digestorum seu pandectarum digeste ou Ï a ν d ε c ... - Histoire du droit
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Dtr<br />
sÈfiArffscojfst<br />
«fils de famille à qui il a prêté , par exemple,<br />
si un fils de famille, commis de quelque négociant<br />
, a emprunté de l'argent : car Julien<br />
écrit, au livre d<strong>ou</strong>ze, qu'en ce cas le fils<br />
de famille se servira, s'il est actionné, de<br />
l'exception <strong>du</strong> sénatusconsulte Macédonien ;<br />
mais que le créancier aura action à,cet égard<br />
contre celui qui l'a préposé. Quoique, aj<strong>ou</strong>tetil,<br />
si le père luimême l'avoit préposé à son<br />
commerce , <strong>ou</strong> s'il avoit s<strong>ou</strong>ffert qu'il fit<br />
quelque commerce comme administrant en<br />
cela son pécule , le sénatusconsulte n'auroit<br />
plus lieu ; parce qu'on seroit censé alors<br />
avoir contracté avec le fils <strong>du</strong> consentement<br />
<strong>du</strong> père : car si le père sait que son fils fait<br />
quelque commerce, il est censé lui avoir<br />
permis de s'engager ; à moins qu'il ne lui<br />
eût défen<strong>du</strong> expressément de prendre des<br />
marchandises.<br />
12. Ainsi, si le fils a emprunté de l'argent<br />
qui soit t<strong>ou</strong>rné au profit <strong>du</strong> père , le sénatusconsulte<br />
n'a point lieu ; parce que le fils<br />
reçoit cet argent plutôt p<strong>ou</strong>r son père que<br />
p<strong>ou</strong>r luimême. Mais si, dans le principe,<br />
il n'a pas reçu cet argent avec dessein de<br />
l'employer aux affaires de son père, et qu'il<br />
ne s'y soit déterminé que parla suite, Julien<br />
pense, au livre d<strong>ou</strong>ze, que le sénatusconsulte<br />
n'a pas lieu, et qu'on doit croire qu'il a pris<br />
cet argent dans l'origine p<strong>ou</strong>r l'employer aux<br />
affaires de son père. IL ne sera cependant<br />
pas censé avoir fait t<strong>ou</strong>rner cette somme au<br />
profit de son père , s'il s'en est servi p<strong>ou</strong>r le<br />
payer de ce qu'il lui devoit. En ce cas, si<br />
le père n'a pas eu connoissance de l'emprunt<br />
, le sénatusconsulte doit avoir t<strong>ou</strong>t<br />
son effet.<br />
13. Quand on dit que le sénatusconsulte<br />
n'a pas lieu à l'égard de celui qui prête à un<br />
fils de famille qui est absent de la maison<br />
paternelle p<strong>ou</strong>r faire ses études, cela doit<br />
s'entendre <strong>du</strong> cas où le prêt ne sera pas<br />
excessif : car certainement on peut avancer<br />
à un fils de famille ce que son père est dans<br />
l'usage de lui donner.<br />
ι4· Lorsqu'un fils de famille a emprunté<br />
de l'argent p<strong>ou</strong>r se libérer d'un créancier<br />
qui avoit une demande à former contre lui,<br />
«ans qu'il pût lui opposer aucune exception ,<br />
Je sénatusconsulte n'aura pas lieu.<br />
i5. Il y a plus le sénatusconsulte n'a<br />
pas lieu quand le père a commencé à payer<br />
Tome II.<br />
L T E M A C É D O N I E N . 355<br />
tuam pecuniam accepit: acribîi enim Julianus<br />
libro <strong>du</strong>odecimo ipsum quidem institorem<br />
exceptione senaluscOnsulti usurum<br />
, si conveniatur ; sed institoriam actionem<br />
adversus eum qui praeposuit,<br />
competere. Quanquam, inquit, si ipse<br />
pater eum praeposuisset merci suse,velrem<br />
peculiarem exercere passus esset, cessaret<br />
senatusconsultum : quoniam patris<br />
voluntate Gontractuin viileretur : nam si<br />
scit eum negotiari, etiam hoc permisisse<br />
videtur, si non nominatimprohibuit merees<br />
accipere.<br />
S. i2. Proindè si acceperit pecuniam, „ .<br />
. ι ' in rem TCTS«»<br />
1<br />
et in rem patns vertit, cessât senatusconsultum<br />
; patri enim, non sibi accipit. Sed<br />
et si ab initio non sic accepit, verùm<br />
postea in rem patris vertit, cessare senatusconsultum<br />
libro <strong>du</strong>odecimo <strong>digestorum</strong><br />
Julianus ait: intelligen<strong>du</strong>mqueesse ab<br />
initio sic accepisse, ut in rem patris verteret.<br />
Non tamen vertisse videbitur, si mutuam<br />
pecuniam acceptam patri in proprium<br />
debitum sol vit. Et ideô, si pater<br />
ignoravit, adhuc senatusconsulto locu*<br />
erit.<br />
§• i3. Quod dicitur ,în eo qui studio Deeo