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dynamique non-lineaire des systemes multi-rotors. etudes ...

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14 CHAPITRE 1. DYNAMIQUE DES TURBORÉACTEURS<br />

Ici E est la matrice élastique, exprimant la loi de comportement<br />

σ = E(ε + η a ˙ε) (1.11)<br />

qui relie le vecteur σ(z, t) <strong>des</strong> composantes du tenseur de contraintes et le vecteur ε(z, t) <strong>des</strong><br />

composantes du tenseur de déformations, que l’on écrit de la manière suivante<br />

ε(˜z, t) = ∇ũ(˜z, t), (1.12)<br />

avec l’opérateur différentiel<br />

∇ def =<br />

⎡<br />

⎤<br />

∂/∂X 0 0<br />

0 ∂/∂Y 0<br />

0 0 ∂/∂Z<br />

. (1.13)<br />

0 ∂/∂Z ∂/∂Y<br />

⎢<br />

⎥<br />

⎣∂/∂Z 0 ∂/∂X⎦<br />

∂/∂Y ∂/∂X 0<br />

Le travail <strong>des</strong> forces extérieures W associé à f vol et f surf (désignant respectivement les forces<br />

de volume et de surface), ainsi qu’a la fonction de dissipation F, est donné par :<br />

∫<br />

∫<br />

δW = δu T f vol dΩ + δu T f surf d∂Ω − δq T ∂F<br />

∂ ˙q . (1.14)<br />

Ω<br />

∂Ω<br />

On introduit ici le travail <strong>des</strong> forces de dissipation par la fonction de dissipation de Rayleigh<br />

F qui s’écrit de la manière suivante, en adoptant l’hypothèse d’un amortissement visqueux :<br />

F = 1 ∫<br />

η a ˙ε T E ˙εdΩ. (1.15)<br />

2<br />

Ω<br />

A cette étape, nous pouvons écrire les équations du mouvement d’un point de vue continu.<br />

Dans bien <strong>des</strong> cas, nous sommes amenés à discrétiser ces équations pour pouvoir les résoudre<br />

efficacement.<br />

Modèle discrétisé. En s’appuyant sur une démarche de type Rayleigh-Ritz, nous allons<br />

exprimer les équations matricielles du mouvement. Cette approche consiste à décomposer le<br />

champ de déplacements sur une base tronquée de fonctions cinématiquement admissibles. Dans<br />

R l , cette procédure revient à écrire le déplacement sous la forme :<br />

ũ(z, t) ≈ H(˜z)˜x(t). (1.16)<br />

On discrétise ainsi l’espace de fonctions u recherchées sur n composantes du vecteur de coordonnées<br />

généralisées x avec la matrice H dite <strong>des</strong> fonctions cinématiquement admissibles<br />

(3 × n).<br />

Ainsi, par substitution de (1.16) dans (1.8), on obtient l’équation matricielle de la <strong>dynamique</strong><br />

d’un solide déformable dans le repère mobile :<br />

M¨˜x + C ˙˜x + R˜x + f(˜x) − g(t) = 0, (1.17)<br />

C = D + G, (1.18)<br />

R = K + N, (1.19)

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