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TSN SACLAY 2011 - CEA Saclay

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Ces valeurs respectent les autorisations de l’arrêté préfectoral de 2009 à l’exception d'un seul paramètre, l'ion ammonium,<br />

dont la concentration limite a été dépassée en mensuel mais pas en annuel. Par contre les flux mensuels et annuels<br />

réglementaires pour ce paramètre sont dépassés car ils ont été calculés sur la base de volumes d'eau rejetés trop faibles<br />

par rapport au régime de fonctionnement du centre (ce qui n'est pas le cas pour les autres paramètres).<br />

Il n’y a plus de dépassement de la concentration en bore depuis la prise en compte dans les nouvelles limites publiées<br />

dans l’arrêté préfectoral complémentaire du 24/11/<strong>2011</strong> de la présence de bore dans les eaux environnementales.<br />

Impact des rejets sur l’environnement<br />

Les études d’impact sont destinées à évaluer par le calcul l’effet sur l’homme des rejets (gazeux et liquides) effectués<br />

par le centre. Elles permettent d’avoir une estimation de la dose maximale susceptible d’être délivrée dans<br />

l’environnement en raison de ces rejets.<br />

Impact dû aux rejets gazeux en radionucléides<br />

Les calculs ont été effectués pour deux populations cibles (l’adulte et l’enfant d’un à deux ans). Quatre groupes de<br />

référence ont été étudiés autour du centre et ont été choisis en fonction de la rose des vents, de l’existence d’habitations,<br />

de zones de cultures et d’élevages.<br />

À partir des transferts de contamination modélisés entre les émissaires et l’environnement, l’impact radiologique sur<br />

l’homme a été calculé en considérant les différents modes d’exposition (inhalation, ingestion et exposition externe).<br />

Le groupe de référence présentant l’impact maximum est le Christ de <strong>Saclay</strong>, puis viennent les groupes de référence<br />

de <strong>Saclay</strong>-Bourg, Saint-Aubin et Villiers-le-Bâcle. Les écarts sont au maximum d’un facteur 5 entre ces différents groupes<br />

et sont fonction de la distance par rapport au centre, de la rose des vents et des modes de consommation et production<br />

retenus.<br />

L’impact maximal pour l’année <strong>2011</strong> est de 0,34 µSv. Les calculs montrent peu de différence entre l’adulte et l’enfant<br />

(environ 20 % plus faibles pour l’enfant).<br />

Quel que soit le groupe de référence, l’impact radiologique résulte pour 60 % à 80 % des rejets de gaz rares, surtout<br />

l’argon 41 en provenance des 2 réacteurs de recherche (INB 40 et 101) et pour le reste principalement des rejets de<br />

tritium et de carbone 14 issus de l’ICPE effectuant des recherches sur les molécules marquées.<br />

Le mode de calcul des conséquences radiologiques repose sur des hypothèses plutôt pénalisantes :<br />

• pour l’exposition externe au « panache », il est considéré qu’un habitant passe 50 % du temps sur son lieu d’habitation<br />

(les effets de protection des habitations ne sont pas considérés), 30 % dans les champs proches du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>, et<br />

20 % hors de la zone d’influence du panache ;<br />

• pour l’ingestion, le modèle repose sur des hypothèses conservatrices de production et de consommation de végétaux<br />

d’origine locale (jardins et fermes avoisinants). Il est considéré qu’un habitant mange exclusivement des légumes et<br />

fruits issus de son jardin (135 kg par an) et 10 % de céréales issues d’une ferme proche (4,5 kg par an). Il est rappelé<br />

que la dose efficace par ingestion est directement proportionnelle aux quantités ingérées.<br />

34<br />

Rapport transparence<br />

et sécurité nucléaire<br />

du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong><br />

<strong>2011</strong><br />

Impact dû aux rejets liquides en radionucléides<br />

Après traitement, les rejets liquides des installations transitent, via l’aqueduc des Mineurs, dans l’étang Vieux de <strong>Saclay</strong>.<br />

Les eaux de ce dernier s’écoulent dans l’étang Neuf de <strong>Saclay</strong>, dont l’exutoire est le ru de Vauhallan, avant de rejoindre<br />

la Bièvre, affluent de la Seine.<br />

Pour évaluer l’impact des rejets liquides <strong>2011</strong>, des scénarios très pénalisants ont été considérés. Les groupes de<br />

référence retenus sont :<br />

• des pêcheurs (adultes), qui consommeraient à 50 % l’eau de boisson provenant d’un forage dans la nappe phréatique<br />

des sables de Fontainebleau, située en dessous des étangs de <strong>Saclay</strong>. Ils consommeraient également 8 kg de poissons<br />

de l’étang Neuf et s’approvisionneraient en légumes à la ferme de Viltain ;

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