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dynamisme 175 - Union Wallonne des Entreprises

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38 DEMAIN || QUATRIÈME POUVOIR<br />

Didier Hamann, Rédacteur en chef Sud Presse<br />

"Nous sommes acteurs du développement économique"<br />

Didier Hamann dirige la rédaction d'un groupe de presse constitué de 6 titres qui se<br />

déclinent en 12 éditions régionales. Son credo Un journal doit dépasser le rôle de simple<br />

spectateur pour jouer une dynamique dans sa région. Ce jeune quadragénaire est de ceux<br />

qui pensent qu'un journal peut cristalliser les énergies.<br />

Dynamisme Wallon Juillet-Août 2004<br />

Par Madeleine DEMBOUR<br />

Comment les médias francophones<br />

parlent-ils <strong>des</strong> entreprises wallonnes<br />

Quels moyens humains et<br />

matériels investissent-ils pour couvrir<br />

l’actualité de nos PME et<br />

gran<strong>des</strong> entreprises Quels rôles<br />

jouent-ils dans l’accompagnement<br />

du développement économique<br />

wallon <br />

Après Le Soir, RTL, L'Echo, la RTBF,<br />

Vers l'Avenir et Canal Z, Dynamisme<br />

Wallon poursuit ses rencontres avec<br />

les média. Selon la règle de l'alternance<br />

écrit/audio-visuel, ce mois-ci est<br />

consacré à la presse écrite.<br />

Avec 6 titres de presse qui se déclinent<br />

en 12 éditions, 152 journalistes<br />

et 450 correspondants locaux, un leadership<br />

affirmé dans les villes de<br />

Mons, Charleroi et Liège, le Groupe<br />

Sud Presse «investit» considérablement<br />

dans sa région. A l'heure où l'information<br />

gratuite gagne de plus en<br />

plus de terrain (Internet, journaux<br />

toute-boîte etc.), la stratégie de Sud<br />

Presse est d'offrir ce que les autres<br />

n'offrent pas : l'information de proximité.<br />

Diplômé en journalisme et formé à<br />

la gestion d'entreprise, vous êtes à<br />

la fois un homme de lettres et de<br />

chiffres, ce qui est plutôt rare dans<br />

le métier de journaliste. Pourquoi<br />

cette dualité Que vous apporte-telle<br />

<br />

Didier Hamann : Je suis effectivement<br />

un amateur de lettres qui aime la<br />

«belle» écriture, mais ne répugne pas<br />

à parler chiffres ! Depuis toujours je<br />

suis un passionné de l'information<br />

économique et j'aime expliquer <strong>des</strong><br />

choses concrètes à <strong>des</strong> gens qui n'ont<br />

pas nécessairement une formation<br />

économique : les placements, la fiscalité<br />

etc. Je me suis toujours fait un<br />

point d'honneur de traduire <strong>des</strong> sujets<br />

complexes sans pour autant les bêtifier.<br />

Car <strong>des</strong> journaux grand public<br />

comme ceux de Sud Presse ne doivent<br />

pas éviter de parler <strong>des</strong> choses<br />

compliquées.<br />

Dans le domaine de l'économie, les<br />

choses sont devenues plus difficiles à<br />

expliquer ces dix dernières années,<br />

notamment du fait de la mondialisation.<br />

Je sens d’ailleurs une moins<br />

grande passion, chez les jeunes journalistes,<br />

pour l'information économique,<br />

l'interprétation <strong>des</strong> chiffres etc.<br />

Après une double formation suivie à l'ULB, l'une en journalisme et l'autre en gestion<br />

d'entreprise, le Bruxellois d'origine hennuyère Didier Hamann (40 ans, 2 enfants)<br />

débute sa carrière en 1986 comme journaliste puis responsable d'édition au<br />

«Journal/Indépendance Le Peuple», un titre aujourd'hui disparu.<br />

Il collabore également au journal Le Soir. Amateur de lettres comme de chiffres,<br />

il quitte l'information locale en 1990 pour se tailler une place dans le journalisme<br />

économique, notamment au magazine L'Instant. En 1993 il est nommé Chef<br />

d'Information à La Dernière Heure, avant de rejoindre le Groupe Sud Presse en 1998,<br />

dont il devient le Rédacteur en chef en octobre 2001.<br />

Généralement les jeunes journalistes<br />

débutent dans l'information locale,<br />

puis après 4 ou 5 ans ils se ruent sur<br />

l'international, la culture etc. Dans<br />

mon cas, j'ai souhaité tailler ma niche<br />

dans un domaine où les autres<br />

n'allaient pas.<br />

Vous dites qu'il est difficile de<br />

trouver <strong>des</strong> journalistes intéressés<br />

par l'économie. Mais qu'en est-il <strong>des</strong><br />

lecteurs <br />

L'intérêt est grand car pour les gens,<br />

l'économie est toujours à la base de<br />

leur emploi, de leur revenu, de leur<br />

consommation etc. En ce sens l'intérêt<br />

est immédiat. La question porte<br />

davantage sur le traitement à réserver<br />

à cette info économique. Il y a 10 ans<br />

les lecteurs aimaient qu’on leur<br />

raconte les gran<strong>des</strong> histoires, les<br />

sagas, avec <strong>des</strong> personnages comme<br />

De Benedetti etc.<br />

Aujourd’hui, ce que j’essaie vraiment<br />

d’insuffler, c’est le fait que chacun<br />

peut être acteur de sa vie et qu'il<br />

peut poser <strong>des</strong> choix. Ce raisonnement<br />

vaut pour nos journaux, qui ne<br />

sont pas seulement <strong>des</strong> spectateurs<br />

qui rendent compte de l’actualité. Je<br />

suis de ceux qui pensent qu’un journal<br />

peut jouer une dynamique dans<br />

une région, cristalliser <strong>des</strong> énergies,<br />

transformer l’image. Je table aussi<br />

beaucoup sur le secteur privé – les<br />

patrons, les employeurs – pour entrer<br />

avec nous dans cette dynamique.<br />

Vous souhaitez insuffler une<br />

dynamique à travers vos journaux.<br />

Concrètement <br />

Je vais prendre quelques exemples qui<br />

ont trait à notre cahier Emploi du

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