />

<strong>la</strong> nutrition et <strong>la</strong> génétique.<br />

TEXTES DATE DIR. ARTISTIQUE DATE<br />

Nutrition<br />

Régie préabattage<br />

Qualité<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

vian<strong>de</strong><br />

Génétique<br />

Ces trois aspects sont interreliés et doivent être<br />

considérés globalement pour réussir à atteindre<br />

les objectifs fixés. Cibler seulement une pointe du<br />

triangle au détriment <strong>de</strong>s autres n’est guère une<br />

bonne idée et fera en sorte <strong>de</strong> diminuer <strong>la</strong> qualité<br />

finale du produit. Lors <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong>,<br />

les facteurs analysés sont : sa couleur, le persil<strong>la</strong>ge<br />

(le gras intramuscu<strong>la</strong>ire), l’épaisseur <strong>de</strong> gras, <strong>la</strong><br />

couleur du gras, <strong>la</strong> texture et son pH.<br />

Communications<br />

bleub<strong>la</strong>ncrouge<br />

APPRO-<br />

BATION<br />

Cet article traitera principalement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

<strong>de</strong>rniers aspects (<strong>la</strong> texture et le pH) en lien avec<br />

<strong>la</strong> régie pré-abattage. À <strong>la</strong> base, un morceau <strong>de</strong><br />

vian<strong>de</strong> est un muscle animal. Pour se développer,<br />

le muscle a entre autres besoin <strong>de</strong> carburant, <strong>de</strong><br />

l’énergie que le <strong>porc</strong> retrouve dans <strong>la</strong> moulée :<br />

le glucose (sucre simple). Cependant, lors <strong>de</strong><br />

l’abattage, s’il y a trop <strong>de</strong> glucose dans le muscle,<br />

<strong>la</strong> vian<strong>de</strong> le transformera en aci<strong>de</strong> <strong>la</strong>ctique, faisant<br />

ainsi diminuer le pH total pour créer un produit<br />

PSE (pâle, mou et exsudatif). L’impact <strong>de</strong> ce<br />

phénomène nuit à <strong>la</strong> transformation et affecte<br />

l’aspect visuel <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong>. Elle est difficilement<br />

transformable en usine, car sa texture est trop<br />

molle pour les procédés <strong>de</strong> coupe. Pour le<br />

consommateur, au moment <strong>de</strong> l’achat, l’apparence<br />

du produit est primordiale. S’il n’est pas satisfait<br />

<strong>de</strong> ce qu’il voit sur les tablettes, il ne l’achètera<br />

tout simplement pas. Avec l’exsudation, ou perte<br />

excessive d’eau, il y a <strong>de</strong> fortes chances que le<br />

produit n’arrive pas dans le panier d’épicerie!<br />

Mathieu Couture, agr.<br />

Formu<strong>la</strong>tion<br />

et nutrition animale<br />

<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />

<strong>porc</strong><br />

Suite >><br />

Avril.11 agri-nouvelles 15


<strong>porc</strong><br />

pH<br />

7,0<br />

6,5<br />

6,0<br />

5,5<br />

5,0<br />

Voici un graphique expliquant le concept du pH<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> :<br />

Évolution du pH <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s dans les heures qui suivent l’abattage<br />

dans le muscle <strong>de</strong>mi-membraneux ou longissimus dorsi<br />

45' 5 10 15 20 25<br />

PSE : vian<strong>de</strong> pâle, molle, exsudative<br />

DFD : vian<strong>de</strong> sombre, ferme, sèche<br />

Références :<br />

CDPQ. Démystifier <strong>la</strong><br />

problématique<br />

<strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s molles,<br />

8 avril 2011<br />

Institut technique du <strong>porc</strong>,<br />

France, <strong>La</strong> maîtrise <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

qualité technologique <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>porc</strong><br />

Turgeon, M.J., 2003.<br />

Évaluation <strong>de</strong> différents<br />

scénarios <strong>de</strong> mise à jeun<br />

avant l’abattage sur les<br />

performances zootechniques,<br />

le comportement et <strong>la</strong><br />

qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> chez le<br />

<strong>porc</strong>. Mémoire <strong>de</strong> maîtrise,<br />

Département <strong>de</strong>s sciences<br />

animales, Université <strong>La</strong>val,<br />

Québec.<br />

Merci aux col<strong>la</strong>borateurs suivants :<br />

Marie-Josée Turgeon, CDPQ<br />

Serge Pommier, PIC<br />

Matt Schoon<strong>de</strong>rwoerd, Olymel<br />

Alexandre Dionne, Olymel<br />

vian<strong>de</strong> à pH élevé (DFD)<br />

vian<strong>de</strong> à pH normal<br />

vian<strong>de</strong> à pH1 faible et pH24 normal (tendance PSE)<br />

vian<strong>de</strong> à pH1 et pH24 faibles (PSE)<br />

vian<strong>de</strong> à pH24 faible (vian<strong>de</strong> aci<strong>de</strong>)<br />

Temps après abattage (heures)<br />

Source : Institut technique du Porc<br />

Une vian<strong>de</strong> DFD (sombre, ferme et sèche) est<br />

un muscle qui n’a plus <strong>de</strong> réserve d’énergie au<br />

moment <strong>de</strong> l’abattage, occasionnant un pH plus<br />

élevé <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> et, par conséquent, un produit<br />

peu attrayant pour le consommateur. Le pH idéal<br />

pour une pièce <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> se situe aux alentours<br />

<strong>de</strong> 5,7 à 5,8 vingt-quatre heures après l’abattage<br />

<strong>de</strong> l’animal.<br />

Les actions<br />

que vous pouvez prendre<br />

Que pouvez-vous faire en tant que producteur<br />

pour éviter ce genre <strong>de</strong> situation Essentiellement,<br />

<strong>de</strong>ux étapes peuvent être accomplies : un jeûne<br />

<strong>de</strong>s <strong>porc</strong>s et une attention particulière lors <strong>de</strong> leur<br />

chargement. Un jeûne <strong>de</strong> 12 heures à <strong>la</strong> ferme<br />

pour les <strong>porc</strong>s expédiés à l’abattoir fait en sorte que<br />

les animaux n’accumulent pas <strong>de</strong> réserve d’énergie<br />

inutile occasionnant <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong> pH expliquée<br />

précé<strong>de</strong>mment. Pour réaliser ce jeûne, l’arrêt du<br />

soigneur ou <strong>la</strong> fermeture <strong>de</strong>s trémies doit se faire<br />

18 heures avant l’expédition. Actuellement, avec<br />

les prix <strong>de</strong>s grains extrêmement élevés, un arrêt<br />

d’alimentation <strong>de</strong> 12 heures permet d’économiser<br />

environ 0,60$ par animal considérant que les<br />

<strong>porc</strong>s prêts pour l’abattoir mangent environ 3 kg<br />

<strong>de</strong> moulée par jour. Si vous n’avez pas <strong>de</strong> parcs<br />

d’expédition et que vous arrêtez le soigneur pour<br />

tout le bâtiment, est-ce que le jeûne à répétition<br />

(1 fois par semaine) provoque une réduction du<br />

gain moyen quotidien <strong>La</strong> réponse peut paraître<br />

étonnante, mais c’est non! Le tableau au bas <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

page résume bien cette réalité.<br />

Vous pouvez voir que, après quatre jeûnes (une<br />

fois par semaine), les <strong>porc</strong>s <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes n’ont<br />

pas montré <strong>de</strong> différences significatives entre eux.<br />

Le <strong>de</strong>rnier point et non le moindre est le stress<br />

occasionné lors du chargement. Nous sousentendons<br />

par stress : le bruit du camion, les<br />

manipu<strong>la</strong>tions lors du chargement, l’utilisation<br />

du bâton électrique, <strong>la</strong> température à l’extérieur<br />

et à l’intérieur du camion, le marteau à tatouer,<br />

etc. Tous ces éléments font en sorte <strong>de</strong> procurer<br />

un sentiment d’inconfort chez l’animal. Les <strong>porc</strong>s<br />

courent plus, sautent les uns par-<strong>de</strong>ssus les autres<br />

et dépensent donc plus d’énergie qu’à <strong>la</strong> normale<br />

pour se sortir <strong>de</strong> cette situation. Ce<strong>la</strong> engendre<br />

une activation intensive <strong>de</strong>s muscles résultant en<br />

une augmentation interne <strong>de</strong> <strong>la</strong> concentration<br />

<strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> <strong>la</strong>ctique dans le système. Si l’animal<br />

n’a pas assez <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> repos pour récupérer<br />

avant <strong>de</strong> se faire abattre, <strong>la</strong> concentration d’aci<strong>de</strong><br />

ne <strong>de</strong>scendra pas suffisamment et augmentera les<br />

risques d’avoir une vian<strong>de</strong> PSE.<br />

Pour conclure, tous et chacun seront <strong>de</strong> plus<br />

en plus sollicités pour que l’industrie <strong>porc</strong>ine<br />

québécoise <strong>de</strong>meure un chef <strong>de</strong> file au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

qualité <strong>de</strong>s produits proposés. C’est en travail<strong>la</strong>nt<br />

tous ensemble que nous allons continuer à nous<br />

distinguer à l’échelle mondiale.<br />

Tableau illustrant le jeûne hebdomadaire total <strong>de</strong> 16 h (12 h à <strong>la</strong> ferme)<br />

GMQ moyen<br />

kg/j<br />

GMQ<br />

semaine 1<br />

GMQ<br />

semaine 2<br />

GMQ<br />

semaine 3<br />

GMQ<br />

semaine 4<br />

Tous à jeun 0,74 0,78 0,74 0,73 0,71<br />

Aucun jeûne 0,75 0,81 0,74 0,74 0,70<br />

Source : Marie-Josée Turgeon (2003)<br />

16 agri-nouvelles Juillet.11


Le contrôle <strong>de</strong> l’ascaridiose,<br />

<strong>porc</strong><br />

un avantage pour<br />

le producteur et<br />

pour l’abattoir<br />

Depuis quelques années, les producteurs <strong>de</strong> <strong>porc</strong>s reçoivent un rapport trimestriel <strong>de</strong>s<br />

viscères qui renferme entre autres comme information le pourcentage <strong>de</strong> taches b<strong>la</strong>nches<br />

sur le foie. Ces <strong>de</strong>rnières témoignent <strong>de</strong> <strong>la</strong> présence d’ascaridiose, une situation qui, si non<br />

contrôlée, peut avoir un impact négatif tant chez le producteur que pour l’abattoir.<br />

<strong>porc</strong>elets se contamineront soit par les mamelles<br />

<strong>de</strong>s truies, auxquelles les oeufs peuvent adhérer,<br />

ou au contact <strong>de</strong> surfaces mal nettoyées.<br />

Quand on observe <strong>de</strong>s foies avec <strong>de</strong>s taches<br />

b<strong>la</strong>nches, ou « taches <strong>de</strong> <strong>la</strong>it », ce<strong>la</strong> veut dire<br />

qu’il y a eu un passage <strong>de</strong> <strong>la</strong>rves au niveau <strong>de</strong> ces<br />

foies au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers 35 jours. Ces taches<br />

b<strong>la</strong>nches sont en fait une accumu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> tissus<br />

conjonctifs, <strong>de</strong> globules b<strong>la</strong>ncs et une di<strong>la</strong>tation<br />

<strong>de</strong> vaisseaux lymphatiques et elles disparaîtront en<br />

3 ou 4 semaines.<br />

Dr Jacques Miclette<br />

mé<strong>de</strong>cin vétérinaire<br />

<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />

Ascaris suum, un ver qui peut atteindre 40 cm <strong>de</strong><br />

long, vit dans le petit intestin. Chaque jour, <strong>la</strong><br />

femelle adulte pond plus <strong>de</strong> 100 000 oeufs qui ont<br />

le pouvoir <strong>de</strong> <strong>de</strong>meurer infectieux jusqu`à 7 ans<br />

dans l’environnement. Les oeufs expulsés par le<br />

<strong>porc</strong> dans les matières fécales vont, s’ils sont avalés,<br />

éclore et libérer les <strong>la</strong>rves dans le petit intestin.<br />

Ces <strong>la</strong>rves pourront alors pénétrer <strong>la</strong> muqueuse<br />

intestinale pour migrer au foie et ensuite aux<br />

poumons. De là, elles peuvent remonter par <strong>la</strong><br />

trachée vers <strong>la</strong> gorge sous l’effet <strong>de</strong> <strong>la</strong> toux, être<br />

avalées et se retrouver finalement dans l’intestin<br />

où elles <strong>de</strong>viendront <strong>de</strong>s adultes qui vont à leur<br />

tour pondre <strong>de</strong>s oeufs. Entre le moment où l’oeuf<br />

est pondu et celui où il sera <strong>de</strong>venu un adulte qui<br />

pond lui-même <strong>de</strong>s oeufs, il se passe environ <strong>de</strong> 6<br />

à 7 semaines. Du point <strong>de</strong> vue transmission, les<br />

Un foie contaminé par l’ascaris suum.<br />

Notez <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>s nombreuses taches b<strong>la</strong>nches.<br />

Si on analyse le <strong>de</strong>rnier rapport trimestriel <strong>de</strong>s<br />

viscères, on note une prévalence <strong>de</strong> 4 % comme<br />

moyenne provinciale. Sur 140 fermes compilées,<br />

10 %, dont <strong>la</strong> plupart sont <strong>de</strong>s engraissements, ont<br />

au moins le double <strong>de</strong> cette moyenne (8 à 29 %).<br />

Ces engraissements, dont <strong>la</strong> source <strong>de</strong> <strong>porc</strong>elets<br />

Suite >><br />

Juillet.11 agri-nouvelles 17


peut varier d’une fois à l’autre, reviennent souvent<br />

dans <strong>de</strong>s rapports consécutifs avec une moyenne<br />

élevée. On peut conclure qu’il y a certaines bâtisses<br />

plus sujettes que d’autres à produire <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>s<br />

affectés (p<strong>la</strong>ncher <strong>de</strong> béton moins <strong>la</strong>tté, ciment<br />

plus vieux ou plus poreux, plus difficile à <strong>la</strong>ver,<br />

etc.). Un représentant d’abattoir mentionnait<br />

récemment qu’il y a plusieurs cas où l’animal est<br />

parasité (environ 20 % <strong>de</strong>s cas) par <strong>de</strong>s ascaris<br />

alors qu’il n’a pas <strong>de</strong> taches b<strong>la</strong>nches au foie. Vous<br />

pourriez donc recevoir un avis <strong>de</strong> l’abattoir malgré<br />

un beau rapport trimestriel.<br />

Les vers adultes se réfugient dans l’intestin.<br />

Pour l’abattoir, quels sont les impacts négatifs<br />

d’un lot contaminé avec beaucoup <strong>de</strong> vers<br />

adultes dans l’intestin et <strong>de</strong>s tâches b<strong>la</strong>nches sur<br />

le foie Les foies non condamnés sont <strong>de</strong>stinés<br />

à <strong>la</strong> consommation humaine alors que les foies<br />

condamnés vont à <strong>la</strong> nourriture animale. Pour<br />

ce qui est <strong>de</strong>s intestins, ceux-ci sont déroulés<br />

dans une machine qui s’occupe <strong>de</strong> les vi<strong>de</strong>r et,<br />

quand ils contiennent trop <strong>de</strong> vers, il y a une<br />

perte <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 5 à 10 %. Cette machine<br />

permet <strong>de</strong> récupérer <strong>la</strong> muqueuse intestinale, qui<br />

est vendue séparément, et les boyaux peuvent<br />

être utilisés pour en faire <strong>de</strong>s saucisses. Du côté<br />

du producteur, le parasitisme peut entraîner<br />

une perte <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance <strong>de</strong>s animaux. Bien<br />

que toutes les étu<strong>de</strong>s sur le sujet ne soient pas<br />

unanimes quant à cet impact, un article récent qui<br />

constitue une revue <strong>de</strong>s données bibliographiques<br />

sur le parasitisme interne <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>s rapporte <strong>de</strong>s<br />

pertes <strong>de</strong> performances tant au niveau du gain<br />

que <strong>de</strong> <strong>la</strong> conversion alimentaire. De plus, l’état<br />

<strong>de</strong> santé <strong>de</strong> l’animal peut être affecté, al<strong>la</strong>nt même<br />

à <strong>la</strong> pneumonie vermineuse, un diagnostic posé<br />

récemment par le <strong>la</strong>boratoire. Pour l’instant,<br />

l’abattoir n’impose pas <strong>de</strong> démérite, préférant<br />

travailler en col<strong>la</strong>boration avec l’éleveur pour<br />

solutionner cette problématique.<br />

Prévention et contrôle<br />

Il faut prévenir <strong>la</strong> contamination <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>elets et<br />

<strong>de</strong> l’environnement et se rappeler que, une fois le<br />

milieu contaminé, aucun désinfectant ne pourra<br />

détruire l’œuf. Ce <strong>de</strong>rnier est excessivement<br />

résistant et a <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> coller aux surfaces. Vous<br />

<strong>de</strong>vez donc traiter les truies une bonne semaine<br />

avant leur entrée en cage <strong>de</strong> mise-bas et vali<strong>de</strong>r,<br />

si nécessaire, avec votre mé<strong>de</strong>cin vétérinaire le<br />

traitement à appliquer aux cochettes à leur entrée<br />

dans votre ferme et à vos <strong>porc</strong>s à l’engraissement.<br />

Le contrôle du statut <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>elets est re<strong>la</strong>tivement<br />

simple par une technique <strong>de</strong> <strong>la</strong>boratoire.<br />

Du côté environnement, il s’agit <strong>de</strong> baisser le plus<br />

possible <strong>la</strong> pression d’infection. Il est important <strong>de</strong><br />

bien nettoyer les locaux (très bon <strong>la</strong>vage, brosse,<br />

eau sous forte pression, etc.) <strong>de</strong> façon à éliminer<br />

toute matière organique. <strong>La</strong>ver à l’eau chau<strong>de</strong><br />

à une température <strong>de</strong> 50 <strong>de</strong>grés Celcius peut<br />

« cuire » les oeufs. Si les surfaces le permettent, un<br />

brû<strong>la</strong>ge pourrait être indiqué. En <strong>de</strong>rnier recours,<br />

peindre les murs et les p<strong>la</strong>nchers élimine l’accès<br />

aux oeufs.<br />

Souvent, les problèmes causés par les parasites<br />

sont tellement peu visibles que l’éleveur déci<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong>isser tomber toute vermifugation par souci<br />

d’économie. Si c’est le cas, il serait pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> se<br />

vérifier <strong>de</strong> temps à autres en consultant les rapports<br />

<strong>de</strong> viscères. Du côté bâtiment, une intervention<br />

du producteur pour éviter un environnement<br />

contaminé à l’entrée <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>elets est une priorité.<br />

Enfin, en ang<strong>la</strong>is, on utilise souvent le terme<br />

« win-win situation » lorsque les <strong>de</strong>ux parties<br />

sortent gagnantes. C’est le cas pour le producteur<br />

et pour l’abattoir dans le contrôle <strong>de</strong>s parasites.<br />

<strong>porc</strong><br />

Juillet.11 agri-nouvelles 19


<strong>porc</strong><br />

Francis Pouliot, ing., MBA<br />

Centre <strong>de</strong> développement<br />

du <strong>porc</strong> du québec inc.<br />

Pourquoi<br />

filtrer l’air<br />

<strong>de</strong>s bâtiments <strong>porc</strong>ins<br />

Les pertes reliées à une crise <strong>de</strong> syndrome reproducteur et respiratoire <strong>porc</strong>in (SRRP)<br />

génèrent <strong>de</strong>s impacts économiques importants. Par épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise, ces pertes peuvent<br />

avoisiner jusqu’à 323 $ par truie 1 . Certains agents pathogènes, tels que le virus du SRRP<br />

et Mycop<strong>la</strong>sma hyopneumoniae, peuvent voyager par l’air sur une distance pouvant<br />

atteindre 9,1 km 2 . Les docteurs Scott Dee et <strong>La</strong>ura Batista ont également prouvé que<br />

certains types <strong>de</strong> filtres à air peuvent permettre d’éviter <strong>la</strong> contamination d’élevages<br />

<strong>porc</strong>ins en combinaison avec un protocole global <strong>de</strong> biosécurité. Aux États-Unis,<br />

l’application <strong>de</strong> protocoles <strong>de</strong> biosécurité rigoureux incluant <strong>la</strong> filtration <strong>de</strong> l’air a permis<br />

<strong>de</strong> faire passer le taux <strong>de</strong> contamination annuel par le virus du SRRP <strong>de</strong> 55 % à moins <strong>de</strong><br />

5 % dans 68 fermes commerciales 3 . Bien que <strong>la</strong> filtration <strong>de</strong> l’air constitue un outil important<br />

dans le combat contre les contaminations d’élevages, elle n’offre malheureusement pas<br />

une garantie absolue. D’où l’importance d’intégrer <strong>la</strong> filtration <strong>de</strong> l’air à l’intérieur d’un<br />

protocole <strong>de</strong> biosécurité complet.<br />

Marie-Au<strong>de</strong> Ricard, ing. jr<br />

Centre <strong>de</strong> développement<br />

du <strong>porc</strong> du québec inc.<br />

Bâtiment ventilé en pression<br />

négative ou positive<br />

Les bâtiments sous air filtré exigent qu’ils<br />

soient ventilés à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>teurs. Il existe<br />

principalement <strong>de</strong>ux grands concepts <strong>de</strong><br />

venti<strong>la</strong>tion mécanisée. Le concept <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion<br />

en pression négative est le plus utilisé dans les<br />

bâtiments d’élevage : les venti<strong>la</strong>teurs aspirent l’air<br />

intérieur et le poussent vers l’extérieur. L’avantage<br />

<strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion vient <strong>de</strong> <strong>la</strong> facilité à<br />

installer <strong>de</strong>s filtres sur un bâtiment à moindre<br />

coût, alors que le principal inconvénient vient<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s entrées d’air parasite non filtré.<br />

Actuellement, en Amérique du Nord, <strong>la</strong> majorité<br />

<strong>de</strong>s bâtiments <strong>porc</strong>ins sous air filtré sont en<br />

pression négative. Quant au concept <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion<br />

en pression positive, les venti<strong>la</strong>teurs poussent<br />

l’air extérieur vers l’intérieur du bâtiment et l’air<br />

vicié est expulsé par <strong>de</strong>s sorties d’air. Ce <strong>de</strong>rnier<br />

concept a l’avantage <strong>de</strong> réduire gran<strong>de</strong>ment les<br />

risques d’entrée d’air parasite, mais il est plus<br />

coûteux et difficile à adapter dans les bâtiments<br />

existants. Toutefois, dans les zones <strong>de</strong> production<br />

à risque, pour les nouveaux bâtiments ou ceux<br />

existants ayant les configurations appropriées<br />

(ex. : étanchéité et type <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion, etc.), il<br />

est <strong>de</strong> mise <strong>de</strong> réaliser une analyse <strong>de</strong> faisabilité<br />

technico-économique et <strong>de</strong> ne pas écarter d’emblée<br />

l’option <strong>de</strong> <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion en pression positive, car<br />

elle présente <strong>de</strong>s avantages indéniables.<br />

Venti<strong>la</strong>tion en pression positive<br />

Venti<strong>la</strong>tion en pression négative<br />

20 agri-nouvelles Juillet.11


Types <strong>de</strong> filtres offerts<br />

dans le secteur <strong>porc</strong>in<br />

<strong>porc</strong><br />

Deux types <strong>de</strong> filtres sont actuellement offerts<br />

pour les bâtiments d’élevage <strong>porc</strong>in : mécaniques<br />

et antimicrobiens. Les filtres à action mécanique<br />

sont c<strong>la</strong>ssés selon le c<strong>la</strong>ssement MERV. Ce<br />

c<strong>la</strong>ssement permet <strong>de</strong> mesurer l’efficacité <strong>de</strong>s<br />

filtres à capter <strong>de</strong>s particules, mais il ne permet<br />

pas d’évaluer l’efficacité d’agents antimicrobiens<br />

pouvant être présents dans les médias filtrants.<br />

Plus le chiffre est élevé, plus le filtre est efficace<br />

à capter <strong>de</strong> petites particules. Pour le marché<br />

<strong>porc</strong>in, les filtres mécaniques MERV 14 à 16<br />

sont principalement utilisés. Les filtres cotés<br />

MERV 14 ont une efficacité supérieure à 75 %<br />

mais inférieure à 85 % pour retenir <strong>de</strong>s particules<br />

ayant un diamètre <strong>de</strong> 0,3 à 1 µm, alors qu’un filtre<br />

MERV 16 permet d’en retenir jusqu’à 95 %.<br />

Présentement, il y a <strong>de</strong>ux fabricants <strong>de</strong> filtres à<br />

action mécanique (non <strong>la</strong>vables) sur le marché<br />

<strong>porc</strong>in : Camfill Farr et C<strong>la</strong>rcor. Camfill Farr<br />

offre un filtre à caisson en forme <strong>de</strong> « V »<br />

en <strong>de</strong>ux catégories d’efficacité : MERV 14<br />

et MERV 16. C<strong>la</strong>rcor offre le même type <strong>de</strong><br />

filtre avec un média filtrant différent, c<strong>la</strong>ssé<br />

MERV 15. Afin <strong>de</strong> maximiser <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong><br />

ces filtres, soit environ trois ans, il est primordial<br />

d’installer <strong>de</strong>s préfiltres d’au moins MERV 8 qui<br />

seront changés environ tous les six mois, selon <strong>la</strong><br />

quantité <strong>de</strong> poussière dans l’air, afin d’éviter le<br />

colmatage <strong>de</strong>s filtres.<br />

Les filtres à action antimicrobienne comprennent<br />

<strong>de</strong>s agents antimicrobiens intégrés à <strong>la</strong> fibre afin <strong>de</strong><br />

rendre les virus et bactéries non viables. Ces filtres<br />

sont disponibles en différents nombres <strong>de</strong> couches<br />

<strong>de</strong> membranes, selon le niveau <strong>de</strong> filtration<br />

Filtre mécanique en « V » et préfiltre pour entrée d’air<br />

modu<strong>la</strong>ire et linéaire<br />

Suite >><br />

Venti<strong>la</strong>tion en pression négative<br />

Juillet.11 agri-nouvelles 21


Filtre antimicrobien <strong>de</strong> type cubique sur entrée d’air<br />

modu<strong>la</strong>ire<br />

Filtre antimicrobien <strong>de</strong> type ri<strong>de</strong>au pour entrée d’air linéaire<br />

1. SURPRENANT, Charles.<br />

Ren<strong>de</strong>z-vous <strong>porc</strong>in<br />

AQINAC, 2010<br />

2. OTAKE, Satoshi, DEE,<br />

Scott, CORZO, Cesar,<br />

OLIVIERA, Simone,<br />

DEEN, John.<br />

Long distance airborne<br />

transport of PRRSV<br />

and Mycop<strong>la</strong>sma<br />

hyopneumoniae from a<br />

popu<strong>la</strong>tion infected with<br />

multiple viral variants.<br />

Veterinary Microbiology,<br />

145, pp. 198-208<br />

3. reicks, Darwin.<br />

<strong>La</strong> filtration d’air <strong>de</strong>s<br />

bâtiments <strong>porc</strong>ins au<br />

États-Unis, 2011.<br />

désiré. Le filtre antimicrobien<br />

<strong>la</strong>vable développé par<br />

Noveko offre une filtration<br />

mécanique jumelée à l’action<br />

antimicrobienne. Ce filtre est<br />

disponible en <strong>de</strong>ux niveaux <strong>de</strong><br />

protection (10 ou 15 couches)<br />

et en <strong>de</strong>ux modèles, soit <strong>de</strong><br />

type ri<strong>de</strong>au (entrée d’air<br />

linéaire) ou <strong>de</strong> type cubique<br />

(entrée d’air modu<strong>la</strong>ire). Afin<br />

<strong>de</strong> maximiser l’efficacité <strong>de</strong>s<br />

agents antimicrobiens et <strong>la</strong><br />

durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> ces filtres,<br />

environ trois ans, il est<br />

primordial d’installer <strong>de</strong>s<br />

préfiltres qui seront changés<br />

environ tous les six mois. Ces<br />

filtres peuvent être installés<br />

à l’extérieur du bâtiment,<br />

mais protégés minimalement<br />

contre les intempéries, selon les spécifications du<br />

manufacturier.<br />

Peu importe le type <strong>de</strong> filtre, plus le risque <strong>de</strong><br />

contamination et <strong>la</strong> valeur ajoutée <strong>de</strong> l’élevage est<br />

grand, plus le niveau <strong>de</strong> filtration doit être élevé.<br />

COÛTS<br />

Depuis les <strong>de</strong>rnières années, le coût d’imp<strong>la</strong>ntation<br />

<strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> filtration d’air a été réduit.<br />

Aujourd’hui, il est possible <strong>de</strong> filtrer un bâtiment<br />

<strong>de</strong> maternité avec vente au sevrage en investissant<br />

au total <strong>de</strong> 100 à 140 $ par truie productive<br />

ou encore <strong>de</strong> 30 à 35 $ annuellement par<br />

truie (incluant capital, intérêts, filtres et préfiltres<br />

<strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement). <strong>La</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> retour sur<br />

<strong>porc</strong><br />

l’investissement variera en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

fréquence et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sévérité <strong>de</strong>s crises, mais il est<br />

possible qu’elle correspon<strong>de</strong> à moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans<br />

dans certaines régions du Québec.<br />

Gestion <strong>de</strong>s entrées d’air parasite<br />

L’efficacité d’un bâtiment sous air filtré en<br />

pression négative dépend non seulement <strong>de</strong><br />

l’efficacité <strong>de</strong>s filtres, mais aussi <strong>de</strong> l’étanchéité<br />

<strong>de</strong> tout le bâtiment. <strong>La</strong> gestion <strong>de</strong>s entrées d’air<br />

parasite en est le principal défi. Actuellement au<br />

Québec, il y a huit élevages sous air filtré. Au<br />

cours d’une pério<strong>de</strong> d’environ 30 mois, quatre<br />

cas <strong>de</strong> contamination <strong>de</strong> bâtiments sous air filtré<br />

ont été expliqués en gran<strong>de</strong> partie par <strong>de</strong>s retours<br />

d’air non filtré par <strong>de</strong>s volets <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>teurs<br />

non suffisamment étanches. Pour minimiser les<br />

risques d’infiltration d’air parasite, il faut installer<br />

<strong>de</strong>s volets anti-retour d’air étanches sur tous les<br />

venti<strong>la</strong>teurs, utiliser un système <strong>de</strong> doubles portes<br />

(SAS) pour les ouvertures extérieures, étancher les<br />

portes et fenêtres, etc. Il est important d’être très<br />

méticuleux.<br />

Conclusion<br />

Pour en savoir plus, consultez le gui<strong>de</strong> sur <strong>la</strong><br />

filtration d’air réalisé pour le Conseil canadien<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé <strong>porc</strong>ine (CCSP) par le CDPQ. On se<br />

procure ce gui<strong>de</strong> en contactant <strong>la</strong> docteure Lucie<br />

Verdon au CCSP (verdon@swinehealth.ca).<br />

QUI SE PRÉOCCUPE...<br />

Qui se préoccupe d’un oeuf <strong>de</strong> plus par pon<strong>de</strong>use, d’une <strong>la</strong>ctation <strong>de</strong> plus<br />

ou encore, d’un kilogramme <strong>de</strong> gain supplémentaire<br />

Qui fera <strong>la</strong> différence entre les profits et les pertes pour <strong>de</strong>s centaines<br />

d’agriculteurs cette année<br />

S’EN PRÉOCCUPE!<br />

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22 agri-nouvelles Juillet.11


Maintenant plus que jamais,<br />

Paylean<br />

c’est payant<br />

DES PORCS MUSCLÉS, ÇA RAPPORTE<br />

Depuis sa mise en marché, Paylean a répondu aux<br />

attentes <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong> partout au Canada.<br />

Aujourd’hui, Paylean est plus payant que jamais.<br />

Lorsqu’il est inclus dans <strong>la</strong> nourriture pendant une<br />

moyenne <strong>de</strong> 28 jours, Paylean peut faire améliorer le<br />

gain moyen quotidien ainsi que l’indice <strong>de</strong> conversion<br />

alimentaire <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 %, et vous rapporter ainsi<br />

jusqu’à 2 $ <strong>de</strong> plus par <strong>porc</strong> 1 .<br />

Est du Canada : 1-800-265-5475<br />

Ouest du Canada : 1-800-661-6801<br />

Site web : e<strong>la</strong>nco.ca<br />

1. Patience, J. et al. 2006. “Effect of Ractopamine in Finishing Swine<br />

Diets on Growth Performance, Carcass Measurements and Pork Quality.”<br />

Prairie Swine Centre Inc. Données internes.<br />

ELANCO ® , Paylean ® et les barres diagonales <strong>de</strong> couleur sont<br />

<strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> commerce ou <strong>de</strong>s marques déposées d’Eli Lilly<br />

and Company. Utilisation sous licence par ELANCO/Division<br />

d’Eli Lilly Canada Inc.<br />

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Profitez <strong>de</strong> l’avantage Paylean


<strong>porc</strong><br />

REPORTAGE<br />

<strong>de</strong> ferme<br />

CLIENT : Ferme N.S.L. Boivin<br />

Saint-Didace<br />

Nathalie, Sylvie et <strong>La</strong>urent Boivin<br />

Un travail rigoureux<br />

qui fait toute <strong>la</strong> différence<br />

Jean-Roch Boivin et son épouse, Lise Pichette, ont débuté en production agricole en 1967<br />

en faisant l’acquisition <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme <strong>la</strong>itière du père <strong>de</strong> Jean-Roch.<br />

Simon Gagné, technologue<br />

Conseiller technique<br />

en production <strong>porc</strong>ine<br />

<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />

Leurs premiers pas en production <strong>porc</strong>ine remontent<br />

à 1978 alors qu’ils ont construit un engraissement<br />

<strong>de</strong> 1 200 p<strong>la</strong>ces. Une expansion a été menée<br />

en 1996 et 1997 avec l’ajout <strong>de</strong> 2 bâtiments d’une<br />

capacité <strong>de</strong> 1 500 <strong>porc</strong>s chacun. Ces <strong>de</strong>rniers<br />

sont partiellement <strong>la</strong>ttés avec zone <strong>de</strong> confort et<br />

venti<strong>la</strong>tion naturelle. L’alimentation est assurée<br />

par <strong>de</strong>s trémies semi-liqui<strong>de</strong>s.<br />

L’entreprise détient 160 hectares en culture<br />

afin que sa ferme <strong>la</strong>itière <strong>de</strong> 45 kilos-jours soit<br />

autosuffisante.<br />

Clients d’<strong>Agri</strong>-Marché<br />

<strong>de</strong>puis 10 ans<br />

Les Boivin ont choisi <strong>Agri</strong>-Marché à titre <strong>de</strong><br />

fournisseur en 2001. Leur principale motivation :<br />

pouvoir miser sur un contrat d’élevage qui offre<br />

une rémunération reliée aux performances et <strong>de</strong>s<br />

revenus <strong>de</strong> base en fonction du marché. Le respect<br />

<strong>de</strong>s engagements et le suivi technique efficace sont<br />

<strong>de</strong>ux autres éléments majeurs qui font le succès<br />

<strong>de</strong> cette re<strong>la</strong>tion d’affaires qui célèbre sa première<br />

décennie d’existence.<br />

<strong>La</strong> quatrième génération prend<br />

les rênes <strong>de</strong> l’entreprise<br />

<strong>La</strong> relève - Nathalie, Sylvie et <strong>La</strong>urent Boivin - a<br />

fait l’acquisition <strong>de</strong> l’entreprise en octobre 2009.<br />

<strong>La</strong> quatrième génération <strong>de</strong> Boivin à exploiter<br />

l’entreprise familiale a parfaitement p<strong>la</strong>nifié cette<br />

importante transaction avec l’ai<strong>de</strong> d’un consultant<br />

externe qui les a épaulés dans <strong>la</strong> création <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

nouvelle structure organisationnelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme.<br />

24 agri-nouvelles Juillet.11


<strong>porc</strong><br />

Sylvie est responsable du secteur <strong>la</strong>itier, <strong>La</strong>urent<br />

est responsable <strong>de</strong>s champs et col<strong>la</strong>bore, avec<br />

Sylvie et Nathalie, à <strong>la</strong> gestion.<br />

Le secteur <strong>porc</strong>in est <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> Nathalie<br />

qui opère trois bâtiments en tout plein-tout<br />

vi<strong>de</strong> en y exerçant un contrôle rigoureux <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

biosécurité.<br />

<strong>Agri</strong>-Marché est fière <strong>de</strong> supporter<br />

les jeunes entrepreneurs<br />

qui s’ajustent continuellement<br />

aux changements.<br />

Performances<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière année<br />

De bons résultats d’élevage<br />

Les résultats <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ferme N.S.L. Boivin sont le<br />

fruit d’un travail rigoureux <strong>de</strong>s détails quotidiens<br />

qui font <strong>la</strong> différence.<br />

Prochainement, l’entreprise va produire <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>s<br />

selon le modèle sevrage-abattage afin <strong>de</strong> <strong>de</strong>meurer<br />

compétitive et <strong>de</strong> réduire les coûts <strong>de</strong> production.<br />

Mortalité : inférieure à 3 %<br />

G.M.Q ajusté : 927 g/jr<br />

Conversion alimentaire<br />

(gain <strong>de</strong> poids vif<br />

ajusté <strong>de</strong> 26 à 122 kg) : 2,56<br />

Porcs dans <strong>la</strong> bonne strate <strong>de</strong> poids : 90 %<br />

Les aLiments <strong>de</strong>vraient servir à <strong>La</strong> croissance –<br />

et non à <strong>la</strong> lutte contre le<br />

circovirus et le mycop<strong>la</strong>sme<br />

NOUVEAU!<br />

Formu<strong>la</strong>tion pratiQue<br />

prÊte à l’emploi<br />

ai<strong>de</strong>z à réduire l’effet négatif du circovirus et <strong>de</strong> <strong>la</strong> pneumonie à mycop<strong>la</strong>sme<br />

sur le gain moyen quotidien <strong>de</strong> vos animaux 1, 2 , grâce au NOUVEAU vaccin<br />

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plus gran<strong>de</strong> commodité. aucun compromis.<br />

1. Colditz iG. « Effects of immune system on metabolism: implications for production and disease resistance in livestock », Livest Prod Sci. (2002), vol. 75, no 3, p. 257-268.<br />

2. Pointon AM, Byrt d et HeAP P. « Effect of enzootic pneumonia of pigs on growth performance » Aust. Vet. J., (janvier 1985), vol. 62, no 1, p. 13-18.<br />

® Marque déposée d’Intervet International B.V., utilisée sous licence.<br />

© 2011 Intervet Canada Corp., une filiale <strong>de</strong> Merck & Co., Inc. Tous droits réservés. CIR001-11F-AD<br />

Filiales <strong>de</strong> Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, N.J., É.-U.<br />

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Juillet.11 agri-nouvelles 6/3/11 4:42:10 PM 25


<strong>porc</strong><br />

Ça bouge chez les clients <strong>Agri</strong>-Marché<br />

<strong>La</strong> ferme Nic<strong>la</strong>u<br />

prend<br />

le virage<br />

sevrage-abattage<br />

Martin Savoie, t.P.<br />

Conseiller en production <strong>porc</strong>ine<br />

<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />

Mé<strong>la</strong>nie <strong>La</strong>pointe, t.P.<br />

Conseillère technique<br />

en production <strong>porc</strong>ine<br />

<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />

Philippe et Eric Vachon représentent <strong>la</strong> troisième<br />

génération à exploiter cette ferme familiale <strong>de</strong><br />

Saint-Joseph.<br />

L’entreprise répartit ses activités entre <strong>la</strong> production<br />

<strong>la</strong>itière (60 têtes), acéricole (1 000 entailles),<br />

céréalière et fourragère (300 acres), forestière<br />

(300 acres) sans oublier, évi<strong>de</strong>mment, <strong>la</strong> production<br />

<strong>porc</strong>ine (2 420 p<strong>la</strong>ces en engraissement).<br />

C’est en 1995 que <strong>la</strong> Ferme Nic<strong>la</strong>u a bâti son premier<br />

engraissement <strong>de</strong> 1 000 <strong>porc</strong>s. Une <strong>de</strong>uxième<br />

phase visant à ajouter 1 000 <strong>porc</strong>s a suivi en 1996<br />

et <strong>la</strong> valorisation d’une étable à vaches a permis<br />

d’ajouter 420 autres p<strong>la</strong>ces en 1999.<br />

Dans le but <strong>de</strong> maximiser <strong>la</strong> production <strong>de</strong><br />

<strong>porc</strong>s dans les bonnes strates <strong>de</strong> poids tout en<br />

diminuant <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> travail à haut risque <strong>de</strong><br />

blessures, les frères Vachon ont opté en 2008<br />

pour l’introduction d’une ba<strong>la</strong>nce-trieuse dans un<br />

premier bâtiment. Étant très satisfaits <strong>de</strong>s résultats<br />

obtenus, le <strong>de</strong>uxième bâtiment en fut équipé en<br />

2009 et le troisième, en 2011.<br />

D’autres aménagements ont récemment été<br />

apportés aux instal<strong>la</strong>tions avec l’avènement<br />

du modèle sevrage-abattage. Dans cette régie<br />

d’élevage, les <strong>porc</strong>elets sont introduits dans le<br />

bâtiment d’engraissement à un poids d’environ<br />

6 kg. C’est pourquoi certaines modifications<br />

aux bâtiments sont nécessaires afin <strong>de</strong> fournir le<br />

confort adéquat à ces plus petits pensionnaires.<br />

Voici un bref aperçu <strong>de</strong>s changements apportés<br />

par les Vachon. <strong>La</strong> moitié <strong>de</strong>s trémies <strong>de</strong> chacun<br />

<strong>de</strong>s bâtiments ont été changées afin d’utiliser<br />

un équipement adapté à <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>elets <strong>de</strong><br />

6 kg et pouvant aussi servir jusqu’à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong><br />

l’engraissement. Les éleveurs en ont aussi profité<br />

pour enlever les systèmes <strong>de</strong> recircu<strong>la</strong>tion d’air<br />

et pour installer <strong>de</strong>s entrées d’air modu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong><br />

fabrication maison. Un chauffage mobile est aussi<br />

disponible en appoint au chauffage permanent<br />

afin d’atteindre <strong>la</strong> température souhaitée pour<br />

l’introduction <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>elets. Un p<strong>la</strong>stique <strong>Agri</strong>clef<br />

a été fixé sur les séparations <strong>de</strong> fer existantes.<br />

Cette étape était primordiale afin d’éviter que les<br />

<strong>porc</strong>elets se prennent <strong>la</strong> tête entre les barreaux<br />

et sous les séparations. Les bols à l’eau déjà en<br />

p<strong>la</strong>ce ont été conservés et les nouvelles trémies<br />

donnent aussi un accès facile à l’eau pour les petits<br />

<strong>porc</strong>elets.<br />

Philippe et Eric Vachon sont <strong>de</strong> jeunes éleveurs,<br />

une belle relève qui a vite compris que <strong>la</strong> prospérité<br />

en agriculture passe par <strong>la</strong> capacité d’adaptation et<br />

un désir constant d’amélioration.<br />

Félicitations à vous <strong>de</strong>ux!<br />

26 agri-nouvelles Juillet.11


Ça bouge chez les clients <strong>Agri</strong>-Marché<br />

<strong>La</strong> Porcherie <strong>La</strong>bé<br />

adopte <strong>la</strong> génétique<br />

d’<strong>Agri</strong>-Marché<br />

<strong>porc</strong><br />

Yves Voisine, technologue<br />

Conseiller en production <strong>porc</strong>ine<br />

<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />

Pour une question <strong>de</strong> biosécurité et un contrat<br />

d’élevage à <strong>la</strong> hauteur <strong>de</strong> leurs attentes, monsieur<br />

Maurice <strong>La</strong>p<strong>la</strong>nte et son fils A<strong>la</strong>in ont décidé, en<br />

janvier 2011, <strong>de</strong> faire confiance à <strong>Agri</strong>-Marché.<br />

Leurs instal<strong>la</strong>tions comprennent un bâtiment <strong>de</strong><br />

2 400 p<strong>la</strong>ces avec venti<strong>la</strong>tion naturelle construit<br />

en 2000. Dans le but d’optimiser <strong>la</strong> rentabilité<br />

<strong>de</strong> l’entreprise qui utilise déjà les lisiers en tant<br />

que fertilisants, <strong>de</strong>s rénovations ont été apportées<br />

à une partie du bâtiment en début d’année avec<br />

l’ajout d’entrées d’air modu<strong>la</strong>ires et <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>teurs<br />

dans les cheminées afin <strong>de</strong> limiter l’ouverture <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion naturelle en hiver. Cette venti<strong>la</strong>tion<br />

hybri<strong>de</strong> donne donc une <strong>de</strong>uxième option pour<br />

réduire les coûts <strong>de</strong> chauffage et pour offrir un<br />

meilleur confort aux animaux. Parallèlement à<br />

ses activités en production <strong>porc</strong>ine, <strong>la</strong> famille<br />

<strong>La</strong>p<strong>la</strong>nte possè<strong>de</strong> une ferme <strong>la</strong>itière avec un<br />

cheptel <strong>de</strong> 48 vaches en production.<br />

Merci à <strong>la</strong> famille <strong>La</strong>p<strong>la</strong>nte<br />

<strong>de</strong> faire confiance à <strong>Agri</strong>-Marché.<br />

C’est une fierté <strong>de</strong> vous compter parmi nos clients.<br />

Juillet.11 agri-nouvelles 27


<strong>porc</strong><br />

Ça bouge chez les clients <strong>Agri</strong>-Marché<br />

Madame Serena Shufelt<br />

élue agricultrice <strong>de</strong> l’année<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Fédération <strong>de</strong> l’UPA<br />

<strong>de</strong> Saint-Hyacinthe<br />

Monsieur Steven Neil,<br />

maire <strong>de</strong> Brigham et<br />

conjoint <strong>de</strong> <strong>la</strong> gagnante,<br />

Serena Shufelt,<br />

et madame Micheline<br />

Beaudry Bruneau,<br />

prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong>s<br />

<strong>Agri</strong>cultrices<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> région <strong>de</strong><br />

Saint-Hyacinthe.<br />

Le 9 avril <strong>de</strong>rnier, madame Serena Shufelt, <strong>de</strong><br />

Brigham, fut nommée l’<strong>Agri</strong>cultrice <strong>de</strong> l’année<br />

2011 pour le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fédération <strong>de</strong> l’UPA<br />

<strong>de</strong> Saint-Hyacinthe.<br />

Propriétaire majoritaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme Iwanna Farm,<br />

Serena Shufelt a pris <strong>la</strong> relève <strong>de</strong> l’entreprise<br />

familiale en 1999 après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s au bacca<strong>la</strong>uréat<br />

en administration <strong>de</strong>s affaires à l’Université<br />

Bishop’s. Également mère <strong>de</strong> trois enfants, elle<br />

représente <strong>la</strong> quatrième génération pour cette<br />

ferme qui touche à <strong>la</strong> fois les productions<br />

<strong>la</strong>itière, <strong>porc</strong>ine et acéricole. Elle compte plus <strong>de</strong><br />

100 vaches, un engraissement <strong>porc</strong>in <strong>de</strong> plus <strong>de</strong><br />

2 400 <strong>porc</strong>s et une érablière <strong>de</strong> 2 000 entailles.<br />

Madame Shufelt représente bien <strong>la</strong> conciliation<br />

entre le travail, <strong>la</strong> famille et l’implication sociale<br />

dans sa communauté. « Après 12 ans à <strong>la</strong> tête<br />

<strong>de</strong> l’entreprise, j’ai vu et j’ai vécu plusieurs<br />

expériences qui peuvent inspirer d’autres femmes<br />

à s’imp<strong>la</strong>nter en agriculture. Si <strong>de</strong>s femmes qui<br />

rêvent <strong>de</strong> faire ce métier peuvent être influencées<br />

par mon exemple, j’en serais très heureuse. Je les<br />

invite à persévérer, car il s’agit d’un beau et noble<br />

métier. »<br />

<strong>La</strong> soirée reconnaissance <strong>de</strong> l’agricultrice<br />

<strong>de</strong> l’année existe <strong>de</strong>puis près d’un quart <strong>de</strong><br />

siècle. En remportant le titre pour <strong>la</strong> région<br />

<strong>de</strong> Saint-Hyacinthe, madame Shufelt <strong>de</strong>vient<br />

automatiquement éligible pour le titre<br />

d’<strong>Agri</strong>cultrice <strong>de</strong> l’année pour l’ensemble du<br />

Québec. Cette soirée se tiendra le 22 octobre à<br />

Drummondville.<br />

28 agri-nouvelles Juillet.11


Ça bouge chez les clients <strong>Agri</strong>-Marché<br />

Une transformation d’étable<br />

en pou<strong>la</strong>iller <strong>de</strong> poulettes<br />

d’élevage pour <strong>la</strong> Ferme<br />

Bilodoin<br />

vo<strong>la</strong>ille<br />

Samuel Rémil<strong>la</strong>rd, technologue<br />

Conseiller en production avicole<br />

<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />

<strong>La</strong> ferme Bilodoin est située à Saint-Honoré-<strong>de</strong>-<br />

Shenley, en Beauce. L’entreprise est actuellement<br />

<strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Patrice Bilo<strong>de</strong>au, France Beaudoin<br />

et <strong>de</strong> leur fils Keven. Prochainement, l’entreprise<br />

accueillera un quatrième actionnaire, Dave<br />

Bilo<strong>de</strong>au, fils <strong>de</strong> Patrice et France.<br />

Cette exploitation agricole concentre ses activités<br />

en production d’oeufs <strong>de</strong> consommation et en<br />

production <strong>porc</strong>ine. Au début <strong>de</strong> l’automne 2009,<br />

ses propriétaires ont fait l’achat d’une terre avec<br />

<strong>de</strong>s bâtiments et une maison à l’abandon. En<br />

procédant à l’acquisition <strong>de</strong> cette ancienne ferme,<br />

ils avaient comme objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> remettre en<br />

opération.<br />

<strong>La</strong> famille a dû mettre beaucoup d’efforts et<br />

<strong>de</strong> temps dans le projet. Tout d’abord, ils se<br />

sont concentrés sur <strong>la</strong> maison. Par <strong>la</strong> suite, ils<br />

ont transformé l’ancienne étable en pou<strong>la</strong>iller<br />

d’élevage <strong>de</strong> poulettes sur litière. Ce bâtiment <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux étages est d’une superficie <strong>de</strong> 125 pieds par<br />

40. <strong>La</strong> famille a dû nettoyer l’étable, procé<strong>de</strong>r<br />

à l’aménagement extérieur et casser le ciment.<br />

Ensuite, ils ont refait les <strong>de</strong>ux p<strong>la</strong>nchers, l’iso<strong>la</strong>tion<br />

et les murs. Ils ont<br />

installé <strong>de</strong>s entrées<br />

d’air <strong>de</strong> type « bec<br />

<strong>de</strong> canard », <strong>de</strong>s venti<strong>la</strong>teurs et <strong>de</strong>s éleveuses<br />

radiantes pour fournir une température optimale<br />

aux poulettes. Pour acheminer l’eau et <strong>la</strong> moulée<br />

en quantités suffisantes, ils ont installé quatre<br />

lignes d’eau et <strong>de</strong>ux lignes <strong>de</strong> mangeoires par<br />

étage. Pour assurer une protection <strong>de</strong> l’élevage en<br />

cas <strong>de</strong> panne d’électricité, le pou<strong>la</strong>iller est muni<br />

d’une génératrice <strong>de</strong> 30 kw.<br />

L’entrée <strong>de</strong>s premières pensionnaires a eu lieu le<br />

23 juin. Les Bilo<strong>de</strong>au-Beaudoin ont donc réussi<br />

leur pari <strong>de</strong> remettre en ordre ce bâtiment pour<br />

produire eux-mêmes leurs poulettes.<br />

L’équipe d’<strong>Agri</strong>-Marché<br />

vous félicite pour cette réussite<br />

et vous souhaite du succès<br />

dans vos futurs projets!<br />

Juillet.11 agri-nouvelles 29


vo<strong>la</strong>ille<br />

Le dindon<br />

ce n’est pas une farce<br />

Le 14 mars <strong>de</strong>rnier avait lieu le Midwest Poultry Fe<strong>de</strong>ration Convention à Saint-Paul,<br />

au Minnesota, <strong>la</strong> contrée du Wild et <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume <strong>La</strong>tendresse. Le Minnesota<br />

a sensiblement le même climat que le Québec. Cet état est composé<br />

essentiellement <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ines et est bordé du fleuve Mississippi. Les 5,3 millions<br />

d’habitants sont répartis sur 225 181 km 2 comparativement au Québec qui compte<br />

7,9 millions d’habitants sur un territoire <strong>de</strong> 1 667 441 km 2 .<br />

Pierre-Alphée P<strong>la</strong>nte, agr.<br />

Conseiller en production avicole<br />

<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />

Pour revenir aux vo<strong>la</strong>illes, <strong>la</strong> raison première <strong>de</strong><br />

cet article, le Minnesota a produit l’an <strong>de</strong>rnier<br />

44,8 millions <strong>de</strong> poulets <strong>de</strong> chair <strong>de</strong> même que<br />

2,9 milliards d’œufs. De son côté, le Québec a<br />

produit pour <strong>la</strong> même pério<strong>de</strong> 171,7 millions<br />

<strong>de</strong> poulets et 1,1 milliard d’œufs. Toutefois, le<br />

Minnesota se démarque au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> production<br />

<strong>de</strong>s dindons. Sa production annuelle <strong>de</strong> 47 millions<br />

d’oiseaux, soit 10 fois plus qu’au Québec, en fait<br />

l’état américain où il se produit le plus <strong>de</strong> dindons.<br />

Au cours <strong>de</strong>s 34 <strong>de</strong>rnières années, <strong>la</strong> consommation<br />

annuelle <strong>de</strong> dindon par Américain a plus que<br />

doublé, passant <strong>de</strong> 3,8 à 7,7 kg. Au Canada, <strong>la</strong><br />

consommation annuelle n’est que <strong>de</strong> 2,4 kg.<br />

Cependant, les données <strong>de</strong> Statistiques Canada<br />

indiquent qu’elle est tout <strong>de</strong> même en légère<br />

augmentation au pays.<br />

Une vian<strong>de</strong> qui a ses vertus<br />

Le dindon a une faible teneur en matières grasses<br />

et en aci<strong>de</strong>s gras saturés. Sa consommation<br />

favoriserait une amélioration du profil lipidique et<br />

contribuerait à l’augmentation du bon cholestérol<br />

(HDL). <strong>La</strong> vian<strong>de</strong> brune contient <strong>de</strong>s aci<strong>de</strong>s<br />

gras monoinsaturés reconnus pour diminuer<br />

l’agrégation p<strong>la</strong>quettaire, un facteur <strong>de</strong> risque<br />

<strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies cardiovascu<strong>la</strong>ires. <strong>La</strong> chair <strong>de</strong> din<strong>de</strong><br />

contient aussi beaucoup <strong>de</strong> sélénium.<br />

Les avancements en génétique<br />

Comment <strong>la</strong> production a-t-elle évolué au cours<br />

<strong>de</strong>s années et où s’en va-t-elle Voilà le sujet <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

conférence du docteur Lynn Bagley, qui détient<br />

une longue expérience en génétique du dindon.<br />

Dans les années 1980, les femelles pesaient entre<br />

8,6 et 9,5 kg au début <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> ponte.<br />

Aujourd’hui, leur poids est <strong>de</strong> 11,8 à 13,6 kg.<br />

Le poids <strong>de</strong>s mâles a aussi augmenté, passant<br />

d’environ 14 à 22,7 kg à l’âge <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte.<br />

Ajoutons à cette donnée que les mâles sont<br />

restreints dans leur alimentation. De plus, ils<br />

sont élevés dans une bâtisse différente <strong>de</strong> celle<br />

<strong>de</strong>s femelles et toutes les femelles sont inséminées<br />

artificiellement. En 1980, les femelles produisaient<br />

entre 80 et 85 œufs durant leur pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> ponte.<br />

De nos jours, <strong>la</strong> quantité est <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 100 œufs.<br />

Pour <strong>la</strong> même pério<strong>de</strong>, <strong>la</strong> fertilité est passée <strong>de</strong><br />

75 à 80 %.<br />

Dans les années 80, plusieurs grosses compagnies<br />

<strong>de</strong> dindons avaient leur propre division <strong>de</strong><br />

reproduction. Aujourd’hui, seulement <strong>de</strong>ux<br />

compagnies <strong>de</strong> génétique offrent <strong>de</strong>s din<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> reproduction et très peu d’universités font<br />

présentement <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche sur <strong>la</strong> génétique du<br />

dindon pour diverses raisons, mais <strong>la</strong> principale<br />

<strong>de</strong>meure le manque <strong>de</strong> budgets. Cependant,<br />

les compagnies <strong>de</strong> génétique comme Hybrid<br />

continuent à se développer en agrandissant leurs<br />

instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> reproducteurs en France pour<br />

répondre à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> grandissante. D’ici<br />

2025, avec les progrès génétiques continus, le<br />

docteur Derek Emmerson – généticien chez<br />

Aviagen Turkey - pense que les femelles vont peser<br />

22,7 kg au début <strong>de</strong> <strong>la</strong> photostimu<strong>la</strong>tion et que<br />

les mâles pèseront 41 kg. Visualisez les monstres!<br />

En espérant que les techniques <strong>de</strong> récolte <strong>de</strong>s<br />

mâles s’adapteront à <strong>la</strong> taille <strong>de</strong>s bêtes! Imaginez<br />

le travail <strong>de</strong> ceux qui <strong>de</strong>vront les récolter! Tenir<br />

un mâle <strong>de</strong> 90 livres, ça <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un peu plus <strong>de</strong><br />

nerf! Dans les prochaines années, les pou<strong>la</strong>illers <strong>de</strong><br />

din<strong>de</strong>s <strong>de</strong> reproduction seront sûrement appelés à<br />

s’adapter à ces gabarits plus imposants.<br />

30 agri-nouvelles Juillet.11


Le départ <strong>de</strong>s dindonneaux,<br />

différentes techniques<br />

Le docteur John Menges, responsable du suivi<br />

technique pour <strong>la</strong> division dindons <strong>de</strong> Hybrid, a<br />

présenté une conférence intéressante sur le départ<br />

<strong>de</strong>s dindonneaux. Il présentait les trois techniques<br />

les plus courantes : <strong>la</strong> technique conventionnelle<br />

avec <strong>de</strong> petits enclos, <strong>la</strong> technique <strong>de</strong>s plus grands<br />

enclos et, finalement, <strong>la</strong> technique sans enclos :<br />

soit <strong>de</strong>s dindonneaux libres dans tout le bâtiment<br />

ou <strong>la</strong> pouponnière. <strong>La</strong> phase <strong>de</strong> départ étant <strong>la</strong><br />

plus critique <strong>de</strong> tout l’élevage, il va sans dire qu’un<br />

bon départ simplifiera l’élevage par <strong>la</strong> suite et<br />

favorisera <strong>de</strong> bonnes performances zootechniques.<br />

Départ conventionnel<br />

Lorsqu’on parle <strong>de</strong> départ conventionnel, ce<strong>la</strong><br />

représente <strong>de</strong> 300 à 400 dindonneaux par<br />

éleveuse dans un parc <strong>de</strong> 25 pieds (7,62 mètres)<br />

<strong>de</strong> diamètre avec plus <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ts <strong>de</strong> moulée et d’eau.<br />

<strong>La</strong> température du parquet est <strong>de</strong> 84 ºF (29 ºC)<br />

en-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’éleveuse et, lorsque cette <strong>de</strong>rnière<br />

fonctionne, il <strong>de</strong>vrait y faire entre 95 et 115 ºF<br />

(35-46 ºC) pour 85 ºF (29 ºC) autour. Cette<br />

technique est sécuritaire, efficace et elle a fait ses<br />

preuves <strong>de</strong>puis plusieurs années. Cependant, elle<br />

est onéreuse en temps. Il faut remplir les p<strong>la</strong>ts,<br />

surveiller les oiseaux, agrandir les parcs, mais<br />

il <strong>de</strong>meure que cette métho<strong>de</strong> est un gage <strong>de</strong><br />

réussite.<br />

Départ en pouponnière<br />

Une autre technique est utilisée par les producteurs<br />

qui ont une « pouponnière » à dindons et qui,<br />

après 6 à 8 semaines, envoient les dindons dans<br />

<strong>de</strong>s « engraissements ». Elle consiste à <strong>la</strong>isser les<br />

dindonneaux se promener partout. Il n’y a pas<br />

<strong>de</strong> parc à assembler, ni d’ajout <strong>de</strong> mangeoires<br />

qu’il faut remplir (certains en ajoutent quand<br />

même) ni d’ajout <strong>de</strong> bols à eau. Ce<strong>la</strong> signifie<br />

une diminution du travail physique, mais ce<strong>la</strong><br />

ne diminue pas pour autant l’attention et le<br />

souci du détail qu’il faut apporter aux oiseaux<br />

pour <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong> ce type d’élevage. Un <strong>de</strong>s<br />

risques associés avec cette technique est le danger<br />

d’empilement dans les coins du bâtiment. Il ne<br />

faut pas que les dindonneaux prennent froid<br />

s’ils s’éloignent <strong>de</strong>s éleveuses et il faut donc<br />

tenir le bâtiment plus chaud. Par exemple, au<br />

Jour 1, <strong>la</strong> température est <strong>de</strong> 84 ºF (29 ºC) et<br />

96 ºF (36 ºC) pour une pouponnière. <strong>La</strong><br />

température du bâtiment étant élevée, il faut porter<br />

une attention particulière à <strong>la</strong> déshydratation <strong>de</strong>s<br />

oiseaux et à ne pas manquer <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion. Il<br />

serait intéressant <strong>de</strong> diminuer <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion à<br />

près <strong>de</strong> zéro, mais il ne faut pas oublier qu’un<br />

bâtiment chauffé avec <strong>de</strong>s éleveuses peut manquer<br />

d’oxygène et avoir une trop haute concentration<br />

<strong>de</strong> gaz carbonique, ce qui nuit au bien-être <strong>de</strong>s<br />

dindonneaux.<br />

Départ en grands parcs<br />

Le départ en grands parcs consiste en un<br />

croisement entre les <strong>de</strong>ux techniques précé<strong>de</strong>ntes :<br />

le parc sera constitué d’un poêle chauffant (un<br />

genre <strong>de</strong> grosse éleveuse radiante) ou d’une<br />

éleveuse puissante qui contiendra entre 800 et<br />

3 500 dindonneaux. <strong>La</strong> température du bâtiment<br />

pourra être moins chau<strong>de</strong> que si les dindonneaux<br />

étaient libres et, comme il y aura moins <strong>de</strong> parcs,<br />

il y aura moins <strong>de</strong> mangeoires et d’abreuvoirs<br />

à ajouter dans le bâtiment, ce qui diminuerait<br />

<strong>la</strong> charge <strong>de</strong> travail. Pour ce qui est <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

température du bâtiment, elle sera <strong>de</strong><br />

4 à 6 °F (2,2 à 3,3 °C) plus basse<br />

qu’en pouponnière.<br />

Bref,<br />

il y a <strong>de</strong> belles<br />

perspectives<br />

d’avenir dans<br />

<strong>la</strong> production <strong>de</strong> dindons<br />

avec le développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> génétique<br />

et l’amélioration <strong>de</strong>s techniques<br />

d’élevage. Pour terminer, il serait<br />

opportun <strong>de</strong> citer <strong>la</strong> conclusion<br />

du docteur Bagley. À son avis, même s’il se fait<br />

moins <strong>de</strong> recherche chez le dindon <strong>de</strong> nos jours,<br />

les nouveaux outils <strong>de</strong> communication – iPhone,<br />

Skype et Twitter pour ne nommer que ceux-là –<br />

ren<strong>de</strong>nt l’information accessible <strong>de</strong> plus en plus<br />

rapi<strong>de</strong>ment et permettent ainsi <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration <strong>de</strong><br />

gens <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong> partout dans le mon<strong>de</strong>. À<br />

tous maintenant <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s acteurs impliqués<br />

dans le développement <strong>de</strong> cette production!<br />

vo<strong>la</strong>ille<br />

Juillet.11 agri-nouvelles 31


vo<strong>la</strong>ille<br />

<strong>La</strong> production<br />

du poulet<br />

au Brésil<br />

On entend souvent parler <strong>de</strong>s pays qui produisent <strong>de</strong> <strong>la</strong> vo<strong>la</strong>ille dans le mon<strong>de</strong> sans avoir<br />

<strong>la</strong> chance d’aller y vali<strong>de</strong>r <strong>la</strong> véracité <strong>de</strong> tout ce qui se véhicule. Au début du mois d’avril,<br />

<strong>de</strong>ux représentants d’<strong>Agri</strong>-Marché ont joint une délégation pour prendre acte <strong>de</strong>s progrès<br />

du Brésil en production avicole, mais aussi pour en connaître davantage sur sa structure<br />

d’exportation <strong>de</strong> poulet.<br />

Stéphane Grondines, agr.<br />

Superviseur <strong>de</strong>s ventes,<br />

division avicole<br />

<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />

<strong>La</strong> région visitée, le Parana, se situe au sud<br />

du Brésil. L’ensemble <strong>de</strong>s régions <strong>de</strong> Parana,<br />

Santa Catarina, Rio Gran<strong>de</strong> do sul et Sao<br />

Paulo produisent présentement près <strong>de</strong> 75 %<br />

<strong>de</strong> tout le poulet du pays. En 2009, avec une<br />

production annuelle <strong>de</strong> 12,3 millions <strong>de</strong> tonnes,<br />

le Brésil se situait au troisième rang mondial<br />

<strong>de</strong>rrière les États-Unis et <strong>la</strong> Chine et au premier<br />

rang mondial pour ses exportations. Le pays a<br />

augmenté sa production <strong>de</strong> vo<strong>la</strong>ille <strong>de</strong> 260 % en<br />

15 ans. Comment les Brésiliens ont-ils réalisé cet<br />

exploit<br />

Plusieurs groupes se sont imp<strong>la</strong>ntés dans ce<br />

coin <strong>de</strong> pays entre les années 1960 et 1985. Il<br />

s’agit d’entreprises ayant <strong>de</strong>ux objectifs : nourrir<br />

une popu<strong>la</strong>tion locale en croissance tout en<br />

augmentant <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> poulet et<br />

viser les marchés extérieurs grâce à <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong><br />

production compétitifs.<br />

En 20 ans seulement, <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion est passée<br />

<strong>de</strong> 150 à 190 millions d’habitants. On constate<br />

rapi<strong>de</strong>ment que <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion est jeune et<br />

que <strong>la</strong> main-d’œuvre est disponible pour les<br />

entreprises. En plus d’une popu<strong>la</strong>tion accrue, <strong>la</strong><br />

consommation <strong>de</strong> poulet par habitant est passée<br />

<strong>de</strong> 35 à 44 kilos annuellement entre 2005 et 2010.<br />

À titre comparatif, il se consomme présentement<br />

31,3 kilos <strong>de</strong> poulet par habitant au Canada.<br />

Les Brésiliens consomment 69 % <strong>de</strong> ce qu’ils<br />

produisent et le reste est exporté.<br />

<strong>La</strong> clé <strong>de</strong> ce système est sans aucun doute <strong>la</strong><br />

transformation et les marchés que les entreprises<br />

développent. Sans affiliation à un groupe <strong>de</strong><br />

Pou<strong>la</strong>iller brésilien typique<br />

transformation, aucune production <strong>de</strong> poulet<br />

n’est envisageable. Les abattoirs <strong>de</strong>s groupes visités<br />

abattaient entre 120 000 et 200 000 oiseaux par<br />

jour. Il existerait une quinzaine <strong>de</strong> groupes dans<br />

le pays et <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> organisation abattrait<br />

5 millions d’oiseaux par jour pour se situer au<br />

neuvième rang <strong>de</strong> tous les exportateurs du pays,<br />

toutes exportations confondues. Pour l’ensemble<br />

<strong>de</strong> ces organisations, <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s marchés et<br />

<strong>de</strong>s découpes est assez simple : les poitrines vont<br />

en Europe et les cuisses ainsi que les ailes vont<br />

en Asie. Il va sans dire que l’aspect biosécurité<br />

prend toute son importance <strong>de</strong>vant un marché<br />

d’exportation <strong>de</strong> cette envergure. Impossible <strong>de</strong><br />

s’approcher d’un site d’élevage, encore moins<br />

<strong>de</strong> le visiter. Également, les instal<strong>la</strong>tions et les<br />

équipements sont à <strong>la</strong> fine pointe <strong>de</strong> ce qu’on<br />

connait actuellement au Québec. Le poids cible<br />

d’abattage <strong>de</strong>s oiseaux est <strong>de</strong> 2,85 kilos. Selon les<br />

revues spécialisées <strong>de</strong> ces entreprises qui soulignent<br />

les performances d’élevage <strong>de</strong>s producteurs, ce<br />

poids est atteint à 46 jours d’âge, soit 4 jours plus<br />

tard qu’ici pour un poulet végétal. Il ne faut pas<br />

oublier qu’il faut répondre au marché européen.<br />

32 agri-nouvelles Juillet.11


Mentionnons aussi que les génétiques utilisées<br />

sont les mêmes que celles rencontrées au Québec.<br />

Deux facteurs majeurs ont incité ces groupes à<br />

investir au Brésil pour développer <strong>la</strong> production<br />

<strong>de</strong> poulet. Le premier, tel que mentionné, était <strong>de</strong><br />

répondre au besoin domestique. Les travailleurs<br />

sont nombreux et les sa<strong>la</strong>ires sont <strong>de</strong> 3 réals (<strong>la</strong><br />

<strong>de</strong>vise locale) <strong>de</strong> l’heure, soit le sa<strong>la</strong>ire minimum<br />

ou, si l’on veut, l’équivalent <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 2 $<br />

canadien. Le <strong>de</strong>uxième facteur important : les<br />

superficies cultivables <strong>de</strong> <strong>la</strong> région et le climat<br />

favorable aux gran<strong>de</strong>s cultures. Ce n’est donc<br />

pas un hasard <strong>de</strong> retrouver le Brésil au <strong>de</strong>uxième<br />

rang mondial pour <strong>la</strong> production <strong>de</strong> fève soya et<br />

au quatrième rang mondial pour <strong>la</strong> production<br />

<strong>de</strong> maïs. Du côté <strong>de</strong> ses exportations <strong>de</strong> grains, il<br />

se situe au <strong>de</strong>uxième rang mondial pour ces <strong>de</strong>ux<br />

productions. Toutes les productions animales sont<br />

très bien <strong>de</strong>sservies et, facteur à ne pas négliger,<br />

<strong>de</strong>s millions d’hectares <strong>de</strong> terres sont encore<br />

inexploités, ce<br />

qui <strong>la</strong>isse croire<br />

qu’il y a encore<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce pour<br />

accroître <strong>la</strong><br />

production.<br />

Le premier point à considérer : <strong>la</strong> main-d’œuvre.<br />

Bien que ce soit actuellement un avantage, ce<br />

facteur préoccupe les organisations du secteur <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> vo<strong>la</strong>ille. Puisque <strong>la</strong> croissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />

et les revenus sont à <strong>la</strong> hausse, le secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

construction se développe également et attire les<br />

travailleurs grâce à <strong>de</strong> meilleures rémunérations.<br />

Pour retenir leur main-d’œuvre et en attirer, les<br />

organisations doivent réviser à <strong>la</strong> hausse <strong>la</strong> rémunération<br />

et accor<strong>de</strong>r <strong>de</strong> nouveaux avantages à<br />

leurs employés. Le coût <strong>de</strong> l’énergie constitue un<br />

autre défi pour l’industrie avicole du Brésil. En<br />

effet, le litre d’essence se transige à un peu plus <strong>de</strong><br />

1,80 dol<strong>la</strong>r canadien. Le réseau routier, qui ne<br />

compte presque pas d’autoroutes, a pour effet <strong>de</strong><br />

compliquer <strong>la</strong> tâche <strong>de</strong>s abattoirs lorsque vient<br />

le temps <strong>de</strong> sortir le poulet vers les points <strong>de</strong><br />

transport pour <strong>de</strong>s fins d’exportation. Le réseau<br />

ferroviaire est inexistant et <strong>la</strong> production agricole<br />

est située loin <strong>de</strong>s services portuaires. À ce point, il<br />

faut inclure également les frais d’exportation, qui<br />

varient eux-aussi avec le coût <strong>de</strong> l’énergie. L’éthanol,<br />

fabriqué uniquement à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> canne à<br />

sucre, est donc très important pour l’économie<br />

brésilienne. Finalement, leur <strong>de</strong>vise prend <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

valeur et, par conséquent, les marges <strong>de</strong> profit sur<br />

les produits exportés diminuent.<br />

vo<strong>la</strong>ille<br />

Chaîne d’abattage <strong>de</strong> poulet <strong>de</strong>stiné<br />

au marché arabe<br />

Les défis<br />

Voilà pour le<br />

portrait actuel.<br />

Le Brésil pourra<br />

maintenant faire<br />

face à plusieurs<br />

défis pour conserver<br />

sa structure<br />

<strong>de</strong> production.<br />

En espérant que cet article vous en aura appris<br />

beaucoup sur <strong>la</strong> situation du pays, sinon vous aura<br />

permis <strong>de</strong> mettre à jour vos connaissances <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

production avicole brésilienne. À <strong>la</strong> lumière <strong>de</strong>s<br />

informations véhiculées dans ce court reportage,<br />

les défis, même à notre échelle, seront <strong>de</strong>s plus<br />

intéressants!<br />

SALOX 100<br />

SUPPLÉMENT DE VITAMINES LIQUIDE POUR L’EAU<br />

D’ABREUVAGE DE LA VOLAILLE, CONTENANT<br />

DE LA VITAMINE C ET DE LA VITAMINE D3.<br />

Juillet.11 agri-nouvelles 33


vo<strong>la</strong>ille<br />

REPORTAGE<br />

<strong>de</strong> ferme<br />

CLIENT : Les Entreprises R et C PerreaulT<br />

Saint-Denis-sur-Richelieu<br />

Réjean, C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> et Nico<strong>la</strong>s Perreault<br />

Une entreprise à <strong>la</strong> relève assurée<br />

De gauche à droite :<br />

Luce, Réjean,<br />

Nico<strong>la</strong>s, Mégane,<br />

Marisol Cusson,<br />

C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> et Nicole.<br />

Serge Brousseau<br />

Représentant <strong>de</strong>s ventes<br />

secteur avicole<br />

<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />

Jusqu’en 1997, Les Entreprises R et C Perreault se consacraient à <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière et<br />

aux gran<strong>de</strong>s cultures. <strong>La</strong> superficie <strong>de</strong>s terres couvre 800 arpents et, aujourd’hui, <strong>la</strong> culture<br />

du maïs et du soya occupe <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s espaces cultivables. Au milieu <strong>de</strong>s années 90,<br />

les frères Réjean et C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Perreault ainsi que leurs conjointes respectives, Luce et Nicole,<br />

décidèrent d’ajouter <strong>la</strong> production avicole aux activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme. Ils procédèrent donc à<br />

<strong>la</strong> construction <strong>de</strong> leur premier pou<strong>la</strong>iller apte à recevoir 20 000 poulets à griller et le tout<br />

premier lot entra en production le 15 décembre 1997.<br />

En mars 1998, les <strong>de</strong>ux frères procè<strong>de</strong>nt à un<br />

encan du côté <strong>la</strong>itier et changent ainsi <strong>la</strong> vocation<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme. Suite à <strong>la</strong> vente <strong>de</strong>s vaches, ils<br />

entreprennent <strong>la</strong> transformation <strong>de</strong> l’étable en<br />

pou<strong>la</strong>iller au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> même année. L’entreprise<br />

compte alors <strong>de</strong>ux pou<strong>la</strong>illers.<br />

Dix ans plus tard, <strong>la</strong> relève <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme fait son<br />

entrée. En 2008, Nico<strong>la</strong>s, fils <strong>de</strong> Réjean et <strong>de</strong><br />

Luce, fait ses débuts dans l’entreprise et on pense<br />

alors à une expansion du côté du secteur avicole.<br />

Cette p<strong>la</strong>nification à long terme les a donc menés,<br />

fin 2010, à inaugurer le troisième pou<strong>la</strong>iller <strong>de</strong><br />

l’entreprise. <strong>La</strong> capacité <strong>de</strong> ce bâtiment est <strong>de</strong><br />

20 000 oiseaux, tout comme le premier pou<strong>la</strong>iller,<br />

et il a accueilli son premier lot en décembre<br />

<strong>de</strong>rnier.<br />

Depuis quelques mois, un autre projet a vu le jour<br />

chez les Perreault. En effet, Nico<strong>la</strong>s et sa conjointe<br />

Marisol Cusson sont les heureux parents d’une<br />

petite fille qu’ils ont prénommée Mégane. <strong>La</strong><br />

relève est peut-être assurée encore pour un petit<br />

bout <strong>de</strong> temps, qui sait!<br />

Merci aux Entreprises R et C Perreault<br />

<strong>de</strong> faire confiance à <strong>Agri</strong>-Marché!<br />

Félicitations pour votre dynamisme.<br />

34 agri-nouvelles Juillet.11


Section<br />

Qu’est-ce qu’une ration<br />

à moindre coût<br />

Connaissez-vous bien votre coût<br />

d’alimentation<br />

Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils<br />

<strong>La</strong> passion <strong>de</strong>s animaux et <strong>de</strong>s champs


SECTION LACTECH<br />

Qu’est-ce<br />

qu’une ration à<br />

moindre coût<br />

Daniel Fournier, agr.<br />

Directeur Services techniques –<br />

Polygastriques<br />

Shur-Gain Région <strong>de</strong> Québec<br />

C’est bien connu, tout le mon<strong>de</strong> tente <strong>de</strong> réduire ses coûts. Ça fait partie d’une saine<br />

gestion. Il est important <strong>de</strong> contrôler ses dépenses pour s’assurer d’un meilleur profit en<br />

bout <strong>de</strong> ligne. Encore faut-il bien connaître ses coûts pour prendre les bonnes décisions.<br />

Les connaissez-vous bien Combien vous coûtent vos fourrages Vos rations contenant <strong>de</strong><br />

plus en plus <strong>de</strong> fourrages, il est primordial <strong>de</strong> savoir combien vous <strong>de</strong>vrez débourser pour<br />

produire une tonne <strong>de</strong> foin ou d’ensi<strong>la</strong>ge. Selon ce qu’on peut lire sur le sujet, il n’est pas<br />

rare <strong>de</strong> voir <strong>de</strong> grands écarts d’une entreprise à une autre.<br />

Exemples d’écarts <strong>de</strong> coûts<br />

Coût réel<br />

($/TMS)<br />

Coût<br />

standard<br />

($/TMS)<br />

Foin ou<br />

Ensi<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> foin<br />

210 178<br />

Ensi<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> maïs 209 142<br />

Source :<br />

Nadia Déry,<br />

CEGA, 2010<br />

<strong>La</strong> même question se pose pour vos coûts <strong>de</strong> concentrés. À ce niveau,<br />

l’information est peut-être plus facile à trouver, mais il y a là aussi<br />

<strong>de</strong>s écarts assez intéressants.<br />

Cet article s’attar<strong>de</strong>ra donc aux coûts <strong>de</strong>s concentrés. De votre côté,<br />

vous êtes invités à prendre le temps <strong>de</strong> faire une évaluation simi<strong>la</strong>ire<br />

pour les fourrages.<br />

Que fait <strong>La</strong>ctech pour vous assurer du meilleur<br />

coût possible<br />

Le tout commence avec le choix <strong>de</strong>s ingrédients. Il y a beaucoup<br />

d’ingrédients disponibles sur le marché et <strong>La</strong>ctech fait le maximum<br />

d’efforts pour s’assurer d’obtenir le plus d’ingrédients possible. <strong>La</strong> gamme<br />

<strong>de</strong> possibilités est étendue et il est illusoire <strong>de</strong> tout avoir. Alors lesquels<br />

choisir<br />

Sélection d’ingrédients<br />

Il y a plusieurs critères à évaluer avant <strong>de</strong> se servir d’un ingrédient. Il y a<br />

le contenu en nutriments, le prix, <strong>la</strong> disponibilité, <strong>la</strong> variabilité, le niveau<br />

<strong>de</strong> toxines et l’apport <strong>de</strong> certains nutriments. Par « apport <strong>de</strong> certains<br />

nutriments », il s’agit <strong>de</strong> savoir ce que l’ingrédient apporte <strong>de</strong> plus à une<br />

ration. Est-ce pour son contenu en fibre, en protéine, en énergie ou en gras<br />

Voilà beaucoup <strong>de</strong> critères à considérer.<br />

36 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et


Qualité<br />

Ce qui prime dans le choix d’un ingrédient<br />

est sa qualité. Il faut connaître sa variabilité et<br />

son contenu nutritif ne doit pas trop varier.<br />

Rappelons-nous que les ingrédients utilisés sont<br />

<strong>de</strong>s sous-produits d’une autre utilisation. Par<br />

exemple, le soya est produit pour son huile et une<br />

fois l’huile retirée, on obtient le tourteau <strong>de</strong> soya.<br />

Pour l’usine qui traite le soya, le tourteau <strong>de</strong> soya<br />

<strong>de</strong>vient un sous-produit. Puisque ce n’est pas son<br />

produit principal, il peut arriver que <strong>la</strong> qualité<br />

varie. <strong>La</strong> vigi<strong>la</strong>nce est <strong>de</strong> mise, car certains sousproduits<br />

varient plus que d’autres.<br />

Illustration <strong>de</strong> <strong>la</strong> variabilité d’un sous-produit<br />

entre 7 usines<br />

Cette variabilité dépend <strong>de</strong>s procédés utilisés et<br />

A B C D E F G<br />

Protéine brute (%) 27,3 27,4 29,3 26,6 23,4 26,7 27,3<br />

Prot. disponible (%) 24,8 20,7 27,0 20,3 21,1 16,6 16,2<br />

Protéine liée (% MS) 2,5 6,7 2,3 6,3 2,3 10,1 11,1<br />

ADF-N (% PB) 9,2 24,4 7,8 23,7 9,8 37,8 40,7<br />

<strong>de</strong>s usines <strong>de</strong>s fournisseurs. Lorsqu’un ingrédient<br />

arrive toujours <strong>de</strong> <strong>la</strong> même usine, <strong>la</strong> variabilité<br />

diminue. <strong>La</strong>ctech analyse donc tous les ingrédients<br />

qui entrent dans <strong>la</strong> fabrication <strong>de</strong> ses moulées pour<br />

s’assurer que <strong>la</strong> valeur nutritive est celle attendue.<br />

Toxines<br />

Le niveau <strong>de</strong> toxines dans les ingrédients est<br />

également un point <strong>de</strong> qualité à mesurer <strong>de</strong> près.<br />

Certains sous-produits sont très élevés en toxines,<br />

d’autres le sont moins. On peut se permettre <strong>de</strong><br />

travailler avec ces ingrédients s’ils ne sont pas<br />

donnés en trop gran<strong>de</strong> quantité dans <strong>la</strong> ration.<br />

Puisque <strong>La</strong>ctech analyse le niveau <strong>de</strong> toxines <strong>de</strong><br />

ses intrants, tout est en p<strong>la</strong>ce pour faire <strong>de</strong>s choix<br />

judicieux d’ingrédients et ne pas causer <strong>de</strong> torts<br />

aux animaux.<br />

Écarts rencontrés au niveau <strong>de</strong>s toxines<br />

Limites<br />

On doit limiter l’utilisation <strong>de</strong>s ingrédients<br />

en fonction <strong>de</strong> leurs qualités et défauts. Si<br />

un ingrédient contient <strong>de</strong>s toxines, on <strong>de</strong>vra<br />

réduire son utilisation pour ne pas nuire aux<br />

animaux. Si un ingrédient est moins pa<strong>la</strong>table<br />

(moins bon goût), on sera aussi forcé d’en limiter<br />

son utilisation. Si on veut faire un beau cube,<br />

on <strong>de</strong>vra limiter <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> gras ajouté au<br />

concentré. Vous comprendrez qu’un liqui<strong>de</strong> dans<br />

un concentré n’ai<strong>de</strong> pas à durcir le cube.<br />

Toutes ces limites imposées aux ingrédients font<br />

en sorte que le prix du concentré acheté peut<br />

varier d’une ferme à l’autre selon les situations. Le<br />

choix <strong>de</strong>s ingrédients pour faire une moulée ou un<br />

supplément qui apportera le moins <strong>de</strong> contraintes<br />

sera l’option <strong>la</strong> plus économique.<br />

L’objectif visé chez vous sera <strong>de</strong> toujours fournir<br />

une ration au meilleur coût par hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it,<br />

peu importe le choix et les limites <strong>de</strong>s ingrédients.<br />

Nombre d’ingrédients<br />

Une fois qu’il est établi que les valeurs d’un<br />

ingrédient sont fiables, on peut l’utiliser. Pouvoir<br />

travailler avec seulement <strong>de</strong>ux ou trois ingrédients<br />

et combler tous les besoins <strong>de</strong>s vaches à moindre<br />

coût serait pratique. Pour l’instant, personne<br />

n’est en mesure d’accomplir cet exploit. Il est<br />

c<strong>la</strong>irement plus avantageux d’offrir plusieurs<br />

alternatives pour combler les besoins <strong>de</strong>s vaches<br />

que <strong>de</strong> travailler avec peu d’ingrédients. Pourquoi<br />

Les ingrédients ont tous leurs qualités et leurs<br />

points faibles. Le fait <strong>de</strong> combiner plusieurs<br />

ingrédients permet donc <strong>de</strong> combler les besoins<br />

<strong>de</strong>s vaches <strong>de</strong> façon plus économique. <strong>La</strong> faiblesse<br />

d’un ingrédient peut être comblée par <strong>la</strong> force<br />

d’un autre. Puisque les rations sont ba<strong>la</strong>ncées avec<br />

plusieurs nutriments - aci<strong>de</strong>s aminés, hydrates <strong>de</strong><br />

carbone, minéraux, etc. - il est possible <strong>de</strong> faire le<br />

mé<strong>la</strong>nge idéal à chaque ration. C’est ce qui permet<br />

<strong>de</strong> réduire les coûts.<br />

SECTION LACTECH<br />

VOMITOXINE<br />

(PPB)<br />

Blé<br />

Drèche<br />

Écales<br />

<strong>de</strong> soya<br />

Gros gluten Gru Maïs local<br />

Moyenne 451 1 696 197 1 285 1 154 620<br />

Valeur maximale 5 751 14 841 540 6 000 4 750 5 711<br />

Source : Nadia Déry, CEGA, 2010<br />

Suite >><br />

Une société <strong>de</strong><br />

et<br />

Juillet.11 37


SECTION LACTECH<br />

Réduire ses coûts d’alimentation<br />

Le logiciel Newton formule les rations selon le<br />

coût par hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it. Cette approche diffère<br />

<strong>de</strong> celle basée sur un coût ($/tm) <strong>de</strong> supplément<br />

ou <strong>de</strong> moulée. Le choix <strong>de</strong>s ingrédients peut alors<br />

être très différent <strong>de</strong> celui d’une ration ba<strong>la</strong>ncée<br />

uniquement en fonction du coût à <strong>la</strong> tonne.<br />

L’approche du coût par hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it fait en<br />

sorte que <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> supplément<br />

ou <strong>de</strong> moulée est optimisée en<br />

fonction <strong>de</strong>s fourrages présents<br />

à <strong>la</strong> ferme. Cette quantité peut<br />

être plus gran<strong>de</strong> ou petite selon le<br />

cas. Elle dépendra aussi du choix<br />

d’ingrédients disponibles. Ce n’est<br />

pas toujours l’ingrédient le moins<br />

cher qui est le plus avantageux et ce n’est pas<br />

toujours l’ingrédient le plus concentré qui fera<br />

l’affaire. Il existe <strong>de</strong>s opportunités d’ingrédients<br />

sur le marché et il faut en profiter pour maintenir<br />

ou réduire ses coûts d’alimentation. <strong>La</strong>ctech a<br />

beaucoup d’ingrédients à sa disposition – plus <strong>de</strong><br />

200 – et est en position <strong>de</strong> faire le mé<strong>la</strong>nge adéquat<br />

pour votre ferme. Le marché est en constante<br />

évolution et l’opportunité d’aujourd’hui n’en<br />

sera peut-être plus une <strong>de</strong>main parce qu’un autre<br />

ingrédient aura changé <strong>de</strong> prix. Avec une gamme<br />

étendue d’ingrédients, il est plus facile d’obtenir<br />

Plus le choix<br />

d’ingrédients<br />

sera <strong>la</strong>rge,<br />

plus le coût<br />

d’alimentation<br />

pourra baisser.<br />

pour vous le mé<strong>la</strong>nge parfait au meilleur coût par<br />

hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it produit.<br />

Prix <strong>de</strong>s ingrédients<br />

Pour faire une formu<strong>la</strong>tion à moindre coût basée<br />

sur le meilleur coût par hectolitre comme Newton<br />

peut le faire, une donnée essentielle est le prix <strong>de</strong><br />

chacun <strong>de</strong>s ingrédients. Votre fournisseur d’intrants<br />

est le mieux p<strong>la</strong>cé pour connaître<br />

ces prix qui varient à tous les jours.<br />

En conclusion, il est important <strong>de</strong> se<br />

rappeler que plus le choix d’ingrédients<br />

sera <strong>la</strong>rge, plus le coût d’alimentation<br />

pourra baisser. Toute limite imposée<br />

à un ingrédient a <strong>de</strong>s conséquences sur<br />

le coût par hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it. Que ce soit pour les<br />

toxines, <strong>la</strong> variabilité, <strong>la</strong> qualité du cube, le goût<br />

ou encore parce qu’on n’aime pas l’ingrédient,<br />

ces choix vous coûtent <strong>de</strong> l’argent. Il faut discuter<br />

<strong>de</strong> ces limites avec vos conseillers en production<br />

<strong>la</strong>itière pour pouvoir aller chercher tout l’argent<br />

qui vous revient. <strong>La</strong> Fédération <strong>de</strong>s producteurs<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong>it s’est donnée comme mandat <strong>de</strong> réduire les<br />

coûts d’alimentation. C’est un objectif intéressant<br />

et <strong>La</strong>ctech est là pour vous appuyer dans cette<br />

démarche. Il y a <strong>de</strong>s opportunités et il faut en<br />

profiter!<br />

Le courrier<br />

à Ti-Mé<br />

Mon très cher Ti-Mé!<br />

Je pense que mon troupeau est en dépression… En effet, mes vaches ne<br />

mangent plus, ne dorment plus, ne se <strong>la</strong>vent plus et donnent du <strong>la</strong>it caillé…<br />

Je crois que c’est dû au départ <strong>de</strong> mon représentant Christian Routhier…<br />

Je suis désespérée… Peux-tu m’ai<strong>de</strong>r<br />

R : Madame, ne désespérez pas, cette dépression est comme <strong>la</strong> diarrhée d’étable,<br />

elle s’en va aussi rapi<strong>de</strong>ment qu’elle est arrivée! Une chose est sûre, moi Ti-Mé, je<br />

suis toujours là, présent dans votre cœur comme un seul homme, toujours prêt à<br />

vous supporter et à vous réchauffer (et bien plus, il suffit <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r)! Regar<strong>de</strong>z<br />

autour <strong>de</strong> vous comme <strong>la</strong> vie est belle, les oiseaux qui chantent, les vaches qui<br />

broutent dans le pré, les abeilles qui batifolent… comme <strong>la</strong> vie est belle! Il faut<br />

mordre dans <strong>la</strong> vie! D’autant plus que j’ai à mes côté une équipe extraordinaire<br />

<strong>de</strong> conseillers <strong>La</strong>ctech pour bien vous servir, dont le « petit » nouveau, Stéphane B<strong>la</strong>is, qui saura lui aussi vous<br />

réchauffer le cœur!<br />

Ti-Mé, toujours prêt!<br />

38 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et


Connaissez-vous bien<br />

votre<br />

coût<br />

d’alimentation<br />

Les coûts d’alimentation sont toujours considérés<br />

comme un sujet d’actualité. Le Québec s’est donné comme<br />

mandat, via <strong>la</strong> Fédération <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong>it, <strong>de</strong> réduire<br />

les coûts. Tous les intervenants <strong>de</strong> l’industrie sont sollicités pour<br />

réussir ce défi. Tant les syndicats <strong>de</strong> gestion, le Groupe <strong>de</strong><br />

recherche en économie et politique agricoles, Va<strong>la</strong>cta que<br />

vos conseillers en production <strong>la</strong>itière ont pour objectif est <strong>de</strong><br />

vous ai<strong>de</strong>r à réduire les coûts <strong>de</strong> production du <strong>la</strong>it.<br />

<strong>La</strong>ctech, en tant que fournisseur en alimentation<br />

animale, est très à l’affût <strong>de</strong> ces données et<br />

toute l’équipe vous ai<strong>de</strong> à toujours faire mieux<br />

pour améliorer votre situation. Bien formés,<br />

les conseillers travaillent <strong>de</strong> concert avec vous<br />

pour bien établir votre coût <strong>de</strong> concentrés.<br />

Ceci permet <strong>de</strong> prendre les bonnes décisions<br />

lorsqu’une modification est nécessaire à ce niveau.<br />

Avec <strong>de</strong>s chiffres à l’appui, il est beaucoup plus<br />

facile <strong>de</strong> prioriser les bonnes actions. Un coût<br />

d’alimentation n’est qu’une partie du coût <strong>de</strong><br />

production. Il ne faut pas oublier que d’autres<br />

paramètres peuvent avoir un grand rôle à jouer<br />

au niveau du coût <strong>de</strong> production. On pense ici<br />

au taux <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement, à l’intervalle entre les<br />

vê<strong>la</strong>ges, au niveau <strong>de</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong>it pour n’en<br />

nommer que quelques-uns. Il y a peut-être là <strong>de</strong><br />

gran<strong>de</strong>s économies à faire.<br />

Du côté <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> concentrés, l’équipe <strong>de</strong><br />

<strong>La</strong>ctech fait une compi<strong>la</strong>tion annuelle dont on<br />

peut tirer certains constats.<br />

Coût <strong>de</strong> concentrés et revenu - Comparatif 2009-2010<br />

<strong>La</strong>it<br />

livré<br />

(litres)<br />

Quota<br />

(kg)<br />

Gras<br />

(%)<br />

Prot.<br />

(%)<br />

Prix<br />

du <strong>la</strong>it<br />

($/hl)<br />

SECTION LACTECH<br />

Coût<br />

conc.<br />

($/hl)<br />

Revenu<br />

moins les<br />

concentrés<br />

($/hl)<br />

2009 581 093 62,67 4,04 3,33 75,73 13,04 62,69<br />

2010 623 549 67,08 4,02 3,31 76,61 11,80 64,81<br />

Écart + 42 546 + 4,41 -1,24 + 2,12<br />

<strong>la</strong>it tout en respectant son quota est toujours<br />

intéressant financièrement pour une ferme. En<br />

moyenne, le revenu, une fois les concentrés<br />

soustraits, s’est amélioré <strong>de</strong> 2,16 $ l’hectolitre.<br />

Deuxième constat<br />

L’analyse <strong>de</strong>s données a été poussée un peu plus<br />

loin cette année pour les fermes compilées. Les<br />

différents systèmes d’alimentation présents sur les<br />

fermes <strong>la</strong>itières ont été comparés et leurs impacts<br />

sur le coût <strong>de</strong> concentrés ont été évalués.<br />

Suite >><br />

Benoît Liberge, T.P.<br />

Conseiller en production <strong>la</strong>itière<br />

<strong>La</strong>ctech s.e.c.<br />

Premier constat<br />

Pour l’ensemble <strong>de</strong>s données compilées en 2010,<br />

il y a près <strong>de</strong> 42 456 litres <strong>de</strong> <strong>la</strong>it <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> livrés<br />

par ferme par rapport à l’année précé<strong>de</strong>nte. Les<br />

coûts d’alimentation ont aussi diminué <strong>de</strong> l’ordre<br />

<strong>de</strong> 1,24 $ par hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it. Livrer plus <strong>de</strong><br />

1. <strong>La</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong>it par vache est plus<br />

élevée (+ 400 litres par année) pour les fermes<br />

qui alimentent avec <strong>la</strong> RTM (ration totale<br />

mé<strong>la</strong>ngée). En moyenne, les fermes avec<br />

un système RTM ont 36,1 vaches <strong>de</strong> plus à<br />

alimenter. Le système d’alimentation à <strong>la</strong> RTM<br />

est bien adapté aux plus gros troupeaux.<br />

Daniel Fournier, agr.<br />

Directeur Services techniques –<br />

Polygastriques<br />

Shur-Gain Région <strong>de</strong> Québec<br />

Une société <strong>de</strong><br />

et<br />

Juillet.11 39


SECTION LACTECH<br />

Coût <strong>de</strong> concentrés et revenu - Impact <strong>de</strong> <strong>la</strong> RTM<br />

<strong>La</strong>it livré<br />

(litres)<br />

Quota<br />

(kg)<br />

Gras<br />

(%)<br />

Prot.<br />

(%)<br />

Prix<br />

du <strong>la</strong>it<br />

($/hl)<br />

Coût <strong>de</strong><br />

concentrés<br />

($/hl)<br />

Revenu moins<br />

les concentrés<br />

($/hl)<br />

RTM 846 009 95,07 4,02 3,33 76,77 12,45 64,29 2,70<br />

Individuelle 552 361 59,02 4,02 3,30 76,56 11,59 64,95 3,02<br />

Ratio<br />

Écart -0,21 -0,86 +0,66 +0,32<br />

2. L’impact <strong>de</strong>s rations contenant <strong>de</strong>s modifiants rumen a aussi été mesuré. L’effet bénéfique du<br />

Rumensin sur les performances est connu. Sur les fermes compilées, les composantes du <strong>la</strong>it sont<br />

i<strong>de</strong>ntiques pour les fermes avec et sans Rumensin :<br />

• gras : 4,04 % vs 4,02 % ; et<br />

• protéine : 3,31 % vs 3,30 %.<br />

Les coûts <strong>de</strong> concentrés ont baissé <strong>de</strong> 0,21 $ l’hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it et le revenu s’est amélioré <strong>de</strong> 0,51 $<br />

l’hectolitre. Ce<strong>la</strong> représente une économie <strong>de</strong> 3 180 $ par année pour une ferme avec <strong>de</strong>s livraisons <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong>it annuelles <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 623 549 litres.<br />

Coût <strong>de</strong> concentrés et revenu - Impact du Rumensin<br />

Avec<br />

Rumensin<br />

Sans<br />

Rumensin<br />

<strong>La</strong>it livré<br />

(litres)<br />

Quota<br />

(kg)<br />

Gras<br />

(%)<br />

Prot.<br />

(%)<br />

Prix<br />

du <strong>la</strong>it<br />

($/hl)<br />

Coût <strong>de</strong><br />

concentrés<br />

($/hl)<br />

Revenu moins les<br />

concentrés<br />

($/hl)<br />

762 016 91,60 4,04 3,31 76,86 11,63 65,21<br />

592 778 62,97 4,02 3,30 76,56 11,84 64,70<br />

Écart -0,30 -0,21 -0,51<br />

3. Le <strong>de</strong>rnier point analysé touchait <strong>la</strong> taille du troupeau et l’effet sur le revenu. Par gros troupeaux, on<br />

sous-entend les fermes <strong>de</strong> 850 000 litres et plus. Il y a une différence 0,09 $ l’hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it dans<br />

le coût <strong>de</strong>s rations.<br />

Coût <strong>de</strong> concentrés et revenu – Effets <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille du troupeau<br />

<strong>La</strong>it livré<br />

(litres)<br />

Quota<br />

(kg)<br />

Gras<br />

(%)<br />

Prot. (%)<br />

Prix<br />

du <strong>la</strong>it<br />

($/hl)<br />

Coût <strong>de</strong><br />

concentrés<br />

($/hl)<br />

Revenu moins<br />

les concentrés<br />

($/hl)<br />

Gros troupeaux 1 128 911 120,98 3,98 3,32 76,13 11,87 64,23<br />

Autres troupeaux 452 818 53,60 4,03 3,30 76,76 11,78 64,97<br />

Différence 676 093 +0,05 0,02 +0,63 -0,09 +0,74<br />

En calcu<strong>la</strong>nt votre coût <strong>de</strong> concentrés, votre conseiller est en mesure d’évaluer votre situation par rapport<br />

à son échantillon <strong>de</strong> clients. Il s’agit d’une première étape qui, appuyée par une évaluation <strong>de</strong> vos<br />

coûts <strong>de</strong> fourrages, vous permet <strong>de</strong> dresser un portrait global <strong>de</strong> vos coûts d’alimentation.<br />

40 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et


SECTION LACTECH<br />

Quoi<br />

<strong>de</strong> neuf<br />

avec<br />

l’eau<br />

Daniel Fournier, agr.<br />

Directeur Services techniques –<br />

Polygastriques<br />

Shur-Gain Région <strong>de</strong> Québec<br />

Chez <strong>La</strong>ctech, nous croyons<br />

que le partage d’informations<br />

est important pour votre<br />

réussite. C’est pourquoi vous<br />

voyez ici certaines informations<br />

que nous jugeons pertinentes.<br />

Le sujet vous touche tous<br />

<strong>de</strong> près ou <strong>de</strong> loin. L’eau est<br />

disponible en gran<strong>de</strong> quantité<br />

dans nos régions, mais,<br />

parfois, elle ne se rend pas à<br />

l’animal selon ses besoins.<br />

Prenez le temps <strong>de</strong> lire ces quelques lignes, elles pourront vous gui<strong>de</strong>r dans votre quête<br />

<strong>de</strong> performances.<br />

<strong>La</strong> recherche a démontré qu’en étable attachée où<br />

il y a une buvette pour 2 vaches, <strong>la</strong> vache dominante<br />

boit 7,5 % plus d’eau et produit 1,1 kg <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong>it <strong>de</strong> plus que <strong>la</strong> vache soumise. <strong>La</strong> vache dominante<br />

a également un meilleur test <strong>de</strong> gras.<br />

Une enquête sur les fermes avec vaches attachées<br />

a démontré que le débit <strong>de</strong> <strong>la</strong> buvette à l’entrée <strong>de</strong><br />

l’étable était 2,24 fois plus élevé que <strong>la</strong> moyenne<br />

<strong>de</strong> débit <strong>de</strong>s buvettes <strong>de</strong> toute l’étable. De plus :<br />

• 2 % <strong>de</strong>s buvettes avaient un débit <strong>de</strong> moins <strong>de</strong><br />

1,9 l/min (litres par minute);<br />

• 6 % <strong>de</strong>s buvettes avaient un débit entre 1,9 et<br />

3,8 l/min;<br />

• 25 % <strong>de</strong>s buvettes avaient un débit entre 7,6 et<br />

11,3 l/min; et<br />

• 25 % <strong>de</strong>s troupeaux avaient <strong>de</strong>s buvettes avec<br />

un débit lent (3,8 l/min) ou avec débit rapi<strong>de</strong><br />

(11,3 l/min).<br />

<strong>La</strong> recherche en stabu<strong>la</strong>tion libre nous indique<br />

que :<br />

• <strong>la</strong> vache boit en moyenne 7,3 fois par jour avec<br />

un écart <strong>de</strong> 1 à 27 buvées par jour;<br />

• <strong>la</strong> consommation d’eau par buvée est en<br />

moyenne <strong>de</strong> 12,5 litres avec un écart <strong>de</strong> 2,42 à<br />

49 litres par buvée;<br />

• il y a <strong>de</strong>ux pics principaux <strong>de</strong> buvées, un après<br />

le repas du matin et un <strong>de</strong>uxième après <strong>la</strong> traite<br />

du soir;<br />

• les vaches boivent plus d’eau d’abreuvoirs situés<br />

dans les allées centrales et à <strong>la</strong> sortie <strong>de</strong>s parcs; et<br />

• dans les parcs <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 91 mètres, les vaches<br />

boivent 72 % <strong>de</strong> leur eau entre le centre du parc<br />

et sa sortie.<br />

Toutes les données sur l’eau ont été tirées d’un article écrit par<br />

le docteur L.E. Chase.<br />

42 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et


Pourquoi <strong>de</strong>s vitamines B<br />

pour vos vaches<br />

SECTION LACTECH<br />

Les vitamines B sont <strong>de</strong>s nutriments<br />

essentiels pour l’entretien, <strong>la</strong> croissance,<br />

<strong>la</strong> production et <strong>la</strong> reproduction.<br />

Depuis leur découverte dans les années<br />

1940, les vitamines B ont <strong>la</strong>rgement<br />

été ignorées comme additif dans les<br />

rations <strong>de</strong>s vaches <strong>la</strong>itières. Il était<br />

acquis que <strong>la</strong> microflore du rumen en<br />

produisait assez pour combler leurs<br />

besoins.<br />

<strong>La</strong> vache d’aujourd’hui produit plus <strong>de</strong> <strong>la</strong>it et fait<br />

face à beaucoup plus <strong>de</strong> stress que <strong>la</strong> vache d’il<br />

y a 70 ans. Ainsi, il a été démontré que même<br />

si les micro-organismes du rumen synthétisent<br />

<strong>de</strong>s vitamines B, <strong>la</strong> production serait insuffisante<br />

pour supporter l’augmentation constante <strong>de</strong>s<br />

ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> production et <strong>de</strong> l’activité<br />

métabolique <strong>de</strong>s vaches. De plus, <strong>la</strong> production <strong>de</strong><br />

vitamines B <strong>de</strong> <strong>la</strong> vache diminue lors <strong>de</strong> situation<br />

<strong>de</strong> stress et lorsque le rumen est trop aci<strong>de</strong>.<br />

Un modèle a permis <strong>de</strong> déterminer que les<br />

performances <strong>de</strong>s vaches étaient limitées par <strong>de</strong>s<br />

déficiences en vitamines B - plus particulièrement<br />

en choline, ribof<strong>la</strong>vine et aci<strong>de</strong> folique - lors <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

transition et en aci<strong>de</strong> pantothénique, pyridoxine,<br />

biotine et aci<strong>de</strong> folique pendant <strong>la</strong> <strong>la</strong>ctation.<br />

Depuis, plusieurs étu<strong>de</strong>s ont prouvé qu’une<br />

judicieuse supplémentation <strong>de</strong> vitamines B<br />

permet d’optimiser <strong>la</strong> production, <strong>la</strong> reproduction<br />

et l’état <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s vaches.<br />

Lorsqu’elles sont ajoutées dans l’alimentation, <strong>la</strong><br />

majorité <strong>de</strong>s vitamines B sont détruites dans le<br />

rumen (Tableau 1). Ainsi, celles-ci doivent être<br />

injectées ou protégées afin d’atteindre l’intestin<br />

et d’optimiser leur assimi<strong>la</strong>tion. L’incorporation<br />

<strong>de</strong>s vitamines B dans une matrice <strong>de</strong> triglycéri<strong>de</strong>s<br />

permet <strong>de</strong> protéger les vitamines et d’éviter<br />

qu’elles nuisent à l’équilibre ruminal.<br />

Tableau 1. Taux <strong>de</strong> dégradation<br />

<strong>de</strong>s vitamines B dans le rumen<br />

(Santschi et al., 2005) (Sharma et Erdman, 1988)<br />

(Zinn et al., 1987)<br />

Pour une transition réussie<br />

Des résultats d’essais ont confirmé qu’un apport<br />

quotidien <strong>de</strong> ces vitamines améliore <strong>la</strong> santé <strong>de</strong>s<br />

vaches au vê<strong>la</strong>ge, lui permettant <strong>de</strong> traverser <strong>la</strong><br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> transition avec succès. Il a été démontré<br />

qu’en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> transition, lorsqu’un supplément<br />

<strong>de</strong> vitamines B protégées (aci<strong>de</strong> folique, choline,<br />

ribof<strong>la</strong>vine) est consommé quotidiennement en<br />

quantité adéquate, <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> matière<br />

sèche augmente, <strong>la</strong> reproduction s’améliore et<br />

l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s désordres métaboliques diminue.<br />

(Evans et al., 2006)<br />

Figure 1. Effet <strong>de</strong>s vitamines B sur <strong>la</strong><br />

consommation <strong>de</strong> matière sèche pré-vê<strong>la</strong>ge<br />

(7 jours suivant l’addition <strong>de</strong>s vitamines B)<br />

kg<br />

13,0<br />

12,5<br />

12,0<br />

11,5<br />

11,0<br />

10,5<br />

10,0<br />

Vitamine<br />

Dégradation<br />

dans le rumen<br />

Thiamine 60 - 70 %<br />

Ribof<strong>la</strong>vine > 99 %<br />

Aci<strong>de</strong> pantothénique 75 %<br />

Pyridoxine 40 - 50 %<br />

Niacine<br />

Faible<br />

Biotine 40 - 70 %<br />

Vitamine B12 60 - 70 %<br />

Choline > 99 %<br />

Aci<strong>de</strong> folique > 95 %<br />

Vitamines B<br />

Témoin<br />

Andrée-Anne Hou<strong>de</strong>, agr., M.SC.<br />

Chef produits - Ruminants<br />

Jefo<br />

Suite >><br />

Une société <strong>de</strong><br />

et<br />

Juillet.11 43


SECTION LACTECH<br />

Figure 2. Effet <strong>de</strong>s vitamines B sur les désordres<br />

métaboliques<br />

%<br />

20<br />

18<br />

16<br />

14<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

0<br />

17,9<br />

16,1<br />

Témoin<br />

3,6<br />

0 2,1 0<br />

Vitamines B<br />

Acétonémie subclinique<br />

Mammite<br />

Métrite<br />

Figure 3. Effet <strong>de</strong>s vitamines B sur le taux <strong>de</strong><br />

vaches gestantes à 100 jours<br />

%<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Vitamines B<br />

Pour optimiser <strong>la</strong> <strong>la</strong>ctation <strong>La</strong> supplémentation <strong>de</strong> vitamines B protégées<br />

Il a été prouvé, chez les vaches en <strong>la</strong>ctation, que permet d’optimiser <strong>la</strong> santé, <strong>la</strong> production et <strong>la</strong><br />

<strong>la</strong> supplémentation <strong>de</strong> vitamines B protégées reproduction <strong>de</strong>s vaches <strong>la</strong>itières d’aujourd’hui<br />

(aci<strong>de</strong> folique, biotine, pyridoxine et aci<strong>de</strong> vous permettant d’atteindre vos objectifs <strong>de</strong> façon<br />

pantothénique) augmente <strong>la</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong>it économique. Voilà qui <strong>de</strong>vrait vous procurer une<br />

ainsi que les ren<strong>de</strong>ments en protéine et en gras tranquillité d’esprit!<br />

(Sacadura et al., 2008).<br />

Essais réalisés sur 12 fermes (1 216 vaches) réparties à travers les Amériques.<br />

Témoin Vitamines B Valeur P<br />

<strong>La</strong>it (l) 34,2 35,3


<strong>La</strong>ctech prend <strong>la</strong> route<br />

du Vieux Continent<br />

En mars <strong>de</strong>rnier, 35 producteurs ont décidé <strong>de</strong> prendre le <strong>la</strong>rge pour vrai : L’Europe. Et<br />

plus précisément <strong>la</strong> Suisse. Pourquoi avoir offert <strong>la</strong> Suisse comme <strong>de</strong>stination aux clients<br />

<strong>de</strong> <strong>La</strong>ctech Parce que c’est selon plusieurs le plus beau pays d’Europe avec <strong>de</strong>s vues à<br />

couper le souffle, un cachet antique, les plus belles vaches <strong>la</strong>itières du continent - en<br />

particulier les Holstein rouges - et certaines particu<strong>la</strong>rités pour <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière.<br />

SECTION LACTECH<br />

Le bien-être <strong>de</strong>s vaches est une valeur<br />

prédominante dans ce pays. Le gouvernement<br />

subventionne les producteurs qui prennent <strong>de</strong>s<br />

mesures favorisant le bien-être animal. Ils peuvent<br />

recevoir <strong>de</strong>s subventions pour <strong>la</strong> construction<br />

d’une étable en stabu<strong>la</strong>tion libre, pour les vaches<br />

qui vont dans les alpages, pour le confort, etc.<br />

Pour obtenir <strong>la</strong> subvention, le producteur doit<br />

suivre le p<strong>la</strong>n fourni par le gouvernement.<br />

Le <strong>la</strong>it d’alpage, une particu<strong>la</strong>rité<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière suisse<br />

En début d’été, les vaches s’en vont en montagne<br />

et y resteront jusqu’au début d’octobre. <strong>La</strong> traite<br />

se fait avec un système portatif et une personne<br />

reste dans les montagnes tout ce temps. L’alpage,<br />

très dispendieux, est transmis <strong>de</strong> génération en<br />

génération. Les entreprises qui produisent ce<br />

type <strong>de</strong> <strong>la</strong>it possè<strong>de</strong>nt en moyenne 20 vaches.<br />

Certains producteurs envoient leur <strong>la</strong>it dans<br />

les fromageries pour faire le fromage Gruyère<br />

alors que d’autres l’expédient vers les usines <strong>de</strong><br />

transformation régulières. Le <strong>la</strong>it qui servira à faire<br />

le fromage Gruyère rapporte environ 40 % <strong>de</strong> plus<br />

l’hectolitre au producteur qui doit cependant se<br />

soumettre à un cahier <strong>de</strong> charge strict. Ce cahier<br />

<strong>de</strong> charge exige entre autres que le producteur ne<br />

donne aucun ensi<strong>la</strong>ge à ses vaches, car, avec une<br />

telle ration, le fromage <strong>de</strong> Gruyère est impossible<br />

à faire. Ce<strong>la</strong> a amené les producteurs à développer<br />

un système plus efficace pour faire du foin sec. Le<br />

système le plus commun est un système <strong>de</strong> foin<br />

sec en vrac mis dans <strong>de</strong>s cellules. Le séchage est<br />

fait par les turbines qui prennent leur air dans<br />

l’entretoit <strong>de</strong> <strong>la</strong> bâtisse ou bien dans <strong>de</strong>s radiateurs<br />

pour obtenir un air plus chaud et faire sécher le<br />

foin rapi<strong>de</strong>ment.<br />

Des visites <strong>de</strong> fermes<br />

Les voyageurs ont eu <strong>la</strong> chance <strong>de</strong> visiter quatre<br />

fermes <strong>la</strong>itières :<br />

• Ever<strong>de</strong>s Holstein,<br />

une ferme <strong>de</strong><br />

240 têtes (dont<br />

100 Holstein et<br />

Holstein rouges).<br />

Ses propriétaires<br />

produisent environ<br />

8 500 kilos <strong>de</strong> <strong>la</strong>it<br />

par vache qu’ils<br />

livrent eux-mêmes<br />

à <strong>la</strong> fromagerie<br />

Le cahier <strong>de</strong> charge du fromage<br />

Gruyère stipule que les vaches<br />

doivent avoir accès à l’extérieur<br />

un minimum <strong>de</strong> 13 jours par<br />

mois.<br />

pour <strong>la</strong> production <strong>de</strong> Gruyère. Leur ve<strong>de</strong>tte est<br />

Ever<strong>de</strong>s Rushtler Pépita, championne d’Europe<br />

Holstein rouge et b<strong>la</strong>nc.<br />

• <strong>La</strong> Ferme André<br />

Deillon, un élevage<br />

divisé entre<br />

Simmental pursangs<br />

et croisées.<br />

Ses 60 vaches en<br />

Fait surprenant, <strong>la</strong> Ferme Deillon stabu<strong>la</strong>tion attachée<br />

vont à l’al-<br />

tire <strong>de</strong>s vaches Simmental.<br />

page l’été et produisent en moyenne 7 000 kilos<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong>it.<br />

David Lessard, T.P.<br />

Conseiller en production <strong>la</strong>itière<br />

<strong>La</strong>ctech s.e.c.<br />

René Roy, T.P.<br />

Conseiller en production <strong>la</strong>itière<br />

<strong>La</strong>ctech s.e.c.<br />

Suite >><br />

Une société <strong>de</strong><br />

et<br />

Juillet.11 45


SECTION LACTECH<br />

• <strong>La</strong> Ferme Morandale, une ferme située à<br />

800 mètres d’altitu<strong>de</strong> qui possè<strong>de</strong> 50 vaches<br />

<strong>la</strong>itières dont le <strong>la</strong>it est <strong>de</strong>stiné à <strong>la</strong> production<br />

<strong>de</strong> Gruyère. Son troupeau, constitué <strong>de</strong> 26 EX,<br />

15 TB et 10 BP, produit en moyenne 9 100<br />

kilos à 4 % <strong>de</strong> gras et 3,2 % <strong>de</strong> protéine.<br />

• <strong>La</strong> Ferme Castel, une ferme <strong>de</strong> 35 vaches<br />

<strong>la</strong>itières en stabu<strong>la</strong>tion libre qui a remporté<br />

les titres <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong> Championne et <strong>de</strong><br />

Championne du pis à <strong>la</strong> Swiss Expo 2011. <strong>La</strong><br />

championne Holstein noir et b<strong>la</strong>nc d’Europe,<br />

Castel<strong>la</strong> James Jolie, fait partie <strong>de</strong> ce troupeau.<br />

Castel<strong>la</strong> James Jolie, championne d’Europe Holstein noir et<br />

b<strong>la</strong>nc<br />

Un voyage à saveur touristique<br />

En plus <strong>de</strong>s visites <strong>de</strong> fermes et <strong>de</strong> <strong>la</strong> prestigieuse<br />

Expo-Bulle, les participants ont pu se rendre<br />

au mythique Château <strong>de</strong> Gruyère qui offre un<br />

superbe parcours à travers huit siècles d’architecture,<br />

d’histoire<br />

et <strong>de</strong> culture. <strong>La</strong><br />

ville <strong>de</strong> <strong>La</strong>usanne,<br />

où le coût <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

vie est extrêmement<br />

élevé, mais<br />

où l’éducation<br />

universitaire est<br />

très accessible, Récompenses remises lors <strong>de</strong> l’Expo-Bulle<br />

était également<br />

au programme. Cette capitale du mouvement<br />

olympique compte parmi ses entreprises <strong>de</strong> nombreux<br />

sièges sociaux <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s multinationales.<br />

Finalement, <strong>la</strong> visite d’un vignoble et <strong>de</strong> <strong>la</strong> choco<strong>la</strong>terie<br />

Cailler, où Nestlé a créé <strong>la</strong> poudre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it et<br />

le choco<strong>la</strong>t au <strong>la</strong>it, ont complété le périple.<br />

En espérant que ce court récit vous aura mis l’eau<br />

à <strong>la</strong> bouche et que vous serez du prochain voyage<br />

organisé par <strong>La</strong>ctech en 2012!<br />

Château <strong>de</strong> Gruyère, bâti à <strong>la</strong> fin du 13 e siècle.<br />

46 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et


SECTION LACTECH<br />

<strong>La</strong> production<br />

<strong>la</strong>itière caprine<br />

en France<br />

Visitée par l’auteur <strong>de</strong> ces lignes en mars <strong>de</strong>rnier, <strong>la</strong> région Poitou-Charentes, située dans le<br />

sud-ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> France, est <strong>la</strong> principale région productrice <strong>de</strong> <strong>la</strong>it d’origine caprine du pays. À<br />

elle seule, elle produit plus <strong>de</strong> 60 % du <strong>la</strong>it <strong>de</strong> chèvre français.<br />

GAEC LAFONTAINE<br />

521 chèvres Saanen<br />

Production annuelle moyenne : 1 048 litres<br />

Gras : 3,81 %<br />

Protéine : 3,33 %<br />

Messieurs <strong>La</strong>urent et Henri Bonneau s’occupent<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> chèvrerie et suivent avec une gran<strong>de</strong><br />

précision les résultats <strong>de</strong> leur entreprise. Tant leur<br />

production que les ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> leurs champs<br />

sont <strong>de</strong>s données qu’ils mesurent dans le détail.<br />

René Roy, T.P.<br />

Conseiller en production <strong>la</strong>itière<br />

<strong>La</strong>ctech s.e.c.<br />

Suite >><br />

Une société <strong>de</strong><br />

et<br />

Juillet.11 47


SECTION LACTECH<br />

Tel que le démontre le tableau ci-bas, <strong>la</strong><br />

production <strong>la</strong>itière caprine est performante<br />

en France. Les données qui y sont rassemblées<br />

sont celles <strong>de</strong>s producteurs qui sont suivis par<br />

le BPTL, l’équivalent <strong>de</strong>s groupes-conseils<br />

présents au Québec.<br />

Résultats techniques – bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> août 2009 à juillet 2010<br />

Nombre <strong>de</strong><br />

chèvres<br />

% <strong>de</strong> mises-bas<br />

en première<br />

<strong>la</strong>ctation<br />

% <strong>de</strong> chèvres<br />

traites<br />

% <strong>de</strong> chèvres<br />

traites<br />

% gras<br />

% protéine<br />

% <strong>de</strong> <strong>la</strong>it<br />

% <strong>de</strong> <strong>la</strong>it<br />

non pénalisé<br />

% <strong>de</strong> mortalité<br />

Oct. à déc. Sept. à nov. Chevreaux Chèvres<br />

Moyenne 343 32 85 924 3,75 3,29 26 24 20 10 8 24 34<br />

Maxima 660 63 94 1 116 4,00 3,52 37 28 82 21 13 38 55<br />

Minima 124 21 77 684 3,33 3,06 12 16 0 1 2 10 19<br />

5<br />

meilleurs<br />

376 34 87 1 012 3,77 3,30 32 26 7 15 4 23 31<br />

Critère <strong>de</strong> choix <strong>de</strong>s 5 meilleurs : marge brute / chèvre<br />

2008-09 322 34 84 880 37,0 32,5 25 23 32 9 8 24 35<br />

Source : Optichèvre<br />

% <strong>de</strong> réforme<br />

% <strong>de</strong><br />

renouvellement<br />

GAEC BOUTET<br />

1 200 chèvres Saanen<br />

Production annuelle moyenne : 850 litres<br />

Gras : 3,91 %<br />

Protéine : 3,1 %<br />

Ces trois <strong>de</strong>rnières années, les propriétaires<br />

ont fait passer le cheptel <strong>de</strong> 300 à 1 200 chèvres.<br />

Ce<strong>la</strong> a réduit le ren<strong>de</strong>ment par chèvre<br />

à 850 litres, mais ils sont présentement à<br />

pleine capacité et vont recommencer <strong>la</strong> sélection<br />

pour améliorer <strong>la</strong> production. Ils ont un<br />

salon <strong>de</strong> traite rotatif <strong>de</strong> 64 unités et <strong>la</strong> traite<br />

prend <strong>de</strong>ux heures et <strong>de</strong>mie.<br />

48 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et


De bonnes performances<br />

sous un ciel gris<br />

<strong>La</strong> production <strong>la</strong>itière caprine française vit<br />

présentement une crise. Le secteur est en<br />

surproduction et le prix du <strong>la</strong>it est en baisse,<br />

ce qui fait que les producteurs doivent<br />

respecter leur référence <strong>de</strong> l’année 2010. Si<br />

leur production est supérieure, ils doivent<br />

payer une amen<strong>de</strong> qui est pratiquement<br />

équivalente au prix du <strong>la</strong>it. Le prix du <strong>la</strong>it<br />

et <strong>de</strong> <strong>la</strong> pénalité varient légèrement d’une<br />

<strong>la</strong>iterie à une autre.<br />

Le prix moyen du <strong>la</strong>it pour l’année 2010 a<br />

été d’environ 62,20€ ou, si vous préférez, <strong>de</strong><br />

87 $ CA l’hectolitre. Pour l’année 2011, on<br />

prévoit une baisse à environ 53€ (74 $ CA)<br />

et, pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> estivale, une autre baisse à<br />

49€ (68 $ CA), ce qui est inférieur au coût <strong>de</strong><br />

production <strong>de</strong>s agriculteurs.<br />

Des observations applicables<br />

au Québec<br />

L’objectif <strong>de</strong> ce séjour en sol français était<br />

<strong>de</strong> prendre acte <strong>de</strong> ce qui se fait ailleurs<br />

et d’apporter <strong>de</strong> nouvelles façons <strong>de</strong> faire<br />

pour les clients <strong>de</strong> <strong>La</strong>ctech et ainsi améliorer<br />

leurs performances technico-économiques.<br />

Ce réseautage outre-mer permet aux producteurs<br />

<strong>la</strong>itiers caprins d’ici <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong><br />

l’expertise <strong>de</strong> ressources expérimentées dans<br />

l’emploi <strong>de</strong> solutions qui s’appliqueraient à<br />

<strong>de</strong>s problèmes qu’ils pourraient rencontrer<br />

ou tout simplement pour mettre en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s<br />

idées novatrices augmentant leur productivité.<br />

SECTION LACTECH<br />

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Une société <strong>de</strong><br />

et<br />

Juillet.11 49


SECTION LACTECH<br />

REPORTAGE<br />

<strong>de</strong> ferme<br />

Jacques Roy, technologue<br />

Conseiller en production <strong>la</strong>itière<br />

<strong>La</strong>ctech s.e.c.<br />

CLIENT : Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils<br />

Michel et Simon B<strong>la</strong>is<br />

<strong>de</strong> Saint-Isidore<br />

<strong>La</strong> passion <strong>de</strong>s animaux<br />

et <strong>de</strong>s champs<br />

L’histoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is débute en août 1957 alors que Rosaire B<strong>la</strong>is se porta<br />

acquéreur d’une ferme située au cœur du vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Saint-Isidore. <strong>La</strong> ferme se composait à<br />

ce moment <strong>de</strong> 14 vaches, 1 cheval et 4 animaux <strong>de</strong> boucherie. <strong>La</strong> même année, Rosaire se<br />

maria avec Jeanne Gosselin et elle vint le rejoindre sur <strong>la</strong> ferme. Ils y travaillent ensemble et,<br />

au fil <strong>de</strong>s années, <strong>la</strong> famille s’agrandit. Tout d’abord, il y a eu <strong>la</strong> naissance <strong>de</strong> leur fils aîné,<br />

Jean-Pierre, en 1958 et, ensuite, <strong>la</strong> naissance <strong>de</strong> leur fille Sylvie, en 1959.<br />

Rosaire voit grand et, en 1967, dans un souci<br />

d’augmenter <strong>la</strong> rentabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme, il fait<br />

passer le troupeau <strong>la</strong>itier à 45 vaches. Une dizaine<br />

d’années plus tard, c’est le bâtiment <strong>de</strong> ferme qui<br />

fait l’objet d’un agrandissement afin <strong>de</strong> permettre<br />

l’achat d’autres bêtes; le troupeau augmente à<br />

62 vaches. Si, au cours <strong>de</strong> ces années, le troupeau<br />

<strong>la</strong>itier s’agrandit, il en va <strong>de</strong> même pour <strong>la</strong><br />

famille B<strong>la</strong>is! Johanne, Diane, Michel, Simon<br />

et Geneviève voient le jour. Toute <strong>la</strong> famille est<br />

impliquée quotidiennement dans les travaux <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> ferme et, avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses filles, Jeanne réussit<br />

à concilier <strong>la</strong> vie <strong>de</strong> famille et le travail.<br />

En 1973, Rosaire achète une terre <strong>de</strong> 90 arpents<br />

et procè<strong>de</strong> à l’instal<strong>la</strong>tion du premier silo pour<br />

l’ensi<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> maïs. C’est une époque où <strong>la</strong><br />

production <strong>de</strong> <strong>la</strong>it est moins rentable et Rosaire et<br />

50 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et


SECTION LACTECH<br />

son fils Jean-Pierre voient là une opportunité<br />

d’augmenter <strong>la</strong> productivité <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme grâce<br />

aux gran<strong>de</strong>s cultures. Au fil du temps, <strong>la</strong> ferme<br />

acquerra plusieurs terres agricoles au grand p<strong>la</strong>isir<br />

<strong>de</strong> Jean-Pierre, qui manifeste un intérêt marqué<br />

pour <strong>la</strong> machinerie et les cultures. L’augmentation<br />

<strong>de</strong>s terres en culture incite également <strong>la</strong> ferme<br />

à se doter <strong>de</strong> meilleures machineries agricoles.<br />

Ainsi, au cours <strong>de</strong>s années, <strong>la</strong> ferme achètera bon<br />

nombre <strong>de</strong> tracteurs, une batteuse, une fourragère<br />

automotrice, etc. En effet, selon Rosaire, <strong>la</strong> réussite<br />

d’une entreprise implique nécessairement <strong>de</strong>s<br />

investissements importants, ce qu’il n’hésite pas à<br />

faire, surtout en voyant que <strong>la</strong> relève est présente<br />

au sein <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

En 1989, un virage important se produit à <strong>la</strong><br />

ferme puisque Rosaire déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> concrétiser<br />

juridiquement <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> ses trois fils<br />

à l’entreprise familiale. <strong>La</strong> ferme <strong>de</strong>vient alors<br />

Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils inc. et les trois<br />

garçons <strong>de</strong>viennent actionnaires avec leur père.<br />

Cette jeunesse au sein <strong>de</strong> l’entreprise amène<br />

<strong>de</strong>s investissements importants puisqu’on voit<br />

grand. En 1991, il y a <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> l’étable<br />

froi<strong>de</strong> afin d’y installer les vaches taries et les<br />

génisses gestantes. C’est également en 1991 et en<br />

1993 que <strong>la</strong> ferme se dote d’un <strong>de</strong>uxième et d’un<br />

troisième silo. En 1999, dans un souci constant<br />

d’amélioration, on robotise l’alimentation du<br />

troupeau à <strong>la</strong> ferme. <strong>La</strong> ferme procè<strong>de</strong> au même<br />

moment à l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux silos Harvestore<br />

additionnels. <strong>La</strong> ferme compte alors 85 vaches.<br />

agrandir, Michel et Simon optent plutôt pour<br />

l’achat d’une nouvelle ferme située à proximité.<br />

Au départ, on prévoyait essentiellement y installer<br />

les génisses, mais, un an plus tard, Michel et<br />

Simon y voient une opportunité d’augmenter<br />

leur production <strong>la</strong>itière et procè<strong>de</strong>nt à l’achat<br />

d’un quota <strong>de</strong> <strong>la</strong>it pour y traire quotidiennement<br />

50 vaches.<br />

Ainsi, forte <strong>de</strong> tous ces investissements, <strong>la</strong> Ferme<br />

Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils inc. détient aujourd’hui<br />

un troupeau <strong>de</strong> 280 têtes et procè<strong>de</strong> à <strong>la</strong><br />

traite hebdomadaire d’environ 145 vaches<br />

qui produisent environ 155 kilos-jours <strong>de</strong> <strong>la</strong>it<br />

à l’année. Elle cultive également 1 200 acres<br />

<strong>de</strong> blé, <strong>de</strong> soya, <strong>de</strong> maïs et <strong>de</strong> foin. Lorsqu’on<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> aujourd’hui aux <strong>de</strong>ux actionnaires ce<br />

qu’ils entrevoient pour l’avenir, ils répon<strong>de</strong>nt :<br />

« Voir à l’amélioration constante <strong>de</strong> <strong>la</strong> génétique<br />

du troupeau et conserver <strong>la</strong> passion <strong>de</strong>s animaux ».<br />

Aussi, ils trouvent encourageant <strong>de</strong> voir <strong>la</strong> relève<br />

s’intéresser à l’entreprise familiale, puisque le<br />

fils ca<strong>de</strong>t <strong>de</strong> Jean-Pierre, Jordan, participe aux<br />

activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme <strong>de</strong>puis déjà quelques années.<br />

Comme le disent si bien les <strong>de</strong>ux producteurs :<br />

« En agriculture, il faut rester passionné et ne<br />

pas se décourager, car ce ne sont pas les défis qui<br />

manquent! » C’est assurément cette passion qui a<br />

permis à <strong>la</strong> Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils inc. <strong>de</strong> tirer<br />

son épingle du jeu dans un marché en constante<br />

évolution.<br />

L’année 2007 amène <strong>de</strong>s projets importants pour<br />

<strong>la</strong> ferme. D’abord, à l’hiver 2007, Rosaire déci<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> vendre ses participations dans <strong>la</strong> ferme, suivi <strong>de</strong><br />

Jean-Pierre. Michel et Simon <strong>de</strong>viennent alors les<br />

uniques copropriétaires <strong>de</strong> l’entreprise familiale.<br />

Au printemps 2007, ils installent un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong><br />

séchage qui permettra à <strong>la</strong> ferme <strong>de</strong> sécher son<br />

grain.<br />

En 2008, Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils inc. doit<br />

prendre un tournant majeur. Voyant <strong>la</strong> nécessité<br />

d’apporter <strong>de</strong>s investissements importants pour<br />

Deuxième ferme achetée en 2008.<br />

Cinquante vaches y sont traites quotidiennement.<br />

Une société <strong>de</strong><br />

et<br />

Juillet.11 51


UNE AUTRE FACETTE DE<br />

L’AUGMENTATION DU PRIX<br />

DU CARBURANT<br />

L’efficacité énergétique ne s’applique pas<br />

qu’aux véhicules, elle concerne également<br />

les vaches. Rumensin ® permet aux<br />

producteurs <strong>la</strong>itiers d’augmenter l’efficacité<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière <strong>de</strong> leurs vaches,<br />

tout en palliant l’augmentation du prix<br />

<strong>de</strong>s aliments, soit le carburant. Rumensin ®<br />

améliore <strong>la</strong> fermentation ruminale 1 afin que<br />

le bétail puisse tirer davantage d’énergie<br />

<strong>de</strong> chaque bouchée <strong>de</strong> matières sèches<br />

ingérées (MSI). Avec un ren<strong>de</strong>ment du<br />

capital investi d’au moins 5:1 en moyenne,<br />

tant le producteur que le troupeau profitent<br />

<strong>de</strong> l’efficacité énergétique <strong>de</strong> Rumensin ® .<br />

Rumensin ® . Le plein d’énergie.<br />

1. Schelling GT. J Anim Sci. 58: 1518-1527, 1984.<br />

© 2010 E<strong>la</strong>nco Santé Animale.<br />

®<br />

Rumensin est <strong>la</strong> marque sous <strong>la</strong>quelle E<strong>la</strong>nco commercialise le monensin sodique.<br />

14-13-0323-11192010


Ça bouge chez LES clients LACTECH !<br />

SECTION LACTECH<br />

Inauguration <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Ferme Marcel <strong>La</strong>brecque<br />

Le 9 avril <strong>de</strong>rnier, <strong>la</strong> Ferme Marcel <strong>La</strong>brecque, <strong>de</strong> Saint-Bernard, a ouvert les<br />

portes <strong>de</strong> son tout nouveau complexe <strong>la</strong>itier aux visiteurs.<br />

Monique Breton et Martial <strong>La</strong>brecque, les<br />

propriétaires, ont su se relever <strong>de</strong> l’incendie<br />

qui a complètement détruit leurs instal<strong>la</strong>tions<br />

en mars 2010. Dans leur nouveau complexe<br />

<strong>la</strong>itier complété après une longue année <strong>de</strong><br />

travail acharné, les exploitants ont opté pour un<br />

maximum d’automatisation et <strong>de</strong> robotisation<br />

dans le but d’optimiser l’efficacité du travail tout<br />

en améliorant leur qualité <strong>de</strong> vie.<br />

Leur nouveau bâtiment intègre un robot<br />

De<strong>La</strong>val VMS avec porte <strong>de</strong> présélection <strong>de</strong>s<br />

vaches et allée prioritaire VIP. Ce bâtiment<br />

<strong>la</strong>itier en pente <strong>de</strong> 317 pieds par 80 peut loger<br />

un troupeau <strong>de</strong> 70 vaches en <strong>la</strong>ctation dans un<br />

aménagement <strong>de</strong> type 2 rangées. Une aire <strong>de</strong><br />

soins spécialisés, un groupe <strong>de</strong> vaches taries,<br />

un <strong>de</strong> préparation au vê<strong>la</strong>ge, une pouponnière<br />

avec soigneur automatisé et l’espace pour loger<br />

tous les animaux <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement<br />

complètent l’ensemble. Le système<br />

d’alimentation est <strong>de</strong> type RTM<br />

stationnaire avec distribution par<br />

convoyeur-nourrisseur à profil<br />

bas Rovibec. Le bâtiment est muni<br />

d’un système <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion tunnel<br />

4 saisons. Tout a été pensé et conçu<br />

dans le but d’optimiser le confort<br />

<strong>de</strong>s animaux, leur santé et leur<br />

productivité.<br />

Félicitations aux propriétaires<br />

pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> ce beau<br />

projet et soyez assurés <strong>de</strong> l’appui<br />

<strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> <strong>La</strong>ctech dans<br />

l’atteinte <strong>de</strong> vos objectifs.<br />

Dominic Nolet, agr.<br />

Conseiller<br />

en production <strong>la</strong>itière<br />

<strong>la</strong>ctech s.e.c.<br />

Stéphane B<strong>la</strong>is, technologue<br />

Conseiller en production <strong>la</strong>itière<br />

<strong>La</strong>ctech s.e.c.<br />

Une société <strong>de</strong><br />

et<br />

Juillet.11 53


SECTION LACTECH<br />

Ça bouge chez LES clients LACTECH !<br />

Un bras droit robotisé<br />

pour <strong>la</strong> ferme <strong>la</strong>itclerc<br />

Martin Roy<br />

Représentant <strong>de</strong>s ventes<br />

<strong>la</strong>ctech s.e.c.<br />

Avant : Alexandre, Élisabeth, Julie et Jean-Louis<br />

Arrière : Karelle et <strong>La</strong>urie<br />

<strong>la</strong> traite <strong>de</strong>s vaches en stabu<strong>la</strong>tion entravée. Trois<br />

journées portes-ouvertes tenues ce printemps ont<br />

d’ailleurs permis aux producteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> région<br />

d’assister à <strong>la</strong> démonstration <strong>de</strong> cet équipement.<br />

Il y a près d’un quart <strong>de</strong> siècle, soit en 1987, Jean-<br />

Louis Leclerc s’est porté acquéreur d’une ferme<br />

qu’il nommera « <strong>La</strong> Ferme <strong>La</strong>itclerc inc. ». À cette<br />

époque, <strong>la</strong> ferme possédait 14,4 kg <strong>de</strong> quota et<br />

42 animaux. C’est en 1989 qu’il s’est associé à sa<br />

conjointe, Julie, avec qui il a amorcé <strong>de</strong>s démarches<br />

<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> son entreprise.<br />

Le début <strong>de</strong>s années 90 fut principalement consacré<br />

à l’achat <strong>de</strong> quota supplémentaire et <strong>de</strong> certains<br />

équipements, dont un robot à concentrés.<br />

En 1997, le couple a acheté un soigneur robotisé<br />

DEC <strong>de</strong> Rovibec, ce qui a permis d’automatiser<br />

les ensi<strong>la</strong>ges ainsi que les concentrés. Par <strong>la</strong> suite,<br />

en 2002 et en 2010, <strong>la</strong> ferme a subi <strong>de</strong>s agrandissements<br />

majeurs qui lui ont notamment permis<br />

d’accueillir le <strong>de</strong>rnier venu, Roboleo, gentiment<br />

surnommé par monsieur Leclerc le bras droit <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> traite. En effet, ce robot a <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong><br />

Les changements réalisés au fil <strong>de</strong>s ans par les propriétaires<br />

ont toujours eu pour objectif d’améliorer<br />

le milieu <strong>de</strong> travail, notamment en fournissant<br />

un environnement mieux organisé et <strong>de</strong>s horaires<br />

<strong>de</strong> travail plus flexibles, ce qui a permis <strong>de</strong> faciliter<br />

le recrutement <strong>de</strong> vachers. Il n’en <strong>de</strong>meure pas<br />

moins que le couple se dit toujours à l’affût d’une<br />

ressource spécialisée en génétique animale qui<br />

viendrait compléter son équipe. Toute personne<br />

intéressée par cette invitation est <strong>la</strong> bienvenue!<br />

L’ENTREPRISE<br />

Quota détenu : 60,33 kg<br />

115 animaux, dont 65 vaches<br />

Production moyenne <strong>de</strong> 9 832 kg<br />

Robot d’alimentation : Rovibec DEC RTM<br />

Robot <strong>de</strong> traite : Roboleo<br />

Foin sec en balles ron<strong>de</strong>s, ensi<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> maïs<br />

et foin en silo<br />

54 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et


<strong>La</strong> relève, notre fierté...<br />

Bourses<br />

à <strong>la</strong> relève <strong>la</strong>itière<br />

2 e vague d’évaluation<br />

<strong>de</strong>s candidatures :<br />

du 15 septembre<br />

au 30 novembre 2011<br />

Bourse <strong>de</strong> 7 500 $<br />

pour un investissement <strong>de</strong> 50 000 $*<br />

50 % et plus <strong>de</strong> votre entreprise est <strong>la</strong> propriété d’actionnaires âgés <strong>de</strong> 18 à 40 ans<br />

Vous détenez une formation reconnue en agriculture<br />

Vous avez un projet d’investissement améliorant <strong>la</strong> rentabilité <strong>de</strong> votre entreprise<br />

Vous êtes admissible!<br />

* Modalités disponibles auprès <strong>de</strong> votre représentant <strong>La</strong>ctech ou au 1 877 463-3440 .<br />

www.releve<strong>la</strong>ctech.com


HOLSTEIN<br />

SECTION LACTECH<br />

Des résultats remarquables!<br />

ENTREPRISES LAITIÈRES<br />

ayant une M.C.R. supérieure à <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong> <strong>la</strong> race en 2010<br />

Production à 305 jours<br />

Fermes <strong>La</strong>it (kg) Gras (%) Protéine (%) M.C.R.<br />

Norca Holstein inc.<br />

Saint-Pascal, Kamouraska<br />

Ferme Dulet inc.<br />

Saint-Pascal, Kamouraska<br />

Ferme Dugouffre SENC<br />

Baie-Saint-Paul<br />

Ferme Geno inc.<br />

Saint-Marc-<strong>de</strong>s-Carrières<br />

Ferme Drolet & Fils inc.<br />

Saint-Raymond<br />

Ferme Lesperron inc.<br />

Bury<br />

Ferme Ythèbe inc.<br />

Saint-Michel<br />

B. Lehoux & Fils inc.<br />

Saint-Elzéar<br />

Ferme Gagnonval inc.<br />

Sainte-Hénédine<br />

Ferme Bofran<br />

Sainte-Marguerite<br />

Ferme St-Bernard inc.<br />

Saint-Bernard<br />

Martin & Renaud Boutin inc.<br />

Saint-Georges<br />

11 803 3,95 3,08 256-271-248<br />

11 518 3,79 3,12 250-257-246<br />

11 670 3,83 3,20 249-258-251<br />

11 754 3,77 3,20 256-261-258<br />

11 861 3,76 3,13 251-256-248<br />

11 557 3,80 3,19 247-254-249<br />

11 107 4,07 3,11 239-263-234<br />

11 238 3,71 3,13 247-248-244<br />

11 058 3,80 3,08 246-252-238<br />

10 913 4,39 3,15 243-287-241<br />

11 610 3,89 3,28 246-260-255<br />

12 126 3,96 3,22 251-269-256<br />

AYRSHIRE<br />

Ferme Lizé enr.<br />

Sainte-Anne-<strong>de</strong>-<strong>la</strong>-Péra<strong>de</strong><br />

8 796 3,97 3,31 264-255-266<br />

JERSEY<br />

Ferme Racette inc.<br />

Saint-Augustin-<strong>de</strong>-Desmaures<br />

Ferme Guimo inc.<br />

Saint-Gervais<br />

Ferme M.B. Marronniers inc.<br />

Honfleur<br />

7 434 5,21 3,90 249-237-256<br />

7 470 4,97 3,88 255-233-262<br />

7 855 4,58 3,81 252-214-254<br />

CLIENTS AYANT OBTENU UN IPT 99 EN 2010 (par ordre alphabétique)<br />

Ferme Almarel<strong>la</strong> enr.<br />

Ferme Bard inc.<br />

Ferme <strong>de</strong> <strong>la</strong> P<strong>la</strong>ine Holstein inc.<br />

Saint-Pascal, Kamouraska<br />

<strong>La</strong> Pocatière<br />

L’Isle-Verte<br />

Ferme Dorésimo inc.<br />

Ferme Jupiterre inc.<br />

Ferme <strong>La</strong>urier Lefebvre & Fils inc.<br />

Sainte-Cécile-<strong>de</strong>-Lévrard<br />

Saint-Gervais<br />

Saint-Bernard<br />

Source : Le producteur <strong>de</strong> <strong>la</strong>it québécois, numéro spécial Va<strong>la</strong>cta, 2010<br />

56 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et


C<strong>la</strong>ssification<br />

SECTION LACTECH<br />

<strong>de</strong>s vaches très bonnes et mieux chez nos clients<br />

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)<br />

CLUB BAS-SAINT-LAURENT<br />

CACOUNA<br />

Ferme Figali inc.<br />

HO<br />

FIGALI MORTY EXTRA EX 2E<br />

FIGALI GOLDWYN FIERTE T.B. 86<br />

FIGALI HAMMER PATSY T.B. 87<br />

Ferme les Arpents Verts inc.<br />

HO<br />

VIAT CHAMPION INTEGRE EX 2E<br />

VIAT IGNITER IVOIRE T.B. 87<br />

VIAT MR DRHAM FRANGE T.B.<br />

Ferme Réal Bérubé & Fils inc.<br />

HO<br />

BAR TALENT DOMINIQUE T.B. 86 1 er veau<br />

BAR GOLDWYN CARMELLE T.B.<br />

BAR LOMAX PATRICIA T.B.<br />

BAR THRONE JUSTINE T.B. 86<br />

LITTLE RIVER GOLDWYN RUFFI T.B. 88<br />

ISLE-VERTE<br />

Ferme Caron & Associés<br />

HO<br />

DELAPLAINE GOLDWYN JORANY T.B. 1 er veau<br />

RIVIÈRE-DU-LOUP<br />

Ferme Persil inc.<br />

HO<br />

PERSIL DOMY GOLDWYN EX<br />

PERSIL DOMICILE LOU T.B. 1 er veau<br />

PERSIL TECHNO GLEN T.B. 1 er veau<br />

PERSIL DOUCE LHEROS T.B. 88<br />

PERSIL EPAVE TITANIC T.B. 87<br />

Ferme Val <strong>de</strong>s Plour<strong>de</strong> inc.<br />

HO<br />

VAL DES PLOURDE LIRAL EX<br />

VAL DES PLOURDE LYSTER BIZARRE T.B. 1 er veau<br />

VAL DES PLOURDE JORDANE T.B. 86<br />

VAL DES PLOURDE JORDANNA T.B.<br />

VAL DES PLOURDE KENDRANE T.B. 87<br />

VAL DES PLOURDE MIRANDA T.B.<br />

SAINT-ARSÈNE<br />

Ferme Denis St-Pierre enr.<br />

HO<br />

MARKANI FAB MARYON EX<br />

MANSTEVAL JASPER LARYE T.B. 86 1 er veau<br />

MARKANI INQUIRER MIMI T.B. 88<br />

CLUB BEAUCE<br />

BEAUCEVILLE<br />

Ferme Mariluc (2008) inc.<br />

MARILUC DEREK SAMEDI T.B. 1 er veau<br />

MARILUC SALTO SAY T.B.<br />

COURCELLES<br />

Ferme Goutel inc.<br />

GOUTEL VIC DUNDEE EX<br />

GOUTEL BELINDA MEADOWLORD T.B. 86<br />

GOUTEL BELLE INCOME T.B.<br />

GOUTEL MARIE DOLMAN T.B.<br />

GOUTEL VIMY CHAMPION T.B. 87<br />

LAC-DROLET<br />

Ferme Ludgine<br />

LUDGINE GUIMAUVE MANAGER T.B. 87<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

SAINT-CÔME-LINIÈRE<br />

Ferme Roquet inc.<br />

HO<br />

ROQUET JORDANY GOLDWYN EX<br />

ROQUET REINE INTEGRITY EX 4E<br />

ROQUET NIGHT CLUB TALENT T.B. 87<br />

ROQUET POWERFUL SURPRISE T.B. 87<br />

Ferme Transit 87 inc.<br />

HO<br />

CLEMARQUET KIM STORMATIC T.B.<br />

Riloup Holstein inc.<br />

HO<br />

RILOUP GIBSON KAZAKI T.B.<br />

RILOUP JASPER EMORA T.B. 86<br />

SAINT-ELZÉAR<br />

B. Lehoux & Fils inc. HO<br />

LEHOUX GOLDWYN FANNY EX<br />

LEHOUX IGNITER FAITH EX 4E<br />

LEHOUX IGNITER FIESTA EX 2E<br />

LEHOUX MINISTER FRANCISCO T.B. 86 1 er veau<br />

LEHOUX MR BURNS RUFFLE T.B. 1 er veau<br />

LEHOUX STARWIN MISTERY T.B. 86 1 er veau<br />

LEHOUX BOLTON FLY T.B. 86<br />

LEHOUX CARISMA FANTASIA T.B.<br />

LEHOUX GOLDWYN FANTY T.B. 88<br />

LEHOUX MORE MARIA T.B.<br />

LEHOUX ZODIAC FIONNA T.B.<br />

Ferme Duverger SENC<br />

HO<br />

AU SOLEIL BAMBAM SABRINON T.B.<br />

RUBINSON LORETTA MAILING T.B. 86<br />

Ferme H. Marcoux & Fils inc.<br />

HO<br />

KYVIE TALENT JELATINE EX 2E<br />

MARCON ATLAS BLUEBIRDE T.B. 86 1 er veau<br />

MARCON MINISTER SISI T.B. 1 er veau<br />

MARCON SHOTTLE GOLDINIA T.B. 86 1 er veau<br />

MAROCH INDOU ROY T.B. 87<br />

Jean-René L’Heureux<br />

HO<br />

ASSOMPTION MACHT BARLY T.B. 86<br />

<strong>La</strong>it Porc M.C. inc.<br />

HO<br />

EDITORIAL TOYSTORY ELSOLDIA T.B. 1 er veau<br />

EDITORIAL LAST JANITA T.B.<br />

EDITORIAL LUCKY CESSYLE T.B.<br />

Valérien Gagné inc.<br />

HO<br />

LITTLE RIVER CHARGE ANICA T.B. 87<br />

SAINT-GEORGES<br />

Martin & Renaud Boutin inc.<br />

HO<br />

SARTIGAN TALENT RAUKILA EX<br />

SARTIGAN TALENT SWT SILENE EX<br />

SARTIGAN ALLEN NIKEL EX 2E<br />

SARTIGAN CHAMPION ROKDEL EX 91 2E<br />

SARTIGAN JOLT RYKODA EX 5E<br />

SARTIGAN ALLEN SUBLIME T.B. 1 er veau<br />

SARTIGAN GOLDWYN RACHA T.B. 86 1 er veau<br />

SARTIGAN VELVET DONA T.B. 1 er veau<br />

SARTIGAN GOLDWYN ROKAILLE T.B. 87<br />

SARTIGAN GOLDWYN ROXANNE T.B. 87<br />

SARTIGAN IRON MAGIE T.B.<br />

SARTIGAN SAMUELO RELEVE T.B. 86<br />

SAINT-JEAN-DE-LA-LANDE<br />

Ferme Bertrand Boutin & Fils<br />

HO<br />

BERGITTE TALENT PRIVILEGE EX<br />

BERGITTE DRAKE SPAYR T.B. 1 er veau<br />

BERGITTE MR BURNS HARLEY T.B. 86 1 er veau<br />

JEANLU SHOTTLE GABRIELLE T.B. 1 er veau<br />

BERGITTE FINAL CUT MAJORETTE T.B.<br />

BERGITTE TALENT SPIRALE T.B. 88<br />

SAINT-JOSEPH<br />

Ferme Duclicher inc.<br />

HO<br />

DUCLICHER MR BURNS SABA T.B.<br />

Ferme Patroy & Fils inc.<br />

HO<br />

PATROY BOLTON PAULINE T.B. 86 1 er veau<br />

PATROY SUZIE SEPTEMBER T.B. 1 er veau<br />

DUBOISE POULETTE GOLDWYN T.B. 86<br />

PATROY CODEN SUZIE T.B. 88<br />

PATROY GOLDWYN LEONIE T.B. 87<br />

PATROY SEPTEMBER KATHY T.B. 86<br />

Ferme Roya<strong>la</strong> inc.<br />

HO<br />

ROYALA CHELLO VALENTINE T.B. 86<br />

SAINTE-MARIE<br />

Ferme L. Bisson & Fils inc.<br />

HO<br />

DUBOISE TOYS LHEPHSIE T.B. 86<br />

DUBOISE TOYS LHEPHSILLA T.B. 86<br />

Ferme Marijo inc.<br />

HO<br />

BEAUGILET FORTUNE POURIEL T.B. 1 er veau<br />

BEAUGILET BUCKEYE MIRAGE T.B.<br />

DUBOSQUET FREELANCE FIERTE T.B.<br />

Ferme Val Chaudière inc.<br />

HO<br />

VALCHAUDIER BELLE INFRAROUGE T.B.<br />

VALCHAUDIER CORA SAMUELO T.B.<br />

VALCHAUDIER CORINE LUCKY STAR T.B. 86<br />

Les Fermes Corimel inc.<br />

HO<br />

BISMAN STORMATIC SAMLY EX<br />

COMESTAR FINAL CUT TIARA T.B.<br />

COMESTAR STORMATIC ANGELA T.B.<br />

Les Fermes Turmel inc.<br />

HO<br />

BEAUCOISE FORTUNE NEVADA EX 93<br />

BEAUCOISE GOLDWYN LILYBEL EX<br />

BEAUCOISE ROY DIAMANT E T EX 91<br />

BEAUCOISE DUNDEE EVASION T.B. 1 er veau<br />

BEAUCOISE FORTUNE CABRIOLE T.B.<br />

BEAUCOISE LUCKY STAR ANNA E T T.B.<br />

BEAUCOISE SEPTEMBER MAGGIE T.B.<br />

BEAUCOISE STORM SKIP T.B.<br />

BEAUCOISE STORMATIC ERIKA T.B. 88<br />

CLUB BOIS-FRANCS<br />

LYSTER<br />

Ferme Bonvach inc.<br />

PROLANGES WELLY INCONA T.B.<br />

SAINT-PIERRE-DE-BROUGHTON<br />

Ferme J.M. Roy & Fils inc.<br />

ROI TOYSTORY LEONNE T.B. 86<br />

ROI TOYSTORY LEONNY T.B.<br />

ROI TOYSTORY LIMA T.B. 88<br />

HO<br />

HO<br />

Une société <strong>de</strong><br />

et<br />

Juillet.11 57


SECTION LACTECH<br />

C<strong>la</strong>ssification<br />

<strong>de</strong>s vaches très bonnes et mieux chez nos clients<br />

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)<br />

CLUB CENTRE DU QUÉBEC<br />

BÉCANCOUR<br />

Ferme G. & H. Jacob SENC<br />

HO<br />

JULYVES SALTO JEANNE T.B. 1 er veau<br />

CLUB CHAMPLAIN-LAVIOLETTE<br />

BATISCAN<br />

Ferme <strong>La</strong>bissonnière<br />

BINIERE ALFREDO PATRIE T.B. 87<br />

BINIERE GOLDWYN PATOU T.B. 86<br />

BINIERE TAKER GRACE T.B.<br />

CHAMPLAIN<br />

Ferme Gagnon & Fils SENC<br />

BLANCHET GOLDWIN POLIE T.B. 87<br />

GAGEO ALLEN LIVAL T.B. 88<br />

GAGEO GOLDWYN KATHIE T.B.<br />

GAGEO SEPTEMBER EVE T.B.<br />

PROULXVILLE<br />

Ferme Carveil & Fils inc.<br />

DELARIVE DOLMAN MISTIQUE T.B.<br />

DELARIVE TRAIL BLAZER VIOLA T.B.<br />

DELARIVE WINDOWS MISSY T.B.<br />

SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE<br />

Ferme Lizé enr.<br />

LIZÉ REM DALKINA T.B. 86 1 er veau<br />

LIZÉ BALBOA DALICIA T.B. 87<br />

SAINTE-GENEVIÈVE-DE-BATISCAN<br />

Ferme B.F.J. inc.<br />

BERJAC RAPTURE PROMO T.B.<br />

Ferme Genevoise<br />

COMESTAR AMYGA FORTUNE T.B.<br />

COMESTAR LILLY DESY ROY T.B. 86<br />

GALOR M LEADER HEROISE T.B. 86<br />

KJELD INCOME PEGGEE T.B.<br />

SAINT-LUC-DE-VINCENNES<br />

André Hamelin<br />

HAMA INTENSIFIER LYNE T.B.<br />

HAMA LHEROS SYLVIE T.B. 88<br />

HAMA LYSTER GINE T.B. 87<br />

HAMA MANAGER CATHERINE T.B.<br />

HAMA WINFIELD ROSALIE T.B.<br />

Ferme Lucyvan inc.<br />

LUCYVAN ALLEN ROODY T.B. 86<br />

LUCYVAN GOLDWYN INFIDELE T.B.<br />

LUCYVAN JASPER SAMY T.B.<br />

Ferme Norlou inc.<br />

MARONIEL TYBURON PACK T.B.<br />

SAINT-MAURICE<br />

Ferme Aux Tourtes (2005) inc.<br />

TOURTES CORSICA T.B. 87<br />

TOURTES CUTLER ANNICETTE T.B.<br />

Ferme Dunoré inc.<br />

DUNORE LOMAX TESSY T.B.<br />

RUPTAN IGNITER CAMIL T.B.<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

AY<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

Ferme <strong>La</strong>inson 2002 inc.<br />

LAINSON BOLTON GEORGET T.B.<br />

LAINSON GIGUINE GOLDWYN T.B. 88<br />

LAINSON GOLDWYN LAKOTA T.B.<br />

Ferme Mario Massicotte inc.<br />

MARIOCA ROXY GOLDWYN T.B. 1 er veau<br />

Ferme SSK7 inc.<br />

58 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

CORADIE FOOTPRINT SOFINA EX 4E<br />

CORADIE GOLDWYN MIGANE T.B. 86 1 er veau<br />

CORADIE ALLEN MILLY T.B.<br />

CORADIE DOLMAN JUSTY T.B.<br />

CORADIE GOLDWYN MISTRAL T.B. 86<br />

Ferme Yerly inc.<br />

HO<br />

RUPTAN DOLMAN DILVA T.B.<br />

Jacques Morin<br />

HO<br />

JACLOS PAGEWIRE TIFFA T.B. 1 er veau<br />

JACLOS SEPTEMBER NYA T.B. 86<br />

JACLOS TALENT LAMA T.B.<br />

Michel Harnois<br />

HO<br />

HARNOIS AURONA TAMY T.B. 86<br />

HARNOIS BUCKEYE STEFIE T.B.<br />

HARNOIS BUCKEYE VIONA T.B. 86<br />

HARNOIS IGNITER MARCIA T.B.<br />

SAINT-STANISLAS<br />

Ferme Déry & Fils inc.<br />

HO<br />

DERY DUNDEE GEMINI T.B. 86 1 er veau<br />

DERY GOLDWYN DAISY T.B. 1 er veau<br />

DERY GOLDWYN DAVY T.B. 1 er veau<br />

DERY GOLDWYN MEG T.B. 1 er veau<br />

DERY DUNDEE KATE T.B.<br />

DERY IRON CARLITA T.B. 87<br />

DERY SEPTEMBER DULCINEE T.B. 86<br />

Ferme Verena SENC<br />

HO<br />

JUCKER WINDOWS MAGESTE T.B.<br />

TROIS-RIVES<br />

Érik Juneau<br />

HO<br />

JUNEAU MINI DRAKE T.B. 86<br />

JUNEAU ROSY BLITZ T.B.<br />

SUMMERLIZ HEIDY GOLDWYN T.B. 86<br />

CLUB DORCHESTER<br />

SAINT-BERNARD<br />

Ferme Denico & Fils inc.<br />

DENICO GOLDWYN CUBYNE T.B. 1 er veau<br />

IRLANDE DOLMAN SABRINA T.B. 86<br />

Ferme St-Bernard inc.<br />

PIERRICHE BOLTON RUBIS T.B. 1 er veau<br />

LAFOUGERE REDMAN SONIA T.B. 86<br />

OLEY-VIEW ADVENT MARLEY-ET T.B. 86<br />

POUETTE STORM CYBELLE T.B.<br />

SAINTE-CLAIRE<br />

Ferme G.M.R. SENC<br />

LITTLE RIVER ALLEN ROBERTA EX 2E<br />

G M R DRAKE MISTOO T.B. 88<br />

G M R GOLDWYN GREENY T.B. 86<br />

G M R TOUR FANCY T.B.<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

Ferme Guymont inc.<br />

HO<br />

ABF MORTY JILL T.B.<br />

GUYMONT BAMBAM DEDICASSE T.B.<br />

GUYMONT BOLTON RAVISSANTE T.B. 86<br />

GUYMONT MORTY MALIE T.B. 86<br />

Ferme Léonard Morin & Fils inc. HO<br />

FLORISSANTEINC TRUCKER POCKET T.B.<br />

Ferme Mariblond inc.<br />

HO<br />

PETITSPRES ALUDIE BLITZ T.B.<br />

QUECY STORM CINTHIA T.B.<br />

SAINTE-HÉNÉDINE<br />

Ferme Bourgival<br />

HO<br />

DUPASQUIER ROY SABRINA EX 91<br />

DELEPINETTE DANNA IGNITER EX 3E<br />

PIERSTEIN LHEROS FLEURETTE T.B. 1 er veau<br />

BOURGIVAL JORDANE SALKO T.B. 87<br />

BOURGIVAL REDMAN PATSY T.B. 86<br />

SAINTE-HÉNÉDINE/SAINT-ISIDORE<br />

Ferme Bourgival et Ferme Lignette inc. HO<br />

BOURGIVAL GOLDWYN HONEY T.B. 86 1 er veau<br />

SAINTE-MARGUERITE<br />

Ferme Bofran inc.<br />

HO<br />

BOFRAN BURNS FABULEUSE T.B. 1 er veau<br />

BAUVREUIL GOLDWYN LATINA T.B. 88<br />

BOFRAN LUCKY STAR RALLY T.B. 87<br />

ROCHER GOLDWYN FILOMENE T.B.<br />

SAINTE-MARIE<br />

Ferme Duhamel SENC<br />

HO<br />

DUHAMEL DUNDEE ROSE EX<br />

SAINT-ISIDORE<br />

Ferme Arolène inc.<br />

HO<br />

COMBINATION LUCKY GENIE EX<br />

HENDERCROFT GIBSON CASEY EX 2E<br />

HOLYWELL GIBSON RUTHIE EX 4E<br />

KNONAUDALE ALBERT EMILY EX 2E<br />

LIMBRA PRELUDE ANDRY EX 3E<br />

WENDON DUNDEE DIVINA EX 2E<br />

Ferme Arolène inc. et Ferme Luck Privé inc. HO<br />

PRIVE IGNITER BEATRICE T.B.<br />

Ferme <strong>La</strong>gmel & Fils inc.<br />

HO<br />

LAGMEL RHONDY LEONNE T.B. 86<br />

Ferme Lignette inc.<br />

HO<br />

BERGEVERTE TALENT ZADA EX<br />

BERGEVERTE LOU JUSTICE T.B. 86<br />

LIGNETTE BOLTON LIBELULE T.B. 86<br />

LIGNETTE DOLMAN GINY T.B.<br />

Ferme Luck Privé inc.<br />

HO<br />

PRIVE SAMUELO SONIA EX 91<br />

PRIVE FRED ASHAM EX 3E<br />

PRIVE JASPER ROSE T.B. 1 er veau<br />

BERNAIS GOLDWIN VERENA T.B. 88<br />

PRIVE DUNDEE ABBY T.B.<br />

PRIVE DUNDEE BELIZE T.B. 87<br />

PRIVE TRIBUTE RESINE T.B. 86


C<strong>la</strong>ssification<br />

SECTION LACTECH<br />

<strong>de</strong>s vaches très bonnes et mieux chez nos clients<br />

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)<br />

Ferme Pelchat Holstein inc.<br />

HO<br />

PELCHAT TITANIC KARINA T.B.<br />

Ferme Pierianne enr.<br />

HO<br />

HARMONY VIEW OLIVE T.B.<br />

Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils inc.<br />

HO<br />

BLA331 FORTUNE DIONNE T.B.<br />

LOLISEE JUROR RACHEL T.B.<br />

RALINE PASHA DIRLIE T.B.<br />

ROSBLAIS DAMION VANILLE T.B.<br />

ROSBLAIS GOLDWYN TESSY T.B. 89<br />

ROSBLAIS KERNEL CLAUDELLE T.B.<br />

ROSBLAIS TALENT KALINA T.B. 88<br />

Jacques Roy<br />

HO<br />

QUECY STORM SARAH EX 4E<br />

QUECY REDMAN SONIELLE T.B. 86<br />

QUECY STORMATIC PENELOPE T.B. 87<br />

SAINT-ISIDORE/SAINT-BERNARD<br />

Ferme Lignette inc. et Jean-Noel B<strong>la</strong>is HO<br />

BERNAIS WILDMAN LOLA T.B. 1 er veau<br />

SAINT-MALACHIE<br />

Ferme Harosem inc.<br />

HO<br />

HAROSEM MODEST CELIA T.B. 86 1 er veau<br />

HAROSEM TITANIC FARINE T.B.<br />

SAINT-ODILON<br />

Ferme Bilowic SENC<br />

HO<br />

BILOWIC TALENT LUXURY EX 91<br />

BILOWIC BOLTON JESSY T.B. 1 er veau<br />

BILOWIC ALLEN FORTUNE T.B. 87<br />

BILOWIC CASHMERE CHANEL T.B.<br />

BILOWIC GARISON JANETTE T.B. 86<br />

BILOWIC GARISON JENNY T.B.<br />

BILOWIC GARISON JUSTINE T.B.<br />

BILOWIC ROY SUBLIME T.B. 87<br />

Ferme Carhol SENC<br />

HO<br />

CARHOL LOFFICIEL BELLE T.B. 86 1 er veau<br />

CARHOL REDMAN MIREIL T.B.<br />

Ferme C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> & Jacques Maheux HO<br />

HOMTOSTA MR SAMUELO BABETTE T.B. 86<br />

JACLO FROSTY KIME T.B.<br />

JACLO INQUIRER LUCIE T.B. 87<br />

JACLO STORMATIC LUCIOLE T.B.<br />

JACLO TROY AUDREY T.B. 86<br />

Ferme Franguimel inc.<br />

HO<br />

FRANGUIMEL BONAIR ZIRA EX<br />

FRANGUIMEL BOLTON MELODIE T.B. 86 1 er veau<br />

FRANGUIMEL GOLDWYN KASSIOPEE T.B. 1 er veau<br />

FRANGUIMEL GOLDWYN NEMO T.B. 86 1 er veau<br />

FRANGUIMEL CARISMA HALEY T.B.<br />

FRANGUIMEL GOLDYWN MISSA T.B. 87<br />

Ferme Jateau inc.<br />

HO<br />

COMESTAR LAMIRIA EX 2E<br />

JATEAU JENNY T.B. 87<br />

JATEAU LAURANIE T.B.<br />

SCOTT<br />

Ferme Adé<strong>la</strong>rd Poulin & Fils inc. HO<br />

DELEPINETTE RYNIA DUNDEE EX<br />

Une société <strong>de</strong><br />

et<br />

DELEPINETTE MELODIE ALLEN EX 2E<br />

DELEPINETTE RIA STORMATIC EX 3E<br />

DELEPINETTE L ALLIZA GOLDWYN T.B. 1 er veau<br />

DELEPINETTE LYSSIA TOYSTORY T.B. 1 er veau<br />

DELEPINETTE BAMBA IGNITER T.B. 86<br />

DELEPINETTE BELLY BUCKEYE T.B. 88<br />

DELEPINETTE GLARY SAMUELO T.B. 86<br />

DELEPINETTE GRETTIA GOLDWYN T.B. 87<br />

DELEPINETTE KADY GIBSON T.B. 87<br />

DELEPINETTE SIREIN GOLDWYN T.B. 88<br />

DELEPINETTE STASSY GOLDWYN T.B.<br />

Ferme Cléoli inc.<br />

HO<br />

PIERSTEIN DAIRY MAN ODILE T.B. 1 er veau<br />

CLEOLI GOLDWYN ZENALLE T.B. 88<br />

CLEOLI INSTINCT AVIDAINNE T.B. 87<br />

CLUB LÉVIS BELLECHASSE<br />

BUCKLAND<br />

Ferme Kemneur<br />

HO<br />

KEMNEUR T REDMAN OZY T.B. 86<br />

KEMNEUR T SEPTEMBER QUINSY T.B.<br />

HONFLEUR<br />

Ferme Berthely inc.<br />

HO<br />

BERTHELY GOLDWYN IMAGINE T.B. 1 er veau<br />

BERTHELY BLITZ JENY QUALITY T.B. 86<br />

BERTHELY BLITZ JENY SWEET T.B. 87<br />

BERTHELY FBI JENY JUSTICE T.B. 88<br />

BERTHELY GOLDWYN JENY BEAUTY T.B. 86<br />

BERTHELY GOLDWYN JS STARLY T.B. 86<br />

Ferme Denis Marceau & Fils SENC HO<br />

DELACROIX LOMAX CASY T.B. 86<br />

MARYCLERC B GOLDWYN LEEZY T.B. 86<br />

Ferme Dokyane enr.<br />

HO<br />

DOKYANE IGNITER ELISA EX 91<br />

DOKYANE DEFENSE MEGANE T.B. 1 er veau<br />

DOKYANE LAURIN ELMIRA T.B. 1 er veau<br />

DOKYANE SEPTEMBER MARYLOU T.B. 88<br />

DOKYANE SURVIVOR RITA T.B. 86<br />

Ferme L. Dion & Fils inc.<br />

HO<br />

MONOAK TALENT TEQUILLA EX 2E<br />

Ferme Loasis enr.<br />

HO<br />

LOASIS F CUT LAURENA T.B. 1 er veau<br />

LOASIS JORDAN LUCINE T.B. 88<br />

Ferme M. B. Marronniers inc.<br />

HO<br />

MARRONNIERS MR BURN ANGIE T.B. 86 1 er veau<br />

MARRONNIERS BUCKEYE SACHA T.B. 88<br />

MARRONNIERS SAMUELO VALERIE T.B. 87<br />

MARRONNIERS STORMATIC TANGO T.B.<br />

MARRONNIERS TOM FAY T.B.<br />

SAINT-CHARLES<br />

Ferme J.S. Beaupré<br />

HO<br />

BIONIQUE TRIBUTE VICKY T.B. 87<br />

CAPSA LEEZOP BINEUSE T.B. 87<br />

WOLTRIPP OUTSIDE FRANNY T.B. 87<br />

SAINT-GERVAIS<br />

Ferme Élégance<br />

HO<br />

HODGDALE COACH VIORIS T.B. 86 1 er veau<br />

VIBROS DUNDEE PHILIS T.B. 87 1 er veau<br />

CHATOUIL MANAGER BATMAN T.B.<br />

DUHIBOU DOLMAN FELICIA T.B. 87<br />

VIBROS DUNDEE WIMPY T.B. 88<br />

Ferme Guimo inc.<br />

HO<br />

GUIMO DECKER VIRGINIE T.B. 86<br />

GUIMO MR SAM SCARLET T.B. 86<br />

JOLIBOIS LAURIA GOLDWYN T.B. 86<br />

Ferme Lubil SENC<br />

HO<br />

GLENNHOLME PRIMETIME ELECTRA T.B. 87<br />

LUBIL JONMARDEL CROISSANCE T.B. 86<br />

Ferme Poliquin inc.<br />

HO<br />

POLIQUIN GOLDWYN BEAUTE T.B. 86<br />

Ferme Rémi P<strong>la</strong>nte<br />

HO<br />

HEMIR MR SAM ELOYSE T.B.<br />

Ferme Roni Dion enr.<br />

HO<br />

RONIDION LIME LORINE T.B.<br />

RONIDION MERCHANT GABRIELLE T.B.<br />

Ferme Verjatin Holstein inc.<br />

HO<br />

VERJATIN GOLD STEELERS VICTORY T.B. 1 er veau<br />

DUHIBOU LOU FELINDRA T.B.<br />

LISON FUNDAY STORM T.B. 86<br />

VERJATIN DAMION VALENTA T.B. 88<br />

VERJATIN GOLDWYN RISETTE T.B. 88<br />

VERJATIN STARBUCK CALLIE T.B. 86<br />

SAINT-HENRI<br />

Ferme Cléanne inc.<br />

HO<br />

CLEANNE STORMATIC HUGUETTE T.B.<br />

Martine Maheu & Gilles Drouin HO<br />

HENRICOIS STORM MUSCADE EX 2E<br />

HENRICOIS DUNDEE FLEUR T.B.<br />

HENRICOIS GOLDWWYN LILAS T.B. 88<br />

SAINT-JEAN, ÎLE D’ORLÉANS<br />

Ferme du Mitan enr.<br />

HO<br />

MITAN WOUP INCOME EX 2E<br />

CHATEL ROUTINE GOLDWYN T.B. 1 er veau<br />

MONT-BLANC DURRANT SAMOURAI T.B. 1 er veau<br />

MITAN ABEILLE MODEST T.B. 86<br />

MITAN CYBELLE LOMAX T.B. 86<br />

SAINT-LAMBERT<br />

Ferme Duhibou inc<br />

HO<br />

ROQUET ROSAMAY SPIRTE EX 92<br />

DELEPINETTE LIZY CHAPTER EX 2E<br />

DUHIBOU DOLMAN MONETTE T.B. 1 er veau<br />

DUHIBOU MR SAM MELONIA T.B. 1 er veau<br />

LIBEAU DUHIBOU MISTYQUE T.B. 86 1 er veau<br />

APPLECREST SEPTEMBER PHELINE T.B. 86<br />

DUHIBOU DAMION FUTURE T.B. 87<br />

DUHIBOU DOLMAN FIRST T.B. 87<br />

DUHIBOU SEPTEMBER DELICHE T.B. 87<br />

FYDBEC JASPER KIMBERLE T.B.<br />

SAINT-LAZARE<br />

Ferme <strong>La</strong>rochelle SENC<br />

HO<br />

LAROCHELLE G SALTO SOPHIE T.B. 86 1 er veau<br />

DELANGE MODEST LOISE T.B.<br />

LAROCHELLE IRON DOMINIKE T.B. 87<br />

Juillet.11 59


SECTION LACTECH<br />

C<strong>la</strong>ssification<br />

<strong>de</strong>s vaches très bonnes et mieux chez nos clients<br />

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)<br />

SAINT-MICHEL<br />

Ferme Ythèbe inc.<br />

YTHEBE DEVOTED CORINNA T.B. 86<br />

YTHEBE DIEGO LAURA T.B. 86<br />

YTHEBE FROSTY LYNA T.B.<br />

YTHEBE MIKE LESLIE T.B.<br />

SAINTE-SABINE<br />

Ferme Sabinière 1999 inc.<br />

SABINIERE FINAL CUT REGINANET T.B. 86<br />

SAINT-TITE-DES-CAPS<br />

Ferme Fernand Boivin inc.<br />

GOELAND DEREK MEGANE T.B. 86<br />

GOELAND PAGEWIRE CHRISTIE T.B. 88<br />

SAINT-VALLIER<br />

Ferme Fleuviale 2000 inc.<br />

FLEUVIAL GRATIS SONIADOR T.B. 1 er veau<br />

FLEUVIAL ARMSTEAD MITSY T.B.<br />

Ferme Maco SENC<br />

BOULET CHAMPION CATHOU EX 3E<br />

MACO PIROULE JASPER T.B. 1 er veau<br />

MACO JOANNIE DRAKE T.B. 87<br />

MACO SIMPLE DUNDEE T.B. 86<br />

CLUB LOTBINIÈRE<br />

SAINT-APOLLINAIRE<br />

Ferme Apolli inc.<br />

LAFOUGERE FINAL CUT GAIL T.B.<br />

RICHESSE SILVIANNE GOLDWYN T.B.86<br />

Ferme Bagatelle<br />

BAGAFERME MORE EVELINE T.B.<br />

CLUB MONTMAGNY-L’ISLET-<br />

KAMOURASKA<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

CAP-SAINT-IGNACE<br />

Ferme Jolicap inc.<br />

HO<br />

JOLICAP CARLETTE EXPORT EX<br />

JOLICAP LUTOILE MODEST EX<br />

JOLICAP TEXY GOLDWYN EX 91<br />

JOLICAP CARLASS SHOTTLE T.B. 1 er veau<br />

ELKA DIALY GOLDWYN T.B. 86<br />

JOLICAP CABRELLE DOLMAN T.B. 87<br />

JOLICAP CARABINE DOLMAN T.B. 88<br />

JOLICAP CARALYNE DOLMAN T.B. 87<br />

JOLICAP CARLY STORMATIC T.B.<br />

JOLICAP CAROLANE DOLMAN T.B. 88<br />

JOLICAP TEXYNE GOLDWYN T.B. 87<br />

KAMOURASKA<br />

Ferme Jeannicole inc.<br />

HO<br />

JEANNICOLE ROY CALOTINO EX<br />

JEANNICOLE GOLDWYN MIMOLISE T.B. 1 er veau<br />

JEANNICOLE DOLMAN MIMOLETTE T.B.<br />

JEANNICOLE GOLDWYN NOUDADE T.B. 86<br />

JEANNICOLE GOLDWYN NOUDISSE T.B. 87<br />

JEANNICOLE ROY LILIA T.B. 88<br />

JEANNICOLE ROY NOUMERE T.B. 88<br />

Ferme Raydaka enr.<br />

HO<br />

GLENNHOLME TERRASON DESTINY EX 5E<br />

RAYDAKA BUCKEYE CICILE T.B. 86<br />

RAYDAKA DOLMAN BAMBY T.B.<br />

RAYDAKA TRIBUTE RUTY T.B. 87<br />

KAMOURASKA/SAINT-PASCAL<br />

Ferme Raydaka enr. et Elka Holsteins SENC HO<br />

GEYSERKA TALENT DOROTHY EX 92 2E<br />

LA POCATIÈRE<br />

Ferme A<strong>la</strong>in Pelletier<br />

HO<br />

DALUKA TOM SUZIE T.B. 87<br />

Ferme Bard inc.<br />

HO<br />

BARD CONSTABLE JODIE T.B. 1 er veau<br />

BARD GOLDWYN JOLLIE T.B. 1 er veau<br />

BARD JASPER SAMANTHA T.B. 1 er veau<br />

COWTOWN DURHAM PEACHES-ET T.B. 1 er veau<br />

BARD BLITZ COBRA T.B. 87<br />

BARD DAMION SINDY T.B. 87<br />

BARD MODEST POLLE T.B. 87<br />

BARD STORMACTIC ALIDA T.B. 87<br />

BARD TOYSTORY BISCOTTE T.B. 87<br />

JANSS GOLDWYN RITCHIE T.B.<br />

LEHOUX SHOTTLE MIMIE T.B. 87<br />

Ferme Dubenoit<br />

HO<br />

MARKANI STORM ALYCIA EX 5E<br />

DUBENOIT MODEST ALICE I T.B. 87<br />

DUBENOIT TOY CALINA T.B.<br />

Marie-Josée Bard<br />

HO<br />

SAINT-HUB GOLDWYN MARGUERITE T.B. 87 1 er veau<br />

L’ISLET<br />

Ferme <strong>la</strong> Tortue inc.<br />

HO<br />

OUTAOUAIS FORMATION CARESSE T.B. 87<br />

RIVIÈRE-OUELLE<br />

Ferme Gilles <strong>La</strong>ndry inc.<br />

HO<br />

LARIKA FREELANCE CHRISTY T.B.<br />

LARIKA GITAN VOLTIGE T.B. 88<br />

LARIKA LOU SHOWBIZ T.B.<br />

SAINT-ALEXANDRE<br />

Ferme C<strong>la</strong>udie 2006 inc.<br />

HO<br />

CLAUDIE MODEST HEMMY T.B. 88<br />

CLAUDIE TALENT STAR T.B. 88<br />

SAINT-ANDRÉ<br />

Ferme Ricet enr.<br />

HO<br />

RICET JASPER DELLA T.B. 1 er veau<br />

DELANGE SEPTEMBER STORM ESPRIT T.B.<br />

RICET SHOTTLE MONIQUE T.B. 87<br />

SAINT-DENIS<br />

Ferme Garondale & Fils inc.<br />

HO<br />

HAILCROFT TALENT POPPY RED EX<br />

CLAUSTEIN PRINCESS RUBENS EX 2E<br />

GARONDALE GOLDWYN CONNY T.B. 1 er veau<br />

CLAUSTEIN SEPTEMBER LUMINEUSE T.B. 87<br />

GARONDALE ALLEN LOVE T.B.<br />

GARONDALE FORTUNE CHERYL T.B. 87<br />

GARONDALE TOYSTORY BOURRASQUE T.B.<br />

LOOKOUT S STORM DIAMOND T.B. 88<br />

REJOGA REDMAN JESS T.B. 88<br />

SAINT-FRANÇOIS-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD<br />

Ferme <strong>La</strong>itière Dozie inc.<br />

HO<br />

BELCHER MR SAM EMILY T.B.<br />

DOZIE KIRA MARION T.B.<br />

DOZIE LITA TOM T.B.<br />

SAINTE-HÉLÈNE<br />

Ferme Hiron<strong>de</strong>lle inc.<br />

HO<br />

HIRONDELLE FREELANCE HANABELLE T.B. 88<br />

HIRONDELLE SHOTTLE KATOU T.B.<br />

Ferme J.P. <strong>La</strong>p<strong>la</strong>nte & Fils inc.<br />

HO<br />

VENNE ALTA PLUS TOUTOUNE T.B. 86<br />

VENNE MAGIC DIVIDENDE T.B.<br />

Ferme Vert d’Or inc.<br />

HO<br />

VERTDOR GOLDWYN ANIKA T.B. 1 er veau<br />

VERTDOR GOLDWYN CORINE T.B. 86 1 er veau<br />

VERTDOR LOU FICELLE T.B. 1 er veau<br />

VERTDOR ROY DANNA T.B. 1 er veau<br />

VERTDOR DRAKE CARO T.B. 88<br />

VERTDOR REEVES ESTELLE T.B. 87<br />

SAINT-MARCEL<br />

Ferme Bon P<strong>la</strong>isir<br />

HO<br />

BONPLAISIR GOLDWYN PEACH T.B. 1 er veau<br />

BONPLAISIR FREELANCE BETH T.B.<br />

SAINT-PASCAL<br />

Elka Holsteins SENC<br />

HO<br />

RONBETH GIBSON HEIDI EX 4E<br />

eLKA GOLD ELY T.B. 1 er veau<br />

ELKA PUR SEPT ELECTION T.B. 87 1 er veau<br />

ELKA DIALYSE GOLDWYN T.B. 87<br />

Ferme Almarel<strong>la</strong> enr.<br />

HO<br />

EDITAL DOLMAN FABULE T.B. 86<br />

Ferme Bérynel enr.<br />

HO<br />

HARDY PARK MISOU EX 7E<br />

BERYNEL TALENT ARISOL T.B. 86<br />

Ferme Dulet inc.<br />

HO<br />

LYSTEL TITANIC LOVELY FOUR EX 93 2E<br />

DULET BALNEAIRE INOUI RED T.B. 1 er veau<br />

DULET BONAIR KIM T.B. 86 1 er veau<br />

DULET LOU LOLIPOP T.B. 87 1 er veau<br />

DULET SPARROW KIM T.B. 1 er veau<br />

DULET EASTWOOD DAISY T.B. 87<br />

DULET GOLDWIN BLUFF T.B. 86<br />

DULET PETRUS SPEAD T.B. 87<br />

FAVREAUTIERE BUCKEYE GIGI T.B. 88<br />

Norca Holstein inc.<br />

HO<br />

NORCA GRAYSON TICOL T.B. 1 er veau<br />

NORCA SHOTTLE BELLE T.B. 1 er veau<br />

NORCA SHOTTLE MERVEILLE T.B. 1 er veau<br />

NORCA LOU MIMI T.B. 87<br />

NORCA ROY BALI T.B.<br />

60 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et


C<strong>la</strong>ssification<br />

SECTION LACTECH<br />

<strong>de</strong>s vaches très bonnes et mieux chez nos clients<br />

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)<br />

SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRI<br />

Ferme Val Bril<strong>la</strong>nt<br />

VAL BRILLANT JAYA FORTUNE T.B. 86<br />

VAL BRILLANT THELMA IRON T.B. 86<br />

VAL BRILLANT TONI KNOWLEDGE T.B.<br />

SAINT-PIERRE-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD<br />

Ferme Fisco<strong>la</strong>it inc.<br />

HO<br />

HO<br />

FISCOLAIT DUPLEX DALOU EX 91<br />

FISCOLAIT MR SAM DUNE T.B.<br />

FISCOLAIT TOYSTORY DESTIN T.B.<br />

Ferme Martinale<br />

HO<br />

WILLSONA BLITZEN LILLA EX 4E<br />

Jim Fiset<br />

HO<br />

PIERSTEIN GOLDWYN PARADISE T.B. 1 er veau<br />

SAINT-ROCH-DES-AULNAIES<br />

Ferme Elmoral inc.<br />

HO<br />

ARSHLA ROY BELINDA EX<br />

DUPASQUIER PRIMETIME MAMI T.B. 88<br />

Ferme Pellerat inc.<br />

HO<br />

PELLERAT BAXTER SARIE T.B. 86 1 er veau<br />

BOULET BUCKEYE COVERLESS T.B. 87<br />

CAPTAIN BROOK PSS CALAMITY T.B.<br />

COBEQUID CHAPTER JOLENE T.B. 86<br />

DURANTAYE DOLMAN REPUBLICA T.B.<br />

LAND-VUE ROY PEPPER-1251 T.B.<br />

PELLERAT ENCINO MATTIE T.B.<br />

PELLERAT FBI MARTINIC T.B. 86<br />

PELLERAT GOLD SHELYNE T.B.<br />

PELLERAT SAMUELO JUDY T.B. 86<br />

CLUB PORTNEUF<br />

CAP-SANTÉ<br />

Ferme Artis inc.<br />

ARTIS STORMATIC MISS T.B.<br />

OLISTEIN CHARGE COOL T.B.<br />

Ferme Jacobs inc.<br />

EASTSIDE GOLDWYN GABRIELLE EX<br />

JACOBS DUNDEE HOMA EX<br />

JACOBS DUNDEE LEA EX 91<br />

JACOBS DUPLEX ALANA EX 91<br />

JACOBS JASPER LITTLE EX 2E<br />

JACOBS OUTSIDE LINSEY EX 4E<br />

JACOBS STORMATIC VILLA EX 3E<br />

REDAMA ALLEN LICE EX 2E<br />

CAROL GOLDWYN CLEA T.B. 1 er veau<br />

JACOBS GOLDWYN ILORA T.B. 1 er veau<br />

JACOBS GOLDWYN ROLLY T.B. 1 er veau<br />

JACOBS GOLDWYN VALDA T.B. 1 er veau<br />

JACOBS GOLDWYN VALENCE T.B. 1 er veau<br />

JACOBS ALEX NEIGE T.B. 88<br />

JACOBS ALLEN BARJO T.B. 88<br />

JACOBS BLITZ ABE T.B. 87<br />

JACOBS BLITZ DAMIE T.B.<br />

JACOBS BLITZ DARCIE T.B. 87<br />

JACOBS GOLDWYN BEYONCE T.B. 88<br />

JACOBS GOLDWYN BLACKA T.B. 87<br />

JACOBS GOLDWYN BRENDA T.B. 87<br />

HO<br />

HO<br />

JACOBS JASPER BEVERLY T.B.<br />

JACOBS JORDAN SAMIE T.B. 86<br />

JACOBS LYSTER RIPEL T.B. 88<br />

JACOBS POWER ELODIE T.B. 87<br />

JACOBS SEPTEMBER CARLEY T.B.<br />

JACOBS SPIRT BELLA T.B.<br />

JACOBS SPIRT BELLE T.B.<br />

Ferme Michel & Normand Piché HO<br />

PIRO SHOTTLE PENNY T.B. 1 er veau<br />

JUMAU BOLTON PRIMIDI T.B.<br />

PIRO DAMION BALMY T.B. 87<br />

PIRO DRAKE LAIBA T.B.<br />

PIRO STORMATIC OLIA T.B.<br />

PITCHBROOK ROXWELL SHAWNTA T.B. 88<br />

WINRIGHT LINJET APPLE T.B<br />

Ty-D Holsteins<br />

HO<br />

CRASDALE GOLDWYN LIZ T.B. 87 1 er veau<br />

MAXIE GOLDWYN MONIA T.B. 87 1 er veau<br />

MILIBRO GOLDWYN RAWY T.B. 86 1 er veau<br />

GRONDINES<br />

C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Lortie<br />

HO<br />

GENO JASPER SASS T.B. 1 er veau<br />

DRAYMON ASSET LILI T.B. 86<br />

Ferme Ogui<strong>la</strong>ntin enr.<br />

HO<br />

VT-POND-VIEW-I ADVENT LIMIT T.B. 86 1 er veau<br />

WINDSOR VALLEE SAMUELO JENNIE T.B.<br />

HODUC LIBYE T.B.<br />

OGUILANTIN ICE PACK SALLY T.B.<br />

Ferme Ogui<strong>la</strong>ntin enr. et Jean-Pierre Leduc HO<br />

JENESIS-B DURHAM ANALISE-ET EX<br />

Jean-Pierre Leduc<br />

HO<br />

HODUC GEANTE ALLEN EX 91<br />

HODUC LESLIE JASPER T.B. 1 er veau<br />

HODUC LISE JORDAN T.B. 86 1 er veau<br />

HODUC RAFALLE OLIVIA T.B. 1 er veau<br />

HODUC DALY TOM T.B. 86<br />

HODUC LYNE ALLEN T.B. 87<br />

HODUC LYS SPIRTE T.B.<br />

HODUC MOLLY SPIRTE T.B. 87<br />

NEUVILLE<br />

Ferme Familiale Donald Bé<strong>la</strong>nd inc. HO<br />

SAMIDO DUNDEE SIBELLE T.B. 1 er veau<br />

BLONDIN BOLTON DEBBIE T.B. 88<br />

GEN-I-BEQ DUPLEX BEXY T.B. 87<br />

Ferme Jurica SENC<br />

HO<br />

JURICA TALEX NADINE T.B. 1 er veau<br />

JURICA GOLDWYN CYBA T.B. 88<br />

PONT-ROUGE<br />

Ferme Floroma inc.<br />

HO<br />

FLOROMA DRAKE MAGALIE EX 91<br />

FLOROMA LANCE CAPRIE EX 2E<br />

FLOROMA SHOTTLE BONNIE T.B. 87 1 er veau<br />

FLOROMA SHOTTLE FAY T.B. 1 er veau<br />

FLOROMA AUDACITY ANY T.B. 88<br />

FLOROMA BUCKEYE BABY T.B. 88<br />

FLOROMA DRAKE BUICK T.B. 88<br />

FLOROMA GARRISON MILENE T.B. 86<br />

FLOROMA LHEROS MATHILDE T.B. 88<br />

FLOROMA TROUBLE MIREILLE T.B.<br />

Ferme Gillo enr.<br />

HO<br />

DROLIE BAXTER FUNK T.B. 1 er veau<br />

Ferme P.C.M. Delisle inc.<br />

HO<br />

DELISLE FROSTY TILDYA T.B. 1 er veau<br />

DELISLE BUCKEYE YANA T.B.<br />

DELISLE JENUS ELYS T.B. 87<br />

DELISLE MORE MEG T.B. 86<br />

Ferme René Piché<br />

HO<br />

DONY RACHEL TITANIC EX 2E<br />

TSCHANZ PREDATOR CALYPSO T.B. 1 er veau<br />

LEOLI MODEST ERIN T.B.<br />

Ferme Rivière Portneuf SENC<br />

HO<br />

RIVIERE PORTNEUF ALLEN ROSE EX<br />

RIVIERE PORTNEUF JAMES DACHA EX 3E<br />

RIVIERE PORTNEUF B BOY DOMINO T.B. 1 er veau<br />

RIVIERE PORTNEUF BUCKEYE DARYL T.B. 1 er veau<br />

RIVIERE PORTNEUF GOLDWYN BREEZ T.B. 1 er veau<br />

RIVIERE PORTNEUF GOLDWYN REBEL T.B. 87 1 er veau<br />

RIVIERE PORTNEUF JASPER DUTCH T.B. 1 er veau<br />

RIVIERE PORTNEUF LUCKY MADDI T.B. 86<br />

RIVIERE PORTNEUF MANAGER ANAIS T.tB. 86<br />

Mario Beaupré<br />

HO<br />

BOPRE GREY CUP OREO T.B.<br />

SAINT-ALBAN<br />

Ferme Ghiro enr<br />

HO<br />

GHIRO SEPTEMBER FANE EX<br />

GHIRO JOAH JOSIANE T.B. 87<br />

SAINT-AUGUSTIN-DE-DESMAURES<br />

Ferme Racette inc.<br />

HO<br />

PROULADE MIRA TRIUMPHANT EX 2E<br />

FLEUVE BESS TRIBUTE T.B. 1 er veau<br />

FLEUVE ALLEGRIA FINAL CUT T.B.<br />

FLEUVE DANZY FINAL CUT T.B.<br />

Ferme Vézina & Fiset (1990) SENC HO<br />

BERTHELY ZENITH FREEDOM T.B.<br />

SUZY DEREK VIENA T.B.<br />

SAINT-BASILE<br />

Ferme Basianne inc.<br />

HO<br />

BASIANNE BERANGERE TALENT T.B.<br />

Ferme Roger Bédard inc.<br />

HO<br />

GERRO SPIRTE CRICKET T.B.<br />

GERRO TITANIC DINYMO T.B.<br />

SAINTE-CHRISTINE<br />

Ferme Marny SENC<br />

HO<br />

MARNY JASMINE GOLDWIN T.B. 86 1 er veau<br />

MARNY JULIA GOLDWYN T.B. 1 er veau<br />

MARNY VICTO SEPTEMBER T.B. 86 1 er veau<br />

JACOBS ROSIE MORTY T.B.<br />

MOUNTAINTOP MACRINA T.B.<br />

OSCROFT MERCHANT COCO CRISP T.B. 88<br />

Une société <strong>de</strong><br />

et<br />

Juillet.11 61


SECTION LACTECH<br />

C<strong>la</strong>ssification<br />

<strong>de</strong>s vaches très bonnes et mieux chez nos clients<br />

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)<br />

SAINT-MARC-DES-CARRIÈRES<br />

Ferme Geno inc.<br />

HO<br />

LESPERRON CHAMPION ADRENALINE EX<br />

GENO AEROLINE MABELLINA EX 6E<br />

GENO CHAMPION VANELLA EX 91 2E<br />

GENO OUTSIDE DIANE EX 2E<br />

GENO PRONTO ANNE LIZE T.B. 1 er veau<br />

GENO BOLTON MAI T.B. 86<br />

GENO BOLTON MILLA T.B. 86<br />

GENO BOLTON NINNA T.B. 87<br />

GENO COLTON CREOLE T.B. 87<br />

GENO F B I NINNA T.B. 87<br />

GENO LOU WING T.B.<br />

GENO SHOTTLE MAINE T.B. 86<br />

GENO SPIRTE HELENE T.B.<br />

JANSS DEREK SASS T.B. 87<br />

SAINT-RAYMOND<br />

Ferme Drolet & Fils<br />

HO<br />

DROLIE DUNDEE ANNSO EX 91 2E<br />

DROLIE LORENZO ROXALI EX 3E<br />

DROLIE MORTY FUNKY EX 3E<br />

DROLIE TALENT FARADAY EX 2E<br />

DROLIE GOLDWYN BENCHY T.B. 1 er veau<br />

DROLIE GOLDWYN HABBY T.B. 86 1 er veau<br />

DROLIE BOLTON AMIGO T.B. 88<br />

DROLIE JASPER ALTESS T.B. 88<br />

DROLIE STORMATIC BELVADA T.B.<br />

Ferme Jean Noreau<br />

HO<br />

POULAIT MANIX SASSY T.B.<br />

Ferme Olistein inc.<br />

HO<br />

OLISTEIN GOLDWYN ARMADA T.B. 86 1 er veau<br />

OLISTEIN SURVIVOR POPPY T.B. 86 1 er veau<br />

GARDENVALE DERRY POOH BEAR T.B. 86<br />

OLISTEIN APTITUDE ANGELINA T.B.<br />

OLISTEIN EXPORT DIXIE T.B. 86<br />

OLISTEIN KENNEDY SOPHIE T.B. 86<br />

OLISTEIN LHEROS MELI T.B. 88<br />

OLISTEIN TALENT DIVINE T.B. 87<br />

SAINT-THURIBE<br />

Ferme Mapier enr.<br />

HO<br />

JIPPY SACKETT ELIANNE T.B.<br />

JIPPY TWISTER LOLITTA T.B. 86<br />

Ferme Valdo inc.<br />

HO<br />

VALDO ADEN RAPTURE T.B. 87<br />

VALDO ALICE IMAGE T.B.<br />

VALDO RENA MONDAY T.B. 87<br />

SAINT-UBALDE<br />

Ferme A<strong>la</strong>in & Jean-Yves Delisle HO<br />

JACY SPIRTE CELESTINE T.B.<br />

Ferme <strong>La</strong>vallière & Fils SENC<br />

HO<br />

GULLIVER ARMANI OUK T.B.<br />

Ferme Lukange inc.<br />

AY<br />

LUKANGE AMAZONE T.B. 86<br />

YELLOW BRIAR DENI T.B. 87<br />

Ferme Nelson Rochon & Fils inc.<br />

HO<br />

GAYLSON GOLDWIN MABI EX<br />

GAYLSON GOLDWYN SALMA EX 92<br />

GAYLSON LEADER GABE EX 5E<br />

GAYLSON ATLAS MAMA T.B. 1 er veau<br />

GAYLSON GOLDWIN SAVINA T.B. 86<br />

GAYLSON INQUIRER LINDIE T.B. 87<br />

CLUB SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN<br />

BAIE-SAINT-PAUL<br />

Ferme Dugouffre SENC<br />

DUGOUFFRE FINEST MEGAN T.B. 1 er veau<br />

DUGOUFFRE DAMION ROSIE T.B. 86<br />

Ferme Pérou inc.<br />

MEDERIC GISELE STORMATIC T.B. 86<br />

MEDERIC LAUSABELLE MODEST T.B. 88<br />

LA MALBAIE<br />

Ferme M.G. SENC<br />

JERMAR CONNECTION ROXIE T.B. 1 er veau<br />

BLONDIN GOLDWYN SAMY T.B.<br />

JERMAR AEROCERF DARLA T.B.<br />

LIATRIS FREELANCE CADENSE T.B.<br />

MEDERIC ANDREA OUTSIDE T.B. 88<br />

LES ÉBOULEMENTS<br />

Déliska Holstein<br />

DELISKA LOUMY JAMES EX 7E<br />

DELISKA DEANA GOLDWIN T.B.<br />

DELISKA JESSICA GOLDWIN T.B. 86<br />

DELISKA KALOU BAMBAM T.B.<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

Ferme Hulu inc.<br />

HULU ZIRA WINDOWS T.B.<br />

ROTALY TALENT SAVANE T.B. 87<br />

PRIX ATTRIBUÉS À<br />

LA FERME DUGOUFFRE<br />

<strong>de</strong> Baie-Saint-Paul<br />

pour<br />

PLUS HAUTES M.C.R. COMBINÉES<br />

AU CANADA<br />

2 e rang Vaches 10 ans et +<br />

LAVACHERIE OLIE LAST CALL (12-6)<br />

(305 j) 17 454 kg <strong>la</strong>it, 4,2 % G., 2,7 % P.,<br />

M.C.R. 388-452-333<br />

pour un total <strong>de</strong> 1173 points<br />

6 e rang Vaches 5 ans<br />

DUGOUFFRE MORTY JESSY (5-9)<br />

(305 j) 19 031 kg <strong>la</strong>it, 4,4 % G., 3,1 % P.,<br />

M.C.R. 379-441-366<br />

pour un total <strong>de</strong> 1188 points<br />

HO<br />

CLUB<br />

SAINT-MAURICE-MASKINONGÉ<br />

SAINT-LÉON-LE-GRAND<br />

danastar Holstein SENC<br />

PALACE JASPER JEANNINE T.B. 1 er veau<br />

solutions <strong>de</strong>s jeux<br />

SOLUTION Du MOT CACHÉ :<br />

transport<br />

SOLUTION <strong>de</strong> l’énigme :<br />

Chaque chevalier a enfourché<br />

le cheval <strong>de</strong> l’autre!<br />

RÉPONSES<br />

DU SUDOKU<br />

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62 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et


Guil<strong>la</strong>ume a choisi<br />

1 800 463-3410<br />

agri-marche.com

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