Valorisation d'une ligne ferroviaire internationale traversant les ...

1. Introduction
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miques des entreprises ferroviaires, des coûts en augmentation et des moyens de financement
publics de plus en plus faibles ont conduit dans beaucoup de pays à des processus de réformes.
Les états membres, avec des contrats de coopération de l’Union Européenne sont obligés de
séparer l’infrastructure ferroviaire des entreprises exploitantes. Le libre accès doit rendre possible
la libéralisation des transports ferroviaire en Europe. Avec tout cela les exigences envers
les responsables politiciens augmentent: Les relations entre les anciennes entreprises nationales,
aujourd’hui partiellement ou totalement privatisées, et les entreprises d’infrastructures sont
devenues des systèmes compliqués.
En France et en Espagne on a réalisé la séparation, décrite plus haut, dans les dernières années,
mais il faudra encore quelques années de plus pour la mettre en fonction avec tous les
devoirs et effets concernés. En France on a crée l’entreprise d’infrastructure RFF (Réseau Ferré
France); L’entreprise équivalente en Espagne s’appelle ADIF (Administrador de Infraestructuras
Ferroviarias). Au niveau national, les Ministères des Transports sont responsables de ces affaires.
Avec les réformes mentionnées plus haut, on a introduit comme conséquence logique une régionalisation
des transports ferroviaires. Surtout pour le service régional des voyageurs (SRV) et
dans le domaine de l’infrastructure on peut observer dans les deux pays un certain changement
ou une extension des compétences que le gouvernement central délègue vers les gouvernements
régionaux. Cela concerne pour le champ de l’étude le Conseil Régional d’Aquitaine à Bordeaux
et le gouvernement d’Aragón à Zaragoza.
Au niveau politique, en ce qui concerne la réouverture de la ligne ferroviaire entre Pau et Zaragoza,
on peut remarquer une réserve plus grande de la part des gouvernements centraux que
des gouvernements régionaux, tout particulièrement en France. Au cours des conversations, on
observe que les citoyens mènent l’aversion française comme môtif principal pour la permanente
négligence du trajet fermé. Les gouvernements régionaux non seulement en France, mais aussi
en Espagne, soulignent la particularité de la ligne de Canfranc pour résoudre le problème des différentes
largeurs de voies entre les deux pays. L’état d’Espagne serait disposé à réaliser l’adaptation
des voies à la largeur européenne autant que l’électrification de la ligne. Comme avantages
de cette ligne, exploitée à l’avenir avec une technologie uniforme et compatible, on explique:
• service TER dans les zones de Pau et Zaragoza,
• Transports internationaux entre Toulouse et Zaragoza,
• flux de marchandises d’une capacité de 3 millions de tonnes annuelles,
• Trafic de marchandises interrégionaux entre la plate-forme logistique actuellement en
construction de Zaragoza et le nord de la région d’Aquitaine ainsi que entre le nord de la
France et l’Espagne.
Dans le résumé historique, sont citées les conditions difficiles de la ligne de montagne, ainsi
que les fortes rampes. Les travaux à faire sont: Reconstruction et conservation des ouvrages
d’art, rénovation des installations de voies, électrification de la ligne ferroviaire en 25 000 V~,
nouveau système de signalisation et de sécurité. (RÉGION MIDI PYRÉNÉES 2005: 61) Selon
un rapport du Ministère des transports français sur le futur des transports par les Pyrénées daté
de 2001, les coûts pour la réouverture avec une capacité de 2,4 à 3 millions de tonnes de marchandises
et 50 000 à 70 000 voyageurs annuels, du point de vue de cette époque, seraient trop
hauts pour garantir la rentabilité de l’exploitation économique. On évalue les investissements
selon les chiffres suivants: 800 à 900 millions FF (env. 122-137 millions €) pour une bonne
offre de service de voyageurs, avec des correspondances à Canfranc, ainsi que 1 500 millions FF
(env. 228 millions €) pour les installations de la ligne pour le trafic mixte. On met en question
spécialement l’exploitation des trains de ferroutage (TdF) du point de vue purement économique