La qualité de la viande de porc - Agri-Marché
La qualité de la viande de porc - Agri-Marché
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Volume.20.numéro.3.Juillet.11<br />
Numéro <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention Poste-publications 41127559<br />
<strong>La</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>porc</strong><br />
Ce n’est pas une farce<br />
le dindon<br />
N.S.L. Boivin: Un travail rigoureux<br />
qui fait toute <strong>la</strong> différence<br />
www.agri-marche.com
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©2008 Boehringer Ingelheim Vetmedica, Inc. Ingelvac CircoFLEX est une marque <strong>de</strong> commerce enregistrée <strong>de</strong> Boehringer Ingelheim Vetmedica, GmbH, Ingelheim, Allemagne.
AGRI-NOUVELLES<br />
Coordonnées <strong>Agri</strong>-Marché :<br />
AGRI -nouvelles<br />
236, Sainte-Geneviève<br />
Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0<br />
418 882-5656 • 1 800 463-3410<br />
870, Alfred-Viau<br />
Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8<br />
1 800 465-1214<br />
5 Éditorial<br />
6 Chronique <strong>de</strong>s grains<br />
8 Chronique <strong>de</strong>s ressources humaines<br />
9 Félicitations à une relève agricole qui se démarque<br />
10 Lutte contre les rongeurs : priorité à l’entretien<br />
extérieur <strong>de</strong>s bâtiments<br />
12 Rationaliser <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s fumiers<br />
13 <strong>La</strong> page <strong>de</strong>s jeux<br />
6<br />
Coordonnées LACTECH :<br />
114, boul. Léon-Vachon<br />
Saint-<strong>La</strong>mbert (Québec) G0S 2W0<br />
418 889-8160<br />
1900, 2 e Rue<br />
Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6<br />
418 839-9442<br />
SUGGESTIONs D’ARTICLES ET publicité :<br />
Ginette Vachon<br />
Adjointe ventes et marketing<br />
gvachon@agri-marche.com<br />
1 866 247-4627, poste 222<br />
Prochaine parution : Octobre 2011<br />
Réservation d’espace<br />
publicitaire : 5 août 2011<br />
Réception du matériel<br />
publicitaire : 19 août 2011<br />
Sur <strong>la</strong> photo <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> page couverture :<br />
Audrey-Anne et Annabelle Gravel<br />
Ferme N.S.L. Boivin, <strong>de</strong> Saint-Didace<br />
Sur <strong>la</strong> photo <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> section <strong>la</strong>ctech :<br />
Annabelle Gravel<br />
Ferme N.S.L. Boivin, <strong>de</strong> Saint-Didace<br />
Numéro <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention<br />
Poste-publications 41127559<br />
<strong>porc</strong><br />
15 <strong>La</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>porc</strong> :<br />
une préoccupation <strong>de</strong> plus en plus présente<br />
17 Le contrôle <strong>de</strong> l’ascaridiose, un avantage pour<br />
le producteur et pour l’abattoir<br />
20 Pourquoi filtrer l’air <strong>de</strong>s bâtiments <strong>porc</strong>ins<br />
24 reportage <strong>de</strong> ferme<br />
N.S.L. Boivin<br />
26 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché !<br />
<strong>La</strong> ferme Nic<strong>la</strong>u prend le virage sevrage-abattage<br />
27 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché !<br />
<strong>La</strong> <strong>porc</strong>herie <strong>La</strong>bé adopte <strong>la</strong> génétique d’<strong>Agri</strong>-Marché<br />
28 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché !<br />
Madame Serena Shufelt élue agricultrice <strong>de</strong> l’année<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> fédération <strong>de</strong> l’UPA <strong>de</strong> Saint-Hyacinthe<br />
Vo<strong>la</strong>ille<br />
29 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché !<br />
Une transformation d’étable en pou<strong>la</strong>iller <strong>de</strong> poulettes<br />
d’élevage pour <strong>la</strong> ferme Bilodoin<br />
30 Le dindon, ce n’est pas une farce<br />
32 <strong>La</strong> production du poulet au Brésil<br />
34 reportage <strong>de</strong> ferme<br />
Les Entreprises R et C Perreault<br />
SECTION LACTECH<br />
36 Qu’est-ce qu’une ration à moindre coût<br />
38 Le courrier à Ti-Mé<br />
39 Connaissez-vous bien votre coût d’alimentation<br />
42 Quoi <strong>de</strong> neuf avec l’eau<br />
43 Pourquoi <strong>de</strong>s vitamines B pour vos vaches<br />
45 <strong>La</strong>ctech prend <strong>la</strong> route du vieux continent<br />
47 <strong>La</strong> production <strong>la</strong>itière caprine en France<br />
50 reportage <strong>de</strong> ferme<br />
Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils<br />
53 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché !<br />
Inauguration <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ferme Marcel <strong>La</strong>brecque<br />
54 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché !<br />
Un bras droit robotisé pour <strong>la</strong> Ferme <strong>La</strong>itclerc<br />
56 Des résultats remarquables<br />
57 C<strong>la</strong>ssifications<br />
62 Solutions <strong>de</strong>s jeux<br />
15<br />
29<br />
36
4 agri-nouvelles Juillet.11<br />
Bou!!!! Moi je<br />
veux un <strong>la</strong>pin!
l’Éditorial par patrice brochu<br />
Peindre collectivement<br />
le portrait <strong>de</strong> l’agriculture<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong>main<br />
Il y a <strong>de</strong> ces moments dans l’existence d’une société où d’importantes<br />
décisions sont prises et que <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s actions sont posées.<br />
Pour l’agriculture, une question mérite d’être<br />
c<strong>la</strong>irement formulée : <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion veut-elle<br />
donner un coup <strong>de</strong> pouce à l’agriculture et, par<br />
extension, à l’économie <strong>de</strong>s régions pendant une<br />
crise<br />
<strong>La</strong> logique me porte à croire que c’est le cas, car,<br />
on le sait, les Québécois veulent pouvoir compter<br />
sur une agriculture <strong>de</strong> proximité qui produit <strong>de</strong><br />
façon sécuritaire <strong>de</strong>s aliments <strong>de</strong> qualité sains et<br />
nutritifs. Acheter « local » est une préoccupation<br />
qui gagne en popu<strong>la</strong>rité et qui est appelée à se<br />
développer.<br />
L’exemple <strong>de</strong>s pays européens<br />
L’importance d’une économie rurale viable et<br />
concurrentielle, <strong>de</strong>s pays européens l’ont saisie.<br />
Dans un souci <strong>de</strong> préserver une agriculture locale<br />
<strong>de</strong> qualité sur <strong>la</strong>quelle les citoyens sont fiers<br />
<strong>de</strong> pouvoir compter, <strong>la</strong> Suisse, pays dont sont<br />
récemment revenus plusieurs clients <strong>de</strong> <strong>La</strong>ctech,<br />
a une politique agricole qui offre <strong>de</strong>s paiements<br />
directs aux producteurs, particulièrement à<br />
ceux situés dans <strong>de</strong>s régions moins propices<br />
à l’agriculture. Il s’agit là d’un engagement<br />
qu’ont pris les popu<strong>la</strong>tions urbaines envers<br />
les communautés rurales, bien conscientes du<br />
contrat social qui lie les villes aux campagnes.<br />
Chez nous, plusieurs producteurs vivent<br />
malheureusement dans le doute et l’instabilité.<br />
L’idée n’est pas ici <strong>de</strong> réc<strong>la</strong>mer un programme <strong>de</strong><br />
subsi<strong>de</strong>s permanent, mais il faut reconnaître qu’il<br />
y a présentement une crise et que pour maintenir<br />
un secteur embauchant une personne sur huit<br />
dans l’ensemble du pays, il y aura <strong>de</strong>s sommes à<br />
investir.<br />
Une occasion<br />
avec le dépôt du livre vert<br />
C’est pourquoi il faut saluer le dépôt du<br />
Livre vert sur <strong>la</strong> politique bioalimentaire,<br />
présenté par le ministre Corbeil le 8 juin.<br />
Certains grands principes y sont remis<br />
en question, mais il ne faut pas oublier<br />
qu’il s’agit d’un document <strong>de</strong> travail<br />
qui fera l’objet d’une vaste consultation.<br />
Il est à souhaiter que les producteurs<br />
profiteront <strong>de</strong> <strong>la</strong> tribune qui leur est<br />
offerte pour contribuer à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce<br />
d’un réel p<strong>la</strong>n échelonné sur plusieurs<br />
années à l’intérieur duquel pourraient<br />
être c<strong>la</strong>irement définis <strong>la</strong> vision et les objectifs<br />
qu’ont les élus pour l’agriculture. En adoptant<br />
cette approche constructive, il sera enfin possible<br />
d’arrimer les cibles gouvernementales avec les<br />
engagements <strong>de</strong>s producteurs et les attentes <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Grâce à une enveloppe budgétaire<br />
déterminée à l’avance, tous seront en mesure <strong>de</strong><br />
répondre aux objectifs sans <strong>de</strong>voir vivre dans<br />
l’incertitu<strong>de</strong>. C’est dans ces gran<strong>de</strong>s actions que<br />
les mots lea<strong>de</strong>rship et vision prennent tout leur<br />
sens et que pourra se concrétiser l’appui général à<br />
l’économie <strong>de</strong>s régions.<br />
Sur ce, je vous souhaite un été à <strong>la</strong> hauteur <strong>de</strong><br />
vos attentes et au p<strong>la</strong>isir <strong>de</strong> vous croiser dans les<br />
nombreuses expositions agricoles qui animeront<br />
le Québec.<br />
Juillet.11 agri-nouvelles 5
chronique <strong>de</strong>s grains<br />
Les marchés<br />
<strong>de</strong> température<br />
et leurs impacts<br />
sur les prix<br />
Yannick Lessard<br />
Négociant en grains<br />
<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />
Puisqu’il est tombé au Québec <strong>de</strong>ux fois plus<br />
<strong>de</strong> pluie qu’à <strong>la</strong> normale en mai, <strong>la</strong> présente<br />
chronique <strong>de</strong>s grains sera essentiellement<br />
consacrée aux ensemencements et à l’évolution<br />
<strong>de</strong>s prix.<br />
Au moment d’écrire ces lignes, les ensemencements<br />
américains étaient en retard par<br />
rapport aux moyennes quinquennales. Des<br />
conditions météorologiques peu commo<strong>de</strong>s<br />
ainsi que <strong>de</strong>s inondations et <strong>de</strong>s torna<strong>de</strong>s<br />
ont retardé les semis. Cependant, même si<br />
les marchés sont nerveux, il faut comprendre<br />
que ce n’est pas une catastrophe et qu’il<br />
faut éviter <strong>de</strong> comparer seulement avec l’an<br />
<strong>de</strong>rnier alors que le printemps avait été inhabituellement<br />
chaud et hâtif. Ce<strong>la</strong> étant dit,<br />
<strong>la</strong> température <strong>de</strong>meure tout <strong>de</strong> même une<br />
variable majeure affectant les marchés et<br />
chaque nouvelle annonce vient bousculer les<br />
cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> bourse.<br />
Le 31 mai <strong>de</strong>rnier, le United States Department<br />
of <strong>Agri</strong>culture publiait un rapport sur le niveau<br />
d’avancement <strong>de</strong>s ensemencements dont les<br />
faits sail<strong>la</strong>nts sont les suivants :<br />
• En date du 29 mai 2011, 86 % <strong>de</strong>s ensemencements<br />
<strong>de</strong> maïs étaient complétés.<br />
• <strong>La</strong> moyenne quinquennale est <strong>de</strong> 95 %.<br />
• Environ 13 000 000 d’acres en maïs ne<br />
sont donc pas semés.<br />
• Au niveau du soya, seulement 51 % <strong>de</strong>s<br />
superficies sont ensemencées alors que <strong>la</strong><br />
moyenne quinquennale est <strong>de</strong> 78 %.<br />
Il y a donc un retard certain dont l’impact<br />
appréhendé sur les prix pourrait être annulé<br />
par du temps chaud et ensoleillé permettant<br />
au maïs et aux autres cultures <strong>de</strong> bien se<br />
développer en début <strong>de</strong> saison. Nous entrons<br />
maintenant dans ce que nous appelons les<br />
« marchés <strong>de</strong> température ».<br />
Les prix<br />
Au niveau <strong>de</strong>s prix, c’est le maïs qui vole<br />
<strong>la</strong> ve<strong>de</strong>tte <strong>de</strong>puis les 12 <strong>de</strong>rniers mois. Le<br />
graphique <strong>de</strong> droite montre l’évolution<br />
<strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> différents intrants, mais avec<br />
<strong>de</strong>s valeurs indicielles, c’est-à-dire que<br />
toutes les valeurs ont été ramenées à 100 au<br />
27 mai 2010. Ce type <strong>de</strong> graphique permet<br />
<strong>de</strong> comparer l’évolution <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong><br />
différents intrants par rapport à eux-mêmes.<br />
Le graphique montre que le tourteau <strong>de</strong> soya<br />
vaut environ 1,35 fois ce qu’il va<strong>la</strong>it il y a<br />
12 mois. Le prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> fève et du blé ont été<br />
respectivement multipliés par 1,45 et 1,75.<br />
Quant au prix du maïs, il a été multiplié par<br />
2. On comprend ainsi toute l’importance que<br />
les marchés accor<strong>de</strong>nt aux ensemencements<br />
<strong>de</strong> maïs et à l’ampleur <strong>de</strong>s stocks.<br />
6 agri-nouvelles Juillet.11
chronique <strong>de</strong>s grains<br />
Pour ramener le prix du maïs à <strong>de</strong> plus faibles<br />
niveaux, l’écart entre l’offre et <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
Prix du maïs, du tourteau <strong>de</strong> soya, du blé et <strong>de</strong> <strong>la</strong> fève <strong>de</strong> soya<br />
(27 mai 2010=100)<br />
215<br />
195<br />
175<br />
155<br />
135<br />
Prix du maïs, du tourteau <strong>de</strong> soya, du blé et <strong>de</strong> <strong>la</strong> fève <strong>de</strong> soya<br />
27 mai 2011 = 100<br />
<strong>de</strong>vra s’accentuer. <strong>La</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est en augmentation<br />
et très robuste. Il reste donc à l’offre à<br />
être au ren<strong>de</strong>z-vous.<br />
<strong>La</strong> prochaine récolte<br />
est, selon plusieurs<br />
analystes, celle dans<br />
l’histoire qui subira<br />
le plus <strong>de</strong> pression<br />
pour être productive.<br />
Il ne reste plus qu’à<br />
souhaiter que <strong>la</strong> température<br />
se range un<br />
peu plus du côté <strong>de</strong>s<br />
producteurs.<br />
115<br />
95<br />
Maïs Tourteau <strong>de</strong> soya blé fève <strong>de</strong> soya<br />
75<br />
Bienvenue<br />
à Geneviève Gonthier<br />
Forte d’une expérience <strong>de</strong> 11 ans <strong>de</strong> représentation en production<br />
animale et végétale, Geneviève Gonthier s’est <strong>de</strong>rnièrement jointe aux<br />
négociants en grains d’<strong>Agri</strong>-Marché. Son expérience en vente et service<br />
à <strong>la</strong> clientèle lui permettra d’épauler efficacement l’équipe d’<strong>Agri</strong>-<br />
Marché et d’offrir le service <strong>de</strong> qualité qui a toujours fait sa renommée.<br />
Nous vous invitons donc à vous joindre à toute l’équipe pour lui<br />
souhaiter le succès dans ses nouvelles fonctions.<br />
Juillet.11 agri-nouvelles 7
Un stage en<br />
production<br />
avicole<br />
chronique <strong>de</strong>s ressources humaines<br />
Une opportunité<br />
d’emploi à long terme!<br />
Impliqué <strong>de</strong>puis son jeune âge sur <strong>la</strong> ferme<br />
familiale <strong>de</strong> Saint-Patrice-<strong>de</strong>-Beaurivage,<br />
Samuel Rémil<strong>la</strong>rd est un passionné d’agriculture.<br />
Au fil <strong>de</strong>s ans, il accompagne ses parents<br />
dans tous les travaux <strong>de</strong> cette ferme qui produit<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> vo<strong>la</strong>ille et <strong>de</strong>s bovins <strong>de</strong> boucherie.<br />
C’est toutefois son intérêt pour le secteur avicole,<br />
jumelé à une activité <strong>de</strong> portes ouvertes<br />
<strong>de</strong> l’ITA <strong>de</strong> <strong>La</strong> Pocatière, alors qu’il est en<br />
4 e secondaire, qui confirment son choix d’entreprendre<br />
<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s collégiales en production<br />
animale.<br />
Intéressé par tous les aspects <strong>de</strong> <strong>la</strong> production,<br />
il effectue, à l’été 2007, un stage sur les<br />
fermes avicoles d’<strong>Agri</strong>-Marché. Il y accomplit<br />
alors les travaux associés à <strong>la</strong> production<br />
<strong>de</strong> poulet <strong>de</strong> chair et touche également au<br />
secteur <strong>de</strong>s pon<strong>de</strong>uses. Cette expérience enrichissante<br />
lui a permis d’é<strong>la</strong>rgir ses connaissances,<br />
d’expérimenter d’autres techniques<br />
et a contribué à accroître son intérêt pour le<br />
secteur avicole.<br />
Après un court séjour dans l’Ouest canadien<br />
à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> ses étu<strong>de</strong>s en 2008, Samuel entre<br />
en fonction à titre <strong>de</strong> conseiller en production<br />
avicole chez <strong>Agri</strong>-Marché. Déterminé,<br />
diplôme en mains et fort <strong>de</strong> ses expériences<br />
sur les fermes, il entreprend <strong>la</strong> visite <strong>de</strong>s clients<br />
d’<strong>Agri</strong>-Marché. « Mes étu<strong>de</strong>s m’ont fourni les<br />
connaissances nécessaires, mais, surtout, on y<br />
apprend à se donner une structure <strong>de</strong> travail ».<br />
<strong>La</strong> représentation et <strong>la</strong> vente Il ne l’avait pas<br />
vraiment envisagé en débutant ses étu<strong>de</strong>s. <strong>La</strong><br />
formation continue et l’accompagnement<br />
dont a bénéficié Samuel lui ont donné les<br />
outils afin d’établir <strong>de</strong> bons contacts avec les<br />
producteurs et lui permettent maintenant<br />
<strong>de</strong> contribuer au succès <strong>de</strong> ses clients en leur<br />
proposant <strong>de</strong> nouvelles idées pour améliorer<br />
leur production. « C’est très motivant et ça<br />
donne le goût <strong>de</strong> se dépasser ». Les défis en<br />
aviculture ne manquent pas et c’est dans<br />
cet esprit que Samuel contribue au même<br />
titre que les autres représentants <strong>de</strong> son<br />
équipe à faire avancer le secteur avicole chez<br />
<strong>Agri</strong>-Marché.<br />
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Conseiller en<br />
production <strong>la</strong>itière<br />
Ouvrier agricole<br />
(production <strong>porc</strong>ine)<br />
Notre entreprise est présentement à <strong>la</strong> recherche d’un(e)<br />
conseiller(ère) en production <strong>la</strong>itière. Au sein d’une équipe <strong>de</strong><br />
conseillers dynamiques, vous <strong>de</strong>vrez assurer les responsabilités<br />
suivantes :<br />
- Conseiller <strong>la</strong> clientèle afin <strong>de</strong> l’accompagner dans l’atteinte<br />
<strong>de</strong> ses objectifs<br />
- Proposer <strong>de</strong>s solutions novatrices maximisant<br />
les performances d’élevage<br />
- Assurer le développement <strong>de</strong>s<br />
affaires dans son territoire<br />
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• Formation ou expérience<br />
pertinente en agriculture<br />
• Autonomie<br />
• Débrouil<strong>la</strong>rdise<br />
• Joueur d’équipe<br />
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envoyez votre curriculum vitae à :<br />
<strong>La</strong>ctech - Service <strong>de</strong>s ressources humaines<br />
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Télécopieur : 418 882-5108 Courriel : emploi@<strong>la</strong>ctech.com<br />
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8 agri-nouvelles Juillet.11
Félicitations !<br />
Une relève agricole qui se démarque<br />
Cérémonie <strong>de</strong> remise<br />
<strong>de</strong>s Bourses d’excellence et d’implication<br />
UNIVERSITÉ LAVAL<br />
Faculté <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> l’agriculture et <strong>de</strong> l’alimentation<br />
8 avril 2011<br />
M. Guy Buteau, directeur <strong>de</strong>s ventes du secteur <strong>porc</strong>in d’<strong>Agri</strong>-Marché<br />
et M. Jean-Paul <strong>La</strong>forest, doyen <strong>de</strong> <strong>la</strong> Faculté, entourant les <strong>de</strong>ux<br />
récipiendaires <strong>de</strong>s bourses <strong>de</strong> rédaction 2011 : C<strong>la</strong>udia D’Amours et<br />
Mathieu Bisson.<br />
•<br />
Ga<strong>la</strong> <strong>de</strong> l’Excellence<br />
i.t.a. <strong>de</strong> <strong>la</strong> pocatière<br />
Campus <strong>de</strong> <strong>La</strong> Pocatière<br />
18 avril 2011<br />
Félicitations à Gabriel Gosselin, <strong>de</strong> Saint-Jean-Chrysostome, pour son<br />
prix « Réussite en formation générale, 1 ère année » que lui remet ici<br />
M. Yves <strong>La</strong>ndry, coordonnateur <strong>de</strong>s ventes chez <strong>La</strong>ctech.<br />
•<br />
Ga<strong>la</strong> <strong>de</strong> l’Excellence<br />
i.t.a. <strong>de</strong> <strong>la</strong> pocatière<br />
Campus <strong>de</strong> <strong>La</strong> Pocatière<br />
18 avril 2011<br />
Félicitations à Jérémie Mercier, <strong>de</strong> Rivière-du-Loup, qui a été récompensé<br />
dans <strong>la</strong> catégorie « Engagement parasco<strong>la</strong>ire, 3 e année ».<br />
Omnium <strong>La</strong>ctech Fondation Audrey-Lehoux<br />
Une autre édition empreinte <strong>de</strong> succès<br />
Le 19 mai <strong>de</strong>rnier, plus <strong>de</strong> 160 golfeurs ont parcouru le Club <strong>de</strong> golf<br />
<strong>de</strong> Beauceville pour participer à <strong>la</strong> 11 e édition <strong>de</strong> l’Omnium <strong>La</strong>ctech<br />
Fondation Audrey-Lehoux.<br />
<strong>La</strong> générosité <strong>de</strong>s commanditaires et <strong>de</strong>s joueurs présents sur p<strong>la</strong>ce a<br />
permis <strong>de</strong> récolter 11 544 $ qui seront remis en bourses <strong>de</strong> recherche ou<br />
d’étu<strong>de</strong>s aux étudiants faisant ou ayant fait partie d’un cercle <strong>de</strong> jeunes<br />
ruraux ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> relève agricole <strong>de</strong> <strong>la</strong> région Chaudière-Etchemin. Merci<br />
aux participants et à l’année prochaine!<br />
Juillet.11 agri-nouvelles 9
Lutte<br />
contre les<br />
rongeurs :<br />
Priorité<br />
à l’entretien<br />
extérieur <strong>de</strong>s<br />
bâtiments<br />
Dans l’optique d’un système <strong>de</strong> biosécurité<br />
fonctionnel, il faut autant que possible empêcher<br />
les rongeurs d’entrer dans les bâtiments <strong>de</strong> ferme. Les rongeurs sont vecteurs <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>dies<br />
et peuvent aussi causer <strong>de</strong>s dommages considérables aux bâtiments. Un système <strong>de</strong><br />
biosécurité est comme une chaîne : il aura <strong>la</strong> puissance <strong>de</strong> son plus faible maillon. Si<br />
on <strong>la</strong>isse libre cours aux rongeurs, les bénéfices <strong>de</strong>s autres précautions prises seront<br />
probablement réduits à néant.<br />
François Casault<br />
Responsable technique<br />
Maheu & Maheu<br />
418 623-8000 • 1 800 463-2186<br />
Pour atteindre votre but, il faudra donc<br />
mettre l’accent sur tout ce qui peut favoriser<br />
<strong>la</strong> présence <strong>de</strong> rongeurs à l’extérieur <strong>de</strong><br />
vos bâtiments. <strong>La</strong> première étape est donc<br />
d’éliminer tous les abris possibles. On ne<br />
doit pas <strong>la</strong>isser <strong>de</strong> matériaux sur le terrain<br />
pouvant fournir <strong>de</strong>s abris aux rongeurs. Les<br />
rongeurs se cachent et se dép<strong>la</strong>cent sous <strong>la</strong><br />
végétation. Ceci est particulièrement vrai<br />
pour les souris. En effet, elles éviteront le plus<br />
souvent <strong>de</strong> circuler à découvert. Donc, pour<br />
les contrer, gar<strong>de</strong>z un périmètre d’au moins<br />
15 mètres <strong>de</strong> gazon tondu régulièrement<br />
tout autour <strong>de</strong> vos bâtiments et n’y <strong>la</strong>issez<br />
croître aucune végétation dans le périmètre<br />
immédiat (environ 1 mètre). Ceci peut être<br />
fait par un désherbage chimique et/ou grâce à<br />
l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> matériaux inertes comme <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> pierre concassée nette.<br />
10 agri-nouvelles Juillet.11
Les rats établissent habituellement leurs<br />
terriers près <strong>de</strong> l’eau. Donc, si vous avez <strong>de</strong>s<br />
fossés sur votre propriété, assurez-vous qu’ils<br />
évacuent efficacement. Au besoin, recreusezles<br />
et, en aucun cas, vous ne <strong>de</strong>vez y <strong>la</strong>isser<br />
croître <strong>de</strong>s broussailles.<br />
Nous avons passé en revue les abris <strong>de</strong>s<br />
rongeurs, voyons maintenant leur nourriture.<br />
Lors <strong>de</strong>s livraisons <strong>de</strong> moulée, il n’est pas rare<br />
qu’il y ait quelques déversements. Il est donc<br />
capital <strong>de</strong> les ramasser au plus tôt. De même,<br />
une vis <strong>de</strong> moulée qui fuit est une source<br />
<strong>de</strong> nourriture. En plus <strong>de</strong> ramasser cette<br />
moulée, corrigez le problème à son origine<br />
en effectuant <strong>la</strong> réparation. Enfin, éloignez<br />
toujours les animaux morts <strong>de</strong>s bâtiments,<br />
vous diminuerez <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>s mouches et<br />
<strong>de</strong>s oiseaux sauvages comme les corneilles.<br />
Jetons maintenant un œil sur le bâtiment<br />
lui-même. Nous avons fait en sorte <strong>de</strong> tenir<br />
les rongeurs éloignés, mais il y en aura<br />
inévitablement quand même certains qui<br />
oseront s’approcher. <strong>La</strong> prochaine étape sera<br />
<strong>de</strong> les empêcher d’entrer. Les voies d’accès<br />
les plus évi<strong>de</strong>ntes sont les portes. Il faut<br />
qu’elles soient bien ajustées. Tenez compte<br />
qu’un rat peut s’infiltrer par une fissure <strong>de</strong><br />
13 mm et qu’une souris le fera dans 7 mm.<br />
Si vous voulez protéger le bas <strong>de</strong> vos portes<br />
contre les rats, il peut être utile d’y fixer une<br />
tôle. Mais plus que les portes, les rongeurs<br />
peuvent profiter <strong>de</strong> toute ouverture dans le<br />
revêtement extérieur et il faut savoir qu’ils<br />
sont d’habiles grimpeurs. Ainsi, ne négligez<br />
pas les ouvertures en hauteur. Et tant qu’à<br />
vérifier en hauteur, assurez-vous que les prises<br />
d’air sont gril<strong>la</strong>gées pour empêcher les oiseaux<br />
sauvages d’y nicher. De même, obturez bien<br />
les contours <strong>de</strong> tuyaux à moulée dans les murs.<br />
Finalement, il <strong>de</strong>vrait y avoir une moulure<br />
métallique au bas du revêtement <strong>de</strong>s murs<br />
pour empêcher les rongeurs <strong>de</strong> s’y glisser.<br />
Portez une attention particulière aux coins<br />
qui offrent souvent une ouverture béante!<br />
<strong>La</strong> <strong>de</strong>rnière étape consiste en l’instal<strong>la</strong>tion<br />
<strong>de</strong> postes d’appâtage au périmètre extérieur<br />
<strong>de</strong>s bâtiments. Une première ligne <strong>de</strong> défense<br />
<strong>de</strong>vrait être établie avec au moins un poste<br />
d’appâtage à tous les 30 mètres au périmètre<br />
<strong>de</strong>s bâtiments. <strong>La</strong> ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> terrain dénudé<br />
en décuplera l’efficacité. <strong>La</strong> <strong>de</strong>uxième ligne<br />
sera une série <strong>de</strong> postes p<strong>la</strong>cés cette foisci<br />
à l’intérieur aux endroits stratégiques, y<br />
compris au grenier. Pour être efficaces, ces<br />
postes doivent être vérifiés et approvisionnés<br />
d’appâts frais (ro<strong>de</strong>ntici<strong>de</strong>) sur une base<br />
régulière. Ceci peut être pour certains une<br />
contrainte qu’ils préféreront confier à une<br />
firme spécialisée dans <strong>la</strong> gestion parasitaire,<br />
<strong>la</strong>quelle pourra leur fournir plein <strong>de</strong> conseils<br />
adaptés à leur situation particulière.<br />
Juillet.11 agri-nouvelles 11
Rationaliser <strong>la</strong> gestion<br />
<strong>de</strong>s fumiers<br />
C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Charest, agr.<br />
Fertior,<br />
coopérative <strong>de</strong><br />
fertilisation organique<br />
En temps difficiles, un mot est sur toutes les<br />
lèvres : rationalisation. Pour une entreprise<br />
agricole, ce<strong>la</strong> veut dire <strong>de</strong> diminuer les dépenses<br />
ou d’augmenter les revenus, <strong>de</strong> porter attention<br />
aux investissements peu rentables, etc.<br />
Pour un conseiller en gestion <strong>de</strong>s fumiers, ce<strong>la</strong><br />
veut dire <strong>de</strong> réviser les solutions douces.<br />
Rationaliser,<br />
c’est se remettre en question<br />
<strong>La</strong> gestion <strong>de</strong>s fumiers n’est pas qu’une question<br />
<strong>de</strong> pompe et d’épan<strong>de</strong>ur. Elle implique <strong>de</strong>s coûts<br />
qui, souvent, peuvent êtres réduits lorsqu’on<br />
améliore d’autres secteurs <strong>de</strong> l’entreprise.<br />
Prenons à titre d’exemple l’alimentation.<br />
Encore aujourd’hui, on voit <strong>de</strong>s entreprises<br />
qui ont introduit <strong>la</strong> phytase dans leurs recettes<br />
sans ajuster le phosphore à <strong>la</strong> baisse. Un simple<br />
bi<strong>la</strong>n alimentaire permet alors <strong>de</strong> le déceler et <strong>de</strong><br />
constater que l’entreprise apporte encore 17 %<br />
<strong>de</strong> phosphore en trop dans sa ration et qu’elle<br />
doit alors trouver les terres pour l’épandage <strong>de</strong> ce<br />
surplus. Ceci est, par ailleurs, une étape simple et<br />
subventionnée par le MAPAQ.<br />
Ententes ou mésententes<br />
Lorsque vient le temps <strong>de</strong> conclure <strong>de</strong>s ententes<br />
d’épandage, prenez-vous le temps d’en évaluer<br />
plusieurs Faites-vous vous-même <strong>de</strong>s démarches<br />
pour en trouver Il est possible <strong>de</strong> vous inscrire sur<br />
<strong>de</strong>s listes <strong>de</strong> mail<strong>la</strong>ge, dont les petites annonces <strong>de</strong><br />
fumier sur www.traitement.qc.ca, et <strong>de</strong> profiter<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> visibilité qu’offrent ces listes.<br />
Une fois que vous avez votre entente d’épandage,<br />
il est important <strong>de</strong> considérer le propriétaire <strong>de</strong>s<br />
terres comme un client que vous <strong>de</strong>vez satisfaire.<br />
Vous y gagnerez tous les <strong>de</strong>ux en vous assurant <strong>de</strong><br />
servir adéquatement ses besoins et lui, en retour,<br />
en vous garantissant une entente durable.<br />
Combien d’agriculteurs ont <strong>de</strong>s ententes incertaines<br />
d’un an et doivent parfois payer pour envoyer<br />
du lisier Dans ces cas, sachez qu’il est possible<br />
d’évaluer <strong>la</strong> rentabilité économique <strong>de</strong> ces ententes.<br />
Cette démarche est d’autant plus intéressante si<br />
vous avez en plus <strong>de</strong>s terres à distance que vous<br />
fertilisez avec <strong>de</strong>s engrais minéraux. Sachez qu’il<br />
peut être rentable d’aller porter votre lisier sur vos<br />
terres à distance, parfois même jusqu’à 40 km, au<br />
lieu <strong>de</strong> ne les fertiliser qu’avec <strong>de</strong> l’engrais!<br />
Avant d’acheter une terre, prenez soin d’évaluer <strong>la</strong><br />
rentabilité <strong>de</strong> l’achat. Il est très difficile <strong>de</strong> justifier<br />
économiquement un achat <strong>de</strong> terre à 2000 $ et<br />
plus l’hectare en se disant que ce serait moins<br />
cher que d’aller porter du lisier chez un receveur.<br />
Prenez le temps d’aller voir les budgets par culture<br />
sur <strong>Agri</strong>-Réseau (www.agrireseau.qc.ca) pour<br />
y constater que <strong>la</strong> marge sur les déboursés à<br />
l’hectare est re<strong>la</strong>tivement faible pour <strong>de</strong>s achats<br />
aussi importants.<br />
Une question d’exportation<br />
Lorsqu’il s’agit d’optimiser ses ententes, on peut<br />
penser à <strong>la</strong> façon dont le lisier est transporté.<br />
Plus les citernes sont grosses, plus gran<strong>de</strong> est<br />
l’économie sur les frais <strong>de</strong> transport. Dans le<br />
même ordre d’idée, lorsqu’une entreprise exporte<br />
une bonne partie <strong>de</strong> son phosphore vers une terre<br />
liée par une entente, il est d’autant plus rentable<br />
<strong>de</strong> pomper le surnageant (<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> fosse) pour<br />
ses terres à proximité et le fond <strong>de</strong> fosse pour<br />
l’exportation.<br />
Ces quelques conseils peuvent vous ai<strong>de</strong>r à faire<br />
<strong>la</strong> différence entre une gestion coûteuse ou une<br />
gestion rentable et durable <strong>de</strong> vos fumiers.<br />
12 agri-nouvelles Juillet.11
Voir les réponses <strong>de</strong>s jeux à <strong>la</strong> page 62.<br />
Énigme<br />
QUI PERD GAGNE<br />
Lors d’un tournoi, <strong>de</strong>ux chevaliers sont à égalité. Pour les départager, le roi<br />
leur dit :<br />
« Voyez cette tour qui pointe à l’horizon. Celui <strong>de</strong> vous <strong>de</strong>ux dont le cheval<br />
arrivera le <strong>de</strong>rnier à cette tour remportera le tournoi ».<br />
À ces mots, les <strong>de</strong>ux chevaliers se précipitent aux écuries, enfourchent chacun<br />
un cheval et se dirigent au grand galop vers <strong>la</strong> tour !<br />
Comment expliquer le comportement apparemment illogique <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />
chevaliers <br />
Sudoku<br />
Règles du jeu : Vous <strong>de</strong>vez remplir toutes les cases vi<strong>de</strong>s en p<strong>la</strong>çant les<br />
chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule<br />
fois par boîte <strong>de</strong> 9 cases.<br />
Chaque boîte <strong>de</strong> 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà<br />
quelques chiffres par boîte pour vous ai<strong>de</strong>r. Ne pas oublier : vous ne <strong>de</strong>vez<br />
jamais répéter plus d’une fois les chiffres 1 à 9 dans <strong>la</strong> même ligne, <strong>la</strong> même<br />
colonne et <strong>la</strong> même boîte <strong>de</strong> 9 cases.<br />
Mot caché<br />
Mot mystère numéro 3 © www.cruciverbiste.com<br />
Thème : Voyage ( 9 lettres )<br />
9 lettres cachées voyage<br />
12 lettres cachées les SURDOUÉS<br />
T R P A S S E P O R T E T O C<br />
D E S T I N A T I O N R N H I<br />
T G R O E U S U B O T U A R R<br />
E A E E G I D A N S E L F I F<br />
M S S R A T T T A R E M N N N<br />
P S T A G E I T C U E T E E O<br />
E A A P A E U E R O U G E G I<br />
R P U U B S N N O E S I L A V<br />
A T R E D A P T I R E G O L A<br />
T N A I O E L E S E C A R P C<br />
U E N V O L P L I R O U T E C<br />
R G T N E C C A E C R I N L I<br />
E R R E E V I R R A T L O I N<br />
S A C C O U C H E T T E C O E<br />
S O L E I L S E C N A C A V R<br />
Accent<br />
Argent<br />
Arrivée<br />
Attente<br />
Autobus<br />
Avion<br />
Bagage<br />
Balle<br />
Bateau<br />
Chaleur<br />
Contrôle<br />
Côte<br />
Couchette<br />
Croisière<br />
Danse<br />
Départ<br />
Destination<br />
Écrin<br />
Enfant<br />
Envie<br />
Été<br />
Fric<br />
Trouvez les 7 erreurs !<br />
Loger<br />
Loin<br />
Mer<br />
Nuit<br />
Nuitée<br />
Paréo<br />
Passager<br />
Passeport<br />
P<strong>la</strong>ge<br />
Races<br />
Restaurant<br />
Rouge<br />
Route<br />
Sac<br />
Soleil<br />
Température<br />
Train<br />
Vacances<br />
Vacciner<br />
Valise<br />
Voile<br />
Vol<br />
Juillet.11 agri-nouvelles 13
<strong>porc</strong><br />
Si nos <strong>La</strong>fleur<br />
sont aussi savoureux,<br />
c’est beaucoup grâce<br />
à vous.<br />
14 agri-nouvelles Juillet.11<br />
Si nous vous offrons <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> qualité,<br />
c’est aussi grâce au travail <strong>de</strong>s producteurs agricoles québécois.
il<br />
INFO-<br />
GRAPHE<br />
CLIENT N o DOSSIER PROJET TITRE<br />
18/2/2011<br />
DATE<br />
<strong>La</strong>fleur BBROLY086 Annonce Magazine Si nos <strong>La</strong>fleur sont aussi savoureux, c’est beaucoup grâce à vous<br />
FORMAT FINAL FORMAT PAP ÉCHELLE DU PAP LANGUE COULEUR NOTE<br />
8,5 po x 11 po 8,5 po x 11 po 100% Français 4C Bleed = 0,125 po<br />
<strong>La</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>porc</strong> :<br />
VERSION CORECTION<br />
1 1<br />
une préoccupation<br />
<strong>de</strong> plus<br />
CLIENT DATE<br />
en plus<br />
présente<br />
SERVICE CLIENT DATE DIR. PRODUCTION DATE<br />
En 2011, <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> est<br />
un sujet <strong>de</strong> plus en plus traité par <strong>la</strong><br />
filière <strong>porc</strong>ine québécoise. Chaque<br />
intervenant du milieu a un rôle à jouer pour que l’ensemble <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong>meure<br />
concurrentielle sur <strong>la</strong> scène mondiale. Les enjeux sont grands et trois volets sont davantage<br />
cernés lorsqu’il est question d’offrir un produit <strong>de</strong> qualité sur <strong>la</strong> table : <strong>la</strong> régie pré-abattage,<br />
<strong>la</strong> nutrition et <strong>la</strong> génétique.<br />
TEXTES DATE DIR. ARTISTIQUE DATE<br />
Nutrition<br />
Régie préabattage<br />
Qualité<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
vian<strong>de</strong><br />
Génétique<br />
Ces trois aspects sont interreliés et doivent être<br />
considérés globalement pour réussir à atteindre<br />
les objectifs fixés. Cibler seulement une pointe du<br />
triangle au détriment <strong>de</strong>s autres n’est guère une<br />
bonne idée et fera en sorte <strong>de</strong> diminuer <strong>la</strong> qualité<br />
finale du produit. Lors <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong>,<br />
les facteurs analysés sont : sa couleur, le persil<strong>la</strong>ge<br />
(le gras intramuscu<strong>la</strong>ire), l’épaisseur <strong>de</strong> gras, <strong>la</strong><br />
couleur du gras, <strong>la</strong> texture et son pH.<br />
Communications<br />
bleub<strong>la</strong>ncrouge<br />
APPRO-<br />
BATION<br />
Cet article traitera principalement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />
<strong>de</strong>rniers aspects (<strong>la</strong> texture et le pH) en lien avec<br />
<strong>la</strong> régie pré-abattage. À <strong>la</strong> base, un morceau <strong>de</strong><br />
vian<strong>de</strong> est un muscle animal. Pour se développer,<br />
le muscle a entre autres besoin <strong>de</strong> carburant, <strong>de</strong><br />
l’énergie que le <strong>porc</strong> retrouve dans <strong>la</strong> moulée :<br />
le glucose (sucre simple). Cependant, lors <strong>de</strong><br />
l’abattage, s’il y a trop <strong>de</strong> glucose dans le muscle,<br />
<strong>la</strong> vian<strong>de</strong> le transformera en aci<strong>de</strong> <strong>la</strong>ctique, faisant<br />
ainsi diminuer le pH total pour créer un produit<br />
PSE (pâle, mou et exsudatif). L’impact <strong>de</strong> ce<br />
phénomène nuit à <strong>la</strong> transformation et affecte<br />
l’aspect visuel <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong>. Elle est difficilement<br />
transformable en usine, car sa texture est trop<br />
molle pour les procédés <strong>de</strong> coupe. Pour le<br />
consommateur, au moment <strong>de</strong> l’achat, l’apparence<br />
du produit est primordiale. S’il n’est pas satisfait<br />
<strong>de</strong> ce qu’il voit sur les tablettes, il ne l’achètera<br />
tout simplement pas. Avec l’exsudation, ou perte<br />
excessive d’eau, il y a <strong>de</strong> fortes chances que le<br />
produit n’arrive pas dans le panier d’épicerie!<br />
Mathieu Couture, agr.<br />
Formu<strong>la</strong>tion<br />
et nutrition animale<br />
<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />
<strong>porc</strong><br />
Suite >><br />
Avril.11 agri-nouvelles 15
<strong>porc</strong><br />
pH<br />
7,0<br />
6,5<br />
6,0<br />
5,5<br />
5,0<br />
Voici un graphique expliquant le concept du pH<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> :<br />
Évolution du pH <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s dans les heures qui suivent l’abattage<br />
dans le muscle <strong>de</strong>mi-membraneux ou longissimus dorsi<br />
45' 5 10 15 20 25<br />
PSE : vian<strong>de</strong> pâle, molle, exsudative<br />
DFD : vian<strong>de</strong> sombre, ferme, sèche<br />
Références :<br />
CDPQ. Démystifier <strong>la</strong><br />
problématique<br />
<strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s molles,<br />
8 avril 2011<br />
Institut technique du <strong>porc</strong>,<br />
France, <strong>La</strong> maîtrise <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
qualité technologique <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>porc</strong><br />
Turgeon, M.J., 2003.<br />
Évaluation <strong>de</strong> différents<br />
scénarios <strong>de</strong> mise à jeun<br />
avant l’abattage sur les<br />
performances zootechniques,<br />
le comportement et <strong>la</strong><br />
qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> chez le<br />
<strong>porc</strong>. Mémoire <strong>de</strong> maîtrise,<br />
Département <strong>de</strong>s sciences<br />
animales, Université <strong>La</strong>val,<br />
Québec.<br />
Merci aux col<strong>la</strong>borateurs suivants :<br />
Marie-Josée Turgeon, CDPQ<br />
Serge Pommier, PIC<br />
Matt Schoon<strong>de</strong>rwoerd, Olymel<br />
Alexandre Dionne, Olymel<br />
vian<strong>de</strong> à pH élevé (DFD)<br />
vian<strong>de</strong> à pH normal<br />
vian<strong>de</strong> à pH1 faible et pH24 normal (tendance PSE)<br />
vian<strong>de</strong> à pH1 et pH24 faibles (PSE)<br />
vian<strong>de</strong> à pH24 faible (vian<strong>de</strong> aci<strong>de</strong>)<br />
Temps après abattage (heures)<br />
Source : Institut technique du Porc<br />
Une vian<strong>de</strong> DFD (sombre, ferme et sèche) est<br />
un muscle qui n’a plus <strong>de</strong> réserve d’énergie au<br />
moment <strong>de</strong> l’abattage, occasionnant un pH plus<br />
élevé <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> et, par conséquent, un produit<br />
peu attrayant pour le consommateur. Le pH idéal<br />
pour une pièce <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> se situe aux alentours<br />
<strong>de</strong> 5,7 à 5,8 vingt-quatre heures après l’abattage<br />
<strong>de</strong> l’animal.<br />
Les actions<br />
que vous pouvez prendre<br />
Que pouvez-vous faire en tant que producteur<br />
pour éviter ce genre <strong>de</strong> situation Essentiellement,<br />
<strong>de</strong>ux étapes peuvent être accomplies : un jeûne<br />
<strong>de</strong>s <strong>porc</strong>s et une attention particulière lors <strong>de</strong> leur<br />
chargement. Un jeûne <strong>de</strong> 12 heures à <strong>la</strong> ferme<br />
pour les <strong>porc</strong>s expédiés à l’abattoir fait en sorte que<br />
les animaux n’accumulent pas <strong>de</strong> réserve d’énergie<br />
inutile occasionnant <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong> pH expliquée<br />
précé<strong>de</strong>mment. Pour réaliser ce jeûne, l’arrêt du<br />
soigneur ou <strong>la</strong> fermeture <strong>de</strong>s trémies doit se faire<br />
18 heures avant l’expédition. Actuellement, avec<br />
les prix <strong>de</strong>s grains extrêmement élevés, un arrêt<br />
d’alimentation <strong>de</strong> 12 heures permet d’économiser<br />
environ 0,60$ par animal considérant que les<br />
<strong>porc</strong>s prêts pour l’abattoir mangent environ 3 kg<br />
<strong>de</strong> moulée par jour. Si vous n’avez pas <strong>de</strong> parcs<br />
d’expédition et que vous arrêtez le soigneur pour<br />
tout le bâtiment, est-ce que le jeûne à répétition<br />
(1 fois par semaine) provoque une réduction du<br />
gain moyen quotidien <strong>La</strong> réponse peut paraître<br />
étonnante, mais c’est non! Le tableau au bas <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
page résume bien cette réalité.<br />
Vous pouvez voir que, après quatre jeûnes (une<br />
fois par semaine), les <strong>porc</strong>s <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes n’ont<br />
pas montré <strong>de</strong> différences significatives entre eux.<br />
Le <strong>de</strong>rnier point et non le moindre est le stress<br />
occasionné lors du chargement. Nous sousentendons<br />
par stress : le bruit du camion, les<br />
manipu<strong>la</strong>tions lors du chargement, l’utilisation<br />
du bâton électrique, <strong>la</strong> température à l’extérieur<br />
et à l’intérieur du camion, le marteau à tatouer,<br />
etc. Tous ces éléments font en sorte <strong>de</strong> procurer<br />
un sentiment d’inconfort chez l’animal. Les <strong>porc</strong>s<br />
courent plus, sautent les uns par-<strong>de</strong>ssus les autres<br />
et dépensent donc plus d’énergie qu’à <strong>la</strong> normale<br />
pour se sortir <strong>de</strong> cette situation. Ce<strong>la</strong> engendre<br />
une activation intensive <strong>de</strong>s muscles résultant en<br />
une augmentation interne <strong>de</strong> <strong>la</strong> concentration<br />
<strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> <strong>la</strong>ctique dans le système. Si l’animal<br />
n’a pas assez <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> repos pour récupérer<br />
avant <strong>de</strong> se faire abattre, <strong>la</strong> concentration d’aci<strong>de</strong><br />
ne <strong>de</strong>scendra pas suffisamment et augmentera les<br />
risques d’avoir une vian<strong>de</strong> PSE.<br />
Pour conclure, tous et chacun seront <strong>de</strong> plus<br />
en plus sollicités pour que l’industrie <strong>porc</strong>ine<br />
québécoise <strong>de</strong>meure un chef <strong>de</strong> file au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
qualité <strong>de</strong>s produits proposés. C’est en travail<strong>la</strong>nt<br />
tous ensemble que nous allons continuer à nous<br />
distinguer à l’échelle mondiale.<br />
Tableau illustrant le jeûne hebdomadaire total <strong>de</strong> 16 h (12 h à <strong>la</strong> ferme)<br />
GMQ moyen<br />
kg/j<br />
GMQ<br />
semaine 1<br />
GMQ<br />
semaine 2<br />
GMQ<br />
semaine 3<br />
GMQ<br />
semaine 4<br />
Tous à jeun 0,74 0,78 0,74 0,73 0,71<br />
Aucun jeûne 0,75 0,81 0,74 0,74 0,70<br />
Source : Marie-Josée Turgeon (2003)<br />
16 agri-nouvelles Juillet.11
Le contrôle <strong>de</strong> l’ascaridiose,<br />
<strong>porc</strong><br />
un avantage pour<br />
le producteur et<br />
pour l’abattoir<br />
Depuis quelques années, les producteurs <strong>de</strong> <strong>porc</strong>s reçoivent un rapport trimestriel <strong>de</strong>s<br />
viscères qui renferme entre autres comme information le pourcentage <strong>de</strong> taches b<strong>la</strong>nches<br />
sur le foie. Ces <strong>de</strong>rnières témoignent <strong>de</strong> <strong>la</strong> présence d’ascaridiose, une situation qui, si non<br />
contrôlée, peut avoir un impact négatif tant chez le producteur que pour l’abattoir.<br />
<strong>porc</strong>elets se contamineront soit par les mamelles<br />
<strong>de</strong>s truies, auxquelles les oeufs peuvent adhérer,<br />
ou au contact <strong>de</strong> surfaces mal nettoyées.<br />
Quand on observe <strong>de</strong>s foies avec <strong>de</strong>s taches<br />
b<strong>la</strong>nches, ou « taches <strong>de</strong> <strong>la</strong>it », ce<strong>la</strong> veut dire<br />
qu’il y a eu un passage <strong>de</strong> <strong>la</strong>rves au niveau <strong>de</strong> ces<br />
foies au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers 35 jours. Ces taches<br />
b<strong>la</strong>nches sont en fait une accumu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> tissus<br />
conjonctifs, <strong>de</strong> globules b<strong>la</strong>ncs et une di<strong>la</strong>tation<br />
<strong>de</strong> vaisseaux lymphatiques et elles disparaîtront en<br />
3 ou 4 semaines.<br />
Dr Jacques Miclette<br />
mé<strong>de</strong>cin vétérinaire<br />
<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />
Ascaris suum, un ver qui peut atteindre 40 cm <strong>de</strong><br />
long, vit dans le petit intestin. Chaque jour, <strong>la</strong><br />
femelle adulte pond plus <strong>de</strong> 100 000 oeufs qui ont<br />
le pouvoir <strong>de</strong> <strong>de</strong>meurer infectieux jusqu`à 7 ans<br />
dans l’environnement. Les oeufs expulsés par le<br />
<strong>porc</strong> dans les matières fécales vont, s’ils sont avalés,<br />
éclore et libérer les <strong>la</strong>rves dans le petit intestin.<br />
Ces <strong>la</strong>rves pourront alors pénétrer <strong>la</strong> muqueuse<br />
intestinale pour migrer au foie et ensuite aux<br />
poumons. De là, elles peuvent remonter par <strong>la</strong><br />
trachée vers <strong>la</strong> gorge sous l’effet <strong>de</strong> <strong>la</strong> toux, être<br />
avalées et se retrouver finalement dans l’intestin<br />
où elles <strong>de</strong>viendront <strong>de</strong>s adultes qui vont à leur<br />
tour pondre <strong>de</strong>s oeufs. Entre le moment où l’oeuf<br />
est pondu et celui où il sera <strong>de</strong>venu un adulte qui<br />
pond lui-même <strong>de</strong>s oeufs, il se passe environ <strong>de</strong> 6<br />
à 7 semaines. Du point <strong>de</strong> vue transmission, les<br />
Un foie contaminé par l’ascaris suum.<br />
Notez <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>s nombreuses taches b<strong>la</strong>nches.<br />
Si on analyse le <strong>de</strong>rnier rapport trimestriel <strong>de</strong>s<br />
viscères, on note une prévalence <strong>de</strong> 4 % comme<br />
moyenne provinciale. Sur 140 fermes compilées,<br />
10 %, dont <strong>la</strong> plupart sont <strong>de</strong>s engraissements, ont<br />
au moins le double <strong>de</strong> cette moyenne (8 à 29 %).<br />
Ces engraissements, dont <strong>la</strong> source <strong>de</strong> <strong>porc</strong>elets<br />
Suite >><br />
Juillet.11 agri-nouvelles 17
peut varier d’une fois à l’autre, reviennent souvent<br />
dans <strong>de</strong>s rapports consécutifs avec une moyenne<br />
élevée. On peut conclure qu’il y a certaines bâtisses<br />
plus sujettes que d’autres à produire <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>s<br />
affectés (p<strong>la</strong>ncher <strong>de</strong> béton moins <strong>la</strong>tté, ciment<br />
plus vieux ou plus poreux, plus difficile à <strong>la</strong>ver,<br />
etc.). Un représentant d’abattoir mentionnait<br />
récemment qu’il y a plusieurs cas où l’animal est<br />
parasité (environ 20 % <strong>de</strong>s cas) par <strong>de</strong>s ascaris<br />
alors qu’il n’a pas <strong>de</strong> taches b<strong>la</strong>nches au foie. Vous<br />
pourriez donc recevoir un avis <strong>de</strong> l’abattoir malgré<br />
un beau rapport trimestriel.<br />
Les vers adultes se réfugient dans l’intestin.<br />
Pour l’abattoir, quels sont les impacts négatifs<br />
d’un lot contaminé avec beaucoup <strong>de</strong> vers<br />
adultes dans l’intestin et <strong>de</strong>s tâches b<strong>la</strong>nches sur<br />
le foie Les foies non condamnés sont <strong>de</strong>stinés<br />
à <strong>la</strong> consommation humaine alors que les foies<br />
condamnés vont à <strong>la</strong> nourriture animale. Pour<br />
ce qui est <strong>de</strong>s intestins, ceux-ci sont déroulés<br />
dans une machine qui s’occupe <strong>de</strong> les vi<strong>de</strong>r et,<br />
quand ils contiennent trop <strong>de</strong> vers, il y a une<br />
perte <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 5 à 10 %. Cette machine<br />
permet <strong>de</strong> récupérer <strong>la</strong> muqueuse intestinale, qui<br />
est vendue séparément, et les boyaux peuvent<br />
être utilisés pour en faire <strong>de</strong>s saucisses. Du côté<br />
du producteur, le parasitisme peut entraîner<br />
une perte <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance <strong>de</strong>s animaux. Bien<br />
que toutes les étu<strong>de</strong>s sur le sujet ne soient pas<br />
unanimes quant à cet impact, un article récent qui<br />
constitue une revue <strong>de</strong>s données bibliographiques<br />
sur le parasitisme interne <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>s rapporte <strong>de</strong>s<br />
pertes <strong>de</strong> performances tant au niveau du gain<br />
que <strong>de</strong> <strong>la</strong> conversion alimentaire. De plus, l’état<br />
<strong>de</strong> santé <strong>de</strong> l’animal peut être affecté, al<strong>la</strong>nt même<br />
à <strong>la</strong> pneumonie vermineuse, un diagnostic posé<br />
récemment par le <strong>la</strong>boratoire. Pour l’instant,<br />
l’abattoir n’impose pas <strong>de</strong> démérite, préférant<br />
travailler en col<strong>la</strong>boration avec l’éleveur pour<br />
solutionner cette problématique.<br />
Prévention et contrôle<br />
Il faut prévenir <strong>la</strong> contamination <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>elets et<br />
<strong>de</strong> l’environnement et se rappeler que, une fois le<br />
milieu contaminé, aucun désinfectant ne pourra<br />
détruire l’œuf. Ce <strong>de</strong>rnier est excessivement<br />
résistant et a <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> coller aux surfaces. Vous<br />
<strong>de</strong>vez donc traiter les truies une bonne semaine<br />
avant leur entrée en cage <strong>de</strong> mise-bas et vali<strong>de</strong>r,<br />
si nécessaire, avec votre mé<strong>de</strong>cin vétérinaire le<br />
traitement à appliquer aux cochettes à leur entrée<br />
dans votre ferme et à vos <strong>porc</strong>s à l’engraissement.<br />
Le contrôle du statut <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>elets est re<strong>la</strong>tivement<br />
simple par une technique <strong>de</strong> <strong>la</strong>boratoire.<br />
Du côté environnement, il s’agit <strong>de</strong> baisser le plus<br />
possible <strong>la</strong> pression d’infection. Il est important <strong>de</strong><br />
bien nettoyer les locaux (très bon <strong>la</strong>vage, brosse,<br />
eau sous forte pression, etc.) <strong>de</strong> façon à éliminer<br />
toute matière organique. <strong>La</strong>ver à l’eau chau<strong>de</strong><br />
à une température <strong>de</strong> 50 <strong>de</strong>grés Celcius peut<br />
« cuire » les oeufs. Si les surfaces le permettent, un<br />
brû<strong>la</strong>ge pourrait être indiqué. En <strong>de</strong>rnier recours,<br />
peindre les murs et les p<strong>la</strong>nchers élimine l’accès<br />
aux oeufs.<br />
Souvent, les problèmes causés par les parasites<br />
sont tellement peu visibles que l’éleveur déci<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong>isser tomber toute vermifugation par souci<br />
d’économie. Si c’est le cas, il serait pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> se<br />
vérifier <strong>de</strong> temps à autres en consultant les rapports<br />
<strong>de</strong> viscères. Du côté bâtiment, une intervention<br />
du producteur pour éviter un environnement<br />
contaminé à l’entrée <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>elets est une priorité.<br />
Enfin, en ang<strong>la</strong>is, on utilise souvent le terme<br />
« win-win situation » lorsque les <strong>de</strong>ux parties<br />
sortent gagnantes. C’est le cas pour le producteur<br />
et pour l’abattoir dans le contrôle <strong>de</strong>s parasites.<br />
<strong>porc</strong><br />
Juillet.11 agri-nouvelles 19
<strong>porc</strong><br />
Francis Pouliot, ing., MBA<br />
Centre <strong>de</strong> développement<br />
du <strong>porc</strong> du québec inc.<br />
Pourquoi<br />
filtrer l’air<br />
<strong>de</strong>s bâtiments <strong>porc</strong>ins<br />
Les pertes reliées à une crise <strong>de</strong> syndrome reproducteur et respiratoire <strong>porc</strong>in (SRRP)<br />
génèrent <strong>de</strong>s impacts économiques importants. Par épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise, ces pertes peuvent<br />
avoisiner jusqu’à 323 $ par truie 1 . Certains agents pathogènes, tels que le virus du SRRP<br />
et Mycop<strong>la</strong>sma hyopneumoniae, peuvent voyager par l’air sur une distance pouvant<br />
atteindre 9,1 km 2 . Les docteurs Scott Dee et <strong>La</strong>ura Batista ont également prouvé que<br />
certains types <strong>de</strong> filtres à air peuvent permettre d’éviter <strong>la</strong> contamination d’élevages<br />
<strong>porc</strong>ins en combinaison avec un protocole global <strong>de</strong> biosécurité. Aux États-Unis,<br />
l’application <strong>de</strong> protocoles <strong>de</strong> biosécurité rigoureux incluant <strong>la</strong> filtration <strong>de</strong> l’air a permis<br />
<strong>de</strong> faire passer le taux <strong>de</strong> contamination annuel par le virus du SRRP <strong>de</strong> 55 % à moins <strong>de</strong><br />
5 % dans 68 fermes commerciales 3 . Bien que <strong>la</strong> filtration <strong>de</strong> l’air constitue un outil important<br />
dans le combat contre les contaminations d’élevages, elle n’offre malheureusement pas<br />
une garantie absolue. D’où l’importance d’intégrer <strong>la</strong> filtration <strong>de</strong> l’air à l’intérieur d’un<br />
protocole <strong>de</strong> biosécurité complet.<br />
Marie-Au<strong>de</strong> Ricard, ing. jr<br />
Centre <strong>de</strong> développement<br />
du <strong>porc</strong> du québec inc.<br />
Bâtiment ventilé en pression<br />
négative ou positive<br />
Les bâtiments sous air filtré exigent qu’ils<br />
soient ventilés à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>teurs. Il existe<br />
principalement <strong>de</strong>ux grands concepts <strong>de</strong><br />
venti<strong>la</strong>tion mécanisée. Le concept <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion<br />
en pression négative est le plus utilisé dans les<br />
bâtiments d’élevage : les venti<strong>la</strong>teurs aspirent l’air<br />
intérieur et le poussent vers l’extérieur. L’avantage<br />
<strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion vient <strong>de</strong> <strong>la</strong> facilité à<br />
installer <strong>de</strong>s filtres sur un bâtiment à moindre<br />
coût, alors que le principal inconvénient vient<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s entrées d’air parasite non filtré.<br />
Actuellement, en Amérique du Nord, <strong>la</strong> majorité<br />
<strong>de</strong>s bâtiments <strong>porc</strong>ins sous air filtré sont en<br />
pression négative. Quant au concept <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion<br />
en pression positive, les venti<strong>la</strong>teurs poussent<br />
l’air extérieur vers l’intérieur du bâtiment et l’air<br />
vicié est expulsé par <strong>de</strong>s sorties d’air. Ce <strong>de</strong>rnier<br />
concept a l’avantage <strong>de</strong> réduire gran<strong>de</strong>ment les<br />
risques d’entrée d’air parasite, mais il est plus<br />
coûteux et difficile à adapter dans les bâtiments<br />
existants. Toutefois, dans les zones <strong>de</strong> production<br />
à risque, pour les nouveaux bâtiments ou ceux<br />
existants ayant les configurations appropriées<br />
(ex. : étanchéité et type <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion, etc.), il<br />
est <strong>de</strong> mise <strong>de</strong> réaliser une analyse <strong>de</strong> faisabilité<br />
technico-économique et <strong>de</strong> ne pas écarter d’emblée<br />
l’option <strong>de</strong> <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion en pression positive, car<br />
elle présente <strong>de</strong>s avantages indéniables.<br />
Venti<strong>la</strong>tion en pression positive<br />
Venti<strong>la</strong>tion en pression négative<br />
20 agri-nouvelles Juillet.11
Types <strong>de</strong> filtres offerts<br />
dans le secteur <strong>porc</strong>in<br />
<strong>porc</strong><br />
Deux types <strong>de</strong> filtres sont actuellement offerts<br />
pour les bâtiments d’élevage <strong>porc</strong>in : mécaniques<br />
et antimicrobiens. Les filtres à action mécanique<br />
sont c<strong>la</strong>ssés selon le c<strong>la</strong>ssement MERV. Ce<br />
c<strong>la</strong>ssement permet <strong>de</strong> mesurer l’efficacité <strong>de</strong>s<br />
filtres à capter <strong>de</strong>s particules, mais il ne permet<br />
pas d’évaluer l’efficacité d’agents antimicrobiens<br />
pouvant être présents dans les médias filtrants.<br />
Plus le chiffre est élevé, plus le filtre est efficace<br />
à capter <strong>de</strong> petites particules. Pour le marché<br />
<strong>porc</strong>in, les filtres mécaniques MERV 14 à 16<br />
sont principalement utilisés. Les filtres cotés<br />
MERV 14 ont une efficacité supérieure à 75 %<br />
mais inférieure à 85 % pour retenir <strong>de</strong>s particules<br />
ayant un diamètre <strong>de</strong> 0,3 à 1 µm, alors qu’un filtre<br />
MERV 16 permet d’en retenir jusqu’à 95 %.<br />
Présentement, il y a <strong>de</strong>ux fabricants <strong>de</strong> filtres à<br />
action mécanique (non <strong>la</strong>vables) sur le marché<br />
<strong>porc</strong>in : Camfill Farr et C<strong>la</strong>rcor. Camfill Farr<br />
offre un filtre à caisson en forme <strong>de</strong> « V »<br />
en <strong>de</strong>ux catégories d’efficacité : MERV 14<br />
et MERV 16. C<strong>la</strong>rcor offre le même type <strong>de</strong><br />
filtre avec un média filtrant différent, c<strong>la</strong>ssé<br />
MERV 15. Afin <strong>de</strong> maximiser <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong><br />
ces filtres, soit environ trois ans, il est primordial<br />
d’installer <strong>de</strong>s préfiltres d’au moins MERV 8 qui<br />
seront changés environ tous les six mois, selon <strong>la</strong><br />
quantité <strong>de</strong> poussière dans l’air, afin d’éviter le<br />
colmatage <strong>de</strong>s filtres.<br />
Les filtres à action antimicrobienne comprennent<br />
<strong>de</strong>s agents antimicrobiens intégrés à <strong>la</strong> fibre afin <strong>de</strong><br />
rendre les virus et bactéries non viables. Ces filtres<br />
sont disponibles en différents nombres <strong>de</strong> couches<br />
<strong>de</strong> membranes, selon le niveau <strong>de</strong> filtration<br />
Filtre mécanique en « V » et préfiltre pour entrée d’air<br />
modu<strong>la</strong>ire et linéaire<br />
Suite >><br />
Venti<strong>la</strong>tion en pression négative<br />
Juillet.11 agri-nouvelles 21
Filtre antimicrobien <strong>de</strong> type cubique sur entrée d’air<br />
modu<strong>la</strong>ire<br />
Filtre antimicrobien <strong>de</strong> type ri<strong>de</strong>au pour entrée d’air linéaire<br />
1. SURPRENANT, Charles.<br />
Ren<strong>de</strong>z-vous <strong>porc</strong>in<br />
AQINAC, 2010<br />
2. OTAKE, Satoshi, DEE,<br />
Scott, CORZO, Cesar,<br />
OLIVIERA, Simone,<br />
DEEN, John.<br />
Long distance airborne<br />
transport of PRRSV<br />
and Mycop<strong>la</strong>sma<br />
hyopneumoniae from a<br />
popu<strong>la</strong>tion infected with<br />
multiple viral variants.<br />
Veterinary Microbiology,<br />
145, pp. 198-208<br />
3. reicks, Darwin.<br />
<strong>La</strong> filtration d’air <strong>de</strong>s<br />
bâtiments <strong>porc</strong>ins au<br />
États-Unis, 2011.<br />
désiré. Le filtre antimicrobien<br />
<strong>la</strong>vable développé par<br />
Noveko offre une filtration<br />
mécanique jumelée à l’action<br />
antimicrobienne. Ce filtre est<br />
disponible en <strong>de</strong>ux niveaux <strong>de</strong><br />
protection (10 ou 15 couches)<br />
et en <strong>de</strong>ux modèles, soit <strong>de</strong><br />
type ri<strong>de</strong>au (entrée d’air<br />
linéaire) ou <strong>de</strong> type cubique<br />
(entrée d’air modu<strong>la</strong>ire). Afin<br />
<strong>de</strong> maximiser l’efficacité <strong>de</strong>s<br />
agents antimicrobiens et <strong>la</strong><br />
durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> ces filtres,<br />
environ trois ans, il est<br />
primordial d’installer <strong>de</strong>s<br />
préfiltres qui seront changés<br />
environ tous les six mois. Ces<br />
filtres peuvent être installés<br />
à l’extérieur du bâtiment,<br />
mais protégés minimalement<br />
contre les intempéries, selon les spécifications du<br />
manufacturier.<br />
Peu importe le type <strong>de</strong> filtre, plus le risque <strong>de</strong><br />
contamination et <strong>la</strong> valeur ajoutée <strong>de</strong> l’élevage est<br />
grand, plus le niveau <strong>de</strong> filtration doit être élevé.<br />
COÛTS<br />
Depuis les <strong>de</strong>rnières années, le coût d’imp<strong>la</strong>ntation<br />
<strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> filtration d’air a été réduit.<br />
Aujourd’hui, il est possible <strong>de</strong> filtrer un bâtiment<br />
<strong>de</strong> maternité avec vente au sevrage en investissant<br />
au total <strong>de</strong> 100 à 140 $ par truie productive<br />
ou encore <strong>de</strong> 30 à 35 $ annuellement par<br />
truie (incluant capital, intérêts, filtres et préfiltres<br />
<strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement). <strong>La</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> retour sur<br />
<strong>porc</strong><br />
l’investissement variera en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
fréquence et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sévérité <strong>de</strong>s crises, mais il est<br />
possible qu’elle correspon<strong>de</strong> à moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans<br />
dans certaines régions du Québec.<br />
Gestion <strong>de</strong>s entrées d’air parasite<br />
L’efficacité d’un bâtiment sous air filtré en<br />
pression négative dépend non seulement <strong>de</strong><br />
l’efficacité <strong>de</strong>s filtres, mais aussi <strong>de</strong> l’étanchéité<br />
<strong>de</strong> tout le bâtiment. <strong>La</strong> gestion <strong>de</strong>s entrées d’air<br />
parasite en est le principal défi. Actuellement au<br />
Québec, il y a huit élevages sous air filtré. Au<br />
cours d’une pério<strong>de</strong> d’environ 30 mois, quatre<br />
cas <strong>de</strong> contamination <strong>de</strong> bâtiments sous air filtré<br />
ont été expliqués en gran<strong>de</strong> partie par <strong>de</strong>s retours<br />
d’air non filtré par <strong>de</strong>s volets <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>teurs<br />
non suffisamment étanches. Pour minimiser les<br />
risques d’infiltration d’air parasite, il faut installer<br />
<strong>de</strong>s volets anti-retour d’air étanches sur tous les<br />
venti<strong>la</strong>teurs, utiliser un système <strong>de</strong> doubles portes<br />
(SAS) pour les ouvertures extérieures, étancher les<br />
portes et fenêtres, etc. Il est important d’être très<br />
méticuleux.<br />
Conclusion<br />
Pour en savoir plus, consultez le gui<strong>de</strong> sur <strong>la</strong><br />
filtration d’air réalisé pour le Conseil canadien<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé <strong>porc</strong>ine (CCSP) par le CDPQ. On se<br />
procure ce gui<strong>de</strong> en contactant <strong>la</strong> docteure Lucie<br />
Verdon au CCSP (verdon@swinehealth.ca).<br />
QUI SE PRÉOCCUPE...<br />
Qui se préoccupe d’un oeuf <strong>de</strong> plus par pon<strong>de</strong>use, d’une <strong>la</strong>ctation <strong>de</strong> plus<br />
ou encore, d’un kilogramme <strong>de</strong> gain supplémentaire<br />
Qui fera <strong>la</strong> différence entre les profits et les pertes pour <strong>de</strong>s centaines<br />
d’agriculteurs cette année<br />
S’EN PRÉOCCUPE!<br />
Alltech.com | facebook.com/AlltechNaturally | @AlltechTweets<br />
22 agri-nouvelles Juillet.11
Maintenant plus que jamais,<br />
Paylean<br />
c’est payant<br />
DES PORCS MUSCLÉS, ÇA RAPPORTE<br />
Depuis sa mise en marché, Paylean a répondu aux<br />
attentes <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong> partout au Canada.<br />
Aujourd’hui, Paylean est plus payant que jamais.<br />
Lorsqu’il est inclus dans <strong>la</strong> nourriture pendant une<br />
moyenne <strong>de</strong> 28 jours, Paylean peut faire améliorer le<br />
gain moyen quotidien ainsi que l’indice <strong>de</strong> conversion<br />
alimentaire <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 %, et vous rapporter ainsi<br />
jusqu’à 2 $ <strong>de</strong> plus par <strong>porc</strong> 1 .<br />
Est du Canada : 1-800-265-5475<br />
Ouest du Canada : 1-800-661-6801<br />
Site web : e<strong>la</strong>nco.ca<br />
1. Patience, J. et al. 2006. “Effect of Ractopamine in Finishing Swine<br />
Diets on Growth Performance, Carcass Measurements and Pork Quality.”<br />
Prairie Swine Centre Inc. Données internes.<br />
ELANCO ® , Paylean ® et les barres diagonales <strong>de</strong> couleur sont<br />
<strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> commerce ou <strong>de</strong>s marques déposées d’Eli Lilly<br />
and Company. Utilisation sous licence par ELANCO/Division<br />
d’Eli Lilly Canada Inc.<br />
11-11-0218-01212009<br />
Profitez <strong>de</strong> l’avantage Paylean
<strong>porc</strong><br />
REPORTAGE<br />
<strong>de</strong> ferme<br />
CLIENT : Ferme N.S.L. Boivin<br />
Saint-Didace<br />
Nathalie, Sylvie et <strong>La</strong>urent Boivin<br />
Un travail rigoureux<br />
qui fait toute <strong>la</strong> différence<br />
Jean-Roch Boivin et son épouse, Lise Pichette, ont débuté en production agricole en 1967<br />
en faisant l’acquisition <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme <strong>la</strong>itière du père <strong>de</strong> Jean-Roch.<br />
Simon Gagné, technologue<br />
Conseiller technique<br />
en production <strong>porc</strong>ine<br />
<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />
Leurs premiers pas en production <strong>porc</strong>ine remontent<br />
à 1978 alors qu’ils ont construit un engraissement<br />
<strong>de</strong> 1 200 p<strong>la</strong>ces. Une expansion a été menée<br />
en 1996 et 1997 avec l’ajout <strong>de</strong> 2 bâtiments d’une<br />
capacité <strong>de</strong> 1 500 <strong>porc</strong>s chacun. Ces <strong>de</strong>rniers<br />
sont partiellement <strong>la</strong>ttés avec zone <strong>de</strong> confort et<br />
venti<strong>la</strong>tion naturelle. L’alimentation est assurée<br />
par <strong>de</strong>s trémies semi-liqui<strong>de</strong>s.<br />
L’entreprise détient 160 hectares en culture<br />
afin que sa ferme <strong>la</strong>itière <strong>de</strong> 45 kilos-jours soit<br />
autosuffisante.<br />
Clients d’<strong>Agri</strong>-Marché<br />
<strong>de</strong>puis 10 ans<br />
Les Boivin ont choisi <strong>Agri</strong>-Marché à titre <strong>de</strong><br />
fournisseur en 2001. Leur principale motivation :<br />
pouvoir miser sur un contrat d’élevage qui offre<br />
une rémunération reliée aux performances et <strong>de</strong>s<br />
revenus <strong>de</strong> base en fonction du marché. Le respect<br />
<strong>de</strong>s engagements et le suivi technique efficace sont<br />
<strong>de</strong>ux autres éléments majeurs qui font le succès<br />
<strong>de</strong> cette re<strong>la</strong>tion d’affaires qui célèbre sa première<br />
décennie d’existence.<br />
<strong>La</strong> quatrième génération prend<br />
les rênes <strong>de</strong> l’entreprise<br />
<strong>La</strong> relève - Nathalie, Sylvie et <strong>La</strong>urent Boivin - a<br />
fait l’acquisition <strong>de</strong> l’entreprise en octobre 2009.<br />
<strong>La</strong> quatrième génération <strong>de</strong> Boivin à exploiter<br />
l’entreprise familiale a parfaitement p<strong>la</strong>nifié cette<br />
importante transaction avec l’ai<strong>de</strong> d’un consultant<br />
externe qui les a épaulés dans <strong>la</strong> création <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
nouvelle structure organisationnelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme.<br />
24 agri-nouvelles Juillet.11
<strong>porc</strong><br />
Sylvie est responsable du secteur <strong>la</strong>itier, <strong>La</strong>urent<br />
est responsable <strong>de</strong>s champs et col<strong>la</strong>bore, avec<br />
Sylvie et Nathalie, à <strong>la</strong> gestion.<br />
Le secteur <strong>porc</strong>in est <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> Nathalie<br />
qui opère trois bâtiments en tout plein-tout<br />
vi<strong>de</strong> en y exerçant un contrôle rigoureux <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
biosécurité.<br />
<strong>Agri</strong>-Marché est fière <strong>de</strong> supporter<br />
les jeunes entrepreneurs<br />
qui s’ajustent continuellement<br />
aux changements.<br />
Performances<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière année<br />
De bons résultats d’élevage<br />
Les résultats <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ferme N.S.L. Boivin sont le<br />
fruit d’un travail rigoureux <strong>de</strong>s détails quotidiens<br />
qui font <strong>la</strong> différence.<br />
Prochainement, l’entreprise va produire <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>s<br />
selon le modèle sevrage-abattage afin <strong>de</strong> <strong>de</strong>meurer<br />
compétitive et <strong>de</strong> réduire les coûts <strong>de</strong> production.<br />
Mortalité : inférieure à 3 %<br />
G.M.Q ajusté : 927 g/jr<br />
Conversion alimentaire<br />
(gain <strong>de</strong> poids vif<br />
ajusté <strong>de</strong> 26 à 122 kg) : 2,56<br />
Porcs dans <strong>la</strong> bonne strate <strong>de</strong> poids : 90 %<br />
Les aLiments <strong>de</strong>vraient servir à <strong>La</strong> croissance –<br />
et non à <strong>la</strong> lutte contre le<br />
circovirus et le mycop<strong>la</strong>sme<br />
NOUVEAU!<br />
Formu<strong>la</strong>tion pratiQue<br />
prÊte à l’emploi<br />
ai<strong>de</strong>z à réduire l’effet négatif du circovirus et <strong>de</strong> <strong>la</strong> pneumonie à mycop<strong>la</strong>sme<br />
sur le gain moyen quotidien <strong>de</strong> vos animaux 1, 2 , grâce au NOUVEAU vaccin<br />
Circumvent ® PCV M.<br />
• Le seul vaccin prêt-à-administrer contre ces <strong>de</strong>UX ma<strong>la</strong>dies.<br />
• Formu<strong>la</strong>tion unique prête à l’emploi, pour une plus gran<strong>de</strong> commodité.<br />
plus gran<strong>de</strong> commodité. aucun compromis.<br />
1. Colditz iG. « Effects of immune system on metabolism: implications for production and disease resistance in livestock », Livest Prod Sci. (2002), vol. 75, no 3, p. 257-268.<br />
2. Pointon AM, Byrt d et HeAP P. « Effect of enzootic pneumonia of pigs on growth performance » Aust. Vet. J., (janvier 1985), vol. 62, no 1, p. 13-18.<br />
® Marque déposée d’Intervet International B.V., utilisée sous licence.<br />
© 2011 Intervet Canada Corp., une filiale <strong>de</strong> Merck & Co., Inc. Tous droits réservés. CIR001-11F-AD<br />
Filiales <strong>de</strong> Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, N.J., É.-U.<br />
Circumvent PCVM ad <strong>Agri</strong>Nouvelles.indd 1<br />
Juillet.11 agri-nouvelles 6/3/11 4:42:10 PM 25
<strong>porc</strong><br />
Ça bouge chez les clients <strong>Agri</strong>-Marché<br />
<strong>La</strong> ferme Nic<strong>la</strong>u<br />
prend<br />
le virage<br />
sevrage-abattage<br />
Martin Savoie, t.P.<br />
Conseiller en production <strong>porc</strong>ine<br />
<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />
Mé<strong>la</strong>nie <strong>La</strong>pointe, t.P.<br />
Conseillère technique<br />
en production <strong>porc</strong>ine<br />
<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />
Philippe et Eric Vachon représentent <strong>la</strong> troisième<br />
génération à exploiter cette ferme familiale <strong>de</strong><br />
Saint-Joseph.<br />
L’entreprise répartit ses activités entre <strong>la</strong> production<br />
<strong>la</strong>itière (60 têtes), acéricole (1 000 entailles),<br />
céréalière et fourragère (300 acres), forestière<br />
(300 acres) sans oublier, évi<strong>de</strong>mment, <strong>la</strong> production<br />
<strong>porc</strong>ine (2 420 p<strong>la</strong>ces en engraissement).<br />
C’est en 1995 que <strong>la</strong> Ferme Nic<strong>la</strong>u a bâti son premier<br />
engraissement <strong>de</strong> 1 000 <strong>porc</strong>s. Une <strong>de</strong>uxième<br />
phase visant à ajouter 1 000 <strong>porc</strong>s a suivi en 1996<br />
et <strong>la</strong> valorisation d’une étable à vaches a permis<br />
d’ajouter 420 autres p<strong>la</strong>ces en 1999.<br />
Dans le but <strong>de</strong> maximiser <strong>la</strong> production <strong>de</strong><br />
<strong>porc</strong>s dans les bonnes strates <strong>de</strong> poids tout en<br />
diminuant <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> travail à haut risque <strong>de</strong><br />
blessures, les frères Vachon ont opté en 2008<br />
pour l’introduction d’une ba<strong>la</strong>nce-trieuse dans un<br />
premier bâtiment. Étant très satisfaits <strong>de</strong>s résultats<br />
obtenus, le <strong>de</strong>uxième bâtiment en fut équipé en<br />
2009 et le troisième, en 2011.<br />
D’autres aménagements ont récemment été<br />
apportés aux instal<strong>la</strong>tions avec l’avènement<br />
du modèle sevrage-abattage. Dans cette régie<br />
d’élevage, les <strong>porc</strong>elets sont introduits dans le<br />
bâtiment d’engraissement à un poids d’environ<br />
6 kg. C’est pourquoi certaines modifications<br />
aux bâtiments sont nécessaires afin <strong>de</strong> fournir le<br />
confort adéquat à ces plus petits pensionnaires.<br />
Voici un bref aperçu <strong>de</strong>s changements apportés<br />
par les Vachon. <strong>La</strong> moitié <strong>de</strong>s trémies <strong>de</strong> chacun<br />
<strong>de</strong>s bâtiments ont été changées afin d’utiliser<br />
un équipement adapté à <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>elets <strong>de</strong><br />
6 kg et pouvant aussi servir jusqu’à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong><br />
l’engraissement. Les éleveurs en ont aussi profité<br />
pour enlever les systèmes <strong>de</strong> recircu<strong>la</strong>tion d’air<br />
et pour installer <strong>de</strong>s entrées d’air modu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong><br />
fabrication maison. Un chauffage mobile est aussi<br />
disponible en appoint au chauffage permanent<br />
afin d’atteindre <strong>la</strong> température souhaitée pour<br />
l’introduction <strong>de</strong>s <strong>porc</strong>elets. Un p<strong>la</strong>stique <strong>Agri</strong>clef<br />
a été fixé sur les séparations <strong>de</strong> fer existantes.<br />
Cette étape était primordiale afin d’éviter que les<br />
<strong>porc</strong>elets se prennent <strong>la</strong> tête entre les barreaux<br />
et sous les séparations. Les bols à l’eau déjà en<br />
p<strong>la</strong>ce ont été conservés et les nouvelles trémies<br />
donnent aussi un accès facile à l’eau pour les petits<br />
<strong>porc</strong>elets.<br />
Philippe et Eric Vachon sont <strong>de</strong> jeunes éleveurs,<br />
une belle relève qui a vite compris que <strong>la</strong> prospérité<br />
en agriculture passe par <strong>la</strong> capacité d’adaptation et<br />
un désir constant d’amélioration.<br />
Félicitations à vous <strong>de</strong>ux!<br />
26 agri-nouvelles Juillet.11
Ça bouge chez les clients <strong>Agri</strong>-Marché<br />
<strong>La</strong> Porcherie <strong>La</strong>bé<br />
adopte <strong>la</strong> génétique<br />
d’<strong>Agri</strong>-Marché<br />
<strong>porc</strong><br />
Yves Voisine, technologue<br />
Conseiller en production <strong>porc</strong>ine<br />
<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />
Pour une question <strong>de</strong> biosécurité et un contrat<br />
d’élevage à <strong>la</strong> hauteur <strong>de</strong> leurs attentes, monsieur<br />
Maurice <strong>La</strong>p<strong>la</strong>nte et son fils A<strong>la</strong>in ont décidé, en<br />
janvier 2011, <strong>de</strong> faire confiance à <strong>Agri</strong>-Marché.<br />
Leurs instal<strong>la</strong>tions comprennent un bâtiment <strong>de</strong><br />
2 400 p<strong>la</strong>ces avec venti<strong>la</strong>tion naturelle construit<br />
en 2000. Dans le but d’optimiser <strong>la</strong> rentabilité<br />
<strong>de</strong> l’entreprise qui utilise déjà les lisiers en tant<br />
que fertilisants, <strong>de</strong>s rénovations ont été apportées<br />
à une partie du bâtiment en début d’année avec<br />
l’ajout d’entrées d’air modu<strong>la</strong>ires et <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>teurs<br />
dans les cheminées afin <strong>de</strong> limiter l’ouverture <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion naturelle en hiver. Cette venti<strong>la</strong>tion<br />
hybri<strong>de</strong> donne donc une <strong>de</strong>uxième option pour<br />
réduire les coûts <strong>de</strong> chauffage et pour offrir un<br />
meilleur confort aux animaux. Parallèlement à<br />
ses activités en production <strong>porc</strong>ine, <strong>la</strong> famille<br />
<strong>La</strong>p<strong>la</strong>nte possè<strong>de</strong> une ferme <strong>la</strong>itière avec un<br />
cheptel <strong>de</strong> 48 vaches en production.<br />
Merci à <strong>la</strong> famille <strong>La</strong>p<strong>la</strong>nte<br />
<strong>de</strong> faire confiance à <strong>Agri</strong>-Marché.<br />
C’est une fierté <strong>de</strong> vous compter parmi nos clients.<br />
Juillet.11 agri-nouvelles 27
<strong>porc</strong><br />
Ça bouge chez les clients <strong>Agri</strong>-Marché<br />
Madame Serena Shufelt<br />
élue agricultrice <strong>de</strong> l’année<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Fédération <strong>de</strong> l’UPA<br />
<strong>de</strong> Saint-Hyacinthe<br />
Monsieur Steven Neil,<br />
maire <strong>de</strong> Brigham et<br />
conjoint <strong>de</strong> <strong>la</strong> gagnante,<br />
Serena Shufelt,<br />
et madame Micheline<br />
Beaudry Bruneau,<br />
prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong>s<br />
<strong>Agri</strong>cultrices<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> région <strong>de</strong><br />
Saint-Hyacinthe.<br />
Le 9 avril <strong>de</strong>rnier, madame Serena Shufelt, <strong>de</strong><br />
Brigham, fut nommée l’<strong>Agri</strong>cultrice <strong>de</strong> l’année<br />
2011 pour le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fédération <strong>de</strong> l’UPA<br />
<strong>de</strong> Saint-Hyacinthe.<br />
Propriétaire majoritaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme Iwanna Farm,<br />
Serena Shufelt a pris <strong>la</strong> relève <strong>de</strong> l’entreprise<br />
familiale en 1999 après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s au bacca<strong>la</strong>uréat<br />
en administration <strong>de</strong>s affaires à l’Université<br />
Bishop’s. Également mère <strong>de</strong> trois enfants, elle<br />
représente <strong>la</strong> quatrième génération pour cette<br />
ferme qui touche à <strong>la</strong> fois les productions<br />
<strong>la</strong>itière, <strong>porc</strong>ine et acéricole. Elle compte plus <strong>de</strong><br />
100 vaches, un engraissement <strong>porc</strong>in <strong>de</strong> plus <strong>de</strong><br />
2 400 <strong>porc</strong>s et une érablière <strong>de</strong> 2 000 entailles.<br />
Madame Shufelt représente bien <strong>la</strong> conciliation<br />
entre le travail, <strong>la</strong> famille et l’implication sociale<br />
dans sa communauté. « Après 12 ans à <strong>la</strong> tête<br />
<strong>de</strong> l’entreprise, j’ai vu et j’ai vécu plusieurs<br />
expériences qui peuvent inspirer d’autres femmes<br />
à s’imp<strong>la</strong>nter en agriculture. Si <strong>de</strong>s femmes qui<br />
rêvent <strong>de</strong> faire ce métier peuvent être influencées<br />
par mon exemple, j’en serais très heureuse. Je les<br />
invite à persévérer, car il s’agit d’un beau et noble<br />
métier. »<br />
<strong>La</strong> soirée reconnaissance <strong>de</strong> l’agricultrice<br />
<strong>de</strong> l’année existe <strong>de</strong>puis près d’un quart <strong>de</strong><br />
siècle. En remportant le titre pour <strong>la</strong> région<br />
<strong>de</strong> Saint-Hyacinthe, madame Shufelt <strong>de</strong>vient<br />
automatiquement éligible pour le titre<br />
d’<strong>Agri</strong>cultrice <strong>de</strong> l’année pour l’ensemble du<br />
Québec. Cette soirée se tiendra le 22 octobre à<br />
Drummondville.<br />
28 agri-nouvelles Juillet.11
Ça bouge chez les clients <strong>Agri</strong>-Marché<br />
Une transformation d’étable<br />
en pou<strong>la</strong>iller <strong>de</strong> poulettes<br />
d’élevage pour <strong>la</strong> Ferme<br />
Bilodoin<br />
vo<strong>la</strong>ille<br />
Samuel Rémil<strong>la</strong>rd, technologue<br />
Conseiller en production avicole<br />
<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />
<strong>La</strong> ferme Bilodoin est située à Saint-Honoré-<strong>de</strong>-<br />
Shenley, en Beauce. L’entreprise est actuellement<br />
<strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Patrice Bilo<strong>de</strong>au, France Beaudoin<br />
et <strong>de</strong> leur fils Keven. Prochainement, l’entreprise<br />
accueillera un quatrième actionnaire, Dave<br />
Bilo<strong>de</strong>au, fils <strong>de</strong> Patrice et France.<br />
Cette exploitation agricole concentre ses activités<br />
en production d’oeufs <strong>de</strong> consommation et en<br />
production <strong>porc</strong>ine. Au début <strong>de</strong> l’automne 2009,<br />
ses propriétaires ont fait l’achat d’une terre avec<br />
<strong>de</strong>s bâtiments et une maison à l’abandon. En<br />
procédant à l’acquisition <strong>de</strong> cette ancienne ferme,<br />
ils avaient comme objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> remettre en<br />
opération.<br />
<strong>La</strong> famille a dû mettre beaucoup d’efforts et<br />
<strong>de</strong> temps dans le projet. Tout d’abord, ils se<br />
sont concentrés sur <strong>la</strong> maison. Par <strong>la</strong> suite, ils<br />
ont transformé l’ancienne étable en pou<strong>la</strong>iller<br />
d’élevage <strong>de</strong> poulettes sur litière. Ce bâtiment <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ux étages est d’une superficie <strong>de</strong> 125 pieds par<br />
40. <strong>La</strong> famille a dû nettoyer l’étable, procé<strong>de</strong>r<br />
à l’aménagement extérieur et casser le ciment.<br />
Ensuite, ils ont refait les <strong>de</strong>ux p<strong>la</strong>nchers, l’iso<strong>la</strong>tion<br />
et les murs. Ils ont<br />
installé <strong>de</strong>s entrées<br />
d’air <strong>de</strong> type « bec<br />
<strong>de</strong> canard », <strong>de</strong>s venti<strong>la</strong>teurs et <strong>de</strong>s éleveuses<br />
radiantes pour fournir une température optimale<br />
aux poulettes. Pour acheminer l’eau et <strong>la</strong> moulée<br />
en quantités suffisantes, ils ont installé quatre<br />
lignes d’eau et <strong>de</strong>ux lignes <strong>de</strong> mangeoires par<br />
étage. Pour assurer une protection <strong>de</strong> l’élevage en<br />
cas <strong>de</strong> panne d’électricité, le pou<strong>la</strong>iller est muni<br />
d’une génératrice <strong>de</strong> 30 kw.<br />
L’entrée <strong>de</strong>s premières pensionnaires a eu lieu le<br />
23 juin. Les Bilo<strong>de</strong>au-Beaudoin ont donc réussi<br />
leur pari <strong>de</strong> remettre en ordre ce bâtiment pour<br />
produire eux-mêmes leurs poulettes.<br />
L’équipe d’<strong>Agri</strong>-Marché<br />
vous félicite pour cette réussite<br />
et vous souhaite du succès<br />
dans vos futurs projets!<br />
Juillet.11 agri-nouvelles 29
vo<strong>la</strong>ille<br />
Le dindon<br />
ce n’est pas une farce<br />
Le 14 mars <strong>de</strong>rnier avait lieu le Midwest Poultry Fe<strong>de</strong>ration Convention à Saint-Paul,<br />
au Minnesota, <strong>la</strong> contrée du Wild et <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume <strong>La</strong>tendresse. Le Minnesota<br />
a sensiblement le même climat que le Québec. Cet état est composé<br />
essentiellement <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ines et est bordé du fleuve Mississippi. Les 5,3 millions<br />
d’habitants sont répartis sur 225 181 km 2 comparativement au Québec qui compte<br />
7,9 millions d’habitants sur un territoire <strong>de</strong> 1 667 441 km 2 .<br />
Pierre-Alphée P<strong>la</strong>nte, agr.<br />
Conseiller en production avicole<br />
<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />
Pour revenir aux vo<strong>la</strong>illes, <strong>la</strong> raison première <strong>de</strong><br />
cet article, le Minnesota a produit l’an <strong>de</strong>rnier<br />
44,8 millions <strong>de</strong> poulets <strong>de</strong> chair <strong>de</strong> même que<br />
2,9 milliards d’œufs. De son côté, le Québec a<br />
produit pour <strong>la</strong> même pério<strong>de</strong> 171,7 millions<br />
<strong>de</strong> poulets et 1,1 milliard d’œufs. Toutefois, le<br />
Minnesota se démarque au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> production<br />
<strong>de</strong>s dindons. Sa production annuelle <strong>de</strong> 47 millions<br />
d’oiseaux, soit 10 fois plus qu’au Québec, en fait<br />
l’état américain où il se produit le plus <strong>de</strong> dindons.<br />
Au cours <strong>de</strong>s 34 <strong>de</strong>rnières années, <strong>la</strong> consommation<br />
annuelle <strong>de</strong> dindon par Américain a plus que<br />
doublé, passant <strong>de</strong> 3,8 à 7,7 kg. Au Canada, <strong>la</strong><br />
consommation annuelle n’est que <strong>de</strong> 2,4 kg.<br />
Cependant, les données <strong>de</strong> Statistiques Canada<br />
indiquent qu’elle est tout <strong>de</strong> même en légère<br />
augmentation au pays.<br />
Une vian<strong>de</strong> qui a ses vertus<br />
Le dindon a une faible teneur en matières grasses<br />
et en aci<strong>de</strong>s gras saturés. Sa consommation<br />
favoriserait une amélioration du profil lipidique et<br />
contribuerait à l’augmentation du bon cholestérol<br />
(HDL). <strong>La</strong> vian<strong>de</strong> brune contient <strong>de</strong>s aci<strong>de</strong>s<br />
gras monoinsaturés reconnus pour diminuer<br />
l’agrégation p<strong>la</strong>quettaire, un facteur <strong>de</strong> risque<br />
<strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies cardiovascu<strong>la</strong>ires. <strong>La</strong> chair <strong>de</strong> din<strong>de</strong><br />
contient aussi beaucoup <strong>de</strong> sélénium.<br />
Les avancements en génétique<br />
Comment <strong>la</strong> production a-t-elle évolué au cours<br />
<strong>de</strong>s années et où s’en va-t-elle Voilà le sujet <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
conférence du docteur Lynn Bagley, qui détient<br />
une longue expérience en génétique du dindon.<br />
Dans les années 1980, les femelles pesaient entre<br />
8,6 et 9,5 kg au début <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> ponte.<br />
Aujourd’hui, leur poids est <strong>de</strong> 11,8 à 13,6 kg.<br />
Le poids <strong>de</strong>s mâles a aussi augmenté, passant<br />
d’environ 14 à 22,7 kg à l’âge <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte.<br />
Ajoutons à cette donnée que les mâles sont<br />
restreints dans leur alimentation. De plus, ils<br />
sont élevés dans une bâtisse différente <strong>de</strong> celle<br />
<strong>de</strong>s femelles et toutes les femelles sont inséminées<br />
artificiellement. En 1980, les femelles produisaient<br />
entre 80 et 85 œufs durant leur pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> ponte.<br />
De nos jours, <strong>la</strong> quantité est <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 100 œufs.<br />
Pour <strong>la</strong> même pério<strong>de</strong>, <strong>la</strong> fertilité est passée <strong>de</strong><br />
75 à 80 %.<br />
Dans les années 80, plusieurs grosses compagnies<br />
<strong>de</strong> dindons avaient leur propre division <strong>de</strong><br />
reproduction. Aujourd’hui, seulement <strong>de</strong>ux<br />
compagnies <strong>de</strong> génétique offrent <strong>de</strong>s din<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> reproduction et très peu d’universités font<br />
présentement <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche sur <strong>la</strong> génétique du<br />
dindon pour diverses raisons, mais <strong>la</strong> principale<br />
<strong>de</strong>meure le manque <strong>de</strong> budgets. Cependant,<br />
les compagnies <strong>de</strong> génétique comme Hybrid<br />
continuent à se développer en agrandissant leurs<br />
instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> reproducteurs en France pour<br />
répondre à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> grandissante. D’ici<br />
2025, avec les progrès génétiques continus, le<br />
docteur Derek Emmerson – généticien chez<br />
Aviagen Turkey - pense que les femelles vont peser<br />
22,7 kg au début <strong>de</strong> <strong>la</strong> photostimu<strong>la</strong>tion et que<br />
les mâles pèseront 41 kg. Visualisez les monstres!<br />
En espérant que les techniques <strong>de</strong> récolte <strong>de</strong>s<br />
mâles s’adapteront à <strong>la</strong> taille <strong>de</strong>s bêtes! Imaginez<br />
le travail <strong>de</strong> ceux qui <strong>de</strong>vront les récolter! Tenir<br />
un mâle <strong>de</strong> 90 livres, ça <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un peu plus <strong>de</strong><br />
nerf! Dans les prochaines années, les pou<strong>la</strong>illers <strong>de</strong><br />
din<strong>de</strong>s <strong>de</strong> reproduction seront sûrement appelés à<br />
s’adapter à ces gabarits plus imposants.<br />
30 agri-nouvelles Juillet.11
Le départ <strong>de</strong>s dindonneaux,<br />
différentes techniques<br />
Le docteur John Menges, responsable du suivi<br />
technique pour <strong>la</strong> division dindons <strong>de</strong> Hybrid, a<br />
présenté une conférence intéressante sur le départ<br />
<strong>de</strong>s dindonneaux. Il présentait les trois techniques<br />
les plus courantes : <strong>la</strong> technique conventionnelle<br />
avec <strong>de</strong> petits enclos, <strong>la</strong> technique <strong>de</strong>s plus grands<br />
enclos et, finalement, <strong>la</strong> technique sans enclos :<br />
soit <strong>de</strong>s dindonneaux libres dans tout le bâtiment<br />
ou <strong>la</strong> pouponnière. <strong>La</strong> phase <strong>de</strong> départ étant <strong>la</strong><br />
plus critique <strong>de</strong> tout l’élevage, il va sans dire qu’un<br />
bon départ simplifiera l’élevage par <strong>la</strong> suite et<br />
favorisera <strong>de</strong> bonnes performances zootechniques.<br />
Départ conventionnel<br />
Lorsqu’on parle <strong>de</strong> départ conventionnel, ce<strong>la</strong><br />
représente <strong>de</strong> 300 à 400 dindonneaux par<br />
éleveuse dans un parc <strong>de</strong> 25 pieds (7,62 mètres)<br />
<strong>de</strong> diamètre avec plus <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ts <strong>de</strong> moulée et d’eau.<br />
<strong>La</strong> température du parquet est <strong>de</strong> 84 ºF (29 ºC)<br />
en-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’éleveuse et, lorsque cette <strong>de</strong>rnière<br />
fonctionne, il <strong>de</strong>vrait y faire entre 95 et 115 ºF<br />
(35-46 ºC) pour 85 ºF (29 ºC) autour. Cette<br />
technique est sécuritaire, efficace et elle a fait ses<br />
preuves <strong>de</strong>puis plusieurs années. Cependant, elle<br />
est onéreuse en temps. Il faut remplir les p<strong>la</strong>ts,<br />
surveiller les oiseaux, agrandir les parcs, mais<br />
il <strong>de</strong>meure que cette métho<strong>de</strong> est un gage <strong>de</strong><br />
réussite.<br />
Départ en pouponnière<br />
Une autre technique est utilisée par les producteurs<br />
qui ont une « pouponnière » à dindons et qui,<br />
après 6 à 8 semaines, envoient les dindons dans<br />
<strong>de</strong>s « engraissements ». Elle consiste à <strong>la</strong>isser les<br />
dindonneaux se promener partout. Il n’y a pas<br />
<strong>de</strong> parc à assembler, ni d’ajout <strong>de</strong> mangeoires<br />
qu’il faut remplir (certains en ajoutent quand<br />
même) ni d’ajout <strong>de</strong> bols à eau. Ce<strong>la</strong> signifie<br />
une diminution du travail physique, mais ce<strong>la</strong><br />
ne diminue pas pour autant l’attention et le<br />
souci du détail qu’il faut apporter aux oiseaux<br />
pour <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong> ce type d’élevage. Un <strong>de</strong>s<br />
risques associés avec cette technique est le danger<br />
d’empilement dans les coins du bâtiment. Il ne<br />
faut pas que les dindonneaux prennent froid<br />
s’ils s’éloignent <strong>de</strong>s éleveuses et il faut donc<br />
tenir le bâtiment plus chaud. Par exemple, au<br />
Jour 1, <strong>la</strong> température est <strong>de</strong> 84 ºF (29 ºC) et<br />
96 ºF (36 ºC) pour une pouponnière. <strong>La</strong><br />
température du bâtiment étant élevée, il faut porter<br />
une attention particulière à <strong>la</strong> déshydratation <strong>de</strong>s<br />
oiseaux et à ne pas manquer <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion. Il<br />
serait intéressant <strong>de</strong> diminuer <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion à<br />
près <strong>de</strong> zéro, mais il ne faut pas oublier qu’un<br />
bâtiment chauffé avec <strong>de</strong>s éleveuses peut manquer<br />
d’oxygène et avoir une trop haute concentration<br />
<strong>de</strong> gaz carbonique, ce qui nuit au bien-être <strong>de</strong>s<br />
dindonneaux.<br />
Départ en grands parcs<br />
Le départ en grands parcs consiste en un<br />
croisement entre les <strong>de</strong>ux techniques précé<strong>de</strong>ntes :<br />
le parc sera constitué d’un poêle chauffant (un<br />
genre <strong>de</strong> grosse éleveuse radiante) ou d’une<br />
éleveuse puissante qui contiendra entre 800 et<br />
3 500 dindonneaux. <strong>La</strong> température du bâtiment<br />
pourra être moins chau<strong>de</strong> que si les dindonneaux<br />
étaient libres et, comme il y aura moins <strong>de</strong> parcs,<br />
il y aura moins <strong>de</strong> mangeoires et d’abreuvoirs<br />
à ajouter dans le bâtiment, ce qui diminuerait<br />
<strong>la</strong> charge <strong>de</strong> travail. Pour ce qui est <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
température du bâtiment, elle sera <strong>de</strong><br />
4 à 6 °F (2,2 à 3,3 °C) plus basse<br />
qu’en pouponnière.<br />
Bref,<br />
il y a <strong>de</strong> belles<br />
perspectives<br />
d’avenir dans<br />
<strong>la</strong> production <strong>de</strong> dindons<br />
avec le développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> génétique<br />
et l’amélioration <strong>de</strong>s techniques<br />
d’élevage. Pour terminer, il serait<br />
opportun <strong>de</strong> citer <strong>la</strong> conclusion<br />
du docteur Bagley. À son avis, même s’il se fait<br />
moins <strong>de</strong> recherche chez le dindon <strong>de</strong> nos jours,<br />
les nouveaux outils <strong>de</strong> communication – iPhone,<br />
Skype et Twitter pour ne nommer que ceux-là –<br />
ren<strong>de</strong>nt l’information accessible <strong>de</strong> plus en plus<br />
rapi<strong>de</strong>ment et permettent ainsi <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration <strong>de</strong><br />
gens <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong> partout dans le mon<strong>de</strong>. À<br />
tous maintenant <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s acteurs impliqués<br />
dans le développement <strong>de</strong> cette production!<br />
vo<strong>la</strong>ille<br />
Juillet.11 agri-nouvelles 31
vo<strong>la</strong>ille<br />
<strong>La</strong> production<br />
du poulet<br />
au Brésil<br />
On entend souvent parler <strong>de</strong>s pays qui produisent <strong>de</strong> <strong>la</strong> vo<strong>la</strong>ille dans le mon<strong>de</strong> sans avoir<br />
<strong>la</strong> chance d’aller y vali<strong>de</strong>r <strong>la</strong> véracité <strong>de</strong> tout ce qui se véhicule. Au début du mois d’avril,<br />
<strong>de</strong>ux représentants d’<strong>Agri</strong>-Marché ont joint une délégation pour prendre acte <strong>de</strong>s progrès<br />
du Brésil en production avicole, mais aussi pour en connaître davantage sur sa structure<br />
d’exportation <strong>de</strong> poulet.<br />
Stéphane Grondines, agr.<br />
Superviseur <strong>de</strong>s ventes,<br />
division avicole<br />
<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />
<strong>La</strong> région visitée, le Parana, se situe au sud<br />
du Brésil. L’ensemble <strong>de</strong>s régions <strong>de</strong> Parana,<br />
Santa Catarina, Rio Gran<strong>de</strong> do sul et Sao<br />
Paulo produisent présentement près <strong>de</strong> 75 %<br />
<strong>de</strong> tout le poulet du pays. En 2009, avec une<br />
production annuelle <strong>de</strong> 12,3 millions <strong>de</strong> tonnes,<br />
le Brésil se situait au troisième rang mondial<br />
<strong>de</strong>rrière les États-Unis et <strong>la</strong> Chine et au premier<br />
rang mondial pour ses exportations. Le pays a<br />
augmenté sa production <strong>de</strong> vo<strong>la</strong>ille <strong>de</strong> 260 % en<br />
15 ans. Comment les Brésiliens ont-ils réalisé cet<br />
exploit<br />
Plusieurs groupes se sont imp<strong>la</strong>ntés dans ce<br />
coin <strong>de</strong> pays entre les années 1960 et 1985. Il<br />
s’agit d’entreprises ayant <strong>de</strong>ux objectifs : nourrir<br />
une popu<strong>la</strong>tion locale en croissance tout en<br />
augmentant <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> poulet et<br />
viser les marchés extérieurs grâce à <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong><br />
production compétitifs.<br />
En 20 ans seulement, <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion est passée<br />
<strong>de</strong> 150 à 190 millions d’habitants. On constate<br />
rapi<strong>de</strong>ment que <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion est jeune et<br />
que <strong>la</strong> main-d’œuvre est disponible pour les<br />
entreprises. En plus d’une popu<strong>la</strong>tion accrue, <strong>la</strong><br />
consommation <strong>de</strong> poulet par habitant est passée<br />
<strong>de</strong> 35 à 44 kilos annuellement entre 2005 et 2010.<br />
À titre comparatif, il se consomme présentement<br />
31,3 kilos <strong>de</strong> poulet par habitant au Canada.<br />
Les Brésiliens consomment 69 % <strong>de</strong> ce qu’ils<br />
produisent et le reste est exporté.<br />
<strong>La</strong> clé <strong>de</strong> ce système est sans aucun doute <strong>la</strong><br />
transformation et les marchés que les entreprises<br />
développent. Sans affiliation à un groupe <strong>de</strong><br />
Pou<strong>la</strong>iller brésilien typique<br />
transformation, aucune production <strong>de</strong> poulet<br />
n’est envisageable. Les abattoirs <strong>de</strong>s groupes visités<br />
abattaient entre 120 000 et 200 000 oiseaux par<br />
jour. Il existerait une quinzaine <strong>de</strong> groupes dans<br />
le pays et <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> organisation abattrait<br />
5 millions d’oiseaux par jour pour se situer au<br />
neuvième rang <strong>de</strong> tous les exportateurs du pays,<br />
toutes exportations confondues. Pour l’ensemble<br />
<strong>de</strong> ces organisations, <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s marchés et<br />
<strong>de</strong>s découpes est assez simple : les poitrines vont<br />
en Europe et les cuisses ainsi que les ailes vont<br />
en Asie. Il va sans dire que l’aspect biosécurité<br />
prend toute son importance <strong>de</strong>vant un marché<br />
d’exportation <strong>de</strong> cette envergure. Impossible <strong>de</strong><br />
s’approcher d’un site d’élevage, encore moins<br />
<strong>de</strong> le visiter. Également, les instal<strong>la</strong>tions et les<br />
équipements sont à <strong>la</strong> fine pointe <strong>de</strong> ce qu’on<br />
connait actuellement au Québec. Le poids cible<br />
d’abattage <strong>de</strong>s oiseaux est <strong>de</strong> 2,85 kilos. Selon les<br />
revues spécialisées <strong>de</strong> ces entreprises qui soulignent<br />
les performances d’élevage <strong>de</strong>s producteurs, ce<br />
poids est atteint à 46 jours d’âge, soit 4 jours plus<br />
tard qu’ici pour un poulet végétal. Il ne faut pas<br />
oublier qu’il faut répondre au marché européen.<br />
32 agri-nouvelles Juillet.11
Mentionnons aussi que les génétiques utilisées<br />
sont les mêmes que celles rencontrées au Québec.<br />
Deux facteurs majeurs ont incité ces groupes à<br />
investir au Brésil pour développer <strong>la</strong> production<br />
<strong>de</strong> poulet. Le premier, tel que mentionné, était <strong>de</strong><br />
répondre au besoin domestique. Les travailleurs<br />
sont nombreux et les sa<strong>la</strong>ires sont <strong>de</strong> 3 réals (<strong>la</strong><br />
<strong>de</strong>vise locale) <strong>de</strong> l’heure, soit le sa<strong>la</strong>ire minimum<br />
ou, si l’on veut, l’équivalent <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 2 $<br />
canadien. Le <strong>de</strong>uxième facteur important : les<br />
superficies cultivables <strong>de</strong> <strong>la</strong> région et le climat<br />
favorable aux gran<strong>de</strong>s cultures. Ce n’est donc<br />
pas un hasard <strong>de</strong> retrouver le Brésil au <strong>de</strong>uxième<br />
rang mondial pour <strong>la</strong> production <strong>de</strong> fève soya et<br />
au quatrième rang mondial pour <strong>la</strong> production<br />
<strong>de</strong> maïs. Du côté <strong>de</strong> ses exportations <strong>de</strong> grains, il<br />
se situe au <strong>de</strong>uxième rang mondial pour ces <strong>de</strong>ux<br />
productions. Toutes les productions animales sont<br />
très bien <strong>de</strong>sservies et, facteur à ne pas négliger,<br />
<strong>de</strong>s millions d’hectares <strong>de</strong> terres sont encore<br />
inexploités, ce<br />
qui <strong>la</strong>isse croire<br />
qu’il y a encore<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce pour<br />
accroître <strong>la</strong><br />
production.<br />
Le premier point à considérer : <strong>la</strong> main-d’œuvre.<br />
Bien que ce soit actuellement un avantage, ce<br />
facteur préoccupe les organisations du secteur <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> vo<strong>la</strong>ille. Puisque <strong>la</strong> croissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />
et les revenus sont à <strong>la</strong> hausse, le secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
construction se développe également et attire les<br />
travailleurs grâce à <strong>de</strong> meilleures rémunérations.<br />
Pour retenir leur main-d’œuvre et en attirer, les<br />
organisations doivent réviser à <strong>la</strong> hausse <strong>la</strong> rémunération<br />
et accor<strong>de</strong>r <strong>de</strong> nouveaux avantages à<br />
leurs employés. Le coût <strong>de</strong> l’énergie constitue un<br />
autre défi pour l’industrie avicole du Brésil. En<br />
effet, le litre d’essence se transige à un peu plus <strong>de</strong><br />
1,80 dol<strong>la</strong>r canadien. Le réseau routier, qui ne<br />
compte presque pas d’autoroutes, a pour effet <strong>de</strong><br />
compliquer <strong>la</strong> tâche <strong>de</strong>s abattoirs lorsque vient<br />
le temps <strong>de</strong> sortir le poulet vers les points <strong>de</strong><br />
transport pour <strong>de</strong>s fins d’exportation. Le réseau<br />
ferroviaire est inexistant et <strong>la</strong> production agricole<br />
est située loin <strong>de</strong>s services portuaires. À ce point, il<br />
faut inclure également les frais d’exportation, qui<br />
varient eux-aussi avec le coût <strong>de</strong> l’énergie. L’éthanol,<br />
fabriqué uniquement à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> canne à<br />
sucre, est donc très important pour l’économie<br />
brésilienne. Finalement, leur <strong>de</strong>vise prend <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
valeur et, par conséquent, les marges <strong>de</strong> profit sur<br />
les produits exportés diminuent.<br />
vo<strong>la</strong>ille<br />
Chaîne d’abattage <strong>de</strong> poulet <strong>de</strong>stiné<br />
au marché arabe<br />
Les défis<br />
Voilà pour le<br />
portrait actuel.<br />
Le Brésil pourra<br />
maintenant faire<br />
face à plusieurs<br />
défis pour conserver<br />
sa structure<br />
<strong>de</strong> production.<br />
En espérant que cet article vous en aura appris<br />
beaucoup sur <strong>la</strong> situation du pays, sinon vous aura<br />
permis <strong>de</strong> mettre à jour vos connaissances <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
production avicole brésilienne. À <strong>la</strong> lumière <strong>de</strong>s<br />
informations véhiculées dans ce court reportage,<br />
les défis, même à notre échelle, seront <strong>de</strong>s plus<br />
intéressants!<br />
SALOX 100<br />
SUPPLÉMENT DE VITAMINES LIQUIDE POUR L’EAU<br />
D’ABREUVAGE DE LA VOLAILLE, CONTENANT<br />
DE LA VITAMINE C ET DE LA VITAMINE D3.<br />
Juillet.11 agri-nouvelles 33
vo<strong>la</strong>ille<br />
REPORTAGE<br />
<strong>de</strong> ferme<br />
CLIENT : Les Entreprises R et C PerreaulT<br />
Saint-Denis-sur-Richelieu<br />
Réjean, C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> et Nico<strong>la</strong>s Perreault<br />
Une entreprise à <strong>la</strong> relève assurée<br />
De gauche à droite :<br />
Luce, Réjean,<br />
Nico<strong>la</strong>s, Mégane,<br />
Marisol Cusson,<br />
C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> et Nicole.<br />
Serge Brousseau<br />
Représentant <strong>de</strong>s ventes<br />
secteur avicole<br />
<strong>Agri</strong>-Marché inc.<br />
Jusqu’en 1997, Les Entreprises R et C Perreault se consacraient à <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière et<br />
aux gran<strong>de</strong>s cultures. <strong>La</strong> superficie <strong>de</strong>s terres couvre 800 arpents et, aujourd’hui, <strong>la</strong> culture<br />
du maïs et du soya occupe <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s espaces cultivables. Au milieu <strong>de</strong>s années 90,<br />
les frères Réjean et C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Perreault ainsi que leurs conjointes respectives, Luce et Nicole,<br />
décidèrent d’ajouter <strong>la</strong> production avicole aux activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme. Ils procédèrent donc à<br />
<strong>la</strong> construction <strong>de</strong> leur premier pou<strong>la</strong>iller apte à recevoir 20 000 poulets à griller et le tout<br />
premier lot entra en production le 15 décembre 1997.<br />
En mars 1998, les <strong>de</strong>ux frères procè<strong>de</strong>nt à un<br />
encan du côté <strong>la</strong>itier et changent ainsi <strong>la</strong> vocation<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme. Suite à <strong>la</strong> vente <strong>de</strong>s vaches, ils<br />
entreprennent <strong>la</strong> transformation <strong>de</strong> l’étable en<br />
pou<strong>la</strong>iller au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> même année. L’entreprise<br />
compte alors <strong>de</strong>ux pou<strong>la</strong>illers.<br />
Dix ans plus tard, <strong>la</strong> relève <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme fait son<br />
entrée. En 2008, Nico<strong>la</strong>s, fils <strong>de</strong> Réjean et <strong>de</strong><br />
Luce, fait ses débuts dans l’entreprise et on pense<br />
alors à une expansion du côté du secteur avicole.<br />
Cette p<strong>la</strong>nification à long terme les a donc menés,<br />
fin 2010, à inaugurer le troisième pou<strong>la</strong>iller <strong>de</strong><br />
l’entreprise. <strong>La</strong> capacité <strong>de</strong> ce bâtiment est <strong>de</strong><br />
20 000 oiseaux, tout comme le premier pou<strong>la</strong>iller,<br />
et il a accueilli son premier lot en décembre<br />
<strong>de</strong>rnier.<br />
Depuis quelques mois, un autre projet a vu le jour<br />
chez les Perreault. En effet, Nico<strong>la</strong>s et sa conjointe<br />
Marisol Cusson sont les heureux parents d’une<br />
petite fille qu’ils ont prénommée Mégane. <strong>La</strong><br />
relève est peut-être assurée encore pour un petit<br />
bout <strong>de</strong> temps, qui sait!<br />
Merci aux Entreprises R et C Perreault<br />
<strong>de</strong> faire confiance à <strong>Agri</strong>-Marché!<br />
Félicitations pour votre dynamisme.<br />
34 agri-nouvelles Juillet.11
Section<br />
Qu’est-ce qu’une ration<br />
à moindre coût<br />
Connaissez-vous bien votre coût<br />
d’alimentation<br />
Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils<br />
<strong>La</strong> passion <strong>de</strong>s animaux et <strong>de</strong>s champs
SECTION LACTECH<br />
Qu’est-ce<br />
qu’une ration à<br />
moindre coût<br />
Daniel Fournier, agr.<br />
Directeur Services techniques –<br />
Polygastriques<br />
Shur-Gain Région <strong>de</strong> Québec<br />
C’est bien connu, tout le mon<strong>de</strong> tente <strong>de</strong> réduire ses coûts. Ça fait partie d’une saine<br />
gestion. Il est important <strong>de</strong> contrôler ses dépenses pour s’assurer d’un meilleur profit en<br />
bout <strong>de</strong> ligne. Encore faut-il bien connaître ses coûts pour prendre les bonnes décisions.<br />
Les connaissez-vous bien Combien vous coûtent vos fourrages Vos rations contenant <strong>de</strong><br />
plus en plus <strong>de</strong> fourrages, il est primordial <strong>de</strong> savoir combien vous <strong>de</strong>vrez débourser pour<br />
produire une tonne <strong>de</strong> foin ou d’ensi<strong>la</strong>ge. Selon ce qu’on peut lire sur le sujet, il n’est pas<br />
rare <strong>de</strong> voir <strong>de</strong> grands écarts d’une entreprise à une autre.<br />
Exemples d’écarts <strong>de</strong> coûts<br />
Coût réel<br />
($/TMS)<br />
Coût<br />
standard<br />
($/TMS)<br />
Foin ou<br />
Ensi<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> foin<br />
210 178<br />
Ensi<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> maïs 209 142<br />
Source :<br />
Nadia Déry,<br />
CEGA, 2010<br />
<strong>La</strong> même question se pose pour vos coûts <strong>de</strong> concentrés. À ce niveau,<br />
l’information est peut-être plus facile à trouver, mais il y a là aussi<br />
<strong>de</strong>s écarts assez intéressants.<br />
Cet article s’attar<strong>de</strong>ra donc aux coûts <strong>de</strong>s concentrés. De votre côté,<br />
vous êtes invités à prendre le temps <strong>de</strong> faire une évaluation simi<strong>la</strong>ire<br />
pour les fourrages.<br />
Que fait <strong>La</strong>ctech pour vous assurer du meilleur<br />
coût possible<br />
Le tout commence avec le choix <strong>de</strong>s ingrédients. Il y a beaucoup<br />
d’ingrédients disponibles sur le marché et <strong>La</strong>ctech fait le maximum<br />
d’efforts pour s’assurer d’obtenir le plus d’ingrédients possible. <strong>La</strong> gamme<br />
<strong>de</strong> possibilités est étendue et il est illusoire <strong>de</strong> tout avoir. Alors lesquels<br />
choisir<br />
Sélection d’ingrédients<br />
Il y a plusieurs critères à évaluer avant <strong>de</strong> se servir d’un ingrédient. Il y a<br />
le contenu en nutriments, le prix, <strong>la</strong> disponibilité, <strong>la</strong> variabilité, le niveau<br />
<strong>de</strong> toxines et l’apport <strong>de</strong> certains nutriments. Par « apport <strong>de</strong> certains<br />
nutriments », il s’agit <strong>de</strong> savoir ce que l’ingrédient apporte <strong>de</strong> plus à une<br />
ration. Est-ce pour son contenu en fibre, en protéine, en énergie ou en gras<br />
Voilà beaucoup <strong>de</strong> critères à considérer.<br />
36 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et
Qualité<br />
Ce qui prime dans le choix d’un ingrédient<br />
est sa qualité. Il faut connaître sa variabilité et<br />
son contenu nutritif ne doit pas trop varier.<br />
Rappelons-nous que les ingrédients utilisés sont<br />
<strong>de</strong>s sous-produits d’une autre utilisation. Par<br />
exemple, le soya est produit pour son huile et une<br />
fois l’huile retirée, on obtient le tourteau <strong>de</strong> soya.<br />
Pour l’usine qui traite le soya, le tourteau <strong>de</strong> soya<br />
<strong>de</strong>vient un sous-produit. Puisque ce n’est pas son<br />
produit principal, il peut arriver que <strong>la</strong> qualité<br />
varie. <strong>La</strong> vigi<strong>la</strong>nce est <strong>de</strong> mise, car certains sousproduits<br />
varient plus que d’autres.<br />
Illustration <strong>de</strong> <strong>la</strong> variabilité d’un sous-produit<br />
entre 7 usines<br />
Cette variabilité dépend <strong>de</strong>s procédés utilisés et<br />
A B C D E F G<br />
Protéine brute (%) 27,3 27,4 29,3 26,6 23,4 26,7 27,3<br />
Prot. disponible (%) 24,8 20,7 27,0 20,3 21,1 16,6 16,2<br />
Protéine liée (% MS) 2,5 6,7 2,3 6,3 2,3 10,1 11,1<br />
ADF-N (% PB) 9,2 24,4 7,8 23,7 9,8 37,8 40,7<br />
<strong>de</strong>s usines <strong>de</strong>s fournisseurs. Lorsqu’un ingrédient<br />
arrive toujours <strong>de</strong> <strong>la</strong> même usine, <strong>la</strong> variabilité<br />
diminue. <strong>La</strong>ctech analyse donc tous les ingrédients<br />
qui entrent dans <strong>la</strong> fabrication <strong>de</strong> ses moulées pour<br />
s’assurer que <strong>la</strong> valeur nutritive est celle attendue.<br />
Toxines<br />
Le niveau <strong>de</strong> toxines dans les ingrédients est<br />
également un point <strong>de</strong> qualité à mesurer <strong>de</strong> près.<br />
Certains sous-produits sont très élevés en toxines,<br />
d’autres le sont moins. On peut se permettre <strong>de</strong><br />
travailler avec ces ingrédients s’ils ne sont pas<br />
donnés en trop gran<strong>de</strong> quantité dans <strong>la</strong> ration.<br />
Puisque <strong>La</strong>ctech analyse le niveau <strong>de</strong> toxines <strong>de</strong><br />
ses intrants, tout est en p<strong>la</strong>ce pour faire <strong>de</strong>s choix<br />
judicieux d’ingrédients et ne pas causer <strong>de</strong> torts<br />
aux animaux.<br />
Écarts rencontrés au niveau <strong>de</strong>s toxines<br />
Limites<br />
On doit limiter l’utilisation <strong>de</strong>s ingrédients<br />
en fonction <strong>de</strong> leurs qualités et défauts. Si<br />
un ingrédient contient <strong>de</strong>s toxines, on <strong>de</strong>vra<br />
réduire son utilisation pour ne pas nuire aux<br />
animaux. Si un ingrédient est moins pa<strong>la</strong>table<br />
(moins bon goût), on sera aussi forcé d’en limiter<br />
son utilisation. Si on veut faire un beau cube,<br />
on <strong>de</strong>vra limiter <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> gras ajouté au<br />
concentré. Vous comprendrez qu’un liqui<strong>de</strong> dans<br />
un concentré n’ai<strong>de</strong> pas à durcir le cube.<br />
Toutes ces limites imposées aux ingrédients font<br />
en sorte que le prix du concentré acheté peut<br />
varier d’une ferme à l’autre selon les situations. Le<br />
choix <strong>de</strong>s ingrédients pour faire une moulée ou un<br />
supplément qui apportera le moins <strong>de</strong> contraintes<br />
sera l’option <strong>la</strong> plus économique.<br />
L’objectif visé chez vous sera <strong>de</strong> toujours fournir<br />
une ration au meilleur coût par hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it,<br />
peu importe le choix et les limites <strong>de</strong>s ingrédients.<br />
Nombre d’ingrédients<br />
Une fois qu’il est établi que les valeurs d’un<br />
ingrédient sont fiables, on peut l’utiliser. Pouvoir<br />
travailler avec seulement <strong>de</strong>ux ou trois ingrédients<br />
et combler tous les besoins <strong>de</strong>s vaches à moindre<br />
coût serait pratique. Pour l’instant, personne<br />
n’est en mesure d’accomplir cet exploit. Il est<br />
c<strong>la</strong>irement plus avantageux d’offrir plusieurs<br />
alternatives pour combler les besoins <strong>de</strong>s vaches<br />
que <strong>de</strong> travailler avec peu d’ingrédients. Pourquoi<br />
Les ingrédients ont tous leurs qualités et leurs<br />
points faibles. Le fait <strong>de</strong> combiner plusieurs<br />
ingrédients permet donc <strong>de</strong> combler les besoins<br />
<strong>de</strong>s vaches <strong>de</strong> façon plus économique. <strong>La</strong> faiblesse<br />
d’un ingrédient peut être comblée par <strong>la</strong> force<br />
d’un autre. Puisque les rations sont ba<strong>la</strong>ncées avec<br />
plusieurs nutriments - aci<strong>de</strong>s aminés, hydrates <strong>de</strong><br />
carbone, minéraux, etc. - il est possible <strong>de</strong> faire le<br />
mé<strong>la</strong>nge idéal à chaque ration. C’est ce qui permet<br />
<strong>de</strong> réduire les coûts.<br />
SECTION LACTECH<br />
VOMITOXINE<br />
(PPB)<br />
Blé<br />
Drèche<br />
Écales<br />
<strong>de</strong> soya<br />
Gros gluten Gru Maïs local<br />
Moyenne 451 1 696 197 1 285 1 154 620<br />
Valeur maximale 5 751 14 841 540 6 000 4 750 5 711<br />
Source : Nadia Déry, CEGA, 2010<br />
Suite >><br />
Une société <strong>de</strong><br />
et<br />
Juillet.11 37
SECTION LACTECH<br />
Réduire ses coûts d’alimentation<br />
Le logiciel Newton formule les rations selon le<br />
coût par hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it. Cette approche diffère<br />
<strong>de</strong> celle basée sur un coût ($/tm) <strong>de</strong> supplément<br />
ou <strong>de</strong> moulée. Le choix <strong>de</strong>s ingrédients peut alors<br />
être très différent <strong>de</strong> celui d’une ration ba<strong>la</strong>ncée<br />
uniquement en fonction du coût à <strong>la</strong> tonne.<br />
L’approche du coût par hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it fait en<br />
sorte que <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> supplément<br />
ou <strong>de</strong> moulée est optimisée en<br />
fonction <strong>de</strong>s fourrages présents<br />
à <strong>la</strong> ferme. Cette quantité peut<br />
être plus gran<strong>de</strong> ou petite selon le<br />
cas. Elle dépendra aussi du choix<br />
d’ingrédients disponibles. Ce n’est<br />
pas toujours l’ingrédient le moins<br />
cher qui est le plus avantageux et ce n’est pas<br />
toujours l’ingrédient le plus concentré qui fera<br />
l’affaire. Il existe <strong>de</strong>s opportunités d’ingrédients<br />
sur le marché et il faut en profiter pour maintenir<br />
ou réduire ses coûts d’alimentation. <strong>La</strong>ctech a<br />
beaucoup d’ingrédients à sa disposition – plus <strong>de</strong><br />
200 – et est en position <strong>de</strong> faire le mé<strong>la</strong>nge adéquat<br />
pour votre ferme. Le marché est en constante<br />
évolution et l’opportunité d’aujourd’hui n’en<br />
sera peut-être plus une <strong>de</strong>main parce qu’un autre<br />
ingrédient aura changé <strong>de</strong> prix. Avec une gamme<br />
étendue d’ingrédients, il est plus facile d’obtenir<br />
Plus le choix<br />
d’ingrédients<br />
sera <strong>la</strong>rge,<br />
plus le coût<br />
d’alimentation<br />
pourra baisser.<br />
pour vous le mé<strong>la</strong>nge parfait au meilleur coût par<br />
hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it produit.<br />
Prix <strong>de</strong>s ingrédients<br />
Pour faire une formu<strong>la</strong>tion à moindre coût basée<br />
sur le meilleur coût par hectolitre comme Newton<br />
peut le faire, une donnée essentielle est le prix <strong>de</strong><br />
chacun <strong>de</strong>s ingrédients. Votre fournisseur d’intrants<br />
est le mieux p<strong>la</strong>cé pour connaître<br />
ces prix qui varient à tous les jours.<br />
En conclusion, il est important <strong>de</strong> se<br />
rappeler que plus le choix d’ingrédients<br />
sera <strong>la</strong>rge, plus le coût d’alimentation<br />
pourra baisser. Toute limite imposée<br />
à un ingrédient a <strong>de</strong>s conséquences sur<br />
le coût par hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it. Que ce soit pour les<br />
toxines, <strong>la</strong> variabilité, <strong>la</strong> qualité du cube, le goût<br />
ou encore parce qu’on n’aime pas l’ingrédient,<br />
ces choix vous coûtent <strong>de</strong> l’argent. Il faut discuter<br />
<strong>de</strong> ces limites avec vos conseillers en production<br />
<strong>la</strong>itière pour pouvoir aller chercher tout l’argent<br />
qui vous revient. <strong>La</strong> Fédération <strong>de</strong>s producteurs<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong>it s’est donnée comme mandat <strong>de</strong> réduire les<br />
coûts d’alimentation. C’est un objectif intéressant<br />
et <strong>La</strong>ctech est là pour vous appuyer dans cette<br />
démarche. Il y a <strong>de</strong>s opportunités et il faut en<br />
profiter!<br />
Le courrier<br />
à Ti-Mé<br />
Mon très cher Ti-Mé!<br />
Je pense que mon troupeau est en dépression… En effet, mes vaches ne<br />
mangent plus, ne dorment plus, ne se <strong>la</strong>vent plus et donnent du <strong>la</strong>it caillé…<br />
Je crois que c’est dû au départ <strong>de</strong> mon représentant Christian Routhier…<br />
Je suis désespérée… Peux-tu m’ai<strong>de</strong>r<br />
R : Madame, ne désespérez pas, cette dépression est comme <strong>la</strong> diarrhée d’étable,<br />
elle s’en va aussi rapi<strong>de</strong>ment qu’elle est arrivée! Une chose est sûre, moi Ti-Mé, je<br />
suis toujours là, présent dans votre cœur comme un seul homme, toujours prêt à<br />
vous supporter et à vous réchauffer (et bien plus, il suffit <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r)! Regar<strong>de</strong>z<br />
autour <strong>de</strong> vous comme <strong>la</strong> vie est belle, les oiseaux qui chantent, les vaches qui<br />
broutent dans le pré, les abeilles qui batifolent… comme <strong>la</strong> vie est belle! Il faut<br />
mordre dans <strong>la</strong> vie! D’autant plus que j’ai à mes côté une équipe extraordinaire<br />
<strong>de</strong> conseillers <strong>La</strong>ctech pour bien vous servir, dont le « petit » nouveau, Stéphane B<strong>la</strong>is, qui saura lui aussi vous<br />
réchauffer le cœur!<br />
Ti-Mé, toujours prêt!<br />
38 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et
Connaissez-vous bien<br />
votre<br />
coût<br />
d’alimentation<br />
Les coûts d’alimentation sont toujours considérés<br />
comme un sujet d’actualité. Le Québec s’est donné comme<br />
mandat, via <strong>la</strong> Fédération <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong>it, <strong>de</strong> réduire<br />
les coûts. Tous les intervenants <strong>de</strong> l’industrie sont sollicités pour<br />
réussir ce défi. Tant les syndicats <strong>de</strong> gestion, le Groupe <strong>de</strong><br />
recherche en économie et politique agricoles, Va<strong>la</strong>cta que<br />
vos conseillers en production <strong>la</strong>itière ont pour objectif est <strong>de</strong><br />
vous ai<strong>de</strong>r à réduire les coûts <strong>de</strong> production du <strong>la</strong>it.<br />
<strong>La</strong>ctech, en tant que fournisseur en alimentation<br />
animale, est très à l’affût <strong>de</strong> ces données et<br />
toute l’équipe vous ai<strong>de</strong> à toujours faire mieux<br />
pour améliorer votre situation. Bien formés,<br />
les conseillers travaillent <strong>de</strong> concert avec vous<br />
pour bien établir votre coût <strong>de</strong> concentrés.<br />
Ceci permet <strong>de</strong> prendre les bonnes décisions<br />
lorsqu’une modification est nécessaire à ce niveau.<br />
Avec <strong>de</strong>s chiffres à l’appui, il est beaucoup plus<br />
facile <strong>de</strong> prioriser les bonnes actions. Un coût<br />
d’alimentation n’est qu’une partie du coût <strong>de</strong><br />
production. Il ne faut pas oublier que d’autres<br />
paramètres peuvent avoir un grand rôle à jouer<br />
au niveau du coût <strong>de</strong> production. On pense ici<br />
au taux <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement, à l’intervalle entre les<br />
vê<strong>la</strong>ges, au niveau <strong>de</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong>it pour n’en<br />
nommer que quelques-uns. Il y a peut-être là <strong>de</strong><br />
gran<strong>de</strong>s économies à faire.<br />
Du côté <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> concentrés, l’équipe <strong>de</strong><br />
<strong>La</strong>ctech fait une compi<strong>la</strong>tion annuelle dont on<br />
peut tirer certains constats.<br />
Coût <strong>de</strong> concentrés et revenu - Comparatif 2009-2010<br />
<strong>La</strong>it<br />
livré<br />
(litres)<br />
Quota<br />
(kg)<br />
Gras<br />
(%)<br />
Prot.<br />
(%)<br />
Prix<br />
du <strong>la</strong>it<br />
($/hl)<br />
SECTION LACTECH<br />
Coût<br />
conc.<br />
($/hl)<br />
Revenu<br />
moins les<br />
concentrés<br />
($/hl)<br />
2009 581 093 62,67 4,04 3,33 75,73 13,04 62,69<br />
2010 623 549 67,08 4,02 3,31 76,61 11,80 64,81<br />
Écart + 42 546 + 4,41 -1,24 + 2,12<br />
<strong>la</strong>it tout en respectant son quota est toujours<br />
intéressant financièrement pour une ferme. En<br />
moyenne, le revenu, une fois les concentrés<br />
soustraits, s’est amélioré <strong>de</strong> 2,16 $ l’hectolitre.<br />
Deuxième constat<br />
L’analyse <strong>de</strong>s données a été poussée un peu plus<br />
loin cette année pour les fermes compilées. Les<br />
différents systèmes d’alimentation présents sur les<br />
fermes <strong>la</strong>itières ont été comparés et leurs impacts<br />
sur le coût <strong>de</strong> concentrés ont été évalués.<br />
Suite >><br />
Benoît Liberge, T.P.<br />
Conseiller en production <strong>la</strong>itière<br />
<strong>La</strong>ctech s.e.c.<br />
Premier constat<br />
Pour l’ensemble <strong>de</strong>s données compilées en 2010,<br />
il y a près <strong>de</strong> 42 456 litres <strong>de</strong> <strong>la</strong>it <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> livrés<br />
par ferme par rapport à l’année précé<strong>de</strong>nte. Les<br />
coûts d’alimentation ont aussi diminué <strong>de</strong> l’ordre<br />
<strong>de</strong> 1,24 $ par hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it. Livrer plus <strong>de</strong><br />
1. <strong>La</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong>it par vache est plus<br />
élevée (+ 400 litres par année) pour les fermes<br />
qui alimentent avec <strong>la</strong> RTM (ration totale<br />
mé<strong>la</strong>ngée). En moyenne, les fermes avec<br />
un système RTM ont 36,1 vaches <strong>de</strong> plus à<br />
alimenter. Le système d’alimentation à <strong>la</strong> RTM<br />
est bien adapté aux plus gros troupeaux.<br />
Daniel Fournier, agr.<br />
Directeur Services techniques –<br />
Polygastriques<br />
Shur-Gain Région <strong>de</strong> Québec<br />
Une société <strong>de</strong><br />
et<br />
Juillet.11 39
SECTION LACTECH<br />
Coût <strong>de</strong> concentrés et revenu - Impact <strong>de</strong> <strong>la</strong> RTM<br />
<strong>La</strong>it livré<br />
(litres)<br />
Quota<br />
(kg)<br />
Gras<br />
(%)<br />
Prot.<br />
(%)<br />
Prix<br />
du <strong>la</strong>it<br />
($/hl)<br />
Coût <strong>de</strong><br />
concentrés<br />
($/hl)<br />
Revenu moins<br />
les concentrés<br />
($/hl)<br />
RTM 846 009 95,07 4,02 3,33 76,77 12,45 64,29 2,70<br />
Individuelle 552 361 59,02 4,02 3,30 76,56 11,59 64,95 3,02<br />
Ratio<br />
Écart -0,21 -0,86 +0,66 +0,32<br />
2. L’impact <strong>de</strong>s rations contenant <strong>de</strong>s modifiants rumen a aussi été mesuré. L’effet bénéfique du<br />
Rumensin sur les performances est connu. Sur les fermes compilées, les composantes du <strong>la</strong>it sont<br />
i<strong>de</strong>ntiques pour les fermes avec et sans Rumensin :<br />
• gras : 4,04 % vs 4,02 % ; et<br />
• protéine : 3,31 % vs 3,30 %.<br />
Les coûts <strong>de</strong> concentrés ont baissé <strong>de</strong> 0,21 $ l’hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it et le revenu s’est amélioré <strong>de</strong> 0,51 $<br />
l’hectolitre. Ce<strong>la</strong> représente une économie <strong>de</strong> 3 180 $ par année pour une ferme avec <strong>de</strong>s livraisons <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong>it annuelles <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 623 549 litres.<br />
Coût <strong>de</strong> concentrés et revenu - Impact du Rumensin<br />
Avec<br />
Rumensin<br />
Sans<br />
Rumensin<br />
<strong>La</strong>it livré<br />
(litres)<br />
Quota<br />
(kg)<br />
Gras<br />
(%)<br />
Prot.<br />
(%)<br />
Prix<br />
du <strong>la</strong>it<br />
($/hl)<br />
Coût <strong>de</strong><br />
concentrés<br />
($/hl)<br />
Revenu moins les<br />
concentrés<br />
($/hl)<br />
762 016 91,60 4,04 3,31 76,86 11,63 65,21<br />
592 778 62,97 4,02 3,30 76,56 11,84 64,70<br />
Écart -0,30 -0,21 -0,51<br />
3. Le <strong>de</strong>rnier point analysé touchait <strong>la</strong> taille du troupeau et l’effet sur le revenu. Par gros troupeaux, on<br />
sous-entend les fermes <strong>de</strong> 850 000 litres et plus. Il y a une différence 0,09 $ l’hectolitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it dans<br />
le coût <strong>de</strong>s rations.<br />
Coût <strong>de</strong> concentrés et revenu – Effets <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille du troupeau<br />
<strong>La</strong>it livré<br />
(litres)<br />
Quota<br />
(kg)<br />
Gras<br />
(%)<br />
Prot. (%)<br />
Prix<br />
du <strong>la</strong>it<br />
($/hl)<br />
Coût <strong>de</strong><br />
concentrés<br />
($/hl)<br />
Revenu moins<br />
les concentrés<br />
($/hl)<br />
Gros troupeaux 1 128 911 120,98 3,98 3,32 76,13 11,87 64,23<br />
Autres troupeaux 452 818 53,60 4,03 3,30 76,76 11,78 64,97<br />
Différence 676 093 +0,05 0,02 +0,63 -0,09 +0,74<br />
En calcu<strong>la</strong>nt votre coût <strong>de</strong> concentrés, votre conseiller est en mesure d’évaluer votre situation par rapport<br />
à son échantillon <strong>de</strong> clients. Il s’agit d’une première étape qui, appuyée par une évaluation <strong>de</strong> vos<br />
coûts <strong>de</strong> fourrages, vous permet <strong>de</strong> dresser un portrait global <strong>de</strong> vos coûts d’alimentation.<br />
40 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et
SECTION LACTECH<br />
Quoi<br />
<strong>de</strong> neuf<br />
avec<br />
l’eau<br />
Daniel Fournier, agr.<br />
Directeur Services techniques –<br />
Polygastriques<br />
Shur-Gain Région <strong>de</strong> Québec<br />
Chez <strong>La</strong>ctech, nous croyons<br />
que le partage d’informations<br />
est important pour votre<br />
réussite. C’est pourquoi vous<br />
voyez ici certaines informations<br />
que nous jugeons pertinentes.<br />
Le sujet vous touche tous<br />
<strong>de</strong> près ou <strong>de</strong> loin. L’eau est<br />
disponible en gran<strong>de</strong> quantité<br />
dans nos régions, mais,<br />
parfois, elle ne se rend pas à<br />
l’animal selon ses besoins.<br />
Prenez le temps <strong>de</strong> lire ces quelques lignes, elles pourront vous gui<strong>de</strong>r dans votre quête<br />
<strong>de</strong> performances.<br />
<strong>La</strong> recherche a démontré qu’en étable attachée où<br />
il y a une buvette pour 2 vaches, <strong>la</strong> vache dominante<br />
boit 7,5 % plus d’eau et produit 1,1 kg <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong>it <strong>de</strong> plus que <strong>la</strong> vache soumise. <strong>La</strong> vache dominante<br />
a également un meilleur test <strong>de</strong> gras.<br />
Une enquête sur les fermes avec vaches attachées<br />
a démontré que le débit <strong>de</strong> <strong>la</strong> buvette à l’entrée <strong>de</strong><br />
l’étable était 2,24 fois plus élevé que <strong>la</strong> moyenne<br />
<strong>de</strong> débit <strong>de</strong>s buvettes <strong>de</strong> toute l’étable. De plus :<br />
• 2 % <strong>de</strong>s buvettes avaient un débit <strong>de</strong> moins <strong>de</strong><br />
1,9 l/min (litres par minute);<br />
• 6 % <strong>de</strong>s buvettes avaient un débit entre 1,9 et<br />
3,8 l/min;<br />
• 25 % <strong>de</strong>s buvettes avaient un débit entre 7,6 et<br />
11,3 l/min; et<br />
• 25 % <strong>de</strong>s troupeaux avaient <strong>de</strong>s buvettes avec<br />
un débit lent (3,8 l/min) ou avec débit rapi<strong>de</strong><br />
(11,3 l/min).<br />
<strong>La</strong> recherche en stabu<strong>la</strong>tion libre nous indique<br />
que :<br />
• <strong>la</strong> vache boit en moyenne 7,3 fois par jour avec<br />
un écart <strong>de</strong> 1 à 27 buvées par jour;<br />
• <strong>la</strong> consommation d’eau par buvée est en<br />
moyenne <strong>de</strong> 12,5 litres avec un écart <strong>de</strong> 2,42 à<br />
49 litres par buvée;<br />
• il y a <strong>de</strong>ux pics principaux <strong>de</strong> buvées, un après<br />
le repas du matin et un <strong>de</strong>uxième après <strong>la</strong> traite<br />
du soir;<br />
• les vaches boivent plus d’eau d’abreuvoirs situés<br />
dans les allées centrales et à <strong>la</strong> sortie <strong>de</strong>s parcs; et<br />
• dans les parcs <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 91 mètres, les vaches<br />
boivent 72 % <strong>de</strong> leur eau entre le centre du parc<br />
et sa sortie.<br />
Toutes les données sur l’eau ont été tirées d’un article écrit par<br />
le docteur L.E. Chase.<br />
42 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et
Pourquoi <strong>de</strong>s vitamines B<br />
pour vos vaches<br />
SECTION LACTECH<br />
Les vitamines B sont <strong>de</strong>s nutriments<br />
essentiels pour l’entretien, <strong>la</strong> croissance,<br />
<strong>la</strong> production et <strong>la</strong> reproduction.<br />
Depuis leur découverte dans les années<br />
1940, les vitamines B ont <strong>la</strong>rgement<br />
été ignorées comme additif dans les<br />
rations <strong>de</strong>s vaches <strong>la</strong>itières. Il était<br />
acquis que <strong>la</strong> microflore du rumen en<br />
produisait assez pour combler leurs<br />
besoins.<br />
<strong>La</strong> vache d’aujourd’hui produit plus <strong>de</strong> <strong>la</strong>it et fait<br />
face à beaucoup plus <strong>de</strong> stress que <strong>la</strong> vache d’il<br />
y a 70 ans. Ainsi, il a été démontré que même<br />
si les micro-organismes du rumen synthétisent<br />
<strong>de</strong>s vitamines B, <strong>la</strong> production serait insuffisante<br />
pour supporter l’augmentation constante <strong>de</strong>s<br />
ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> production et <strong>de</strong> l’activité<br />
métabolique <strong>de</strong>s vaches. De plus, <strong>la</strong> production <strong>de</strong><br />
vitamines B <strong>de</strong> <strong>la</strong> vache diminue lors <strong>de</strong> situation<br />
<strong>de</strong> stress et lorsque le rumen est trop aci<strong>de</strong>.<br />
Un modèle a permis <strong>de</strong> déterminer que les<br />
performances <strong>de</strong>s vaches étaient limitées par <strong>de</strong>s<br />
déficiences en vitamines B - plus particulièrement<br />
en choline, ribof<strong>la</strong>vine et aci<strong>de</strong> folique - lors <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
transition et en aci<strong>de</strong> pantothénique, pyridoxine,<br />
biotine et aci<strong>de</strong> folique pendant <strong>la</strong> <strong>la</strong>ctation.<br />
Depuis, plusieurs étu<strong>de</strong>s ont prouvé qu’une<br />
judicieuse supplémentation <strong>de</strong> vitamines B<br />
permet d’optimiser <strong>la</strong> production, <strong>la</strong> reproduction<br />
et l’état <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s vaches.<br />
Lorsqu’elles sont ajoutées dans l’alimentation, <strong>la</strong><br />
majorité <strong>de</strong>s vitamines B sont détruites dans le<br />
rumen (Tableau 1). Ainsi, celles-ci doivent être<br />
injectées ou protégées afin d’atteindre l’intestin<br />
et d’optimiser leur assimi<strong>la</strong>tion. L’incorporation<br />
<strong>de</strong>s vitamines B dans une matrice <strong>de</strong> triglycéri<strong>de</strong>s<br />
permet <strong>de</strong> protéger les vitamines et d’éviter<br />
qu’elles nuisent à l’équilibre ruminal.<br />
Tableau 1. Taux <strong>de</strong> dégradation<br />
<strong>de</strong>s vitamines B dans le rumen<br />
(Santschi et al., 2005) (Sharma et Erdman, 1988)<br />
(Zinn et al., 1987)<br />
Pour une transition réussie<br />
Des résultats d’essais ont confirmé qu’un apport<br />
quotidien <strong>de</strong> ces vitamines améliore <strong>la</strong> santé <strong>de</strong>s<br />
vaches au vê<strong>la</strong>ge, lui permettant <strong>de</strong> traverser <strong>la</strong><br />
pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> transition avec succès. Il a été démontré<br />
qu’en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> transition, lorsqu’un supplément<br />
<strong>de</strong> vitamines B protégées (aci<strong>de</strong> folique, choline,<br />
ribof<strong>la</strong>vine) est consommé quotidiennement en<br />
quantité adéquate, <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> matière<br />
sèche augmente, <strong>la</strong> reproduction s’améliore et<br />
l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s désordres métaboliques diminue.<br />
(Evans et al., 2006)<br />
Figure 1. Effet <strong>de</strong>s vitamines B sur <strong>la</strong><br />
consommation <strong>de</strong> matière sèche pré-vê<strong>la</strong>ge<br />
(7 jours suivant l’addition <strong>de</strong>s vitamines B)<br />
kg<br />
13,0<br />
12,5<br />
12,0<br />
11,5<br />
11,0<br />
10,5<br />
10,0<br />
Vitamine<br />
Dégradation<br />
dans le rumen<br />
Thiamine 60 - 70 %<br />
Ribof<strong>la</strong>vine > 99 %<br />
Aci<strong>de</strong> pantothénique 75 %<br />
Pyridoxine 40 - 50 %<br />
Niacine<br />
Faible<br />
Biotine 40 - 70 %<br />
Vitamine B12 60 - 70 %<br />
Choline > 99 %<br />
Aci<strong>de</strong> folique > 95 %<br />
Vitamines B<br />
Témoin<br />
Andrée-Anne Hou<strong>de</strong>, agr., M.SC.<br />
Chef produits - Ruminants<br />
Jefo<br />
Suite >><br />
Une société <strong>de</strong><br />
et<br />
Juillet.11 43
SECTION LACTECH<br />
Figure 2. Effet <strong>de</strong>s vitamines B sur les désordres<br />
métaboliques<br />
%<br />
20<br />
18<br />
16<br />
14<br />
12<br />
10<br />
8<br />
6<br />
4<br />
2<br />
0<br />
17,9<br />
16,1<br />
Témoin<br />
3,6<br />
0 2,1 0<br />
Vitamines B<br />
Acétonémie subclinique<br />
Mammite<br />
Métrite<br />
Figure 3. Effet <strong>de</strong>s vitamines B sur le taux <strong>de</strong><br />
vaches gestantes à 100 jours<br />
%<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
Vitamines B<br />
Pour optimiser <strong>la</strong> <strong>la</strong>ctation <strong>La</strong> supplémentation <strong>de</strong> vitamines B protégées<br />
Il a été prouvé, chez les vaches en <strong>la</strong>ctation, que permet d’optimiser <strong>la</strong> santé, <strong>la</strong> production et <strong>la</strong><br />
<strong>la</strong> supplémentation <strong>de</strong> vitamines B protégées reproduction <strong>de</strong>s vaches <strong>la</strong>itières d’aujourd’hui<br />
(aci<strong>de</strong> folique, biotine, pyridoxine et aci<strong>de</strong> vous permettant d’atteindre vos objectifs <strong>de</strong> façon<br />
pantothénique) augmente <strong>la</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong>it économique. Voilà qui <strong>de</strong>vrait vous procurer une<br />
ainsi que les ren<strong>de</strong>ments en protéine et en gras tranquillité d’esprit!<br />
(Sacadura et al., 2008).<br />
Essais réalisés sur 12 fermes (1 216 vaches) réparties à travers les Amériques.<br />
Témoin Vitamines B Valeur P<br />
<strong>La</strong>it (l) 34,2 35,3
<strong>La</strong>ctech prend <strong>la</strong> route<br />
du Vieux Continent<br />
En mars <strong>de</strong>rnier, 35 producteurs ont décidé <strong>de</strong> prendre le <strong>la</strong>rge pour vrai : L’Europe. Et<br />
plus précisément <strong>la</strong> Suisse. Pourquoi avoir offert <strong>la</strong> Suisse comme <strong>de</strong>stination aux clients<br />
<strong>de</strong> <strong>La</strong>ctech Parce que c’est selon plusieurs le plus beau pays d’Europe avec <strong>de</strong>s vues à<br />
couper le souffle, un cachet antique, les plus belles vaches <strong>la</strong>itières du continent - en<br />
particulier les Holstein rouges - et certaines particu<strong>la</strong>rités pour <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière.<br />
SECTION LACTECH<br />
Le bien-être <strong>de</strong>s vaches est une valeur<br />
prédominante dans ce pays. Le gouvernement<br />
subventionne les producteurs qui prennent <strong>de</strong>s<br />
mesures favorisant le bien-être animal. Ils peuvent<br />
recevoir <strong>de</strong>s subventions pour <strong>la</strong> construction<br />
d’une étable en stabu<strong>la</strong>tion libre, pour les vaches<br />
qui vont dans les alpages, pour le confort, etc.<br />
Pour obtenir <strong>la</strong> subvention, le producteur doit<br />
suivre le p<strong>la</strong>n fourni par le gouvernement.<br />
Le <strong>la</strong>it d’alpage, une particu<strong>la</strong>rité<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière suisse<br />
En début d’été, les vaches s’en vont en montagne<br />
et y resteront jusqu’au début d’octobre. <strong>La</strong> traite<br />
se fait avec un système portatif et une personne<br />
reste dans les montagnes tout ce temps. L’alpage,<br />
très dispendieux, est transmis <strong>de</strong> génération en<br />
génération. Les entreprises qui produisent ce<br />
type <strong>de</strong> <strong>la</strong>it possè<strong>de</strong>nt en moyenne 20 vaches.<br />
Certains producteurs envoient leur <strong>la</strong>it dans<br />
les fromageries pour faire le fromage Gruyère<br />
alors que d’autres l’expédient vers les usines <strong>de</strong><br />
transformation régulières. Le <strong>la</strong>it qui servira à faire<br />
le fromage Gruyère rapporte environ 40 % <strong>de</strong> plus<br />
l’hectolitre au producteur qui doit cependant se<br />
soumettre à un cahier <strong>de</strong> charge strict. Ce cahier<br />
<strong>de</strong> charge exige entre autres que le producteur ne<br />
donne aucun ensi<strong>la</strong>ge à ses vaches, car, avec une<br />
telle ration, le fromage <strong>de</strong> Gruyère est impossible<br />
à faire. Ce<strong>la</strong> a amené les producteurs à développer<br />
un système plus efficace pour faire du foin sec. Le<br />
système le plus commun est un système <strong>de</strong> foin<br />
sec en vrac mis dans <strong>de</strong>s cellules. Le séchage est<br />
fait par les turbines qui prennent leur air dans<br />
l’entretoit <strong>de</strong> <strong>la</strong> bâtisse ou bien dans <strong>de</strong>s radiateurs<br />
pour obtenir un air plus chaud et faire sécher le<br />
foin rapi<strong>de</strong>ment.<br />
Des visites <strong>de</strong> fermes<br />
Les voyageurs ont eu <strong>la</strong> chance <strong>de</strong> visiter quatre<br />
fermes <strong>la</strong>itières :<br />
• Ever<strong>de</strong>s Holstein,<br />
une ferme <strong>de</strong><br />
240 têtes (dont<br />
100 Holstein et<br />
Holstein rouges).<br />
Ses propriétaires<br />
produisent environ<br />
8 500 kilos <strong>de</strong> <strong>la</strong>it<br />
par vache qu’ils<br />
livrent eux-mêmes<br />
à <strong>la</strong> fromagerie<br />
Le cahier <strong>de</strong> charge du fromage<br />
Gruyère stipule que les vaches<br />
doivent avoir accès à l’extérieur<br />
un minimum <strong>de</strong> 13 jours par<br />
mois.<br />
pour <strong>la</strong> production <strong>de</strong> Gruyère. Leur ve<strong>de</strong>tte est<br />
Ever<strong>de</strong>s Rushtler Pépita, championne d’Europe<br />
Holstein rouge et b<strong>la</strong>nc.<br />
• <strong>La</strong> Ferme André<br />
Deillon, un élevage<br />
divisé entre<br />
Simmental pursangs<br />
et croisées.<br />
Ses 60 vaches en<br />
Fait surprenant, <strong>la</strong> Ferme Deillon stabu<strong>la</strong>tion attachée<br />
vont à l’al-<br />
tire <strong>de</strong>s vaches Simmental.<br />
page l’été et produisent en moyenne 7 000 kilos<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong>it.<br />
David Lessard, T.P.<br />
Conseiller en production <strong>la</strong>itière<br />
<strong>La</strong>ctech s.e.c.<br />
René Roy, T.P.<br />
Conseiller en production <strong>la</strong>itière<br />
<strong>La</strong>ctech s.e.c.<br />
Suite >><br />
Une société <strong>de</strong><br />
et<br />
Juillet.11 45
SECTION LACTECH<br />
• <strong>La</strong> Ferme Morandale, une ferme située à<br />
800 mètres d’altitu<strong>de</strong> qui possè<strong>de</strong> 50 vaches<br />
<strong>la</strong>itières dont le <strong>la</strong>it est <strong>de</strong>stiné à <strong>la</strong> production<br />
<strong>de</strong> Gruyère. Son troupeau, constitué <strong>de</strong> 26 EX,<br />
15 TB et 10 BP, produit en moyenne 9 100<br />
kilos à 4 % <strong>de</strong> gras et 3,2 % <strong>de</strong> protéine.<br />
• <strong>La</strong> Ferme Castel, une ferme <strong>de</strong> 35 vaches<br />
<strong>la</strong>itières en stabu<strong>la</strong>tion libre qui a remporté<br />
les titres <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong> Championne et <strong>de</strong><br />
Championne du pis à <strong>la</strong> Swiss Expo 2011. <strong>La</strong><br />
championne Holstein noir et b<strong>la</strong>nc d’Europe,<br />
Castel<strong>la</strong> James Jolie, fait partie <strong>de</strong> ce troupeau.<br />
Castel<strong>la</strong> James Jolie, championne d’Europe Holstein noir et<br />
b<strong>la</strong>nc<br />
Un voyage à saveur touristique<br />
En plus <strong>de</strong>s visites <strong>de</strong> fermes et <strong>de</strong> <strong>la</strong> prestigieuse<br />
Expo-Bulle, les participants ont pu se rendre<br />
au mythique Château <strong>de</strong> Gruyère qui offre un<br />
superbe parcours à travers huit siècles d’architecture,<br />
d’histoire<br />
et <strong>de</strong> culture. <strong>La</strong><br />
ville <strong>de</strong> <strong>La</strong>usanne,<br />
où le coût <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
vie est extrêmement<br />
élevé, mais<br />
où l’éducation<br />
universitaire est<br />
très accessible, Récompenses remises lors <strong>de</strong> l’Expo-Bulle<br />
était également<br />
au programme. Cette capitale du mouvement<br />
olympique compte parmi ses entreprises <strong>de</strong> nombreux<br />
sièges sociaux <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s multinationales.<br />
Finalement, <strong>la</strong> visite d’un vignoble et <strong>de</strong> <strong>la</strong> choco<strong>la</strong>terie<br />
Cailler, où Nestlé a créé <strong>la</strong> poudre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it et<br />
le choco<strong>la</strong>t au <strong>la</strong>it, ont complété le périple.<br />
En espérant que ce court récit vous aura mis l’eau<br />
à <strong>la</strong> bouche et que vous serez du prochain voyage<br />
organisé par <strong>La</strong>ctech en 2012!<br />
Château <strong>de</strong> Gruyère, bâti à <strong>la</strong> fin du 13 e siècle.<br />
46 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et
SECTION LACTECH<br />
<strong>La</strong> production<br />
<strong>la</strong>itière caprine<br />
en France<br />
Visitée par l’auteur <strong>de</strong> ces lignes en mars <strong>de</strong>rnier, <strong>la</strong> région Poitou-Charentes, située dans le<br />
sud-ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> France, est <strong>la</strong> principale région productrice <strong>de</strong> <strong>la</strong>it d’origine caprine du pays. À<br />
elle seule, elle produit plus <strong>de</strong> 60 % du <strong>la</strong>it <strong>de</strong> chèvre français.<br />
GAEC LAFONTAINE<br />
521 chèvres Saanen<br />
Production annuelle moyenne : 1 048 litres<br />
Gras : 3,81 %<br />
Protéine : 3,33 %<br />
Messieurs <strong>La</strong>urent et Henri Bonneau s’occupent<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> chèvrerie et suivent avec une gran<strong>de</strong><br />
précision les résultats <strong>de</strong> leur entreprise. Tant leur<br />
production que les ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> leurs champs<br />
sont <strong>de</strong>s données qu’ils mesurent dans le détail.<br />
René Roy, T.P.<br />
Conseiller en production <strong>la</strong>itière<br />
<strong>La</strong>ctech s.e.c.<br />
Suite >><br />
Une société <strong>de</strong><br />
et<br />
Juillet.11 47
SECTION LACTECH<br />
Tel que le démontre le tableau ci-bas, <strong>la</strong><br />
production <strong>la</strong>itière caprine est performante<br />
en France. Les données qui y sont rassemblées<br />
sont celles <strong>de</strong>s producteurs qui sont suivis par<br />
le BPTL, l’équivalent <strong>de</strong>s groupes-conseils<br />
présents au Québec.<br />
Résultats techniques – bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> août 2009 à juillet 2010<br />
Nombre <strong>de</strong><br />
chèvres<br />
% <strong>de</strong> mises-bas<br />
en première<br />
<strong>la</strong>ctation<br />
% <strong>de</strong> chèvres<br />
traites<br />
% <strong>de</strong> chèvres<br />
traites<br />
% gras<br />
% protéine<br />
% <strong>de</strong> <strong>la</strong>it<br />
% <strong>de</strong> <strong>la</strong>it<br />
non pénalisé<br />
% <strong>de</strong> mortalité<br />
Oct. à déc. Sept. à nov. Chevreaux Chèvres<br />
Moyenne 343 32 85 924 3,75 3,29 26 24 20 10 8 24 34<br />
Maxima 660 63 94 1 116 4,00 3,52 37 28 82 21 13 38 55<br />
Minima 124 21 77 684 3,33 3,06 12 16 0 1 2 10 19<br />
5<br />
meilleurs<br />
376 34 87 1 012 3,77 3,30 32 26 7 15 4 23 31<br />
Critère <strong>de</strong> choix <strong>de</strong>s 5 meilleurs : marge brute / chèvre<br />
2008-09 322 34 84 880 37,0 32,5 25 23 32 9 8 24 35<br />
Source : Optichèvre<br />
% <strong>de</strong> réforme<br />
% <strong>de</strong><br />
renouvellement<br />
GAEC BOUTET<br />
1 200 chèvres Saanen<br />
Production annuelle moyenne : 850 litres<br />
Gras : 3,91 %<br />
Protéine : 3,1 %<br />
Ces trois <strong>de</strong>rnières années, les propriétaires<br />
ont fait passer le cheptel <strong>de</strong> 300 à 1 200 chèvres.<br />
Ce<strong>la</strong> a réduit le ren<strong>de</strong>ment par chèvre<br />
à 850 litres, mais ils sont présentement à<br />
pleine capacité et vont recommencer <strong>la</strong> sélection<br />
pour améliorer <strong>la</strong> production. Ils ont un<br />
salon <strong>de</strong> traite rotatif <strong>de</strong> 64 unités et <strong>la</strong> traite<br />
prend <strong>de</strong>ux heures et <strong>de</strong>mie.<br />
48 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et
De bonnes performances<br />
sous un ciel gris<br />
<strong>La</strong> production <strong>la</strong>itière caprine française vit<br />
présentement une crise. Le secteur est en<br />
surproduction et le prix du <strong>la</strong>it est en baisse,<br />
ce qui fait que les producteurs doivent<br />
respecter leur référence <strong>de</strong> l’année 2010. Si<br />
leur production est supérieure, ils doivent<br />
payer une amen<strong>de</strong> qui est pratiquement<br />
équivalente au prix du <strong>la</strong>it. Le prix du <strong>la</strong>it<br />
et <strong>de</strong> <strong>la</strong> pénalité varient légèrement d’une<br />
<strong>la</strong>iterie à une autre.<br />
Le prix moyen du <strong>la</strong>it pour l’année 2010 a<br />
été d’environ 62,20€ ou, si vous préférez, <strong>de</strong><br />
87 $ CA l’hectolitre. Pour l’année 2011, on<br />
prévoit une baisse à environ 53€ (74 $ CA)<br />
et, pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> estivale, une autre baisse à<br />
49€ (68 $ CA), ce qui est inférieur au coût <strong>de</strong><br />
production <strong>de</strong>s agriculteurs.<br />
Des observations applicables<br />
au Québec<br />
L’objectif <strong>de</strong> ce séjour en sol français était<br />
<strong>de</strong> prendre acte <strong>de</strong> ce qui se fait ailleurs<br />
et d’apporter <strong>de</strong> nouvelles façons <strong>de</strong> faire<br />
pour les clients <strong>de</strong> <strong>La</strong>ctech et ainsi améliorer<br />
leurs performances technico-économiques.<br />
Ce réseautage outre-mer permet aux producteurs<br />
<strong>la</strong>itiers caprins d’ici <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong><br />
l’expertise <strong>de</strong> ressources expérimentées dans<br />
l’emploi <strong>de</strong> solutions qui s’appliqueraient à<br />
<strong>de</strong>s problèmes qu’ils pourraient rencontrer<br />
ou tout simplement pour mettre en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s<br />
idées novatrices augmentant leur productivité.<br />
SECTION LACTECH<br />
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Une société <strong>de</strong><br />
et<br />
Juillet.11 49
SECTION LACTECH<br />
REPORTAGE<br />
<strong>de</strong> ferme<br />
Jacques Roy, technologue<br />
Conseiller en production <strong>la</strong>itière<br />
<strong>La</strong>ctech s.e.c.<br />
CLIENT : Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils<br />
Michel et Simon B<strong>la</strong>is<br />
<strong>de</strong> Saint-Isidore<br />
<strong>La</strong> passion <strong>de</strong>s animaux<br />
et <strong>de</strong>s champs<br />
L’histoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is débute en août 1957 alors que Rosaire B<strong>la</strong>is se porta<br />
acquéreur d’une ferme située au cœur du vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Saint-Isidore. <strong>La</strong> ferme se composait à<br />
ce moment <strong>de</strong> 14 vaches, 1 cheval et 4 animaux <strong>de</strong> boucherie. <strong>La</strong> même année, Rosaire se<br />
maria avec Jeanne Gosselin et elle vint le rejoindre sur <strong>la</strong> ferme. Ils y travaillent ensemble et,<br />
au fil <strong>de</strong>s années, <strong>la</strong> famille s’agrandit. Tout d’abord, il y a eu <strong>la</strong> naissance <strong>de</strong> leur fils aîné,<br />
Jean-Pierre, en 1958 et, ensuite, <strong>la</strong> naissance <strong>de</strong> leur fille Sylvie, en 1959.<br />
Rosaire voit grand et, en 1967, dans un souci<br />
d’augmenter <strong>la</strong> rentabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme, il fait<br />
passer le troupeau <strong>la</strong>itier à 45 vaches. Une dizaine<br />
d’années plus tard, c’est le bâtiment <strong>de</strong> ferme qui<br />
fait l’objet d’un agrandissement afin <strong>de</strong> permettre<br />
l’achat d’autres bêtes; le troupeau augmente à<br />
62 vaches. Si, au cours <strong>de</strong> ces années, le troupeau<br />
<strong>la</strong>itier s’agrandit, il en va <strong>de</strong> même pour <strong>la</strong><br />
famille B<strong>la</strong>is! Johanne, Diane, Michel, Simon<br />
et Geneviève voient le jour. Toute <strong>la</strong> famille est<br />
impliquée quotidiennement dans les travaux <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> ferme et, avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses filles, Jeanne réussit<br />
à concilier <strong>la</strong> vie <strong>de</strong> famille et le travail.<br />
En 1973, Rosaire achète une terre <strong>de</strong> 90 arpents<br />
et procè<strong>de</strong> à l’instal<strong>la</strong>tion du premier silo pour<br />
l’ensi<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> maïs. C’est une époque où <strong>la</strong><br />
production <strong>de</strong> <strong>la</strong>it est moins rentable et Rosaire et<br />
50 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et
SECTION LACTECH<br />
son fils Jean-Pierre voient là une opportunité<br />
d’augmenter <strong>la</strong> productivité <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme grâce<br />
aux gran<strong>de</strong>s cultures. Au fil du temps, <strong>la</strong> ferme<br />
acquerra plusieurs terres agricoles au grand p<strong>la</strong>isir<br />
<strong>de</strong> Jean-Pierre, qui manifeste un intérêt marqué<br />
pour <strong>la</strong> machinerie et les cultures. L’augmentation<br />
<strong>de</strong>s terres en culture incite également <strong>la</strong> ferme<br />
à se doter <strong>de</strong> meilleures machineries agricoles.<br />
Ainsi, au cours <strong>de</strong>s années, <strong>la</strong> ferme achètera bon<br />
nombre <strong>de</strong> tracteurs, une batteuse, une fourragère<br />
automotrice, etc. En effet, selon Rosaire, <strong>la</strong> réussite<br />
d’une entreprise implique nécessairement <strong>de</strong>s<br />
investissements importants, ce qu’il n’hésite pas à<br />
faire, surtout en voyant que <strong>la</strong> relève est présente<br />
au sein <strong>de</strong> l’entreprise.<br />
En 1989, un virage important se produit à <strong>la</strong><br />
ferme puisque Rosaire déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> concrétiser<br />
juridiquement <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> ses trois fils<br />
à l’entreprise familiale. <strong>La</strong> ferme <strong>de</strong>vient alors<br />
Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils inc. et les trois<br />
garçons <strong>de</strong>viennent actionnaires avec leur père.<br />
Cette jeunesse au sein <strong>de</strong> l’entreprise amène<br />
<strong>de</strong>s investissements importants puisqu’on voit<br />
grand. En 1991, il y a <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> l’étable<br />
froi<strong>de</strong> afin d’y installer les vaches taries et les<br />
génisses gestantes. C’est également en 1991 et en<br />
1993 que <strong>la</strong> ferme se dote d’un <strong>de</strong>uxième et d’un<br />
troisième silo. En 1999, dans un souci constant<br />
d’amélioration, on robotise l’alimentation du<br />
troupeau à <strong>la</strong> ferme. <strong>La</strong> ferme procè<strong>de</strong> au même<br />
moment à l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux silos Harvestore<br />
additionnels. <strong>La</strong> ferme compte alors 85 vaches.<br />
agrandir, Michel et Simon optent plutôt pour<br />
l’achat d’une nouvelle ferme située à proximité.<br />
Au départ, on prévoyait essentiellement y installer<br />
les génisses, mais, un an plus tard, Michel et<br />
Simon y voient une opportunité d’augmenter<br />
leur production <strong>la</strong>itière et procè<strong>de</strong>nt à l’achat<br />
d’un quota <strong>de</strong> <strong>la</strong>it pour y traire quotidiennement<br />
50 vaches.<br />
Ainsi, forte <strong>de</strong> tous ces investissements, <strong>la</strong> Ferme<br />
Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils inc. détient aujourd’hui<br />
un troupeau <strong>de</strong> 280 têtes et procè<strong>de</strong> à <strong>la</strong><br />
traite hebdomadaire d’environ 145 vaches<br />
qui produisent environ 155 kilos-jours <strong>de</strong> <strong>la</strong>it<br />
à l’année. Elle cultive également 1 200 acres<br />
<strong>de</strong> blé, <strong>de</strong> soya, <strong>de</strong> maïs et <strong>de</strong> foin. Lorsqu’on<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> aujourd’hui aux <strong>de</strong>ux actionnaires ce<br />
qu’ils entrevoient pour l’avenir, ils répon<strong>de</strong>nt :<br />
« Voir à l’amélioration constante <strong>de</strong> <strong>la</strong> génétique<br />
du troupeau et conserver <strong>la</strong> passion <strong>de</strong>s animaux ».<br />
Aussi, ils trouvent encourageant <strong>de</strong> voir <strong>la</strong> relève<br />
s’intéresser à l’entreprise familiale, puisque le<br />
fils ca<strong>de</strong>t <strong>de</strong> Jean-Pierre, Jordan, participe aux<br />
activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme <strong>de</strong>puis déjà quelques années.<br />
Comme le disent si bien les <strong>de</strong>ux producteurs :<br />
« En agriculture, il faut rester passionné et ne<br />
pas se décourager, car ce ne sont pas les défis qui<br />
manquent! » C’est assurément cette passion qui a<br />
permis à <strong>la</strong> Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils inc. <strong>de</strong> tirer<br />
son épingle du jeu dans un marché en constante<br />
évolution.<br />
L’année 2007 amène <strong>de</strong>s projets importants pour<br />
<strong>la</strong> ferme. D’abord, à l’hiver 2007, Rosaire déci<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> vendre ses participations dans <strong>la</strong> ferme, suivi <strong>de</strong><br />
Jean-Pierre. Michel et Simon <strong>de</strong>viennent alors les<br />
uniques copropriétaires <strong>de</strong> l’entreprise familiale.<br />
Au printemps 2007, ils installent un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong><br />
séchage qui permettra à <strong>la</strong> ferme <strong>de</strong> sécher son<br />
grain.<br />
En 2008, Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils inc. doit<br />
prendre un tournant majeur. Voyant <strong>la</strong> nécessité<br />
d’apporter <strong>de</strong>s investissements importants pour<br />
Deuxième ferme achetée en 2008.<br />
Cinquante vaches y sont traites quotidiennement.<br />
Une société <strong>de</strong><br />
et<br />
Juillet.11 51
UNE AUTRE FACETTE DE<br />
L’AUGMENTATION DU PRIX<br />
DU CARBURANT<br />
L’efficacité énergétique ne s’applique pas<br />
qu’aux véhicules, elle concerne également<br />
les vaches. Rumensin ® permet aux<br />
producteurs <strong>la</strong>itiers d’augmenter l’efficacité<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière <strong>de</strong> leurs vaches,<br />
tout en palliant l’augmentation du prix<br />
<strong>de</strong>s aliments, soit le carburant. Rumensin ®<br />
améliore <strong>la</strong> fermentation ruminale 1 afin que<br />
le bétail puisse tirer davantage d’énergie<br />
<strong>de</strong> chaque bouchée <strong>de</strong> matières sèches<br />
ingérées (MSI). Avec un ren<strong>de</strong>ment du<br />
capital investi d’au moins 5:1 en moyenne,<br />
tant le producteur que le troupeau profitent<br />
<strong>de</strong> l’efficacité énergétique <strong>de</strong> Rumensin ® .<br />
Rumensin ® . Le plein d’énergie.<br />
1. Schelling GT. J Anim Sci. 58: 1518-1527, 1984.<br />
© 2010 E<strong>la</strong>nco Santé Animale.<br />
®<br />
Rumensin est <strong>la</strong> marque sous <strong>la</strong>quelle E<strong>la</strong>nco commercialise le monensin sodique.<br />
14-13-0323-11192010
Ça bouge chez LES clients LACTECH !<br />
SECTION LACTECH<br />
Inauguration <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Ferme Marcel <strong>La</strong>brecque<br />
Le 9 avril <strong>de</strong>rnier, <strong>la</strong> Ferme Marcel <strong>La</strong>brecque, <strong>de</strong> Saint-Bernard, a ouvert les<br />
portes <strong>de</strong> son tout nouveau complexe <strong>la</strong>itier aux visiteurs.<br />
Monique Breton et Martial <strong>La</strong>brecque, les<br />
propriétaires, ont su se relever <strong>de</strong> l’incendie<br />
qui a complètement détruit leurs instal<strong>la</strong>tions<br />
en mars 2010. Dans leur nouveau complexe<br />
<strong>la</strong>itier complété après une longue année <strong>de</strong><br />
travail acharné, les exploitants ont opté pour un<br />
maximum d’automatisation et <strong>de</strong> robotisation<br />
dans le but d’optimiser l’efficacité du travail tout<br />
en améliorant leur qualité <strong>de</strong> vie.<br />
Leur nouveau bâtiment intègre un robot<br />
De<strong>La</strong>val VMS avec porte <strong>de</strong> présélection <strong>de</strong>s<br />
vaches et allée prioritaire VIP. Ce bâtiment<br />
<strong>la</strong>itier en pente <strong>de</strong> 317 pieds par 80 peut loger<br />
un troupeau <strong>de</strong> 70 vaches en <strong>la</strong>ctation dans un<br />
aménagement <strong>de</strong> type 2 rangées. Une aire <strong>de</strong><br />
soins spécialisés, un groupe <strong>de</strong> vaches taries,<br />
un <strong>de</strong> préparation au vê<strong>la</strong>ge, une pouponnière<br />
avec soigneur automatisé et l’espace pour loger<br />
tous les animaux <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement<br />
complètent l’ensemble. Le système<br />
d’alimentation est <strong>de</strong> type RTM<br />
stationnaire avec distribution par<br />
convoyeur-nourrisseur à profil<br />
bas Rovibec. Le bâtiment est muni<br />
d’un système <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion tunnel<br />
4 saisons. Tout a été pensé et conçu<br />
dans le but d’optimiser le confort<br />
<strong>de</strong>s animaux, leur santé et leur<br />
productivité.<br />
Félicitations aux propriétaires<br />
pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> ce beau<br />
projet et soyez assurés <strong>de</strong> l’appui<br />
<strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> <strong>La</strong>ctech dans<br />
l’atteinte <strong>de</strong> vos objectifs.<br />
Dominic Nolet, agr.<br />
Conseiller<br />
en production <strong>la</strong>itière<br />
<strong>la</strong>ctech s.e.c.<br />
Stéphane B<strong>la</strong>is, technologue<br />
Conseiller en production <strong>la</strong>itière<br />
<strong>La</strong>ctech s.e.c.<br />
Une société <strong>de</strong><br />
et<br />
Juillet.11 53
SECTION LACTECH<br />
Ça bouge chez LES clients LACTECH !<br />
Un bras droit robotisé<br />
pour <strong>la</strong> ferme <strong>la</strong>itclerc<br />
Martin Roy<br />
Représentant <strong>de</strong>s ventes<br />
<strong>la</strong>ctech s.e.c.<br />
Avant : Alexandre, Élisabeth, Julie et Jean-Louis<br />
Arrière : Karelle et <strong>La</strong>urie<br />
<strong>la</strong> traite <strong>de</strong>s vaches en stabu<strong>la</strong>tion entravée. Trois<br />
journées portes-ouvertes tenues ce printemps ont<br />
d’ailleurs permis aux producteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> région<br />
d’assister à <strong>la</strong> démonstration <strong>de</strong> cet équipement.<br />
Il y a près d’un quart <strong>de</strong> siècle, soit en 1987, Jean-<br />
Louis Leclerc s’est porté acquéreur d’une ferme<br />
qu’il nommera « <strong>La</strong> Ferme <strong>La</strong>itclerc inc. ». À cette<br />
époque, <strong>la</strong> ferme possédait 14,4 kg <strong>de</strong> quota et<br />
42 animaux. C’est en 1989 qu’il s’est associé à sa<br />
conjointe, Julie, avec qui il a amorcé <strong>de</strong>s démarches<br />
<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> son entreprise.<br />
Le début <strong>de</strong>s années 90 fut principalement consacré<br />
à l’achat <strong>de</strong> quota supplémentaire et <strong>de</strong> certains<br />
équipements, dont un robot à concentrés.<br />
En 1997, le couple a acheté un soigneur robotisé<br />
DEC <strong>de</strong> Rovibec, ce qui a permis d’automatiser<br />
les ensi<strong>la</strong>ges ainsi que les concentrés. Par <strong>la</strong> suite,<br />
en 2002 et en 2010, <strong>la</strong> ferme a subi <strong>de</strong>s agrandissements<br />
majeurs qui lui ont notamment permis<br />
d’accueillir le <strong>de</strong>rnier venu, Roboleo, gentiment<br />
surnommé par monsieur Leclerc le bras droit <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> traite. En effet, ce robot a <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong><br />
Les changements réalisés au fil <strong>de</strong>s ans par les propriétaires<br />
ont toujours eu pour objectif d’améliorer<br />
le milieu <strong>de</strong> travail, notamment en fournissant<br />
un environnement mieux organisé et <strong>de</strong>s horaires<br />
<strong>de</strong> travail plus flexibles, ce qui a permis <strong>de</strong> faciliter<br />
le recrutement <strong>de</strong> vachers. Il n’en <strong>de</strong>meure pas<br />
moins que le couple se dit toujours à l’affût d’une<br />
ressource spécialisée en génétique animale qui<br />
viendrait compléter son équipe. Toute personne<br />
intéressée par cette invitation est <strong>la</strong> bienvenue!<br />
L’ENTREPRISE<br />
Quota détenu : 60,33 kg<br />
115 animaux, dont 65 vaches<br />
Production moyenne <strong>de</strong> 9 832 kg<br />
Robot d’alimentation : Rovibec DEC RTM<br />
Robot <strong>de</strong> traite : Roboleo<br />
Foin sec en balles ron<strong>de</strong>s, ensi<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> maïs<br />
et foin en silo<br />
54 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et
<strong>La</strong> relève, notre fierté...<br />
Bourses<br />
à <strong>la</strong> relève <strong>la</strong>itière<br />
2 e vague d’évaluation<br />
<strong>de</strong>s candidatures :<br />
du 15 septembre<br />
au 30 novembre 2011<br />
Bourse <strong>de</strong> 7 500 $<br />
pour un investissement <strong>de</strong> 50 000 $*<br />
50 % et plus <strong>de</strong> votre entreprise est <strong>la</strong> propriété d’actionnaires âgés <strong>de</strong> 18 à 40 ans<br />
Vous détenez une formation reconnue en agriculture<br />
Vous avez un projet d’investissement améliorant <strong>la</strong> rentabilité <strong>de</strong> votre entreprise<br />
Vous êtes admissible!<br />
* Modalités disponibles auprès <strong>de</strong> votre représentant <strong>La</strong>ctech ou au 1 877 463-3440 .<br />
www.releve<strong>la</strong>ctech.com
HOLSTEIN<br />
SECTION LACTECH<br />
Des résultats remarquables!<br />
ENTREPRISES LAITIÈRES<br />
ayant une M.C.R. supérieure à <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong> <strong>la</strong> race en 2010<br />
Production à 305 jours<br />
Fermes <strong>La</strong>it (kg) Gras (%) Protéine (%) M.C.R.<br />
Norca Holstein inc.<br />
Saint-Pascal, Kamouraska<br />
Ferme Dulet inc.<br />
Saint-Pascal, Kamouraska<br />
Ferme Dugouffre SENC<br />
Baie-Saint-Paul<br />
Ferme Geno inc.<br />
Saint-Marc-<strong>de</strong>s-Carrières<br />
Ferme Drolet & Fils inc.<br />
Saint-Raymond<br />
Ferme Lesperron inc.<br />
Bury<br />
Ferme Ythèbe inc.<br />
Saint-Michel<br />
B. Lehoux & Fils inc.<br />
Saint-Elzéar<br />
Ferme Gagnonval inc.<br />
Sainte-Hénédine<br />
Ferme Bofran<br />
Sainte-Marguerite<br />
Ferme St-Bernard inc.<br />
Saint-Bernard<br />
Martin & Renaud Boutin inc.<br />
Saint-Georges<br />
11 803 3,95 3,08 256-271-248<br />
11 518 3,79 3,12 250-257-246<br />
11 670 3,83 3,20 249-258-251<br />
11 754 3,77 3,20 256-261-258<br />
11 861 3,76 3,13 251-256-248<br />
11 557 3,80 3,19 247-254-249<br />
11 107 4,07 3,11 239-263-234<br />
11 238 3,71 3,13 247-248-244<br />
11 058 3,80 3,08 246-252-238<br />
10 913 4,39 3,15 243-287-241<br />
11 610 3,89 3,28 246-260-255<br />
12 126 3,96 3,22 251-269-256<br />
AYRSHIRE<br />
Ferme Lizé enr.<br />
Sainte-Anne-<strong>de</strong>-<strong>la</strong>-Péra<strong>de</strong><br />
8 796 3,97 3,31 264-255-266<br />
JERSEY<br />
Ferme Racette inc.<br />
Saint-Augustin-<strong>de</strong>-Desmaures<br />
Ferme Guimo inc.<br />
Saint-Gervais<br />
Ferme M.B. Marronniers inc.<br />
Honfleur<br />
7 434 5,21 3,90 249-237-256<br />
7 470 4,97 3,88 255-233-262<br />
7 855 4,58 3,81 252-214-254<br />
CLIENTS AYANT OBTENU UN IPT 99 EN 2010 (par ordre alphabétique)<br />
Ferme Almarel<strong>la</strong> enr.<br />
Ferme Bard inc.<br />
Ferme <strong>de</strong> <strong>la</strong> P<strong>la</strong>ine Holstein inc.<br />
Saint-Pascal, Kamouraska<br />
<strong>La</strong> Pocatière<br />
L’Isle-Verte<br />
Ferme Dorésimo inc.<br />
Ferme Jupiterre inc.<br />
Ferme <strong>La</strong>urier Lefebvre & Fils inc.<br />
Sainte-Cécile-<strong>de</strong>-Lévrard<br />
Saint-Gervais<br />
Saint-Bernard<br />
Source : Le producteur <strong>de</strong> <strong>la</strong>it québécois, numéro spécial Va<strong>la</strong>cta, 2010<br />
56 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et
C<strong>la</strong>ssification<br />
SECTION LACTECH<br />
<strong>de</strong>s vaches très bonnes et mieux chez nos clients<br />
(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)<br />
CLUB BAS-SAINT-LAURENT<br />
CACOUNA<br />
Ferme Figali inc.<br />
HO<br />
FIGALI MORTY EXTRA EX 2E<br />
FIGALI GOLDWYN FIERTE T.B. 86<br />
FIGALI HAMMER PATSY T.B. 87<br />
Ferme les Arpents Verts inc.<br />
HO<br />
VIAT CHAMPION INTEGRE EX 2E<br />
VIAT IGNITER IVOIRE T.B. 87<br />
VIAT MR DRHAM FRANGE T.B.<br />
Ferme Réal Bérubé & Fils inc.<br />
HO<br />
BAR TALENT DOMINIQUE T.B. 86 1 er veau<br />
BAR GOLDWYN CARMELLE T.B.<br />
BAR LOMAX PATRICIA T.B.<br />
BAR THRONE JUSTINE T.B. 86<br />
LITTLE RIVER GOLDWYN RUFFI T.B. 88<br />
ISLE-VERTE<br />
Ferme Caron & Associés<br />
HO<br />
DELAPLAINE GOLDWYN JORANY T.B. 1 er veau<br />
RIVIÈRE-DU-LOUP<br />
Ferme Persil inc.<br />
HO<br />
PERSIL DOMY GOLDWYN EX<br />
PERSIL DOMICILE LOU T.B. 1 er veau<br />
PERSIL TECHNO GLEN T.B. 1 er veau<br />
PERSIL DOUCE LHEROS T.B. 88<br />
PERSIL EPAVE TITANIC T.B. 87<br />
Ferme Val <strong>de</strong>s Plour<strong>de</strong> inc.<br />
HO<br />
VAL DES PLOURDE LIRAL EX<br />
VAL DES PLOURDE LYSTER BIZARRE T.B. 1 er veau<br />
VAL DES PLOURDE JORDANE T.B. 86<br />
VAL DES PLOURDE JORDANNA T.B.<br />
VAL DES PLOURDE KENDRANE T.B. 87<br />
VAL DES PLOURDE MIRANDA T.B.<br />
SAINT-ARSÈNE<br />
Ferme Denis St-Pierre enr.<br />
HO<br />
MARKANI FAB MARYON EX<br />
MANSTEVAL JASPER LARYE T.B. 86 1 er veau<br />
MARKANI INQUIRER MIMI T.B. 88<br />
CLUB BEAUCE<br />
BEAUCEVILLE<br />
Ferme Mariluc (2008) inc.<br />
MARILUC DEREK SAMEDI T.B. 1 er veau<br />
MARILUC SALTO SAY T.B.<br />
COURCELLES<br />
Ferme Goutel inc.<br />
GOUTEL VIC DUNDEE EX<br />
GOUTEL BELINDA MEADOWLORD T.B. 86<br />
GOUTEL BELLE INCOME T.B.<br />
GOUTEL MARIE DOLMAN T.B.<br />
GOUTEL VIMY CHAMPION T.B. 87<br />
LAC-DROLET<br />
Ferme Ludgine<br />
LUDGINE GUIMAUVE MANAGER T.B. 87<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
SAINT-CÔME-LINIÈRE<br />
Ferme Roquet inc.<br />
HO<br />
ROQUET JORDANY GOLDWYN EX<br />
ROQUET REINE INTEGRITY EX 4E<br />
ROQUET NIGHT CLUB TALENT T.B. 87<br />
ROQUET POWERFUL SURPRISE T.B. 87<br />
Ferme Transit 87 inc.<br />
HO<br />
CLEMARQUET KIM STORMATIC T.B.<br />
Riloup Holstein inc.<br />
HO<br />
RILOUP GIBSON KAZAKI T.B.<br />
RILOUP JASPER EMORA T.B. 86<br />
SAINT-ELZÉAR<br />
B. Lehoux & Fils inc. HO<br />
LEHOUX GOLDWYN FANNY EX<br />
LEHOUX IGNITER FAITH EX 4E<br />
LEHOUX IGNITER FIESTA EX 2E<br />
LEHOUX MINISTER FRANCISCO T.B. 86 1 er veau<br />
LEHOUX MR BURNS RUFFLE T.B. 1 er veau<br />
LEHOUX STARWIN MISTERY T.B. 86 1 er veau<br />
LEHOUX BOLTON FLY T.B. 86<br />
LEHOUX CARISMA FANTASIA T.B.<br />
LEHOUX GOLDWYN FANTY T.B. 88<br />
LEHOUX MORE MARIA T.B.<br />
LEHOUX ZODIAC FIONNA T.B.<br />
Ferme Duverger SENC<br />
HO<br />
AU SOLEIL BAMBAM SABRINON T.B.<br />
RUBINSON LORETTA MAILING T.B. 86<br />
Ferme H. Marcoux & Fils inc.<br />
HO<br />
KYVIE TALENT JELATINE EX 2E<br />
MARCON ATLAS BLUEBIRDE T.B. 86 1 er veau<br />
MARCON MINISTER SISI T.B. 1 er veau<br />
MARCON SHOTTLE GOLDINIA T.B. 86 1 er veau<br />
MAROCH INDOU ROY T.B. 87<br />
Jean-René L’Heureux<br />
HO<br />
ASSOMPTION MACHT BARLY T.B. 86<br />
<strong>La</strong>it Porc M.C. inc.<br />
HO<br />
EDITORIAL TOYSTORY ELSOLDIA T.B. 1 er veau<br />
EDITORIAL LAST JANITA T.B.<br />
EDITORIAL LUCKY CESSYLE T.B.<br />
Valérien Gagné inc.<br />
HO<br />
LITTLE RIVER CHARGE ANICA T.B. 87<br />
SAINT-GEORGES<br />
Martin & Renaud Boutin inc.<br />
HO<br />
SARTIGAN TALENT RAUKILA EX<br />
SARTIGAN TALENT SWT SILENE EX<br />
SARTIGAN ALLEN NIKEL EX 2E<br />
SARTIGAN CHAMPION ROKDEL EX 91 2E<br />
SARTIGAN JOLT RYKODA EX 5E<br />
SARTIGAN ALLEN SUBLIME T.B. 1 er veau<br />
SARTIGAN GOLDWYN RACHA T.B. 86 1 er veau<br />
SARTIGAN VELVET DONA T.B. 1 er veau<br />
SARTIGAN GOLDWYN ROKAILLE T.B. 87<br />
SARTIGAN GOLDWYN ROXANNE T.B. 87<br />
SARTIGAN IRON MAGIE T.B.<br />
SARTIGAN SAMUELO RELEVE T.B. 86<br />
SAINT-JEAN-DE-LA-LANDE<br />
Ferme Bertrand Boutin & Fils<br />
HO<br />
BERGITTE TALENT PRIVILEGE EX<br />
BERGITTE DRAKE SPAYR T.B. 1 er veau<br />
BERGITTE MR BURNS HARLEY T.B. 86 1 er veau<br />
JEANLU SHOTTLE GABRIELLE T.B. 1 er veau<br />
BERGITTE FINAL CUT MAJORETTE T.B.<br />
BERGITTE TALENT SPIRALE T.B. 88<br />
SAINT-JOSEPH<br />
Ferme Duclicher inc.<br />
HO<br />
DUCLICHER MR BURNS SABA T.B.<br />
Ferme Patroy & Fils inc.<br />
HO<br />
PATROY BOLTON PAULINE T.B. 86 1 er veau<br />
PATROY SUZIE SEPTEMBER T.B. 1 er veau<br />
DUBOISE POULETTE GOLDWYN T.B. 86<br />
PATROY CODEN SUZIE T.B. 88<br />
PATROY GOLDWYN LEONIE T.B. 87<br />
PATROY SEPTEMBER KATHY T.B. 86<br />
Ferme Roya<strong>la</strong> inc.<br />
HO<br />
ROYALA CHELLO VALENTINE T.B. 86<br />
SAINTE-MARIE<br />
Ferme L. Bisson & Fils inc.<br />
HO<br />
DUBOISE TOYS LHEPHSIE T.B. 86<br />
DUBOISE TOYS LHEPHSILLA T.B. 86<br />
Ferme Marijo inc.<br />
HO<br />
BEAUGILET FORTUNE POURIEL T.B. 1 er veau<br />
BEAUGILET BUCKEYE MIRAGE T.B.<br />
DUBOSQUET FREELANCE FIERTE T.B.<br />
Ferme Val Chaudière inc.<br />
HO<br />
VALCHAUDIER BELLE INFRAROUGE T.B.<br />
VALCHAUDIER CORA SAMUELO T.B.<br />
VALCHAUDIER CORINE LUCKY STAR T.B. 86<br />
Les Fermes Corimel inc.<br />
HO<br />
BISMAN STORMATIC SAMLY EX<br />
COMESTAR FINAL CUT TIARA T.B.<br />
COMESTAR STORMATIC ANGELA T.B.<br />
Les Fermes Turmel inc.<br />
HO<br />
BEAUCOISE FORTUNE NEVADA EX 93<br />
BEAUCOISE GOLDWYN LILYBEL EX<br />
BEAUCOISE ROY DIAMANT E T EX 91<br />
BEAUCOISE DUNDEE EVASION T.B. 1 er veau<br />
BEAUCOISE FORTUNE CABRIOLE T.B.<br />
BEAUCOISE LUCKY STAR ANNA E T T.B.<br />
BEAUCOISE SEPTEMBER MAGGIE T.B.<br />
BEAUCOISE STORM SKIP T.B.<br />
BEAUCOISE STORMATIC ERIKA T.B. 88<br />
CLUB BOIS-FRANCS<br />
LYSTER<br />
Ferme Bonvach inc.<br />
PROLANGES WELLY INCONA T.B.<br />
SAINT-PIERRE-DE-BROUGHTON<br />
Ferme J.M. Roy & Fils inc.<br />
ROI TOYSTORY LEONNE T.B. 86<br />
ROI TOYSTORY LEONNY T.B.<br />
ROI TOYSTORY LIMA T.B. 88<br />
HO<br />
HO<br />
Une société <strong>de</strong><br />
et<br />
Juillet.11 57
SECTION LACTECH<br />
C<strong>la</strong>ssification<br />
<strong>de</strong>s vaches très bonnes et mieux chez nos clients<br />
(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)<br />
CLUB CENTRE DU QUÉBEC<br />
BÉCANCOUR<br />
Ferme G. & H. Jacob SENC<br />
HO<br />
JULYVES SALTO JEANNE T.B. 1 er veau<br />
CLUB CHAMPLAIN-LAVIOLETTE<br />
BATISCAN<br />
Ferme <strong>La</strong>bissonnière<br />
BINIERE ALFREDO PATRIE T.B. 87<br />
BINIERE GOLDWYN PATOU T.B. 86<br />
BINIERE TAKER GRACE T.B.<br />
CHAMPLAIN<br />
Ferme Gagnon & Fils SENC<br />
BLANCHET GOLDWIN POLIE T.B. 87<br />
GAGEO ALLEN LIVAL T.B. 88<br />
GAGEO GOLDWYN KATHIE T.B.<br />
GAGEO SEPTEMBER EVE T.B.<br />
PROULXVILLE<br />
Ferme Carveil & Fils inc.<br />
DELARIVE DOLMAN MISTIQUE T.B.<br />
DELARIVE TRAIL BLAZER VIOLA T.B.<br />
DELARIVE WINDOWS MISSY T.B.<br />
SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE<br />
Ferme Lizé enr.<br />
LIZÉ REM DALKINA T.B. 86 1 er veau<br />
LIZÉ BALBOA DALICIA T.B. 87<br />
SAINTE-GENEVIÈVE-DE-BATISCAN<br />
Ferme B.F.J. inc.<br />
BERJAC RAPTURE PROMO T.B.<br />
Ferme Genevoise<br />
COMESTAR AMYGA FORTUNE T.B.<br />
COMESTAR LILLY DESY ROY T.B. 86<br />
GALOR M LEADER HEROISE T.B. 86<br />
KJELD INCOME PEGGEE T.B.<br />
SAINT-LUC-DE-VINCENNES<br />
André Hamelin<br />
HAMA INTENSIFIER LYNE T.B.<br />
HAMA LHEROS SYLVIE T.B. 88<br />
HAMA LYSTER GINE T.B. 87<br />
HAMA MANAGER CATHERINE T.B.<br />
HAMA WINFIELD ROSALIE T.B.<br />
Ferme Lucyvan inc.<br />
LUCYVAN ALLEN ROODY T.B. 86<br />
LUCYVAN GOLDWYN INFIDELE T.B.<br />
LUCYVAN JASPER SAMY T.B.<br />
Ferme Norlou inc.<br />
MARONIEL TYBURON PACK T.B.<br />
SAINT-MAURICE<br />
Ferme Aux Tourtes (2005) inc.<br />
TOURTES CORSICA T.B. 87<br />
TOURTES CUTLER ANNICETTE T.B.<br />
Ferme Dunoré inc.<br />
DUNORE LOMAX TESSY T.B.<br />
RUPTAN IGNITER CAMIL T.B.<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
AY<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
Ferme <strong>La</strong>inson 2002 inc.<br />
LAINSON BOLTON GEORGET T.B.<br />
LAINSON GIGUINE GOLDWYN T.B. 88<br />
LAINSON GOLDWYN LAKOTA T.B.<br />
Ferme Mario Massicotte inc.<br />
MARIOCA ROXY GOLDWYN T.B. 1 er veau<br />
Ferme SSK7 inc.<br />
58 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
CORADIE FOOTPRINT SOFINA EX 4E<br />
CORADIE GOLDWYN MIGANE T.B. 86 1 er veau<br />
CORADIE ALLEN MILLY T.B.<br />
CORADIE DOLMAN JUSTY T.B.<br />
CORADIE GOLDWYN MISTRAL T.B. 86<br />
Ferme Yerly inc.<br />
HO<br />
RUPTAN DOLMAN DILVA T.B.<br />
Jacques Morin<br />
HO<br />
JACLOS PAGEWIRE TIFFA T.B. 1 er veau<br />
JACLOS SEPTEMBER NYA T.B. 86<br />
JACLOS TALENT LAMA T.B.<br />
Michel Harnois<br />
HO<br />
HARNOIS AURONA TAMY T.B. 86<br />
HARNOIS BUCKEYE STEFIE T.B.<br />
HARNOIS BUCKEYE VIONA T.B. 86<br />
HARNOIS IGNITER MARCIA T.B.<br />
SAINT-STANISLAS<br />
Ferme Déry & Fils inc.<br />
HO<br />
DERY DUNDEE GEMINI T.B. 86 1 er veau<br />
DERY GOLDWYN DAISY T.B. 1 er veau<br />
DERY GOLDWYN DAVY T.B. 1 er veau<br />
DERY GOLDWYN MEG T.B. 1 er veau<br />
DERY DUNDEE KATE T.B.<br />
DERY IRON CARLITA T.B. 87<br />
DERY SEPTEMBER DULCINEE T.B. 86<br />
Ferme Verena SENC<br />
HO<br />
JUCKER WINDOWS MAGESTE T.B.<br />
TROIS-RIVES<br />
Érik Juneau<br />
HO<br />
JUNEAU MINI DRAKE T.B. 86<br />
JUNEAU ROSY BLITZ T.B.<br />
SUMMERLIZ HEIDY GOLDWYN T.B. 86<br />
CLUB DORCHESTER<br />
SAINT-BERNARD<br />
Ferme Denico & Fils inc.<br />
DENICO GOLDWYN CUBYNE T.B. 1 er veau<br />
IRLANDE DOLMAN SABRINA T.B. 86<br />
Ferme St-Bernard inc.<br />
PIERRICHE BOLTON RUBIS T.B. 1 er veau<br />
LAFOUGERE REDMAN SONIA T.B. 86<br />
OLEY-VIEW ADVENT MARLEY-ET T.B. 86<br />
POUETTE STORM CYBELLE T.B.<br />
SAINTE-CLAIRE<br />
Ferme G.M.R. SENC<br />
LITTLE RIVER ALLEN ROBERTA EX 2E<br />
G M R DRAKE MISTOO T.B. 88<br />
G M R GOLDWYN GREENY T.B. 86<br />
G M R TOUR FANCY T.B.<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
Ferme Guymont inc.<br />
HO<br />
ABF MORTY JILL T.B.<br />
GUYMONT BAMBAM DEDICASSE T.B.<br />
GUYMONT BOLTON RAVISSANTE T.B. 86<br />
GUYMONT MORTY MALIE T.B. 86<br />
Ferme Léonard Morin & Fils inc. HO<br />
FLORISSANTEINC TRUCKER POCKET T.B.<br />
Ferme Mariblond inc.<br />
HO<br />
PETITSPRES ALUDIE BLITZ T.B.<br />
QUECY STORM CINTHIA T.B.<br />
SAINTE-HÉNÉDINE<br />
Ferme Bourgival<br />
HO<br />
DUPASQUIER ROY SABRINA EX 91<br />
DELEPINETTE DANNA IGNITER EX 3E<br />
PIERSTEIN LHEROS FLEURETTE T.B. 1 er veau<br />
BOURGIVAL JORDANE SALKO T.B. 87<br />
BOURGIVAL REDMAN PATSY T.B. 86<br />
SAINTE-HÉNÉDINE/SAINT-ISIDORE<br />
Ferme Bourgival et Ferme Lignette inc. HO<br />
BOURGIVAL GOLDWYN HONEY T.B. 86 1 er veau<br />
SAINTE-MARGUERITE<br />
Ferme Bofran inc.<br />
HO<br />
BOFRAN BURNS FABULEUSE T.B. 1 er veau<br />
BAUVREUIL GOLDWYN LATINA T.B. 88<br />
BOFRAN LUCKY STAR RALLY T.B. 87<br />
ROCHER GOLDWYN FILOMENE T.B.<br />
SAINTE-MARIE<br />
Ferme Duhamel SENC<br />
HO<br />
DUHAMEL DUNDEE ROSE EX<br />
SAINT-ISIDORE<br />
Ferme Arolène inc.<br />
HO<br />
COMBINATION LUCKY GENIE EX<br />
HENDERCROFT GIBSON CASEY EX 2E<br />
HOLYWELL GIBSON RUTHIE EX 4E<br />
KNONAUDALE ALBERT EMILY EX 2E<br />
LIMBRA PRELUDE ANDRY EX 3E<br />
WENDON DUNDEE DIVINA EX 2E<br />
Ferme Arolène inc. et Ferme Luck Privé inc. HO<br />
PRIVE IGNITER BEATRICE T.B.<br />
Ferme <strong>La</strong>gmel & Fils inc.<br />
HO<br />
LAGMEL RHONDY LEONNE T.B. 86<br />
Ferme Lignette inc.<br />
HO<br />
BERGEVERTE TALENT ZADA EX<br />
BERGEVERTE LOU JUSTICE T.B. 86<br />
LIGNETTE BOLTON LIBELULE T.B. 86<br />
LIGNETTE DOLMAN GINY T.B.<br />
Ferme Luck Privé inc.<br />
HO<br />
PRIVE SAMUELO SONIA EX 91<br />
PRIVE FRED ASHAM EX 3E<br />
PRIVE JASPER ROSE T.B. 1 er veau<br />
BERNAIS GOLDWIN VERENA T.B. 88<br />
PRIVE DUNDEE ABBY T.B.<br />
PRIVE DUNDEE BELIZE T.B. 87<br />
PRIVE TRIBUTE RESINE T.B. 86
C<strong>la</strong>ssification<br />
SECTION LACTECH<br />
<strong>de</strong>s vaches très bonnes et mieux chez nos clients<br />
(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)<br />
Ferme Pelchat Holstein inc.<br />
HO<br />
PELCHAT TITANIC KARINA T.B.<br />
Ferme Pierianne enr.<br />
HO<br />
HARMONY VIEW OLIVE T.B.<br />
Ferme Rosaire B<strong>la</strong>is & Fils inc.<br />
HO<br />
BLA331 FORTUNE DIONNE T.B.<br />
LOLISEE JUROR RACHEL T.B.<br />
RALINE PASHA DIRLIE T.B.<br />
ROSBLAIS DAMION VANILLE T.B.<br />
ROSBLAIS GOLDWYN TESSY T.B. 89<br />
ROSBLAIS KERNEL CLAUDELLE T.B.<br />
ROSBLAIS TALENT KALINA T.B. 88<br />
Jacques Roy<br />
HO<br />
QUECY STORM SARAH EX 4E<br />
QUECY REDMAN SONIELLE T.B. 86<br />
QUECY STORMATIC PENELOPE T.B. 87<br />
SAINT-ISIDORE/SAINT-BERNARD<br />
Ferme Lignette inc. et Jean-Noel B<strong>la</strong>is HO<br />
BERNAIS WILDMAN LOLA T.B. 1 er veau<br />
SAINT-MALACHIE<br />
Ferme Harosem inc.<br />
HO<br />
HAROSEM MODEST CELIA T.B. 86 1 er veau<br />
HAROSEM TITANIC FARINE T.B.<br />
SAINT-ODILON<br />
Ferme Bilowic SENC<br />
HO<br />
BILOWIC TALENT LUXURY EX 91<br />
BILOWIC BOLTON JESSY T.B. 1 er veau<br />
BILOWIC ALLEN FORTUNE T.B. 87<br />
BILOWIC CASHMERE CHANEL T.B.<br />
BILOWIC GARISON JANETTE T.B. 86<br />
BILOWIC GARISON JENNY T.B.<br />
BILOWIC GARISON JUSTINE T.B.<br />
BILOWIC ROY SUBLIME T.B. 87<br />
Ferme Carhol SENC<br />
HO<br />
CARHOL LOFFICIEL BELLE T.B. 86 1 er veau<br />
CARHOL REDMAN MIREIL T.B.<br />
Ferme C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> & Jacques Maheux HO<br />
HOMTOSTA MR SAMUELO BABETTE T.B. 86<br />
JACLO FROSTY KIME T.B.<br />
JACLO INQUIRER LUCIE T.B. 87<br />
JACLO STORMATIC LUCIOLE T.B.<br />
JACLO TROY AUDREY T.B. 86<br />
Ferme Franguimel inc.<br />
HO<br />
FRANGUIMEL BONAIR ZIRA EX<br />
FRANGUIMEL BOLTON MELODIE T.B. 86 1 er veau<br />
FRANGUIMEL GOLDWYN KASSIOPEE T.B. 1 er veau<br />
FRANGUIMEL GOLDWYN NEMO T.B. 86 1 er veau<br />
FRANGUIMEL CARISMA HALEY T.B.<br />
FRANGUIMEL GOLDYWN MISSA T.B. 87<br />
Ferme Jateau inc.<br />
HO<br />
COMESTAR LAMIRIA EX 2E<br />
JATEAU JENNY T.B. 87<br />
JATEAU LAURANIE T.B.<br />
SCOTT<br />
Ferme Adé<strong>la</strong>rd Poulin & Fils inc. HO<br />
DELEPINETTE RYNIA DUNDEE EX<br />
Une société <strong>de</strong><br />
et<br />
DELEPINETTE MELODIE ALLEN EX 2E<br />
DELEPINETTE RIA STORMATIC EX 3E<br />
DELEPINETTE L ALLIZA GOLDWYN T.B. 1 er veau<br />
DELEPINETTE LYSSIA TOYSTORY T.B. 1 er veau<br />
DELEPINETTE BAMBA IGNITER T.B. 86<br />
DELEPINETTE BELLY BUCKEYE T.B. 88<br />
DELEPINETTE GLARY SAMUELO T.B. 86<br />
DELEPINETTE GRETTIA GOLDWYN T.B. 87<br />
DELEPINETTE KADY GIBSON T.B. 87<br />
DELEPINETTE SIREIN GOLDWYN T.B. 88<br />
DELEPINETTE STASSY GOLDWYN T.B.<br />
Ferme Cléoli inc.<br />
HO<br />
PIERSTEIN DAIRY MAN ODILE T.B. 1 er veau<br />
CLEOLI GOLDWYN ZENALLE T.B. 88<br />
CLEOLI INSTINCT AVIDAINNE T.B. 87<br />
CLUB LÉVIS BELLECHASSE<br />
BUCKLAND<br />
Ferme Kemneur<br />
HO<br />
KEMNEUR T REDMAN OZY T.B. 86<br />
KEMNEUR T SEPTEMBER QUINSY T.B.<br />
HONFLEUR<br />
Ferme Berthely inc.<br />
HO<br />
BERTHELY GOLDWYN IMAGINE T.B. 1 er veau<br />
BERTHELY BLITZ JENY QUALITY T.B. 86<br />
BERTHELY BLITZ JENY SWEET T.B. 87<br />
BERTHELY FBI JENY JUSTICE T.B. 88<br />
BERTHELY GOLDWYN JENY BEAUTY T.B. 86<br />
BERTHELY GOLDWYN JS STARLY T.B. 86<br />
Ferme Denis Marceau & Fils SENC HO<br />
DELACROIX LOMAX CASY T.B. 86<br />
MARYCLERC B GOLDWYN LEEZY T.B. 86<br />
Ferme Dokyane enr.<br />
HO<br />
DOKYANE IGNITER ELISA EX 91<br />
DOKYANE DEFENSE MEGANE T.B. 1 er veau<br />
DOKYANE LAURIN ELMIRA T.B. 1 er veau<br />
DOKYANE SEPTEMBER MARYLOU T.B. 88<br />
DOKYANE SURVIVOR RITA T.B. 86<br />
Ferme L. Dion & Fils inc.<br />
HO<br />
MONOAK TALENT TEQUILLA EX 2E<br />
Ferme Loasis enr.<br />
HO<br />
LOASIS F CUT LAURENA T.B. 1 er veau<br />
LOASIS JORDAN LUCINE T.B. 88<br />
Ferme M. B. Marronniers inc.<br />
HO<br />
MARRONNIERS MR BURN ANGIE T.B. 86 1 er veau<br />
MARRONNIERS BUCKEYE SACHA T.B. 88<br />
MARRONNIERS SAMUELO VALERIE T.B. 87<br />
MARRONNIERS STORMATIC TANGO T.B.<br />
MARRONNIERS TOM FAY T.B.<br />
SAINT-CHARLES<br />
Ferme J.S. Beaupré<br />
HO<br />
BIONIQUE TRIBUTE VICKY T.B. 87<br />
CAPSA LEEZOP BINEUSE T.B. 87<br />
WOLTRIPP OUTSIDE FRANNY T.B. 87<br />
SAINT-GERVAIS<br />
Ferme Élégance<br />
HO<br />
HODGDALE COACH VIORIS T.B. 86 1 er veau<br />
VIBROS DUNDEE PHILIS T.B. 87 1 er veau<br />
CHATOUIL MANAGER BATMAN T.B.<br />
DUHIBOU DOLMAN FELICIA T.B. 87<br />
VIBROS DUNDEE WIMPY T.B. 88<br />
Ferme Guimo inc.<br />
HO<br />
GUIMO DECKER VIRGINIE T.B. 86<br />
GUIMO MR SAM SCARLET T.B. 86<br />
JOLIBOIS LAURIA GOLDWYN T.B. 86<br />
Ferme Lubil SENC<br />
HO<br />
GLENNHOLME PRIMETIME ELECTRA T.B. 87<br />
LUBIL JONMARDEL CROISSANCE T.B. 86<br />
Ferme Poliquin inc.<br />
HO<br />
POLIQUIN GOLDWYN BEAUTE T.B. 86<br />
Ferme Rémi P<strong>la</strong>nte<br />
HO<br />
HEMIR MR SAM ELOYSE T.B.<br />
Ferme Roni Dion enr.<br />
HO<br />
RONIDION LIME LORINE T.B.<br />
RONIDION MERCHANT GABRIELLE T.B.<br />
Ferme Verjatin Holstein inc.<br />
HO<br />
VERJATIN GOLD STEELERS VICTORY T.B. 1 er veau<br />
DUHIBOU LOU FELINDRA T.B.<br />
LISON FUNDAY STORM T.B. 86<br />
VERJATIN DAMION VALENTA T.B. 88<br />
VERJATIN GOLDWYN RISETTE T.B. 88<br />
VERJATIN STARBUCK CALLIE T.B. 86<br />
SAINT-HENRI<br />
Ferme Cléanne inc.<br />
HO<br />
CLEANNE STORMATIC HUGUETTE T.B.<br />
Martine Maheu & Gilles Drouin HO<br />
HENRICOIS STORM MUSCADE EX 2E<br />
HENRICOIS DUNDEE FLEUR T.B.<br />
HENRICOIS GOLDWWYN LILAS T.B. 88<br />
SAINT-JEAN, ÎLE D’ORLÉANS<br />
Ferme du Mitan enr.<br />
HO<br />
MITAN WOUP INCOME EX 2E<br />
CHATEL ROUTINE GOLDWYN T.B. 1 er veau<br />
MONT-BLANC DURRANT SAMOURAI T.B. 1 er veau<br />
MITAN ABEILLE MODEST T.B. 86<br />
MITAN CYBELLE LOMAX T.B. 86<br />
SAINT-LAMBERT<br />
Ferme Duhibou inc<br />
HO<br />
ROQUET ROSAMAY SPIRTE EX 92<br />
DELEPINETTE LIZY CHAPTER EX 2E<br />
DUHIBOU DOLMAN MONETTE T.B. 1 er veau<br />
DUHIBOU MR SAM MELONIA T.B. 1 er veau<br />
LIBEAU DUHIBOU MISTYQUE T.B. 86 1 er veau<br />
APPLECREST SEPTEMBER PHELINE T.B. 86<br />
DUHIBOU DAMION FUTURE T.B. 87<br />
DUHIBOU DOLMAN FIRST T.B. 87<br />
DUHIBOU SEPTEMBER DELICHE T.B. 87<br />
FYDBEC JASPER KIMBERLE T.B.<br />
SAINT-LAZARE<br />
Ferme <strong>La</strong>rochelle SENC<br />
HO<br />
LAROCHELLE G SALTO SOPHIE T.B. 86 1 er veau<br />
DELANGE MODEST LOISE T.B.<br />
LAROCHELLE IRON DOMINIKE T.B. 87<br />
Juillet.11 59
SECTION LACTECH<br />
C<strong>la</strong>ssification<br />
<strong>de</strong>s vaches très bonnes et mieux chez nos clients<br />
(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)<br />
SAINT-MICHEL<br />
Ferme Ythèbe inc.<br />
YTHEBE DEVOTED CORINNA T.B. 86<br />
YTHEBE DIEGO LAURA T.B. 86<br />
YTHEBE FROSTY LYNA T.B.<br />
YTHEBE MIKE LESLIE T.B.<br />
SAINTE-SABINE<br />
Ferme Sabinière 1999 inc.<br />
SABINIERE FINAL CUT REGINANET T.B. 86<br />
SAINT-TITE-DES-CAPS<br />
Ferme Fernand Boivin inc.<br />
GOELAND DEREK MEGANE T.B. 86<br />
GOELAND PAGEWIRE CHRISTIE T.B. 88<br />
SAINT-VALLIER<br />
Ferme Fleuviale 2000 inc.<br />
FLEUVIAL GRATIS SONIADOR T.B. 1 er veau<br />
FLEUVIAL ARMSTEAD MITSY T.B.<br />
Ferme Maco SENC<br />
BOULET CHAMPION CATHOU EX 3E<br />
MACO PIROULE JASPER T.B. 1 er veau<br />
MACO JOANNIE DRAKE T.B. 87<br />
MACO SIMPLE DUNDEE T.B. 86<br />
CLUB LOTBINIÈRE<br />
SAINT-APOLLINAIRE<br />
Ferme Apolli inc.<br />
LAFOUGERE FINAL CUT GAIL T.B.<br />
RICHESSE SILVIANNE GOLDWYN T.B.86<br />
Ferme Bagatelle<br />
BAGAFERME MORE EVELINE T.B.<br />
CLUB MONTMAGNY-L’ISLET-<br />
KAMOURASKA<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
CAP-SAINT-IGNACE<br />
Ferme Jolicap inc.<br />
HO<br />
JOLICAP CARLETTE EXPORT EX<br />
JOLICAP LUTOILE MODEST EX<br />
JOLICAP TEXY GOLDWYN EX 91<br />
JOLICAP CARLASS SHOTTLE T.B. 1 er veau<br />
ELKA DIALY GOLDWYN T.B. 86<br />
JOLICAP CABRELLE DOLMAN T.B. 87<br />
JOLICAP CARABINE DOLMAN T.B. 88<br />
JOLICAP CARALYNE DOLMAN T.B. 87<br />
JOLICAP CARLY STORMATIC T.B.<br />
JOLICAP CAROLANE DOLMAN T.B. 88<br />
JOLICAP TEXYNE GOLDWYN T.B. 87<br />
KAMOURASKA<br />
Ferme Jeannicole inc.<br />
HO<br />
JEANNICOLE ROY CALOTINO EX<br />
JEANNICOLE GOLDWYN MIMOLISE T.B. 1 er veau<br />
JEANNICOLE DOLMAN MIMOLETTE T.B.<br />
JEANNICOLE GOLDWYN NOUDADE T.B. 86<br />
JEANNICOLE GOLDWYN NOUDISSE T.B. 87<br />
JEANNICOLE ROY LILIA T.B. 88<br />
JEANNICOLE ROY NOUMERE T.B. 88<br />
Ferme Raydaka enr.<br />
HO<br />
GLENNHOLME TERRASON DESTINY EX 5E<br />
RAYDAKA BUCKEYE CICILE T.B. 86<br />
RAYDAKA DOLMAN BAMBY T.B.<br />
RAYDAKA TRIBUTE RUTY T.B. 87<br />
KAMOURASKA/SAINT-PASCAL<br />
Ferme Raydaka enr. et Elka Holsteins SENC HO<br />
GEYSERKA TALENT DOROTHY EX 92 2E<br />
LA POCATIÈRE<br />
Ferme A<strong>la</strong>in Pelletier<br />
HO<br />
DALUKA TOM SUZIE T.B. 87<br />
Ferme Bard inc.<br />
HO<br />
BARD CONSTABLE JODIE T.B. 1 er veau<br />
BARD GOLDWYN JOLLIE T.B. 1 er veau<br />
BARD JASPER SAMANTHA T.B. 1 er veau<br />
COWTOWN DURHAM PEACHES-ET T.B. 1 er veau<br />
BARD BLITZ COBRA T.B. 87<br />
BARD DAMION SINDY T.B. 87<br />
BARD MODEST POLLE T.B. 87<br />
BARD STORMACTIC ALIDA T.B. 87<br />
BARD TOYSTORY BISCOTTE T.B. 87<br />
JANSS GOLDWYN RITCHIE T.B.<br />
LEHOUX SHOTTLE MIMIE T.B. 87<br />
Ferme Dubenoit<br />
HO<br />
MARKANI STORM ALYCIA EX 5E<br />
DUBENOIT MODEST ALICE I T.B. 87<br />
DUBENOIT TOY CALINA T.B.<br />
Marie-Josée Bard<br />
HO<br />
SAINT-HUB GOLDWYN MARGUERITE T.B. 87 1 er veau<br />
L’ISLET<br />
Ferme <strong>la</strong> Tortue inc.<br />
HO<br />
OUTAOUAIS FORMATION CARESSE T.B. 87<br />
RIVIÈRE-OUELLE<br />
Ferme Gilles <strong>La</strong>ndry inc.<br />
HO<br />
LARIKA FREELANCE CHRISTY T.B.<br />
LARIKA GITAN VOLTIGE T.B. 88<br />
LARIKA LOU SHOWBIZ T.B.<br />
SAINT-ALEXANDRE<br />
Ferme C<strong>la</strong>udie 2006 inc.<br />
HO<br />
CLAUDIE MODEST HEMMY T.B. 88<br />
CLAUDIE TALENT STAR T.B. 88<br />
SAINT-ANDRÉ<br />
Ferme Ricet enr.<br />
HO<br />
RICET JASPER DELLA T.B. 1 er veau<br />
DELANGE SEPTEMBER STORM ESPRIT T.B.<br />
RICET SHOTTLE MONIQUE T.B. 87<br />
SAINT-DENIS<br />
Ferme Garondale & Fils inc.<br />
HO<br />
HAILCROFT TALENT POPPY RED EX<br />
CLAUSTEIN PRINCESS RUBENS EX 2E<br />
GARONDALE GOLDWYN CONNY T.B. 1 er veau<br />
CLAUSTEIN SEPTEMBER LUMINEUSE T.B. 87<br />
GARONDALE ALLEN LOVE T.B.<br />
GARONDALE FORTUNE CHERYL T.B. 87<br />
GARONDALE TOYSTORY BOURRASQUE T.B.<br />
LOOKOUT S STORM DIAMOND T.B. 88<br />
REJOGA REDMAN JESS T.B. 88<br />
SAINT-FRANÇOIS-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD<br />
Ferme <strong>La</strong>itière Dozie inc.<br />
HO<br />
BELCHER MR SAM EMILY T.B.<br />
DOZIE KIRA MARION T.B.<br />
DOZIE LITA TOM T.B.<br />
SAINTE-HÉLÈNE<br />
Ferme Hiron<strong>de</strong>lle inc.<br />
HO<br />
HIRONDELLE FREELANCE HANABELLE T.B. 88<br />
HIRONDELLE SHOTTLE KATOU T.B.<br />
Ferme J.P. <strong>La</strong>p<strong>la</strong>nte & Fils inc.<br />
HO<br />
VENNE ALTA PLUS TOUTOUNE T.B. 86<br />
VENNE MAGIC DIVIDENDE T.B.<br />
Ferme Vert d’Or inc.<br />
HO<br />
VERTDOR GOLDWYN ANIKA T.B. 1 er veau<br />
VERTDOR GOLDWYN CORINE T.B. 86 1 er veau<br />
VERTDOR LOU FICELLE T.B. 1 er veau<br />
VERTDOR ROY DANNA T.B. 1 er veau<br />
VERTDOR DRAKE CARO T.B. 88<br />
VERTDOR REEVES ESTELLE T.B. 87<br />
SAINT-MARCEL<br />
Ferme Bon P<strong>la</strong>isir<br />
HO<br />
BONPLAISIR GOLDWYN PEACH T.B. 1 er veau<br />
BONPLAISIR FREELANCE BETH T.B.<br />
SAINT-PASCAL<br />
Elka Holsteins SENC<br />
HO<br />
RONBETH GIBSON HEIDI EX 4E<br />
eLKA GOLD ELY T.B. 1 er veau<br />
ELKA PUR SEPT ELECTION T.B. 87 1 er veau<br />
ELKA DIALYSE GOLDWYN T.B. 87<br />
Ferme Almarel<strong>la</strong> enr.<br />
HO<br />
EDITAL DOLMAN FABULE T.B. 86<br />
Ferme Bérynel enr.<br />
HO<br />
HARDY PARK MISOU EX 7E<br />
BERYNEL TALENT ARISOL T.B. 86<br />
Ferme Dulet inc.<br />
HO<br />
LYSTEL TITANIC LOVELY FOUR EX 93 2E<br />
DULET BALNEAIRE INOUI RED T.B. 1 er veau<br />
DULET BONAIR KIM T.B. 86 1 er veau<br />
DULET LOU LOLIPOP T.B. 87 1 er veau<br />
DULET SPARROW KIM T.B. 1 er veau<br />
DULET EASTWOOD DAISY T.B. 87<br />
DULET GOLDWIN BLUFF T.B. 86<br />
DULET PETRUS SPEAD T.B. 87<br />
FAVREAUTIERE BUCKEYE GIGI T.B. 88<br />
Norca Holstein inc.<br />
HO<br />
NORCA GRAYSON TICOL T.B. 1 er veau<br />
NORCA SHOTTLE BELLE T.B. 1 er veau<br />
NORCA SHOTTLE MERVEILLE T.B. 1 er veau<br />
NORCA LOU MIMI T.B. 87<br />
NORCA ROY BALI T.B.<br />
60 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et
C<strong>la</strong>ssification<br />
SECTION LACTECH<br />
<strong>de</strong>s vaches très bonnes et mieux chez nos clients<br />
(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)<br />
SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRI<br />
Ferme Val Bril<strong>la</strong>nt<br />
VAL BRILLANT JAYA FORTUNE T.B. 86<br />
VAL BRILLANT THELMA IRON T.B. 86<br />
VAL BRILLANT TONI KNOWLEDGE T.B.<br />
SAINT-PIERRE-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD<br />
Ferme Fisco<strong>la</strong>it inc.<br />
HO<br />
HO<br />
FISCOLAIT DUPLEX DALOU EX 91<br />
FISCOLAIT MR SAM DUNE T.B.<br />
FISCOLAIT TOYSTORY DESTIN T.B.<br />
Ferme Martinale<br />
HO<br />
WILLSONA BLITZEN LILLA EX 4E<br />
Jim Fiset<br />
HO<br />
PIERSTEIN GOLDWYN PARADISE T.B. 1 er veau<br />
SAINT-ROCH-DES-AULNAIES<br />
Ferme Elmoral inc.<br />
HO<br />
ARSHLA ROY BELINDA EX<br />
DUPASQUIER PRIMETIME MAMI T.B. 88<br />
Ferme Pellerat inc.<br />
HO<br />
PELLERAT BAXTER SARIE T.B. 86 1 er veau<br />
BOULET BUCKEYE COVERLESS T.B. 87<br />
CAPTAIN BROOK PSS CALAMITY T.B.<br />
COBEQUID CHAPTER JOLENE T.B. 86<br />
DURANTAYE DOLMAN REPUBLICA T.B.<br />
LAND-VUE ROY PEPPER-1251 T.B.<br />
PELLERAT ENCINO MATTIE T.B.<br />
PELLERAT FBI MARTINIC T.B. 86<br />
PELLERAT GOLD SHELYNE T.B.<br />
PELLERAT SAMUELO JUDY T.B. 86<br />
CLUB PORTNEUF<br />
CAP-SANTÉ<br />
Ferme Artis inc.<br />
ARTIS STORMATIC MISS T.B.<br />
OLISTEIN CHARGE COOL T.B.<br />
Ferme Jacobs inc.<br />
EASTSIDE GOLDWYN GABRIELLE EX<br />
JACOBS DUNDEE HOMA EX<br />
JACOBS DUNDEE LEA EX 91<br />
JACOBS DUPLEX ALANA EX 91<br />
JACOBS JASPER LITTLE EX 2E<br />
JACOBS OUTSIDE LINSEY EX 4E<br />
JACOBS STORMATIC VILLA EX 3E<br />
REDAMA ALLEN LICE EX 2E<br />
CAROL GOLDWYN CLEA T.B. 1 er veau<br />
JACOBS GOLDWYN ILORA T.B. 1 er veau<br />
JACOBS GOLDWYN ROLLY T.B. 1 er veau<br />
JACOBS GOLDWYN VALDA T.B. 1 er veau<br />
JACOBS GOLDWYN VALENCE T.B. 1 er veau<br />
JACOBS ALEX NEIGE T.B. 88<br />
JACOBS ALLEN BARJO T.B. 88<br />
JACOBS BLITZ ABE T.B. 87<br />
JACOBS BLITZ DAMIE T.B.<br />
JACOBS BLITZ DARCIE T.B. 87<br />
JACOBS GOLDWYN BEYONCE T.B. 88<br />
JACOBS GOLDWYN BLACKA T.B. 87<br />
JACOBS GOLDWYN BRENDA T.B. 87<br />
HO<br />
HO<br />
JACOBS JASPER BEVERLY T.B.<br />
JACOBS JORDAN SAMIE T.B. 86<br />
JACOBS LYSTER RIPEL T.B. 88<br />
JACOBS POWER ELODIE T.B. 87<br />
JACOBS SEPTEMBER CARLEY T.B.<br />
JACOBS SPIRT BELLA T.B.<br />
JACOBS SPIRT BELLE T.B.<br />
Ferme Michel & Normand Piché HO<br />
PIRO SHOTTLE PENNY T.B. 1 er veau<br />
JUMAU BOLTON PRIMIDI T.B.<br />
PIRO DAMION BALMY T.B. 87<br />
PIRO DRAKE LAIBA T.B.<br />
PIRO STORMATIC OLIA T.B.<br />
PITCHBROOK ROXWELL SHAWNTA T.B. 88<br />
WINRIGHT LINJET APPLE T.B<br />
Ty-D Holsteins<br />
HO<br />
CRASDALE GOLDWYN LIZ T.B. 87 1 er veau<br />
MAXIE GOLDWYN MONIA T.B. 87 1 er veau<br />
MILIBRO GOLDWYN RAWY T.B. 86 1 er veau<br />
GRONDINES<br />
C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Lortie<br />
HO<br />
GENO JASPER SASS T.B. 1 er veau<br />
DRAYMON ASSET LILI T.B. 86<br />
Ferme Ogui<strong>la</strong>ntin enr.<br />
HO<br />
VT-POND-VIEW-I ADVENT LIMIT T.B. 86 1 er veau<br />
WINDSOR VALLEE SAMUELO JENNIE T.B.<br />
HODUC LIBYE T.B.<br />
OGUILANTIN ICE PACK SALLY T.B.<br />
Ferme Ogui<strong>la</strong>ntin enr. et Jean-Pierre Leduc HO<br />
JENESIS-B DURHAM ANALISE-ET EX<br />
Jean-Pierre Leduc<br />
HO<br />
HODUC GEANTE ALLEN EX 91<br />
HODUC LESLIE JASPER T.B. 1 er veau<br />
HODUC LISE JORDAN T.B. 86 1 er veau<br />
HODUC RAFALLE OLIVIA T.B. 1 er veau<br />
HODUC DALY TOM T.B. 86<br />
HODUC LYNE ALLEN T.B. 87<br />
HODUC LYS SPIRTE T.B.<br />
HODUC MOLLY SPIRTE T.B. 87<br />
NEUVILLE<br />
Ferme Familiale Donald Bé<strong>la</strong>nd inc. HO<br />
SAMIDO DUNDEE SIBELLE T.B. 1 er veau<br />
BLONDIN BOLTON DEBBIE T.B. 88<br />
GEN-I-BEQ DUPLEX BEXY T.B. 87<br />
Ferme Jurica SENC<br />
HO<br />
JURICA TALEX NADINE T.B. 1 er veau<br />
JURICA GOLDWYN CYBA T.B. 88<br />
PONT-ROUGE<br />
Ferme Floroma inc.<br />
HO<br />
FLOROMA DRAKE MAGALIE EX 91<br />
FLOROMA LANCE CAPRIE EX 2E<br />
FLOROMA SHOTTLE BONNIE T.B. 87 1 er veau<br />
FLOROMA SHOTTLE FAY T.B. 1 er veau<br />
FLOROMA AUDACITY ANY T.B. 88<br />
FLOROMA BUCKEYE BABY T.B. 88<br />
FLOROMA DRAKE BUICK T.B. 88<br />
FLOROMA GARRISON MILENE T.B. 86<br />
FLOROMA LHEROS MATHILDE T.B. 88<br />
FLOROMA TROUBLE MIREILLE T.B.<br />
Ferme Gillo enr.<br />
HO<br />
DROLIE BAXTER FUNK T.B. 1 er veau<br />
Ferme P.C.M. Delisle inc.<br />
HO<br />
DELISLE FROSTY TILDYA T.B. 1 er veau<br />
DELISLE BUCKEYE YANA T.B.<br />
DELISLE JENUS ELYS T.B. 87<br />
DELISLE MORE MEG T.B. 86<br />
Ferme René Piché<br />
HO<br />
DONY RACHEL TITANIC EX 2E<br />
TSCHANZ PREDATOR CALYPSO T.B. 1 er veau<br />
LEOLI MODEST ERIN T.B.<br />
Ferme Rivière Portneuf SENC<br />
HO<br />
RIVIERE PORTNEUF ALLEN ROSE EX<br />
RIVIERE PORTNEUF JAMES DACHA EX 3E<br />
RIVIERE PORTNEUF B BOY DOMINO T.B. 1 er veau<br />
RIVIERE PORTNEUF BUCKEYE DARYL T.B. 1 er veau<br />
RIVIERE PORTNEUF GOLDWYN BREEZ T.B. 1 er veau<br />
RIVIERE PORTNEUF GOLDWYN REBEL T.B. 87 1 er veau<br />
RIVIERE PORTNEUF JASPER DUTCH T.B. 1 er veau<br />
RIVIERE PORTNEUF LUCKY MADDI T.B. 86<br />
RIVIERE PORTNEUF MANAGER ANAIS T.tB. 86<br />
Mario Beaupré<br />
HO<br />
BOPRE GREY CUP OREO T.B.<br />
SAINT-ALBAN<br />
Ferme Ghiro enr<br />
HO<br />
GHIRO SEPTEMBER FANE EX<br />
GHIRO JOAH JOSIANE T.B. 87<br />
SAINT-AUGUSTIN-DE-DESMAURES<br />
Ferme Racette inc.<br />
HO<br />
PROULADE MIRA TRIUMPHANT EX 2E<br />
FLEUVE BESS TRIBUTE T.B. 1 er veau<br />
FLEUVE ALLEGRIA FINAL CUT T.B.<br />
FLEUVE DANZY FINAL CUT T.B.<br />
Ferme Vézina & Fiset (1990) SENC HO<br />
BERTHELY ZENITH FREEDOM T.B.<br />
SUZY DEREK VIENA T.B.<br />
SAINT-BASILE<br />
Ferme Basianne inc.<br />
HO<br />
BASIANNE BERANGERE TALENT T.B.<br />
Ferme Roger Bédard inc.<br />
HO<br />
GERRO SPIRTE CRICKET T.B.<br />
GERRO TITANIC DINYMO T.B.<br />
SAINTE-CHRISTINE<br />
Ferme Marny SENC<br />
HO<br />
MARNY JASMINE GOLDWIN T.B. 86 1 er veau<br />
MARNY JULIA GOLDWYN T.B. 1 er veau<br />
MARNY VICTO SEPTEMBER T.B. 86 1 er veau<br />
JACOBS ROSIE MORTY T.B.<br />
MOUNTAINTOP MACRINA T.B.<br />
OSCROFT MERCHANT COCO CRISP T.B. 88<br />
Une société <strong>de</strong><br />
et<br />
Juillet.11 61
SECTION LACTECH<br />
C<strong>la</strong>ssification<br />
<strong>de</strong>s vaches très bonnes et mieux chez nos clients<br />
(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)<br />
SAINT-MARC-DES-CARRIÈRES<br />
Ferme Geno inc.<br />
HO<br />
LESPERRON CHAMPION ADRENALINE EX<br />
GENO AEROLINE MABELLINA EX 6E<br />
GENO CHAMPION VANELLA EX 91 2E<br />
GENO OUTSIDE DIANE EX 2E<br />
GENO PRONTO ANNE LIZE T.B. 1 er veau<br />
GENO BOLTON MAI T.B. 86<br />
GENO BOLTON MILLA T.B. 86<br />
GENO BOLTON NINNA T.B. 87<br />
GENO COLTON CREOLE T.B. 87<br />
GENO F B I NINNA T.B. 87<br />
GENO LOU WING T.B.<br />
GENO SHOTTLE MAINE T.B. 86<br />
GENO SPIRTE HELENE T.B.<br />
JANSS DEREK SASS T.B. 87<br />
SAINT-RAYMOND<br />
Ferme Drolet & Fils<br />
HO<br />
DROLIE DUNDEE ANNSO EX 91 2E<br />
DROLIE LORENZO ROXALI EX 3E<br />
DROLIE MORTY FUNKY EX 3E<br />
DROLIE TALENT FARADAY EX 2E<br />
DROLIE GOLDWYN BENCHY T.B. 1 er veau<br />
DROLIE GOLDWYN HABBY T.B. 86 1 er veau<br />
DROLIE BOLTON AMIGO T.B. 88<br />
DROLIE JASPER ALTESS T.B. 88<br />
DROLIE STORMATIC BELVADA T.B.<br />
Ferme Jean Noreau<br />
HO<br />
POULAIT MANIX SASSY T.B.<br />
Ferme Olistein inc.<br />
HO<br />
OLISTEIN GOLDWYN ARMADA T.B. 86 1 er veau<br />
OLISTEIN SURVIVOR POPPY T.B. 86 1 er veau<br />
GARDENVALE DERRY POOH BEAR T.B. 86<br />
OLISTEIN APTITUDE ANGELINA T.B.<br />
OLISTEIN EXPORT DIXIE T.B. 86<br />
OLISTEIN KENNEDY SOPHIE T.B. 86<br />
OLISTEIN LHEROS MELI T.B. 88<br />
OLISTEIN TALENT DIVINE T.B. 87<br />
SAINT-THURIBE<br />
Ferme Mapier enr.<br />
HO<br />
JIPPY SACKETT ELIANNE T.B.<br />
JIPPY TWISTER LOLITTA T.B. 86<br />
Ferme Valdo inc.<br />
HO<br />
VALDO ADEN RAPTURE T.B. 87<br />
VALDO ALICE IMAGE T.B.<br />
VALDO RENA MONDAY T.B. 87<br />
SAINT-UBALDE<br />
Ferme A<strong>la</strong>in & Jean-Yves Delisle HO<br />
JACY SPIRTE CELESTINE T.B.<br />
Ferme <strong>La</strong>vallière & Fils SENC<br />
HO<br />
GULLIVER ARMANI OUK T.B.<br />
Ferme Lukange inc.<br />
AY<br />
LUKANGE AMAZONE T.B. 86<br />
YELLOW BRIAR DENI T.B. 87<br />
Ferme Nelson Rochon & Fils inc.<br />
HO<br />
GAYLSON GOLDWIN MABI EX<br />
GAYLSON GOLDWYN SALMA EX 92<br />
GAYLSON LEADER GABE EX 5E<br />
GAYLSON ATLAS MAMA T.B. 1 er veau<br />
GAYLSON GOLDWIN SAVINA T.B. 86<br />
GAYLSON INQUIRER LINDIE T.B. 87<br />
CLUB SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN<br />
BAIE-SAINT-PAUL<br />
Ferme Dugouffre SENC<br />
DUGOUFFRE FINEST MEGAN T.B. 1 er veau<br />
DUGOUFFRE DAMION ROSIE T.B. 86<br />
Ferme Pérou inc.<br />
MEDERIC GISELE STORMATIC T.B. 86<br />
MEDERIC LAUSABELLE MODEST T.B. 88<br />
LA MALBAIE<br />
Ferme M.G. SENC<br />
JERMAR CONNECTION ROXIE T.B. 1 er veau<br />
BLONDIN GOLDWYN SAMY T.B.<br />
JERMAR AEROCERF DARLA T.B.<br />
LIATRIS FREELANCE CADENSE T.B.<br />
MEDERIC ANDREA OUTSIDE T.B. 88<br />
LES ÉBOULEMENTS<br />
Déliska Holstein<br />
DELISKA LOUMY JAMES EX 7E<br />
DELISKA DEANA GOLDWIN T.B.<br />
DELISKA JESSICA GOLDWIN T.B. 86<br />
DELISKA KALOU BAMBAM T.B.<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
HO<br />
Ferme Hulu inc.<br />
HULU ZIRA WINDOWS T.B.<br />
ROTALY TALENT SAVANE T.B. 87<br />
PRIX ATTRIBUÉS À<br />
LA FERME DUGOUFFRE<br />
<strong>de</strong> Baie-Saint-Paul<br />
pour<br />
PLUS HAUTES M.C.R. COMBINÉES<br />
AU CANADA<br />
2 e rang Vaches 10 ans et +<br />
LAVACHERIE OLIE LAST CALL (12-6)<br />
(305 j) 17 454 kg <strong>la</strong>it, 4,2 % G., 2,7 % P.,<br />
M.C.R. 388-452-333<br />
pour un total <strong>de</strong> 1173 points<br />
6 e rang Vaches 5 ans<br />
DUGOUFFRE MORTY JESSY (5-9)<br />
(305 j) 19 031 kg <strong>la</strong>it, 4,4 % G., 3,1 % P.,<br />
M.C.R. 379-441-366<br />
pour un total <strong>de</strong> 1188 points<br />
HO<br />
CLUB<br />
SAINT-MAURICE-MASKINONGÉ<br />
SAINT-LÉON-LE-GRAND<br />
danastar Holstein SENC<br />
PALACE JASPER JEANNINE T.B. 1 er veau<br />
solutions <strong>de</strong>s jeux<br />
SOLUTION Du MOT CACHÉ :<br />
transport<br />
SOLUTION <strong>de</strong> l’énigme :<br />
Chaque chevalier a enfourché<br />
le cheval <strong>de</strong> l’autre!<br />
RÉPONSES<br />
DU SUDOKU<br />
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62 Juillet.11 Une société <strong>de</strong> et
Guil<strong>la</strong>ume a choisi<br />
1 800 463-3410<br />
agri-marche.com