Valorisation d'une ligne ferroviaire internationale traversant les ...

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4. Étude du trafic ferroviaire sur la ligne de Canfranc
produit en Suisse une augmentation importante de l’offre dans le service régional, en France
une augmentation légère de l’offre dans le service régional et des fréquences des passagers. En
France, ces changements sont liés aussi avec un envenimement des conditions de correspondances
et de changement de train.
Comme on a constaté déjà dans le passage 2.2, il est spécialement important de penser en termes
de réseaux, surtout dans les transports publics comme système complexe. Comme exemple
important pour ce travail de diplôme on étudie et présente brièvement le système tarifaire des
transports publics en Suisse avec ces données principales. Au centre se trouve la volonté de
toutes les entreprises de transports de faciliter au passager l’utilisation des transports publics. Les
personnes qui voyagent régulièrement ont à leur disposition deux offres: l’abonnement demi-tarif
(le client profite d’une réduction de 50% pour tous les billets de toutes les entreprises pendant
une année) et l’abonnement général (le client a libre circulation sur toutes les lignes pendant
une année). Pour cause de la protection de l’environnement, l’état favorisait dans le cadre d’une
action l’abonnement demi-tarif, ce qui a produit que les chiffres de vente de cet abonnement ont
quadruplé; aujourd’hui sont en circulation environs 2 millions d’abonnement demi-tarif. L’abonnement
général a aussi beaucoup de succès: C’est également sans encouragement de l’état, on
vend aujourd’hui 300 000 exemplaires annuels, soit 10 fois plus qu’il y a 20 ans. L’avantage
principal se trouve dans les conditions, selon lesquelles on peut utiliser un réseau d’environ
18 000 km, qui contient la majorité des entreprises ferroviaires, de bus, de bateau et de transports
urbains (comparer les superficies de la Suisse: 41 285 km 2 , de la région d’Aquitaine: 41 308
km 2 ). Le système tarifaire sert aussi pour les billets individuels qu’on peut acheter dans toutes
les gares, pour n’importe quel trajet du réseau complet de toutes les entreprises de chemin de
fer, de bus et de bateau. En outre, pour les touristes étrangers il existe le «Swiss Travel System»
avec des offres attractives pour le réseau de transport suisse. Les voyages en groupe profitent
d’une réduction entre 20% et 60%, pour les excursions scolaires il y a des offres spéciales. Les
systèmes des régions de tarif communautaire sont spécialement couronnés de succès. Le principe
est simple: On offre des abonnements mensuels ou annuels, mais aussi des cartes journalières et
des billets individuels pour la libre circulation dans tous les moyens de transport dans des zones
tarifaires prédéfinies. Aujourd’hui il existe en Suisse 25 communautaires de tarif que sont distribués
pratiquement dans tout le pays. Les chiffres prouvent le succès: A Bâle par exemple, deux
millions de personnes achètent régulièrement un abonnement, ce qui représente deux tiers de la
population. Cela ne doit pas tromper qu’une meilleure charge des transports publics ne peut pas
compenser totalement les détaxes offertes, c’est pourquoi les villes et régions concernées – évidemment
dans leur propre intérêt – appuient financièrement ce système. (LEGT 2002: 31ff)
Dans la zone d’étude de la ligne de Canfranc il manque un système comparable. Ce principe
permettrait une nouvelle perspective des transports publics, bien que la démographie des différents
pays et régions se distinguent partiellement de manière forte, car dans le trafic est dirigé la
demande – et avec cela aussi le choix du moyen de transport – par l’attrait de l’offre. (VESTER
1999: 65)
L’exemple ci-dessus démontre que – comme présenté déjà dans passage 2.4 – on ne peut pas
comparer la rentabilité des transports publics avec celle d’une entreprise privée, parce que la
complexité des deux systèmes et par conséquent aussi ses significations politico-économique
sont très différentes. Cette circonstance peut être expliquée avec un autre élément important:
le tourisme. Dans le service public de voyageurs il paraît pratiquement impossible de délimiter
fortement les flux de transports du tourisme.