GÃTES PANDA & HÃTELS AU NATUREL - Lot-cci-magazine.fr
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SOUS-TRAITANCE <strong>AU</strong>X ÉTABLISSEMENTS POUR HANDICAPÉS<br />
PANORAMA DES ACTEURS ET DES ENJEUX<br />
Septembre | Octobre 2009<br />
N° 151<br />
© WebButtonsInc-Fotolia.com<br />
GÎTES <strong>PANDA</strong> & HÔTELS <strong>AU</strong> <strong>NATUREL</strong><br />
Deux labels pour promouvoir le tourisme dans les Parcs Naturels
04-12 TÉMOIGNAGES<br />
Les entreprises et le marché de la santé :<br />
Parcours de 4 acteurs lotois<br />
14-19 ENTREPRISES<br />
14-15 Bambou Diffusion<br />
Un importateur conquérant et modeste<br />
16-17 APR<br />
Les as de la programmation d’usinage aéronautique<br />
18-19 Evoludis<br />
Quand succès économique<br />
et santé des salariés font très bon ménage<br />
20-27 ENJEUX<br />
20-21 Comment l’industrie lotoise s’est préparée à 2009<br />
22-27 Gîtes Panda et Hôtels au Naturel<br />
Deux labels pour promouvoir un tourisme<br />
éco-responsable et valoriser le patrimoine<br />
naturel dans les Parcs<br />
29-35 DOSSIER<br />
Sous-traitance aux établissements pour handicapés<br />
Panorama des acteurs et des enjeux<br />
36-38 PLEIN CADRE<br />
Thierry Scheid<br />
Comment faire « un tabac »<br />
39-55 L’ACTUALITÉ EN BREF<br />
39 Repères Éco<br />
42 Tourisme<br />
45 Commerce<br />
46 Vient de paraître<br />
47 Formation Emploi<br />
52 Conjoncture<br />
55 Indicateurs<br />
56-58 PETITES ANNONCES<br />
De nouveaux<br />
équilibres<br />
géographiques<br />
Notre département possède<br />
des caractéristiques géographiques<br />
qui, c’est peu de le dire, ne<br />
facilitent pas son administration.<br />
Un causse peu peuplé occupe une grande partie de son<br />
territoire central et rejette vers ses bordures les zones les<br />
plus denses et les plus actives.<br />
Si cet éclatement historique a heureusement été atténué<br />
par la création de l’autoroute A20, le <strong>Lot</strong> reste constitué de<br />
microrégions qui, quels que soient leurs atouts, peinent à<br />
se relier les unes aux autres.<br />
Nous constatons tous quotidiennement les situations particulières<br />
du Figeacois, logiquement tourné vers l’Aveyron<br />
très proche, de l’ensemble Saint-Céré – Biars-sur-Cère –<br />
Bretenoux, de Gourdon ou de Souillac, naturellement<br />
attirés par Brive.<br />
De fait, le sud du département, fédéré par la Préfecture<br />
cadurcienne, plus proche de la métropole toulousaine,<br />
peinait à s’intéresser à ces bassins éloignés.<br />
Toutes les structures départementales, depuis la<br />
Préfecture jusqu’au Conseil Général, en passant par les<br />
chambres consulaires, tentent avec difficulté de renforcer<br />
leurs liens avec ces différents pôles pour ne laisser personne<br />
« au bord du chemin ».<br />
Dans l’attente d’une réforme territoriale bien difficile à<br />
mettre en œuvre, la CCI du <strong>Lot</strong> vient d’ouvrir une structure<br />
importante près de Figeac, dont la vocation première<br />
est justement de répondre à cette problématique.<br />
Nous souhaitons que tous les entrepreneurs et les acteurs<br />
publics et privés du développement économique de cette<br />
région se l'approprient pour en faire véritablement la<br />
Maison de l'Entreprise du Figeacois.<br />
Jean-Pierre Lagane<br />
Président de la CCI du <strong>Lot</strong><br />
Entreprendre<br />
Bimestriel<br />
Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong><br />
Quai Cavaignac - 46000 Cahors<br />
Tél. 05 65 20 35 48<br />
Directeur de la Publication : Loïz Pierre<br />
Conception & réalisation : Campagne de Presse<br />
Régie publicitaire : Editions Bucerep (Tél. 05 61 21 15 72 - Fax : 05 61 23 04 41- contact@bucerep.com)<br />
Mise en page : François Cadart<br />
Imprimerie : France Quercy / Cahors<br />
Commission paritaire : 1 402 ADEP<br />
JANVIER-FÉVRIER ISSN : 0992 - 681 X 2009 3<br />
Abonnement : 7,50 €
TÉMOIGNAGES SANTÉ<br />
4<br />
Le parcours de<br />
Les entreprises et le marché de la santé<br />
acteurs lotois<br />
La croissance continue<br />
de l’appareillage auditif<br />
AuditionSanté >><br />
La mutualisation<br />
des cliniques et des hôpitaux<br />
TÉMOIGNAGES SANTÉ<br />
Si la plupart des filières présente un<br />
visage homogène, le secteur de la<br />
santé réunit une grande variété de<br />
métiers et de modèles économiques, ce<br />
qui interdit d’en dresser un panorama<br />
global ou exhaustif. Depuis les pharmacies<br />
jusqu’aux cliniques, en passant par<br />
les ambulanciers, les laboratoires d’analyse<br />
ou les différents types de prothésistes,<br />
les entreprises sont autant de<br />
professions spécifiques. Le <strong>magazine</strong><br />
Entreprendre évoque régulièrement la<br />
situation des acteurs privés du secteur<br />
de la santé et a notamment publié, l’an<br />
dernier, une enquête sur les pharmacies<br />
dans le <strong>Lot</strong> (voir n° 143).<br />
Aujourd’hui, ce dossier propose de s’arrêter<br />
sur 4 entreprises lotoises, représentant<br />
chacune une problématique<br />
d’actualité pour ce vaste secteur. Le premier<br />
exemple concerne la clinique de<br />
Font-Redonde à Figeac, désormais la<br />
plus importante du <strong>Lot</strong>, qui s’est engagée<br />
dans un ambitieux programme de<br />
mutualisation des moyens et des locaux<br />
avec les hôpitaux du secteur public.<br />
Le deuxième focus concerne le marché<br />
en croissance des appareils auditifs et le<br />
parcours impressionnant d’une entreprise<br />
lotoise, AuditionSanté, devenue<br />
en moins de 20 ans le 1 er réseau national<br />
d’audioprothésistes indépendants.<br />
Troisième portrait et troisième problématique<br />
: les ambulances, montrées du<br />
doigt parce que les coûts du transport<br />
médicalisé ne cessent d’augmenter<br />
dans le <strong>Lot</strong>. L’expérience d’Ambu <strong>Lot</strong>, à<br />
Cahors, montre notamment que cette<br />
hausse est d’abord liée à la progression<br />
des déplacements longs, vers les<br />
centres hospitaliers de Toulouse, Brive,<br />
Limoges ou Rodez.<br />
Enfin, Entreprendre<br />
présente le développement<br />
du marché<br />
de l’hospitalisation<br />
à domicile et du<br />
matériel médical, créneau<br />
sur lequel s’est engagée une jeune<br />
entreprise lotoise, Dorema Santé, avec<br />
pour leitmotiv de ne travailler qu’avec<br />
les pharmacies.<br />
Dans tous les cas et malgré leurs différences,<br />
ces entreprises doivent partager<br />
l’effort collectif concernant la maîtrise<br />
des dépenses de santé, auxquelles la<br />
France consacre près de 10% de son produit<br />
intérieur brut, sachant que plus des<br />
trois quart de l’enveloppe globale est<br />
prise en charge par la Sécurité sociale (le<br />
solde étant assumé par les mutuelles, les<br />
assurances privées et les ménages).<br />
Le développement de l’hospitalisation à<br />
domicile et du marché du matériel médical<br />
Doréma Santé >><br />
La maîtrise des coûts<br />
du transport médicalisé<br />
TÉMOIGNAGES SANTÉ<br />
LA CLINIQUE<br />
Le centre médico-chirurgical<br />
Font-Redonde, à Figeac<br />
Première clinique du <strong>Lot</strong> avec plus de 110 intervenants et 5 000 hospitalisations par an,<br />
Font-Redonde ne cesse de se développer depuis 1956 et esquisse la mutualisation<br />
des moyens publics et privés avec les hôpitaux du département.<br />
Créée en 1956, la clinique de<br />
Font-Redonde est aujourd’hui<br />
le principal établissement privé<br />
du département, que ce soit en termes<br />
d’effectif, de chif<strong>fr</strong>e d’affaires ou de<br />
nombre de patients hospitalisés. Le<br />
développement de cette structure, au<br />
cours de plus de 5 décennies d’existence,<br />
s’est d’abord fondé sur la création<br />
de nouvelles spécialités. Dédiée à<br />
la chirurgie viscérale à l’origine, la clinique<br />
a successivement ouvert des services<br />
chirurgicaux d’orthopédie,<br />
d’ophtalmologie, d’ORL et de gastroentérologie,<br />
avant d’inaugurer un service<br />
médical à la fin des années 90.<br />
Ce nouveau service a pris la suite en<br />
1995 de la maternité, dont la cessation<br />
d’activité a été anticipée, dans la<br />
mesure où elle était passée en deçà<br />
du seuil fatidique de 300 accouchements<br />
par an. En partenariat avec l’hôpital<br />
de Figeac, la clinique a donc<br />
La clinique de Font-Redonde fait intervenir<br />
80 salariés et 30 praticiens indépendants<br />
étendu ses activités vers des spécialités<br />
de médecine telles que la cardiologie,<br />
la diabétologie ou la pneumologie.<br />
Une autre étape importante a été <strong>fr</strong>anchie<br />
en 2003, avec l’ouverture d’un<br />
service de chimiothérapie, qui supervise<br />
chaque année plus de 1 000 traitements.<br />
Dans le même esprit, la clinique<br />
de Font-Redonde propose<br />
désormais des traitements anti douleur<br />
et un service de soins palliatifs.<br />
Enfin, depuis le 1 er octobre 2009, elle<br />
dispose d’un service de chirurgie<br />
gynécologique, créé en collaboration<br />
avec l’hôpital de Cahors.<br />
3 grands projets en cours<br />
Ces différentes initiatives ont conduit<br />
la clinique à renforcer ses effectifs :<br />
plus de 110 personnes interviennent<br />
dans l’établissement, dont 80 salariés<br />
et une trentaine de praticiens indépendants.<br />
De plus, les évolutions des<br />
autres centres hospitaliers lotois, mais<br />
aussi aveyronnais, l’amène à couvrir<br />
un bassin de santé d’environ 50 000<br />
habitants. Les 3 grands projets en<br />
cours viennent démontrer que la clinique<br />
n’entend pas <strong>fr</strong>einer son développement.<br />
Le premier est la montée<br />
en puissance de la chirurgie ambulatoire<br />
: plus de 60% des hospitalisations<br />
durent aujourd’hui moins d’une<br />
journée, ce qui supposait une nouvelle<br />
organisation du travail. Le<br />
second investissement porte sur une<br />
informatisation totale du dossier<br />
Marie-Thérèse Cournède, Présidente,<br />
et Fouad Chérif, Directeur de la clinique<br />
médical. D’ici début 2010, la clinique<br />
de Font-Redonde sera devenue le<br />
1 er établissement dans le <strong>Lot</strong> à avoir<br />
supprimé l’usage du support papier.<br />
Enfin, le projet le plus ambitieux<br />
concerne la mutualisation des locaux<br />
et des moyens de la clinique et de<br />
l’hôpital de Figeac, avec, en ligne de<br />
mire, la création d’un établissement<br />
commun qui devrait prendre place<br />
sur la zone d’activité de l’Aiguille.<br />
6 ENTREPRENDRE 151
TÉMOIGNAGES SANTÉ<br />
De l’impératif économique<br />
au projet médical<br />
Si cette mutualisation a été initiée<br />
pour répondre à des impératifs économiques,<br />
notamment dans le cadre<br />
du programme national « Hôpital<br />
2012 », elle doit conduire les intervenants<br />
de chaque bassin de santé à<br />
construire ensemble un projet médical.<br />
« Cette mise en commun des<br />
moyens avec le secteur hospitalier<br />
n’est pas une démarche nouvelle<br />
pour nous, explique Fouad Chérif,<br />
Directeur de la clinique depuis 1994.<br />
La clinique assure aujourd’hui plus de 5 000 hospitalisations par an<br />
Cela étant, la mise en place concrète<br />
d’un projet de santé partagé se heurte<br />
inévitablement aux différences des<br />
deux modèles économiques. »<br />
Selon Marie-Thérèse Cournède,<br />
Présidente du CA de la clinique<br />
depuis 1996, le secteur de la santé<br />
doit relever de <strong>fr</strong>ont deux défis distincts.<br />
Le premier est lié à la disparition<br />
ou l’absence de certaines spécialités<br />
dans certaines zones rurales.<br />
Kinésithérapeute intervenant à la clinique<br />
depuis 40 ans, l’actuelle dirigeante<br />
a pu suivre cette évolution de<br />
près. « La création d’un service de<br />
chimiothérapie, par exemple, permet<br />
chaque année à plus de 1 000<br />
patients de ce bassin de santé d’éviter<br />
des déplacements à Toulouse ou à<br />
Rodez, ce qui représente une économie<br />
énorme pour la collectivité. Il<br />
faut savoir que le coût d’un déplacement<br />
en ambulance vers Toulouse est<br />
plus élevé que celui de la chimiothérapie<br />
elle-même ». Des constats comparables<br />
pouvant être faits dans la<br />
quasi-totalité des domaines, les responsables<br />
de la clinique veulent également<br />
battre en brèche une idée<br />
reçue bien ancrée : la qualité des<br />
soins serait meilleure dans les<br />
grandes villes. « Où que l’on soit en<br />
France, on doit répondre aux mêmes<br />
critères de qualité, reprend Fouad<br />
Chérif. Nous avons obtenu toutes les<br />
certifications nécessaires ; les résultats<br />
sont publiés par la Haute<br />
Autorité de Santé et indiquent même<br />
qu’ils sont meilleurs à Font-Redonde<br />
que ceux de grands établissements<br />
situés dans les métropoles régionales.<br />
Malgré cela, il faut sans cesse mener<br />
un travail d’information pour<br />
contrecarrer cet à priori. »<br />
Vendre sans fixer les prix<br />
Le second défi concerne la coexistence<br />
à terme de deux modèles économiques<br />
antinomiques. « Les cliniques<br />
font partie des rares prestataires de<br />
services qui doivent “vendre” sans<br />
pouvoir fixer leurs prix. Même si nous<br />
avons 15 exercices bénéficiaires derrière<br />
nous, nous sommes bien une<br />
entreprise privée et nous ne pouvons<br />
pas perdre de l’argent sans risquer de<br />
disparaître. Dans les faits, nous<br />
sommes de plus en plus associés à des<br />
établissements publics qui n’ont pas à<br />
répondre aux mêmes obligations que<br />
nous en la matière. »<br />
Le débat n’est certes pas nouveau,<br />
mais il ne s’agit plus d’évaluer la pertinence<br />
de ces rapprochements<br />
public/privé, ils sont actés et doivent<br />
être mis en œuvre. « Dire que le secteur<br />
privé est plus cher est un raccourci qui<br />
ne résiste pas à l’analyse, affirme<br />
Fouad Chérif. Si l’on se focalise sur la<br />
dépense publique pour la collectivité<br />
nationale, sachant que le secteur privé<br />
n’est pas aidé de la même manière,<br />
elle est mathématiquement moins<br />
importante dans une clinique. Si le<br />
secteur privé n’existait plus en France,<br />
la sécurité sociale n’aurait pas les<br />
moyens de prendre en charge l’ensemble<br />
des dépenses hospitalières. »<br />
La clinique de Font-Redonde en bref<br />
• 80 salariés et plus de 30 praticiens indépendants<br />
• 65 lits en chirurgie et 10 pour les soins de suite<br />
• 5 000 patients hospitalisés par an et 7 000 consultations<br />
• Adresse : 1 bis, avenue Georges-Clémenceau,<br />
46106 Figeac<br />
• Téléphone : 05 65 50 75 75<br />
• Mail : secretariat@clinique-font-redonde.<strong>fr</strong><br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 7
TÉMOIGNAGES SANTÉ<br />
APPAREILS <strong>AU</strong>DITIFS<br />
L’épopée d’AuditionSanté<br />
Créé à Cahors en 1988 par un jeune couple, Anne-Marie et David Exposito, AuditionSanté<br />
est devenu le 1 er groupement national d’audioprothésistes indépendants et vient de lancer<br />
une nouvelle campagne télévisée nationale mettant en scène Eddy Mitchell. Retour sur<br />
le parcours de l’entreprise et sur ses projets de développement.<br />
auditif est en<br />
passe de devenir l’un des marchés<br />
les plus dynamiques du L’appareillage<br />
secteur de la santé. En France, plus de<br />
500 000 appareils sont vendus chaque<br />
année et l’on estime à 5,5 millions le<br />
nombre de personnes qui souf<strong>fr</strong>ent de<br />
difficultés auditives. Or, à ce jour,<br />
seules 15% d’entre elles sont équipées.<br />
Dans ce contexte global, une entreprise<br />
lotoise a réussi en 20 ans à créer<br />
le premier groupement national d’audioprothésistes<br />
indépendants.<br />
Plus de 500 000 appareils auditifs<br />
sont vendus chaque année en France<br />
Créée en 1988 avec 2 salariés, Audition-<br />
Santé en compte aujourd’hui 167 et a<br />
développé un réseau de 362 centres<br />
d’audition dans l’Hexagone, dont 134<br />
lui appartiennent en propre. Un état<br />
des lieux du réseau AuditionSanté fait<br />
pourtant apparaître un potentiel de<br />
développement au moins aussi important<br />
pour la décennie à venir.<br />
L’enseigne est en effet essentiellement<br />
présente sur la moitié Ouest de la<br />
France, suivant un axe qui va de la<br />
Normandie au Languedoc-Roussillon.<br />
La conquête de l’Est<br />
Une seconde phase de sa montée en<br />
puissance va donc porter sur la création<br />
de centres sur la partie Est du<br />
pays. Durant la seule année 2009,<br />
AuditionSanté aura ouvert 62 nouveaux<br />
magasins et prévoit de maintenir<br />
ce rythme durant les 2 prochaines<br />
années. Ce plan de développement<br />
passe tout d’abord par Paris, où 2 nouveaux<br />
centres auront été ouverts cette<br />
année. L’an prochain, l’entreprise donnera<br />
la priorité aux régions du Nord-<br />
Est et PACA. Cette expansion continue<br />
a permis à AuditionSanté de <strong>fr</strong>anchir le<br />
cap des 25 millions d’euros de chif<strong>fr</strong>e<br />
d’affaires (près de 50 millions si l’on<br />
inclut le chif<strong>fr</strong>e d’affaires des magasins<br />
<strong>fr</strong>anchisés). Cette dynamique, associée<br />
au fait qu’un nombre croissant de<br />
Français sont concernés par les problèmes<br />
d’audition, permet à l’entreprise<br />
de tabler sur un taux de croissance<br />
de 10% à 15% au cours des<br />
prochaines années. Une performance<br />
plus que flatteuse dans un contexte<br />
économique général difficile.<br />
La fin d’un tabou<br />
« Ce marché est en train de prendre<br />
une nouvelle dimension dans la<br />
mesure où la perte d’audition n’est<br />
plus considérée comme un tabou ni<br />
comme un handicap dévalorisant,<br />
explique David Exposito, fondateur<br />
d’AuditionSanté avec son épouse<br />
Anne-Marie. A terme, l’image des<br />
appareils auditifs ne sera pas très dif-<br />
David Exposito, co-fondateur d’AuditionSanté<br />
férente de celle des lunettes. » Cette<br />
évolution est d’autant plus rapide que<br />
les progrès de l’électronique et la<br />
miniaturisation des appareils font<br />
perdre à ces équipements leur statut<br />
peu avantageux de « prothèses ».<br />
« Plus on avance dans la connaissance<br />
des problèmes auditifs, plus il<br />
apparaît que les enjeux vont bien<br />
au-delà de la nécessité d’amplifier<br />
les sons, poursuit David Exposito. Le<br />
véritable objectif est d’éviter les<br />
réelles difficultés psychologiques de<br />
la perte d’audition, qui conduisent<br />
souvent à une désocialisation de la<br />
personne. Bientôt, on parlera d’aide<br />
à la communication plutôt que d’appareils<br />
auditifs. » Cette démarche<br />
conduit l’entreprise à concevoir la<br />
solution en fonction des besoins et<br />
des moyens de la personne et non<br />
plus en se focalisant uniquement sur<br />
la nature du handicap.<br />
8 ENTREPRENDRE 151
TÉMOIGNAGES SANTÉ<br />
Les bons sons… et les autres<br />
La sophistication, et bien sûr le prix,<br />
des appareils n’a pas à être la même<br />
pour un actif de 50 ans dont les revenus<br />
sont élevés et pour une personne<br />
retraitée vivant en zone rurale.<br />
Quelques innovations récentes permettent<br />
de constater que cet exemple<br />
est moins caricatural qu’on l’imagine.<br />
Certains appareils permettent en effet<br />
de « filtrer » les sons, afin de ne conserver<br />
que les voix et de supprimer la<br />
plupart des bruits parasites, comme<br />
celui du trafic urbain ou le brouhaha<br />
d’une salle de restaurant. Ces mêmes<br />
équipements peuvent être associés,<br />
avec des liaisons sans fil, aux outils de<br />
communication les plus récents. De<br />
fait, ces solutions sont privilégiées par<br />
les actifs les moins âgés travaillant en<br />
ville. A l’inverse, AuditionSanté estime<br />
que son rôle est de proposer à une<br />
personne qui n’est pas exposée quotidiennement<br />
à ces différentes « agressions<br />
» sonores des matériels plus<br />
simples et moins onéreux.<br />
Un déficit de diplômés<br />
« Une part de notre travail est liée au<br />
diagnostic de la perte d’audition,<br />
mais la grande valeur ajoutée consiste<br />
à identifier les attentes des personnes<br />
que nous avons en face de nous, précise<br />
David Exposito. Il s’agit donc<br />
bien d’une double expertise, ce qui<br />
demande une formation spécifique. »<br />
En l’occurrence, le nombre de nouveaux<br />
audioprothésistes est selon lui<br />
largement insuffisant en France,<br />
sachant qu’il n’existe que 5 écoles et<br />
aucune dans le sud-ouest. « Dans un<br />
premier temps, nous avons créé<br />
l’Académie AuditionSanté comme<br />
complément de l’enseignement en<br />
école, pour former nos nouveaux<br />
audioprothésistes aux spécificités de<br />
notre enseigne. La première promotion,<br />
qui a débuté le 5 octobre dernier,<br />
compte 6 personnes », annonce David<br />
Exposito. AuditionSanté considère<br />
ainsi que les audioprothésistes de son<br />
réseau doivent être les premiers vecteurs<br />
de communication pour son<br />
message sur la prévention des difficultés<br />
auditives. « Plus les problèmes<br />
auditifs sont pris en charge tôt, moins<br />
la personne sera pénalisée, ajoute le<br />
dirigeant. Il faut garder à l’esprit que<br />
s’il n’est pas suffisamment sollicité, le<br />
nerf auditif a tendance à s’atrophier<br />
rapidement. »<br />
La campagne de communication<br />
nationale que vient d’entamer<br />
AuditionSanté consiste, par le dépistage,<br />
à faire prendre conscience d’un<br />
problème auditif aux personnes qui<br />
ne veulent pas toujours l’admettre.<br />
Changement d’image<br />
« Notre première action, menée depuis<br />
plusieurs années, a été de changer<br />
l’image des centres auditifs. A l’instar<br />
de l’évolution qu’ont connu les opticiens,<br />
ils devaient perdre leur apparence<br />
d’espace médical pour être aménagés<br />
comme de véritables magasins,<br />
lumineux et colorés, comme par<br />
exemple, le magasin du boulevard<br />
Gambetta à Cahors. », analyse David<br />
Exposito. Désormais, le travail concerne<br />
essentiellement la communication vers<br />
le grand public. Pour cela, l’enseigne a<br />
lancé le 14 septembre une campagne<br />
sur les chaînes de télévision des<br />
groupes TF1 et M6. Le spot met en<br />
scène le chanteur Eddy Mitchell, choisi<br />
Le spot avec Eddy Mitchell sera diffusé 400 fois<br />
sur les chaînes des groupes TF1 et M6<br />
notamment parce qu’il garde une forte<br />
notoriété chez les moins de 30 ans (70%<br />
le reconnaissent spontanément, et la<br />
proportion atteint 95% chez les plus de<br />
60 ans). 400 spots seront ainsi diffusés,<br />
le but étant de proposer à tous un test<br />
gratuit de leur audition n’importe où au<br />
sein du réseau de l’enseigne.<br />
Enfin, l’entreprise, qui emploie plus<br />
de 40 personnes dans le <strong>Lot</strong>, souhaite<br />
également renforcer sa notoriété en<br />
s’impliquant dans des actions humanitaires<br />
ou de mécénat. A Cahors, le<br />
Musée Henri-Martin sera équipé par<br />
AuditionSanté d’un système dédié aux<br />
malentendants, ce qui permettra à ce<br />
musée national d’obtenir la norme<br />
Accueil Handicap.<br />
De fait, de tous les acteurs de la santé,<br />
AuditionSanté est celui qui a connu la<br />
plus forte progression au cours des<br />
deux dernières décennies.<br />
AuditionSanté en bref<br />
• Création : 1988<br />
• Nombre de centres d’audition : 362, dont 134 en propre<br />
• Salariés : 167, dont plus de 40 à Cahors<br />
• Chif<strong>fr</strong>e d’affaires : 25 millions d’euros<br />
(près de 50 avec le chif<strong>fr</strong>e d’affaires des <strong>fr</strong>anchises)<br />
• Adresse : Chemin des Mathieux, La Beyne-Est<br />
46000 Cahors<br />
• Téléphone : 05 65 23 20 30<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 9
TÉMOIGNAGES SANTÉ<br />
L’AMBULANCIER<br />
Ambu <strong>Lot</strong> à Cahors<br />
Il existe plus de 40 sociétés d’ambulances dans le <strong>Lot</strong>, les plus importantes ayant un effectif<br />
de 15 à 20 salariés. Après deux décennies de forte croissance, la profession doit faire face<br />
à la nouvelle réglementation mise en place par l’Assurance Maladie et à une prise en charge<br />
plus parcimonieuse des déplacements médicalisés. Explication.<br />
Le <strong>Lot</strong> compte plus de 40 entreprises<br />
de transport en ambulances,<br />
ce qui représente un<br />
maillage relativement dense pour un<br />
département de moins de 180 000<br />
habitants. Localement, la profession<br />
semble être montrée du doigt du fait<br />
de l’évolution des dépenses de transport<br />
que doit prendre en charge l’assurance<br />
maladie. Au total, la dépense<br />
annuelle avoisine désormais 10 millions<br />
d’euros. Dans les faits, cette progression<br />
de plus de 10% n’est pas due<br />
à une hausse du nombre d’interventions,<br />
et encore moins à une augmentation<br />
des tarifs, qui sont strictement<br />
réglementés et encadrés.<br />
Frédéric Atlan, fondateur d’Ambu <strong>Lot</strong><br />
Concrètement, cette dépense supplémentaire<br />
serait d’abord due à un allongement<br />
des trajets : les déplacements<br />
vers Toulouse, Brive ou Limoges sont<br />
de plus en plus nombreux, au détriment<br />
de centres hospitaliers plus<br />
modestes, comme Gourdon, Figeac<br />
ou Saint-Céré. Quoi qu’il en soit, le <strong>Lot</strong><br />
est aujourd’hui considéré comme l’un<br />
des départements où cette augmentation<br />
est la plus forte. Une stigmatisation<br />
qui mérite d’être commentée par<br />
les premiers intéressés, à savoir les<br />
ambulanciers.<br />
La variable<br />
de la prise en charge<br />
« Il faut savoir que notre payeur quasi<br />
unique est la Caisse Primaire<br />
d’Assurance Maladie, explique<br />
Frédéric Atlan, dirigeant d’Ambu <strong>Lot</strong>.<br />
Le principal levier pour réduire les<br />
dépenses en transport est pour elle de<br />
durcir les conditions de prise en charge<br />
et, de ce point de vue, les prescriptions<br />
sont effectivement plus rares ».<br />
Créée en 2001 et implantée à Cahors,<br />
l’entreprise compte aujourd’hui 15<br />
salariés et dispose de 10 véhicules, ce<br />
qui représente l’un des effectifs les<br />
plus importants du département. « J’ai<br />
commencé le métier d’ambulancier en<br />
1989 et j’ai attendu 12 ans avant de<br />
créer ma propre entreprise, reprend<br />
Frédéric Atlan. Si la croissance a effectivement<br />
été continue ces 20 dernières<br />
années, nous devons faire face ces<br />
derniers mois à un brusque ralentissement<br />
de l’activité, qui ne peut pas être<br />
expliqué par la conjoncture ». Selon<br />
lui, la baisse a atteint 15% en août 2009,<br />
par rapport au même mois de l’année<br />
précédente, ce qui ne peut pas être lié<br />
à une baisse des sollicitations.<br />
Défendre sa valeur ajoutée<br />
Dans ce contexte, les ambulanciers<br />
mettent logiquement en avant des<br />
valeurs ajoutées spécifiques. Dans<br />
chaque département, un tableau de<br />
garde a été établi en 2003, sur la base<br />
de 6 secteurs géographiques dans le<br />
<strong>Lot</strong>. Ambu <strong>Lot</strong> assure ainsi en moyenne<br />
de 60 à 80 missions chaque jour. Par<br />
ailleurs, la profession investit dans la<br />
formation en se fondant sur deux<br />
grands axes : le diplôme d’Etat d’ambulancier,<br />
reconnu en 2007, qui représente<br />
environ 800 heures de cours, et le<br />
certificat d’auxiliaire ambulancier, qui<br />
est attribué après un minimum de 70<br />
heures de formation. « Il est indispensable,<br />
entre autres exemples, de savoir<br />
utiliser un défibrillateur, et l’une des<br />
principales difficultés de ce métier est<br />
de recruter des ambulanciers compétents<br />
et motivés. Le fait qu’une formation<br />
en alternance débouchant sur un<br />
diplôme d’Etat ait été créée à Cahors ce<br />
mois de septembre est de ce point de<br />
vue une très bonne nouvelle », conclut<br />
Frédéric Atlan.<br />
Ambu <strong>Lot</strong> en bref<br />
• Création : 2001<br />
• 15 salariés<br />
• Adresse : 332-352 avenue Anatole de Monzie,<br />
46000 Cahors<br />
• Téléphone : 05 65 23 01 23<br />
10 ENTREPRENDRE 151
TÉMOIGNAGES SANTÉ<br />
MATÉRIEL MÉDICAL<br />
Dorema Santé au service<br />
des pharmacies<br />
Installé à Cahors depuis 2003, Dorema Santé travaille exclusivement avec les pharmacies,<br />
à qui il loue ou vend du matériel médical à la marque Pharmareva. Présentation d’un challenger<br />
ambitieux.<br />
Créé en 2003, Dorema Santé a<br />
opté avec succès sur un créneau<br />
exigeant : distribuer du<br />
matériel médical en ne travaillant<br />
qu’avec les pharmacies et en proposant<br />
un service de proximité. Installé<br />
jusqu’en 2008 à l’hôtel d’entreprises<br />
de la CCI du <strong>Lot</strong>, dans la zone d’activité<br />
des Grands Camps de Mercuès,<br />
l’entreprise dispose désormais de ses<br />
propres locaux de 400 m 2 , toujours<br />
dans la même zone.<br />
L’originalité du positionnement de<br />
Dorema Santé est expliquée par l’organisation<br />
du marché du matériel médical.<br />
On estime qu’il est en effet détenu<br />
à hauteur de 60% par des revendeurs<br />
spécialisés, le plus souvent installés en<br />
ville. Les 23 000 pharmacies <strong>fr</strong>ançaises<br />
gèrent quand à elles 40% de la distribution<br />
et travaillent notamment avec<br />
les filiales spécifiques créées par les<br />
3 grands grossistes-répartiteurs présents<br />
dans l’Hexagone (OCP, Alliance<br />
Santé et CERP). Si ces grands groupes<br />
livrent partout, ils sont généralement<br />
basés près de nœuds routiers importants.<br />
Les pharmacies du <strong>Lot</strong> et des<br />
départements voisins sont ainsi logiquement<br />
livrées depuis les plateformes<br />
logistiques de Toulouse ou de Brive.<br />
« L’origine de notre activité est fondée<br />
sur la création de petites agences de<br />
proximité, capables d’avoir une<br />
grande réactivité et de proposer des<br />
services spécifiques aux pharmacies<br />
implantées en zone rurale », explique<br />
Marc Récapet, Directeur de Dorema<br />
Santé. Pour ce faire, l’entreprise s’associe<br />
à la marque Pharmareva, qui dispose<br />
d’un catalogue de plusieurs centaines<br />
de matériels médicaux, et ce en<br />
tant que <strong>fr</strong>anchisé. Comme chaque<br />
partenaire de la marque, Dorema<br />
Santé a pour vocation de se développer<br />
sur un territoire volontairement<br />
limité : en l’occurrence, il couvre les 6<br />
départements du <strong>Lot</strong>, de la Dordogne,<br />
de la Corrèze, de l’Aveyron, du Tarn et<br />
du Tarn-et-Garonne. Sur cette zone,<br />
Dorema Santé travaille avec plus de<br />
100 pharmacies en leur proposant<br />
3 services : l’achat, la location ou la<br />
gestion des parcs de matériels détenus<br />
par les pharmacies. « Ce service est né<br />
de notre expérience sur le terrain.<br />
Nous avons constaté qu’un nombre<br />
croissant de pharmacies se grou-<br />
Marc Récapet, fondateur de Dorema Santé (marque Pharmareva)<br />
paient pour acheter en commun du<br />
matériel médical, ce qui nécessite de<br />
posséder un espace de stockage, d’obtenir<br />
des agréments, d’assurer la<br />
maintenance et de disposer d’un sas<br />
de désinfection. C’est ce que nous leur<br />
proposons de prendre en charge »,<br />
résume Marc Récapet.<br />
Un double savoir-faire<br />
Assumant son rôle de challenger face<br />
aux géants de la distribution pharmaceutique,<br />
Dorema Santé a voulu mettre<br />
en avant sa double compétence :<br />
d’une part, la logistique (il faut savoir<br />
livrer dans la journée) ; d’autre part,<br />
l’expérience du monde médical et de<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 11
TÉMOIGNAGES SANTÉ<br />
Dorema Santé travaille avec plus de 100 pharmacies<br />
sur le Nord de Midi-Pyrénées, en Corrèze et en Dordogne<br />
la pharmacie. « Chez nous, les 3 techniciensinstallateurs<br />
ont une formation de préparateur en<br />
pharmacie ou de maintenance du matériel biomédical,<br />
poursuit Marc Récapet, car le service ne<br />
doit pas se résumer à la livraison : il faut savoir<br />
répondre aux besoins spécifiques des pharmaciens.<br />
Une autre formation intéressante pour nous<br />
est celle de visiteur médico-pharmaceutique. »<br />
Si l’entreprise compte 5 salariés aujourd’hui, elle<br />
pourrait se développer en intégrant de nouveaux<br />
associés ayant une bonne culture médicale, afin<br />
de créer de nouvelles agences dans sa zone d’intervention.<br />
« Notre premier capital est la<br />
confiance que les pharmacies ont en nous. Il est<br />
donc inconcevable que nous les concurrencions<br />
d’une manière ou d’une autre, résume Marc<br />
Récapet. Nous souhaitons au contraire les aider<br />
à reconstruire leurs marges et le matériel médical,<br />
avec la montée en puissance de l’hospitalisation<br />
à domicile, est de ce point de vue une<br />
opportunité forte ».<br />
Enfin, comme c’est le cas pour la plupart des activités<br />
liées à la santé, le prix de vente ne peut pas<br />
être un argument concurrentiel déterminant.<br />
« 95% des matériels de notre catalogue sont pris<br />
en charge par la Sécurité Sociale et leur prix est<br />
donc réglementé. Cela signifie que notre rôle est<br />
avant tout d’aider les pharmacies à améliorer<br />
leur rentabilité », conclut Marc Récapet.<br />
Dorema Santé en bref<br />
• Date de création : 2003<br />
• 5 salariés<br />
• Adresse : ZI des Grands Camps - 46090 Mercuès<br />
• Téléphone : 05 65 203 803<br />
• Mail : midi-pyrenees@pharmareva.com<br />
Marc Récapet a bénéficié d’un prêt d’honneur de 8 000 euros de<br />
l’association QUID pour le démarrage de son activité. L’entreprise<br />
a par ailleurs été hébergée pendant plusieurs années à l’hôtel<br />
d’entreprises de la CCI sur la ZI des Grands Camps.<br />
12 ENTREPRENDRE 151
Certificat<br />
FIDUCIO<br />
LE CERTIFICAT<br />
ÉLECTRONIQUE<br />
Véritable passeport pour la dématérialisation,<br />
il est exigé pour réaliser de nombreuses procédures via Internet.<br />
Le certificat électronique est un fichier qui authentifie l’identité de la personne signataire,<br />
l’intégrité des documents échangés et l’assurance de leur non répudiation.<br />
Certains certificats assurent en option la confidentialité des documents en les cryptant.<br />
Le certificat électronique permet les opérations suivantes :<br />
réponses à des appels d’of<strong>fr</strong>es en marchés publics<br />
déclaration et règlement de la TVA par Internet (Télé TVA)<br />
déclaration et règlement de cotisations par e-mail (DUCS)<br />
déclarations sociales en ligne (Net-entreprises)<br />
déclarations d’achat et de cession de véhicules (Téléc@rte grise)<br />
Envoi de factures dématérialisées<br />
Signature de documents (contrats, bons de commandes, notes de <strong>fr</strong>ais, etc.)<br />
et des courriers électroniques (lettre simple ou recommandée électronique)<br />
Accès au compte fiscal en ligne<br />
Accès sécurisé à des services bancaires<br />
L'abonnement annuel est de 80 euros HT,<br />
avec un supplément pour les supports clé ou carte à puce.<br />
La demande de certificat électronique se fait auprès de<br />
La Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong><br />
Renseignements : 05 65 20 35 11<br />
ou en ligne sur le site : www.chambersign.tm.<strong>fr</strong><br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 13
ENTREPRISES<br />
BAMBOU DIFFUSION<br />
Un importateur<br />
conquérant et modeste<br />
En dix ans, Bambou Diffusion s’est imposé comme l’un des premiers<br />
importateurs <strong>fr</strong>ançais d’emballages et d’objets pour la confection<br />
de colis cadeaux. Implantée sur la zone d’activité d’Englandières,<br />
l’entreprise cultive la modestie et la discrétion, même si elle vend<br />
désormais plus de 4 millions de pièces par an.<br />
Le tissu économique lotois est<br />
riche d’entreprises à la fois<br />
remarquables et méconnues, le<br />
plus souvent parce que le ou les dirigeant(s)<br />
s’impose(nt) de rester le plus<br />
discret(s) possible. La société Bambou<br />
Diffusion est en la matière un cas<br />
d’école. Créée en 1999 et installée<br />
depuis quatre ans dans la zone d’activité<br />
d’Englandières, cette entreprise<br />
est devenue l’un des tout premiers<br />
importateurs et distributeurs <strong>fr</strong>ançais<br />
dans le domaine de l’emballage et de<br />
l’accessoire destinés aux professionnels<br />
de la gastronomie (producteurs<br />
de foie gras, cavistes, épiceries fines,<br />
chocolatiers, etc.), du colis cadeau et<br />
de la cosmétique. Contrairement à ce<br />
que sa raison sociale laisse imaginer,<br />
les objets en bambou ne représentent<br />
qu’une partie du catalogue de<br />
Bambou Diffusion. Au fil des années<br />
et des trouvailles du jeune entrepreneur,<br />
Olivier de La Teyssonnière,<br />
l’of<strong>fr</strong>e s’est en effet enrichie avec bien<br />
d’autres matériaux : la céramique, le<br />
carton, les autres types de bois, la toile<br />
de jute, l’osier, le métal, etc.<br />
Chaque année, durant une décennie,<br />
Bambou Diffusion a enregistré des<br />
croissances à deux chif<strong>fr</strong>es, ce qui lui<br />
permet d’afficher aujourd’hui un effectif<br />
total de 18 personnes (10 temps pleins<br />
et 8 salariés saisonniers), une surface de<br />
stockage de 7 000 m 2 et de servir<br />
annuellement plus de 2 500 clients, en<br />
France métropolitaine, mais aussi dans<br />
les DOM-TOM, en Espagne, au<br />
Portugal, en Italie, en Belgique, aux<br />
Pays-Bas ou en Angleterre. Considérant<br />
que la modestie doit rester une vertu<br />
première de l’entreprise, il ne porte pas<br />
ces signes de succès « en bandoulière » :<br />
il préfère construire discrètement la<br />
croissance à venir, qui ne semble être<br />
aujourd’hui ralentie que par la difficulté<br />
à trouver de nouvelles surfaces de stockage<br />
sur la zone de Cahors. Ce parcours<br />
atypique et exemplaire demande<br />
quelques explications. Commençons<br />
par le début.<br />
1,5 million de pièces sont stockées en continu dans les 7 000 m 2 d’entrepôts de l’entreprise<br />
La méthode de l’audace<br />
A la fin des années 80, âgé d’une vingtaine<br />
d’années et attiré par les<br />
voyages, Olivier de La Teyssonnière<br />
est avant tout un brillant commercial,<br />
qui fait notamment ses armes à l’en-<br />
14 ENTREPRENDRE 151
ENTREPRISES<br />
Olivier de La Teyssonnière<br />
seigne « La Mémé du Quercy » et qui<br />
s’essaie tout d’abord à la distribution<br />
de vin. De ces premières expériences,<br />
il tire la conviction que beaucoup<br />
reste à faire en matière de présentation<br />
et de valorisation des produits.<br />
Avec cette idée en tête, le jeune <strong>Lot</strong>ois<br />
constitue patiemment sa première<br />
cagnotte et, dès qu’il estime la somme<br />
suffisante, s’envole pour la Chine. Sur<br />
place, il sait qu’il n’a que trois jours<br />
pour trouver le bon fournisseur et<br />
acheter son premier container de marchandises.<br />
Son audace est payante : ce<br />
qu’il vend la première année lui permet<br />
de retourner en Asie l’année suivante<br />
et de voir plus grand.<br />
Même si ces débuts sont prometteurs, le<br />
néo entrepreneur sait qu’il n’est pas le<br />
seul importateur sur ce créneau et qu’il<br />
doit se forger une identité singulière. « Le<br />
fait de savoir bien acheter n’est qu’un<br />
préalable, explique-t-il ; il faut également<br />
pouvoir proposer des produits<br />
uniques, quitte à les faire fabriquer sur<br />
mesure. Nous parlons donc chaque<br />
année d’une nouvelle « collection » plutôt<br />
que d’un nouveau “catalogue”. Pour<br />
garantir cette originalité, je passe environ<br />
quatre mois par an dans les différents<br />
pays d’Asie du sud-est ».<br />
Un personnel très qualifié<br />
Ces exigences ont convaincu Olivier de<br />
La Teyssonnière de s’entourer de compétences<br />
fortes. D’une part, l’entreprise<br />
dispose de son propre studio de<br />
conception, avec deux designers ;<br />
d’autre part, la plupart des salariés est<br />
trilingue (<strong>fr</strong>ançais, anglais et espagnol)<br />
et certains maîtrisent également le portugais,<br />
voire le mandarin. Pour aller au<br />
bout de cette démarche, Bambou<br />
Diffusion s’est d’ailleurs doté d’un site<br />
Internet en quatre langues. « Le fait<br />
d’être à l’étranger près d’un tiers de<br />
l’année impliquait que je puisse m’appuyer<br />
sur une équipe autonome et<br />
capable d’initiatives. Il est donc essentiel<br />
que l’entreprise soit aussi une découvreuse<br />
de talents », analyse Olivier de La<br />
Teyssonnière. Sur ces différents aspects,<br />
il est secondé par Elisabeth Ribeiro, qui<br />
l’accompagne depuis le début et est<br />
désormais Directrice de l’entreprise.<br />
Au-delà de l’aspect « achats » et<br />
« ventes », Bambou Diffusion doit également<br />
avoir une logistique irréprochable,<br />
qui est supervisée par son<br />
<strong>fr</strong>ère. Les quantités qui transitent par<br />
les 7 000 m 2 d’entrepôts permettent de<br />
mesurer l’enjeu : 1,5 million de pièces<br />
sont stockées en continu et les ventes<br />
annuelles dépassent 4 millions de<br />
pièces. L’exercice est d’autant plus<br />
délicat durant le dernier trimestre de<br />
l’année, qui constitue de loin le principal<br />
pic des ventes pour l’entreprise.<br />
Un potentiel de croissance<br />
important<br />
Paradoxalement, alors que le contexte<br />
économique pénalise de nombreuses<br />
entreprises, Bambou Diffusion cherche à<br />
conserver une croissance mesurée et<br />
n’emploie qu’un seul commercial. Si la<br />
société ne demande qu’à croître, elle doit<br />
tenir compte de ses capacités de stockage,<br />
et les extensions se révèlent complexes<br />
lorsqu’on est situé dans une zone<br />
réglementée par un Plan de Prévention<br />
des Risques d’Inondation (PPRI), comme<br />
c’est le cas à Englandières. Bien sûr, on<br />
peut difficilement concevoir que l’élan<br />
d’une entreprise créatrice de richesse et<br />
d’emplois soit brisé par l’impossibilité<br />
d’avoir une surface d’entrepôts plus<br />
importante. « Nous négocions sur ce<br />
point avec les autorités locales depuis<br />
trois ans et nous espérons que les assurances<br />
qui nous ont été données se<br />
concrétiseront rapidement », résume<br />
Olivier de La Teyssonnière. L’enjeu est de<br />
taille, car la PME cadurcienne s’apprête à<br />
créer des agences dans les principaux<br />
pays d’Europe, où sa créativité et son<br />
sens commercial sont très appréciés. <br />
Bambou Diffusion en bref<br />
• La marque commerciale<br />
« Bambou Diffusion » est gérée par<br />
la SARL Diodon, créée en 1999.<br />
• Effectif : 10 salariés.<br />
• Espace de stockage dans le <strong>Lot</strong> :<br />
7 000 m 2 .<br />
• Nombre de clients en France<br />
et à l’étranger : 2 500.<br />
• Site Internet :<br />
www.bambou-diffusion.com<br />
• Adresse :<br />
Z.I. d’Englandières, 46000 Cahors<br />
• Téléphone : 05 65 21 51 41<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 15
ENTREPRISES<br />
APR<br />
Les as de la programmation<br />
d’usinage aéronautique<br />
Leur métier consiste à apporter de l’intelligence aux machines-outils : les huit professionnels<br />
d’APR (Assistance Programmation Réalisation) planchent à longueur d’année pour les secteurs<br />
aéronautique, armement, construction navale et ferroviaire. Sous-traitante de niveau 1 chez<br />
Airbus, la petite entreprise de Bretenoux va renforcer ses effectifs tout en gérant elle-même<br />
ses propres besoins en formation. Par ailleurs, l’entreprise est partie prenante du collectif ANT<br />
(Alliance Nouvelles Technologies), qui rapproche les compétences de huit entreprises du Nord<br />
du <strong>Lot</strong>.<br />
Un pavé de tôle d’aluminium<br />
en entrée, une pièce de<br />
tuyauterie d’alimentation en<br />
kérosène pour l’Airbus A400M parfaitement<br />
achevée à la sortie : entre les<br />
deux, la matière grise développée par<br />
APR a conçu les programmes indispensables<br />
à la machine-outil. Fondée<br />
en 1995 par Claude Lacroix, cette<br />
petite société intégrée dans la<br />
Mécanic Vallée s’est articulée d’emblée<br />
sur trois domaines : la programmation<br />
d’usinage, l’expertise technique<br />
des différentes gammes,<br />
l’assistance à l’industrialisation. Car<br />
s’ils sont pointus face aux logiciels<br />
qu’ils maîtrisent parfaitement, les spécialistes<br />
d’APR doivent accompagner<br />
d’une expertise technique leurs<br />
clients jusqu’au bout, au pied des<br />
machines qu’ils équipent. Une<br />
logique gagnante, encore renforcée<br />
depuis la retraite de Claude Lacroix et<br />
le rachat opéré par trois cadres de la<br />
société, en octobre 2008 : Gilles<br />
Golse, Pdg, appuyé par Didier<br />
Boustie et Denis Espalieu, s’est tout<br />
naturellement inscrit dans un état<br />
d’esprit qui donne un maximum de<br />
confiance à la clientèle. Le principal<br />
donneur d’ordres n’est autre<br />
qu’Airbus, qui alimente à 60 % un<br />
chif<strong>fr</strong>e d’affaires qui a atteint 840 000<br />
euros en 2008.<br />
On l’imagine, se hisser au rang envié<br />
de sous-traitant de premier niveau<br />
chez l’avionneur européen exige de<br />
belles références et les certifications<br />
les plus élevées. L’Iso 9001 a été<br />
reconduit sans faiblesse depuis 2000,<br />
passage obligé d’une collaboration<br />
suivie. Airbus, ce sont trois sites privilégiés<br />
: Toulouse, Nantes et Meaulte,<br />
ce dernier aujourd’hui détaché et baptisé<br />
Aérolia. Chacun des trois cadres<br />
repreneurs est désormais chargé d’affaires<br />
pour ces clients prestigieux.<br />
Outre l’aéronautique civile et mili-<br />
16 ENTREPRENDRE 151
ENTREPRISES<br />
APR : les hommes de l’art<br />
Gilles Golse, le Pdg, est tarnais d’origine. Après un bac STI génie mécanique option<br />
productique, il a fait une classe préparatoire aux grandes écoles en Technologie<br />
et Science Industrielle. Il a également passé le concours d’entrée à l’IFMA (Institut<br />
<strong>fr</strong>ançais de mécanique<br />
avancée) de Clermont-<br />
Ferrand. Son stage de<br />
fin d’études l’a conduit<br />
chez APR en juillet 2006.<br />
Denis Espalieu est<br />
ingénieur, formé à l’ENI<br />
de Tarbes. Il est depuis<br />
cinq ans chez APR.<br />
Didier Boustie, présent<br />
dans les effectifs<br />
depuis 1995, est la<br />
« mémoire technique »<br />
de l’entreprise.<br />
Les experts de APR utilisent des logiciels spécialisés<br />
comme Catia, Unigraphics, NX, Véricut ou NCSimul.<br />
taire, APR compte dans son rayon<br />
d’action professionnelle la construction<br />
navale avec la DCN Chantiers de<br />
l’Atlantique, ou le ferroviaire, dont<br />
Alstom La Rochelle. Plus localement,<br />
à travers le collectif ANT, le sous-traitant<br />
intervient pour la plupart des<br />
outilleurs implantés sur les bassins de<br />
Brive, Figeac et Saint-Céré.<br />
Un vivier de compétences<br />
spécifiques<br />
Le cœur de métier développé par APR<br />
concerne la programmation pour des<br />
tâches d’usinage sur machines-outils à<br />
commande numérique. Utilisant des<br />
logiciels spécialisés comme Catia,<br />
Unigraphics, NX, Véricut et NCSimul,<br />
les experts sont capables de piloter<br />
des opérations de tournage, <strong>fr</strong>aisage<br />
3 à 5 axes. Ils savent aussi mener des<br />
études d’outillage dans le cadre d’une<br />
prestation d’usinage complète. Par<br />
exemple, des outillages d’essais et de<br />
prototypages pour Airbus, réalisés à<br />
100 % grâce aux capacités techniques<br />
gravitant autour d’ANT. Entre autres<br />
compétences, les spécialistes d’APR<br />
peuvent développer des post-processeurs,<br />
adaptant des logiciels de programmation<br />
sur des machines particulières<br />
pour qu’elles « parlent le même<br />
langage ». Ils ont aussi beaucoup travaillé<br />
leur potentiel de simulation, qui<br />
permet de tester le comportement de<br />
l’outil avant même le passage sur<br />
machine. Résultats de ces programmes<br />
et études, des pièces<br />
majeures qui figurent dans les différents<br />
avions de la gamme Airbus : les<br />
ferrures de l’A380, des pieds de cadre<br />
pour les A320, 330, 340, 380, qui mettent<br />
en œuvre de l’usinage 5 axes<br />
d’aluminium à grande vitesse. Pour<br />
Airbus Saint-Eloi (Toulouse), des mâts<br />
moteur en matériaux durs dont il faut<br />
optimiser les temps de fabrication.<br />
Mais aussi des pièces prototypes à très<br />
haute valeur ajoutée, pour des essais<br />
statiques ou en vol des A350 et A380.<br />
Pour Aérolia Méaulte enfin, des<br />
tuyauteries alu entrant dans l’alimentation<br />
carburant de l’A400M.<br />
Avec une trentaine d’années de<br />
moyenne d’âge, l’équipe de huit professionnels<br />
affiche des compétences<br />
très pointues dans tout ce qui<br />
concerne l’usinage. Elle sera très<br />
bientôt renforcée par deux arrivées,<br />
des recrutements dont la nécessaire<br />
formation sera assurée sur place :<br />
APR est un organisme agréé pour<br />
cela. Dans l’avenir, quelques défis<br />
sont d’ores et déjà esquissés par<br />
Gilles Golse et ses collaborateurs :<br />
s’imposer en acteur majeur dans la<br />
programmation de pièces à haute<br />
valeur ajoutée ; renforcer l’assistance<br />
technique sur l’adaptation d’anciens<br />
programmes et le développement de<br />
nouveaux process ; enfin, élargir le<br />
rayon d’intervention au niveau européen.<br />
Campé sur ces perspectives,<br />
nul doute qu’APR dispose d’un horizon<br />
largement dégagé pour les<br />
années à venir.<br />
<br />
APR en bref<br />
• Société fondée en 1995 par Claude<br />
Lacroix, rachetée par trois cadres en<br />
2008.<br />
• Effectifs : 8 personnes, bientôt 10.<br />
• Chif<strong>fr</strong>e d’affaires : 840 000 euros en<br />
2008.<br />
• Certification Veritas Iso 9001<br />
version 2000.<br />
• Marchés : aéronautique à 60 % du<br />
C.A., puis armement, construction<br />
navale, ferroviaire.<br />
• Marchés locaux : 5 à 10 % avec les<br />
sociétés lotoises spécialisées dans<br />
l’aéronautique.<br />
• Métiers : programmation<br />
d’usinages à 90 %.<br />
• Adresse : Avenue de La Libération –<br />
46230 Bretenoux<br />
• Téléphone : 05 65 38 46 56<br />
Action de la CCI du <strong>Lot</strong><br />
APR a obtenu un prêt Quid d’un<br />
montant de 30 000 euros par<br />
repreneurs. « La Chambre de Commerce<br />
et d’Industrie du <strong>Lot</strong> a tout de suite cru<br />
à notre projet. La somme attribuée nous<br />
a bien servi pour constituer le capital<br />
de l’entreprise et obtenir le soutien<br />
des banques. Par ailleurs, la CCI assure<br />
un suivi régulier des indicateurs au fil<br />
du temps », indique Gilles Golse.<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 17
ENTREPRISES<br />
DÉCORATION DE LA MAISON<br />
Evoludis : quand succès<br />
économique & santé des salariés<br />
font très bon ménage<br />
Des porte-manteaux,<br />
des pieds de lits ou de<br />
tables en tous genres :<br />
les articles de décoration<br />
sont stockés en masse<br />
dans les vastes entrepôts<br />
d’Evoludis aux Quatre-<br />
Routes-du-<strong>Lot</strong>, naguère<br />
occupés par la Sodal,<br />
le grossiste en épicerie.<br />
En douze ans, Evoludis<br />
a gagné la confiance de<br />
la plupart des grandes<br />
enseignes de bricolage.<br />
Un succès en partie lié<br />
à une gestion innovante de<br />
la santé des collaborateurs<br />
de l’entreprise, ce qui<br />
passait notamment par<br />
une amélioration de<br />
l’ergonomie des postes<br />
de travail.<br />
La politique d’achats de la société<br />
nord-lotoise Evoludis est simple :<br />
si elle s’approvisionne chez plus<br />
de 250 fournisseurs, 60 % des portemanteaux<br />
et pieds de meubles qui<br />
transitent par ses entrepôts viennent<br />
de Bar Plus, manufacture de tournage<br />
sur bois basée dans le Cantal tout<br />
proche. Cette dernière, appartenant<br />
elle aussi au groupe Lambert, assure la<br />
L’entrepôt de l’entreprise s’étend sur 10 000 m 2 .<br />
fabrication tandis qu’Evoludis est en<br />
charge de la distribution. Le reste des<br />
articles entreposés aux Quatre-Routes<br />
(ceux qui sont fabriqués en métal ou<br />
en plastique) provient essentiellement<br />
de Chine. Ils sont réalisés spécialement<br />
pour Evoludis, dont le responsable,<br />
Cyril Chazot, se déplace en Asie<br />
deux à trois fois par an. « Nous devons<br />
constamment progresser en termes de<br />
qualité, rechercher de nouveaux produits,<br />
tester de nouvelles matières et<br />
de nouveaux fournisseurs. De plus en<br />
plus orientés vers la décoration, nos<br />
articles doivent séduire une clientèle<br />
exigeante », explique Cyril Chazot.<br />
Au départ, Evoludis disposait d’ateliers<br />
aptes à « finir » les produits, les<br />
monter et, si nécessaire, les peindre.<br />
Aujourd’hui, ces interventions sont<br />
très limitées : les articles arrivent<br />
« tout prêt », dotés de leur tête d’accroche<br />
en linéaire, de l’étiquette portant<br />
la référence propre à Evoludis et<br />
du code à barre. « Seuls les arrivages<br />
provenant de Bar Plus nécessitent un<br />
minimum de préparation. De statiques,<br />
nos postes de travail sont<br />
devenus plus dynamiques. Entre l’arrivée<br />
des marchandises, le stockage,<br />
la préparation des commandes et<br />
leur départ du site, le flux n’est plus<br />
interrompu », constate Cyril Chazot.<br />
Seul a été maintenu un petit atelier<br />
réalisant des boîtes, blocs tiroirs et<br />
tablettes de bois, une production<br />
marginale mais nécessaire.<br />
De fait, les opérations proprement<br />
logistiques gagnent en efficacité et<br />
améliorent leur taux de service.<br />
18 ENTREPRENDRE 151
ENTREPRISES<br />
La prévention des<br />
Troubles Musculo-<br />
Squelettiques (TMS) :<br />
de l’enjeu social à l’enjeu<br />
économique<br />
La chasse aux Troubles Musculo-<br />
Squelettiques mérite l’attention de<br />
tout chef d’entreprise, surtout si les<br />
tâches accomplies mettent à rude<br />
épreuve le corps des collaborateurs.<br />
Ces affections représentent à elles<br />
seules les trois-quarts des maladies<br />
professionnelles reconnues, et leur<br />
nombre croît de 20 % par an ! Elles<br />
induisent donc des coûts très<br />
importants : l’absence d’un salarié,<br />
tout comme les conditions de son<br />
maintien dans l’emploi... Il est donc<br />
essentiel de les identifier correctement<br />
et d’agir sur les postes de travail<br />
afin d’en réduire sensiblement<br />
l’impact. Pour faire face aux différentes<br />
études, plusieurs dispositifs d’aides<br />
financières sont mises en place : le chef<br />
d’entreprise peut s’adresser à son<br />
conseiller sécurité à la CCI du <strong>Lot</strong><br />
(Yasmina Loiseau - 05 65 53 26 80 -<br />
environnement@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>).<br />
La Cram Midi-Pyrénées propose par<br />
ailleurs des contrats de prévention<br />
(patricia.mazières@cram-mp.<strong>fr</strong>)<br />
et le Midact des Fonds d’amélioration<br />
des conditions de travail<br />
(f.verdier@anact.<strong>fr</strong> ou p.thon@anact.<strong>fr</strong>).<br />
« Chaque magasinier sert deux fois<br />
plus de commandes qu’auparavant,<br />
ce qui nous permet d’être bien plus<br />
réactifs. Nos clients sont logiquement<br />
pointilleux et ne tolèrent pas le<br />
moindre retard de livraison. » Parfois,<br />
on demande aux professionnels<br />
d’Evoludis d’assurer un dépannage<br />
pour des colis d’à peine 15 kilos, partout<br />
en France. Quel que soit le<br />
volume, l’entreprise se fait un point<br />
d’honneur de livrer en une semaine<br />
maximum. Quotidiennement, deux<br />
semi-remorques sont ainsi chargées et<br />
quittent les quais de l’entreprise en<br />
direction des sites à approvisionner.<br />
Le stock à gérer alimente environ un<br />
millier de clients et compte plus de<br />
3 000 références. Certaines enseignes<br />
majeures, comme Leroy-Merlin ou<br />
Cyril Chazot, responsable d’Evoludis :<br />
« Chaque magasinier sert<br />
deux fois plus de commandes<br />
qu’auparavant »<br />
Castorama, exigent d’accéder à des<br />
articles en exclusivité, afin de se<br />
démarquer et de proposer des promotions<br />
en permanence. Une diversité<br />
qui ne facilite pas la tâche du responsable<br />
logistique, face à un nombre de<br />
références en constante augmentation.<br />
« Il est vrai que ce stock coûte<br />
cher, mais nous devons réellement en<br />
disposer », justifie Cyril Chazot.<br />
Les conditions de travail sont<br />
un levier de la croissance<br />
Grâce aux conseils de l’Association de<br />
Santé au Travail du <strong>Lot</strong> (ASTL), une<br />
opération de repérage des Troubles<br />
Musculo-Squelettiques (TMS) a été<br />
entreprise. Suite à cette démarche, les<br />
postes de travail et les zones de circulation<br />
ont été repensés pour le confort des<br />
salariés. La CCI a ensuite pris le relai<br />
pour engager un accompagnement<br />
financier auprès des organismes de prévention<br />
(Cram, Midact). Chariots, hauteur<br />
des étagères, qualité des éclairages,<br />
optimisation des circulations, poids et<br />
<strong>fr</strong>équence de déplacement des produits<br />
: tout l’environnement des collaborateurs<br />
a été examiné. « Un ergonome est<br />
venu visiter les locaux, notamment<br />
pour relever les distances parcourues<br />
par les préparateurs de commandes.<br />
Par ailleurs, nous avons analysé les<br />
points d’engorgement qui ralentisssaient<br />
le processus et déplacé certains<br />
postes. Nous souhaitons également améliorer<br />
la sécurité en matérialisant au sol<br />
les zones de déplacement des chariots »,<br />
précise Cyril Chazot. Très bientôt, de<br />
nouvelles méthodes et matériels vont<br />
entrer dans les entrepôts, facilitant<br />
encore les tâches exécutées par le personnel.<br />
Des chariots automoteurs équipés<br />
d’écrans, des terminaux de saisie<br />
des codes à barre assisteront les préparateurs,<br />
aideront au suivi des cheminements<br />
et renforceront les contrôles de<br />
qualité. Afin de répondre présent sur le<br />
critère principal exigé par les grandes<br />
enseignes : un service irréprochable. <br />
Evoludis en bref<br />
• Société fondée en 1997<br />
aux Quatre-Routes-du-<strong>Lot</strong>.<br />
• Leader national sur son secteur<br />
d’activité.<br />
• Surface couverte : 10 000 m 2 .<br />
• Fournisseurs : plus de 250.<br />
• Références : plus de 3 000.<br />
• Matériaux : 60 % bois, 30 % métal,<br />
10 % plastique.<br />
• Clients : plus de 1 000 (grandes<br />
surfaces de bricolage et magasins de<br />
literie).<br />
• Grandes enseignes servies :<br />
Castorama, Bricorama, Conforama,<br />
Leroy-Merlin, Weldom, Mr Meuble,<br />
etc...<br />
• 70 commandes traitées par jour,<br />
entre 15 et 400 kilos.<br />
• Deux semi-remorques au départ<br />
chaque jour.<br />
• Effectifs : 40 salariés.<br />
• Chif<strong>fr</strong>e d’affaires : 7,5 millions<br />
d’euros en 2008 (qui devrait être<br />
équivalent en 2009).<br />
• Adresse :<br />
46110 Les Quatre-Routes-du-<strong>Lot</strong><br />
• Téléphone : 05 65 32 02 22<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 19
ENJEUX<br />
2008 : comment l’industrie<br />
lotoise s’est préparée à 2009<br />
Avec une croissance de 6,1 % en 2008, l’industrie lotoise a dans son ensemble bien traversé<br />
les premiers mois de la crise, créant même plus de 150 nouveaux emplois. Une analyse<br />
sectorielle montre toutefois que les situations ont largement varié d’un secteur à l’autre,<br />
l’agroalimentaire et la mécanique ayant connu des évolutions quasiment inverses.<br />
Afin de mieux évaluer les<br />
attentes des industries lotoises,<br />
la CCI du <strong>Lot</strong> a mené une<br />
étude auprès de 77 entreprises représentatives<br />
des différents secteurs<br />
(agroalimentaire, mécanique, industrie<br />
du bâtiment, bois, chimie-pharmacie),<br />
sur la base de leur activité en 2008.<br />
Avant de détailler les fortes différences<br />
sectorielles mises en évidence par<br />
cette enquête, il convient de dresser<br />
un rapide tableau d’ensemble de l’industrie<br />
lotoise. Ainsi, en 2008, alors<br />
que de nombreux indicateurs confirmaient<br />
l’amorce d’une dégradation du<br />
contexte économique, les industriels<br />
du département ont affiché pour l’année<br />
une croissance plus qu’honorable<br />
de leur chif<strong>fr</strong>e d’affaires : + 6,1 %.<br />
Certes, c’est moins bien que les progressions<br />
record des deux années précédentes<br />
(+ 11 % en 2006 et + 13,3 %<br />
en 2007), mais ce rythme reste flatteur<br />
et, dans tous les cas, supérieur à celui<br />
de la plupart des secteurs d’activité.<br />
Pour le panel étudié, cette évolution a<br />
permis une nouvelle augmentation du<br />
nombre de salariés, de 4,5 % en<br />
moyenne (soit plus de 150 salariés<br />
supplémentaires pour le panel considéré),<br />
ce qui constitue également une<br />
performance. Ces résultats flatteurs<br />
sont toutefois minimisés par une<br />
contre-performance de poids : le<br />
résultat net a reculé de 12,2%.<br />
La hausse de la masse salariale<br />
(+ 7,5%) en constitue une explication.<br />
Par ailleurs, les industriels ont<br />
accru leurs dépenses d’investissements<br />
ces dernières années (+ 21%<br />
en 2007 et + 25% en 2006), générant<br />
des charges financières importantes<br />
qui impactent durablement le résultat<br />
net. Gageons que ces dépenses,<br />
effectuées à la veille d’une profonde<br />
crise économique, auront été stratégiques,<br />
permettant d’accroître la<br />
compétitivité des entreprises sans<br />
trop <strong>fr</strong>agiliser leur santé financière.<br />
Cette santé financière ne semblait<br />
pas, fin 2008, trop entamée au vu de<br />
la hausse moyenne des fonds propres<br />
(+ 5,2%).<br />
20 ENTREPRENDRE 151
ENJEUX<br />
En moyenne également, les 78 entreprises<br />
interrogées réalisent un chif<strong>fr</strong>e<br />
d’affaires de 7,8 millions d’euros et<br />
emploient une quarantaine de personnes,<br />
ce qui les place plutôt dans la<br />
catégorie des moyennes entreprises.<br />
Des tendances contraires<br />
Les évolutions quasi inverses des<br />
quatre grands secteurs de l’industrie<br />
lotoise (l’agroalimentaire d’un côté<br />
et les filières bois-mécanique-industrie<br />
du bâtiment de l’autre) viennent<br />
rappeler que le seul critère du<br />
chif<strong>fr</strong>e d’affaires est insuffisant.<br />
Ainsi, l’agroalimentaire est effectivement<br />
le seul secteur de l’industrie à<br />
avoir enregistré une stagnation de<br />
son chif<strong>fr</strong>e d’affaires (+1,0 %) et à<br />
avoir vu ses effectifs diminuer<br />
(-1 %). Cela étant dit, c’est dans ce<br />
secteur que les résultats nets ont<br />
progressé le plus fortement (+ 30 %<br />
en moyenne).<br />
A contrario, les secteurs dont la croissance<br />
est la plus forte (la mécanique,<br />
le bois et l’industrie du bâtiment) sont<br />
ceux chez qui le résultat net recule le<br />
plus. On remarque notamment qu’ils<br />
ont beaucoup recruté, et que leurs<br />
<strong>fr</strong>ais de personnel ont progressé de<br />
10 % ou plus. Sans compter que leurs<br />
investissements ont fait l’an dernier<br />
des bonds de près de 20 % dans les<br />
industries mécaniques.<br />
<br />
Chif<strong>fr</strong>e d’affaires de l’industrie lotoise : + 6,1 % en 2008 (moyenne pondérée)<br />
2004 2005 2006 2007 2008<br />
Agroalimentaire + 1,1 % -1,6 % + 14,3 % + 4,2 % + 1,1 %<br />
Bois + 2 % + 0,5 % + 8,9 % + 1,6 % + 12,7 %<br />
Chimie-Pharmacie + 8,4 % + 2,3 % + 5,1 % + 9,8 % + 6,3 %<br />
Mécanique + 8,7 % + 14,2 % + 12,1 % + 16,9 % + 13,9 %<br />
Industrie du bâtiment* - - - + 8,2 % + 10,3 %<br />
ENSEMBLE INDUSTRIE + 5,5 % + 6,6 % + 11,0 % + 11,3 % + 6,1 %<br />
* secteur non pris en compte les années précédentes<br />
Résultat net : la chute<br />
2004 2005 2006 2007 2008<br />
+ 6,9 % + 24,4 % + 19,8 % + 26,4 % - 12,2 %<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 21
ENJEUX TOURISME DURABLE<br />
GÎTES <strong>PANDA</strong> ET<br />
HÔTELS <strong>AU</strong> <strong>NATUREL</strong><br />
Deux labels pour promouvoir<br />
un tourisme éco-responsable et<br />
valoriser le patrimoine naturel<br />
dans les Parcs<br />
Le développement des marques<br />
dans les parcs naturels <strong>fr</strong>ançais a<br />
débuté dans les années 90 et s’est<br />
amplifié à la fin des années 2000, pour<br />
répondre à un besoin d’identification<br />
et de clarté exprimé par les consommateurs<br />
face à une of<strong>fr</strong>e abondante et<br />
très éclatée. Dans ce contexte, les<br />
Parcs naturels régionaux de France ont<br />
créé une marque collective qui peut<br />
être attribuée à des produits et des services.<br />
Elle est identifiable par le logo<br />
du Parc assorti des mentions "Produit<br />
du", "Savoir-faire du", "Accueil du", en<br />
fonction de la nature du marquage<br />
(produits agricoles ou artisanaux,<br />
savoir-faire, prestations touristiques).<br />
L’obtention de la marque « Accueil du Parc » est soumise au respect<br />
de trois engagements forts :<br />
• Territoire (contribution au développement du territoire et participation<br />
à la construction de son identité, à sa mise en valeur).<br />
• Environnement préservé et valorisé (contribution aux enjeux de gestion<br />
de l’espace, intégration paysagère, gestes éco-responsables).<br />
• Dimension humaine (contribution au développement d’une activité à échelle<br />
humaine et contribuant à des enjeux sociaux fondamentaux tels que la solidarité).<br />
Informations : www.parc-causses-du-quercy.<strong>fr</strong><br />
22 ENTREPRENDRE 138 151
ENJEUX TOURISME DURABLE<br />
C’est ainsi que l’on a vu progressivement<br />
l’of<strong>fr</strong>e des hébergements touristiques<br />
situés en Parc naturel régional<br />
s’accompagner de logos, « Panda »<br />
pour les gîtes ou chambres d’hôtes, et<br />
« Hôtels au Naturel » pour les hôtels.<br />
De son côté, le Parc naturel régional<br />
des Causses du Quercy, créé en 1999,<br />
a développé la marque « Accueil du<br />
Parc » pour les hébergements touristiques<br />
volontaires à partir de 2002<br />
(Gîtes Panda et Hôtels au Naturel).<br />
Gîtes Panda,<br />
à la découverte<br />
de la nature<br />
Afin de mieux protéger<br />
les espaces naturels,<br />
et de faire découvrir aux clients la<br />
diversité et la richesse de la nature, le<br />
WWF, la Fédération des Parcs<br />
Naturels Régionaux et Gîtes de France<br />
se sont associés en 1994 autour du<br />
label « Panda ».<br />
Le label Panda en France<br />
• 282 adresses gîtes ruraux, d’étape<br />
et maisons d’hôte.<br />
• Dans 30 parcs naturels régionaux<br />
et 4 nationaux.<br />
Le label Panda dans le parc<br />
régional des Causses du Quercy<br />
• 3 gîtes ruraux, 5 maisons d’hôtes.<br />
Source : relais des gîtes de France du <strong>Lot</strong>. Liste complète sur le site<br />
http://www.gites-de-<strong>fr</strong>ance-lot.<strong>fr</strong>/lot-locations/gites-themes-lot.php<br />
En l’occurrence, les Gîtes Panda sont<br />
des hébergements Gîtes de France,<br />
situés dans un Parc naturel régional ou<br />
national, auxquels le WWF accorde son<br />
label lorsqu’ils répondent à trois conditions<br />
: être situé dans un environnement<br />
naturel de qualité ; disposer d’un<br />
équipement d’observation de la nature<br />
et de documents d’information pour<br />
mieux découvrir le patrimoine naturel<br />
et culturel du territoire ; et enfin être<br />
géré par des propriétaires soucieux de<br />
la protection de l’environnement.<br />
Ainsi, le propriétaire du Gîte Panda<br />
s’engage à préserver les richesses<br />
naturelles de sa propriété ou à œuvrer<br />
pour la sauvegarde de celles alentours.<br />
Il prend cet engagement dans le<br />
cadre d’une convention qui le lie au<br />
WWF et au Parc naturel régional ou<br />
national dans lequel est implanté son<br />
établissement. Il s’implique également<br />
dans la gestion écologique de<br />
son gîte (énergies renouvelables, produits<br />
d’entretien, tri des déchets…).<br />
Pour l’assister dans cette démarche,<br />
différents outils lui sont fournis,<br />
comme une « malle pédagogique »<br />
(voir encadré) qu’il tient à disposition<br />
de ses hôtes. Il bénéficie également de<br />
l’assistance d’un technicien du Parc<br />
pour la création d’un « sentier pédagogique<br />
», présentant la faune et la flore<br />
remarquables à proximité immédiate<br />
de l’hébergement. Au plan marketing<br />
enfin, les établissements labellisés<br />
reçoivent un logo. Ils sont référencés<br />
sur le site Internet Gîtes Panda du<br />
WWF (http://www.gites-panda.<strong>fr</strong>/),<br />
sur le site de la fédération dans les<br />
séjours thématiques (www.parcs-naturels-regionaux.tm.<strong>fr</strong>,<br />
http://www.gitesde-<strong>fr</strong>ance.com),<br />
ainsi que dans le<br />
guide "Séjours nature, les Gîtes Panda<br />
du WWF", édité par Gîtes de France.<br />
Les cinq étapes<br />
de la labellisation<br />
1 - Le gîte ou la maison d’hôte peut<br />
obtenir sa labellisation auprès de Gîte<br />
de France (Responsable Relais Gîtes<br />
de France du <strong>Lot</strong>, Emmanuelle<br />
Eymard).<br />
2 - Un dossier est envoyé au Parc qui<br />
réalise une étude sur la motivation<br />
et la capacité de l’entreprise à mettre<br />
en place une démarche de<br />
développement durable (Pierrick<br />
Navizet, Responsable du pôle<br />
tourisme durable et activités de<br />
pleine nature).<br />
3 - Une visite conjointe de labellisation<br />
Parc / WWF / Gîtes de France est<br />
organisée.<br />
4 - Validation et signature de la Charte<br />
de marquage.<br />
5 - Mise à disposition des outils.<br />
Dans le <strong>Lot</strong>, les gîtes et chambres<br />
d’hôtes implantés sur le territoire du<br />
Parc représentent respectivement<br />
38 % et 36 % de l’of<strong>fr</strong>e globale de ces<br />
hébergements, mais seuls 2,5 %<br />
d’entre eux sont titulaires du label<br />
Panda. Cette of<strong>fr</strong>e devrait toutefois<br />
s’étoffer rapidement, sachant que cinq<br />
nouveaux dossiers de candidature<br />
sont en cours de finalisation.<br />
Provence-Alpes<br />
Côte-d'Azur<br />
Midi-<br />
Pyrénées<br />
Rhône-<br />
Alpes<br />
11,1%<br />
8,3%<br />
11,4%<br />
8,7%<br />
Languedoc-<br />
Roussillon<br />
Alsace<br />
9,7%<br />
Au niveau national, Midi-Pyrénées arrive en<br />
7 e position des régions <strong>fr</strong>ançaises disposant de<br />
gîtes Panda, et le <strong>Lot</strong> concentre 33 % de ces<br />
hébergements labellisés.<br />
Source : fédération nationale des gîtes de France<br />
Les « trésors » de<br />
la « malle pédagogique » :<br />
• Ouvrages sur la faune et la flore<br />
• Cartes du Parc Naturel<br />
• Topo-guides<br />
• Jumelles<br />
9,0%<br />
11,8%<br />
Auvergne<br />
Basse<br />
Normandie<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 23
ENJEUX TOURISME DURABLE<br />
Hôtels au Naturel, pour<br />
le respect de l’environnement<br />
La marque<br />
« Hôtels<br />
au Naturel »<br />
a été créée en 1998 à l’initiative des<br />
parcs naturels régionaux et de<br />
quelques hôteliers précurseurs dans<br />
le tourisme durable.<br />
Dans les faits, l’obtention de cette<br />
marque est conditionnée à une adhésion<br />
à l'association des Hôtels au<br />
Naturel et au paiement de la cotisation.<br />
L’hôtelier doit par ailleurs<br />
répondre à quatre critères spécifiques<br />
: être situé sur le territoire d'un PNR<br />
(établissement et siège social de l'entreprise)<br />
et titulaire d’un classement<br />
2 étoiles au minimum ; être implanté à<br />
la campagne ou dans un village<br />
of<strong>fr</strong>ant un accès direct à la nature<br />
(c'est à dire sans avoir besoin d’utiliser<br />
un véhicule) ; disposer d’un bâtiment<br />
de "caractère", bien intégré et<br />
respectueux de l'environnement<br />
local. L’exploitant s’engage, en outre,<br />
à relayer les valeurs des Parcs.<br />
Les Hôtels au Naturel,<br />
www.hotels-au-naturel.<strong>fr</strong><br />
• 21 adresses dans 7 parcs en France,<br />
dont 3 dans le PNR des Causses du<br />
Quercy.<br />
• 3 dossiers en cours d’instruction.<br />
PNR concerné, l'Hôtelier et Hôtels au<br />
Naturel. Précisons que cette marque<br />
est attribuée pour trois ans ; terme audelà<br />
duquel une visite de contrôle est<br />
effectuée pour le renouvellement.<br />
En contrepartie, l’association des<br />
Hôtels au Naturel assure la promotion<br />
de ses membres à travers la mise à disposition<br />
de supports papier (marques<br />
page, cartes de visite…), d’une présence<br />
sur des salons nationaux orientés<br />
tourisme et environnement, et du site<br />
Internet, www.hotels-au-naturel.com.<br />
Il propose également à ses adhérents<br />
des solutions techniques leur permettant<br />
d’of<strong>fr</strong>ir de nouveaux services,<br />
comme, par exemple, la mise à disposition<br />
de vélos à assistance électrique.<br />
Actuellement, trois nouveaux hôteliers<br />
ont déposé leur candidature (1 dans<br />
les Alpilles et 2 dans le Vernon). Pour<br />
l’avenir, le groupement qui s'est fixé<br />
l’objectif de fédérer 40 établissements<br />
en 2012 envisage la mise en place d’un<br />
chèque cadeau « Hôtels au Naturel »,<br />
ainsi qu’un partenariat avec le Guide<br />
du Routard du Tourisme durable.<br />
Un appui efficace du Parc<br />
Le Parc naturel régional des Causses<br />
du Quercy joue un rôle primordial<br />
des acteurs du territoire. Avec l’appui<br />
du Comité Départemental du<br />
Tourisme, il anime le réseau des<br />
hébergements marqués en proposant<br />
des rencontres, des opérations de<br />
promotion, des ouvrages et des formations.<br />
Ainsi, trois à cinq formations<br />
sont organisées chaque année à l’intention<br />
des hébergeurs Panda et<br />
Hôtels au Naturel, sur des thématiques<br />
liées au patrimoine, à la gestion<br />
environnementale, à la flore et la<br />
faune. La prochaine, par exemple,<br />
aura pour thème « comment favoriser<br />
l’accueil des chauve-souris dans les<br />
habitats »<br />
En 2009, la fédération nationale des<br />
parcs naturels a, par ailleurs, tissé un<br />
partenariat avec Smartbox pour la<br />
création d’un cof<strong>fr</strong>et cadeau « weekends<br />
en parc naturel régional » dont<br />
les premières retombées semblent<br />
prometteuses.<br />
Précisons enfin que dans le cadre<br />
de sa Charte Européenne sur le<br />
Tourisme Durable, le Parc s’est<br />
notamment fixé comme objectifs de<br />
renforcer les actions de commercialisation<br />
et les outils mis à disposition<br />
des professionnels, notamment<br />
via la création d’un plan d’interprétation<br />
et de mise en valeur du patrimoine<br />
(création de circuits touristiques<br />
d’interprétation).<br />
<br />
De la même manière, la procédure<br />
d’adhésion passe par plusieurs<br />
étapes. Dans un premier temps, l’hôtelier<br />
transmet son dossier de candidature<br />
accompagné d'une lettre de<br />
motivation au Président de son PNR.<br />
Le PNR fait une première évaluation<br />
de l'établissement et émet un avis,<br />
avant de transmettre ce dossier au<br />
groupement des Hôtels au Naturel qui<br />
mandate un expert chargé d’effectuer<br />
une visite de contrôle et de rédiger un<br />
compte rendu. Le bureau du groupement<br />
prend ensuite une décision au<br />
vu des deux avis. Une convention<br />
d'utilisation de la marque et de partenariat<br />
est alors signée entre quatre<br />
partenaires : la Fédération des PNR, le<br />
Quelques exemples de documentations et ouvrages sur le Parc.<br />
24 ENTREPRENDRE 151
ENJEUX TOURISME DURABLE<br />
Hôtel Restaurant Le Grézalide<br />
La fibre « nature »<br />
e respect de l’environnement est une philosophie que<br />
«L nous tâchons de mettre en pratique quotidiennement,<br />
au plan personnel comme dans le cadre de notre<br />
activité professionnelle », témoigne Bruno Widenmann qui<br />
a repris en 2006, avec son épouse Karine, l’hôtel restaurant<br />
Le Grézalide situé dans le village de Grèzes. Niché dans<br />
une superbe bâtisse du XVII e siècle, cet établissement était<br />
déjà labellisé « Hôtel au Naturel ». « Les précédents propriétaires,<br />
Marie-Agnès et Michel Lasguignes, ont été en 2005<br />
les premiers à promouvoir ce label dans le <strong>Lot</strong>, en partenariat<br />
avec les responsables du Parc Naturel Régional des<br />
Causses du Quercy. Lorsque nous avons repris Le<br />
Grézalide, la labellisation dont il bénéficiait a été reconduite<br />
pendant un an, puis nous avons été audités par un<br />
expert mandaté par le groupement des Hôtels au Naturel<br />
pour valider notre engagement dans cette démarche », précise<br />
Bruno Widenmann.<br />
« Notre ambition est de limiter l’impact de la nuisance de<br />
notre activité sur l’environnement. Par exemple, nous<br />
récupérons l’eau de pluie, nous compostons nos déchets<br />
végétaux, nous chauffons l’eau des sanitaires grâce à des<br />
panneaux solaires, nous utilisons des lampes à faible<br />
consommation d’énergie, trions nos déchets... », poursuit le<br />
dirigeant qui sensibilise aussi ses clients au travers de plaquettes<br />
d’information disponibles dans les chambres, mais<br />
également d’un éco-jardin agrémenté d’un chemin d’interprétation,<br />
où l’on peut découvrir un florilège de plantes<br />
peu gourmandes en eau et d’herbes aromatiques. « Les<br />
retombées de cette démarche “éco-responsable” sont tangibles<br />
en termes de notoriété et d’image. Par ailleurs, cette<br />
approche répond parfaitement aux attentes des visiteurs<br />
qui <strong>fr</strong>équentent notre département pour la qualité de son<br />
patrimoine naturel », conclut Bruno Widenmann.<br />
LE GRÉZALIDE<br />
Le Bourg – 46320 Grèzes<br />
Tél. 05 65 11 20 40<br />
Site web : www.grezalide.com<br />
Bruno Widenmann<br />
Hôtel Restaurant La Garissade<br />
« Des rencontres et des<br />
échanges constructifs »<br />
Pour Hélène et Jan Recourt, propriétaires de l’hôtel restaurant<br />
La Garissade à Labastide-Murat, l’obtention du<br />
label « Hôtel au Naturel » en 2008 a officialisé une démarche<br />
engagée plusieurs années auparavant. « En l’occurrence,<br />
nous avons été impliqués dès la création du parc naturel<br />
régional en 1999, dont nous connaissions bien l’équipe<br />
dirigeante qui <strong>fr</strong>équentait régulièrement notre établissement,<br />
raconte Hélène Recourt. Lorsqu’en 2001, nous avons<br />
entièrement rénové notre hôtel, la prise en compte de la<br />
composante environnementale s’est imposée tout naturellement<br />
». Dans les faits, différents dispositifs destinés<br />
notamment à réduire la dépense énergétique et la consommation<br />
d’eau, ou encore à optimiser le tri sélectif des<br />
déchets, ont été mis en place. Dans le même esprit, la carte<br />
de La Garissade met à l’honneur les produits bio et fermiers,<br />
à l’instar de l’agneau du Quercy ou du veau du<br />
Segala élevé sous la mère.<br />
« Notre démarche n’a pas été dictée par des préoccupations<br />
commerciales, mais elle nous apporte incontestablement<br />
un plus au plan professionnel. Le fait d’adhérer au groupement<br />
des Hôtels au Naturel nous permet en effet de rencontrer<br />
nos con<strong>fr</strong>ères, d’échanger, de participer en commun<br />
à des salons professionnels, mais aussi de bénéficier<br />
d’une meilleure visibilité sur Internet, au travers des sites<br />
web d’Hôtels au Naturel et du Parc Naturel Régional »,<br />
estime Hélène Recourt.<br />
LA GARISSADE<br />
20, place de la Mairie – 46420 Labastide-Murat<br />
Tél. 05 65 21 18 80<br />
Site web : www.garissade.com<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 25
ENJEUX TOURISME DURABLE<br />
Hôtel Les Esclargies<br />
« Une démarche<br />
souple et progressive »<br />
Labellisé « Hôtel au Naturel » l’an dernier, Les Esclargies<br />
of<strong>fr</strong>e autant de clarté que l’indique son nom (la clairière<br />
en ancien <strong>fr</strong>ançais). Parsemé de baies vitrées, ce bâtiment<br />
contemporain, parfaitement intégré dans une chênaie bordée<br />
de murs de pierres sèches et de bouquets de buis, a<br />
ouvert ses portes en mars 2006. « Lorsque nous avons<br />
conçu le projet avec notre architecte, nous avons privilégié<br />
l’utilisation de matériaux nobles, tels que le bois, le verre<br />
où la pierre, souligne Martine Poisson, qui dirige l’hôtel Les<br />
Esclargies à Rocamadour. Pour autant, nous n’avions pas<br />
l’ambition de réaliser un bâtiment “écologique” car nous<br />
ne souhaitions pas nous engager dans des procédures et<br />
des normes trop coercitives. En l’occurrence, nous apprécions<br />
l’esprit du label “Hôtel au Naturel”, la souplesse de<br />
cette démarche qui nous permet d’avancer progressivement<br />
vers l’objectif assigné, tout en bénéficiant d’un<br />
accompagnement et de conseils, par exemple sur l’utilisation<br />
de produits “écolabels” ».<br />
Autre point positif selon la dirigeante, le travail réalisé en<br />
synergie avec l’équipe du Parc Naturel Régional des<br />
Causses du Quercy. « Des formations thématiques axées<br />
sur la nature nous sont proposées, précise-t-elle. Nous<br />
bénéficions également de documentations, d’ouvrages et<br />
de jeux que nous mettons à disposition de nos clients. »<br />
LES ESCLARGIES<br />
Route de Payrac – 46500 Rocamadour<br />
Tél. 05 65 38 73 23<br />
Site web : www.esclargies.com<br />
Chambres et table d’hôtes Le Bel Air<br />
« Nous sommes<br />
un ambassadeur<br />
du tourisme durable »<br />
Francine Chambert a ouvert il y a 30 ans son établissement,<br />
aujourd’hui dirigé par son fils, Sébastien. Dans<br />
cette demeure familiale implantée au Bastit, près de<br />
Gramat, six chambres<br />
d’hôtes sont proposées<br />
aux visiteurs qui<br />
peuvent également<br />
déguster une cuisine<br />
traditionnelle rythmée<br />
par le cours des<br />
saisons. Le domaine<br />
du Bel Air est titulaire<br />
du label « Gîte Panda »<br />
depuis 2004. « Il nous<br />
a semblé important<br />
d’un point de vue éthique de nous engager dans cette<br />
démarche qui vise à développer un tourisme différent et respectueux<br />
de l’identité, de la richesse sociale, économique et<br />
culturelle de notre région, souligne Sébastien Chambert. En<br />
l’occurrence, les retombées sont très positives en termes<br />
d’image. Le label “Gîte Panda” interpelle le client, suscite<br />
des interrogations et favorise les échanges. Derrière, il s’agit<br />
pour nous de répondre à un véritable engagement, non<br />
seulement en ce qui concerne la gestion “écologique” de<br />
notre établissement (gestion de l’eau, compostage, économie<br />
d’énergie…), mais également dans le cadre de notre<br />
prestation de service, en valorisant notre production (produits<br />
du potager, du verger, du poulailler) et celles de nos<br />
partenaires artisans, agriculteurs et éleveurs. Au-delà, ce<br />
label a contribué à renforcer les liens de solidarité entre<br />
con<strong>fr</strong>ères animés par les mêmes ambitions. »<br />
A l’instar des autres établissements labellisés « Gîtes<br />
Panda », le domaine du Bel Air s’est vu confier par le Parc<br />
Naturel Régional une « malle pédagogique » et une lunette<br />
astronomique. Dans le cadre de la démarche de « Charte<br />
Européenne du Tourisme Durable », Sébastien Chambert<br />
nourrit le projet de proposer sur sa propriété, en collaboration<br />
avec des scientifiques de la région toulousaine, une<br />
activité d’observation des ciels nocturnes du « triangle noir<br />
du Quercy » qui comptent parmi les plus purs de France en<br />
raison de l’absence de pollution lumineuse.<br />
Martine Poisson<br />
LE BEL AIR<br />
Le Bastit – 46500 Gramat<br />
Tél. 05 65 38 77 54<br />
Site web : www.domaine-bel-air.com<br />
26 ENTREPRENDRE 151
ENJEUX TOURISME DURABLE<br />
Chambres et table d’hôtes Le Bout du Roc<br />
Un sentier pédestre<br />
pour découvrir les<br />
richesses du terroir<br />
Installés au lieu-dit Le Roc, sur la commune d’Alvignacles-Eaux,<br />
Marie et Yves Lacoste ont démarré leur activité<br />
touristique en 2000 et présentent la spécificité d’ouvrir leurs<br />
quatre chambres d’hôtes toute l’année. Titulaires du label<br />
« Gîte Panda » depuis 2004, ils gèrent parallèlement leur<br />
exploitation agricole dédiée à la production d’agneaux fermiers<br />
du Quercy. « Dans le cadre de ce label axé sur le tourisme<br />
naturaliste, nous sommes tenus de nous impliquer<br />
dans la gestion écologique de notre établissement et de promouvoir<br />
les richesses naturelles et patrimoniales de notre<br />
propriété », explique Marie Lacoste. En collaboration avec<br />
les équipes du parc naturel des Causses du Quercy, Yves<br />
Lacoste a ainsi balisé sur son exploitation, un circuit<br />
pédestre de découverte à l’intention des visiteurs. « Ce parcours<br />
de quatre heures sillonne une mosaïque de bois,<br />
prairies et pelouses sèches agrémentés de dolmens, d’une<br />
cazelle fortifiée et d’un lac de Saint-Namphaise (mare<br />
taillée dans des dalles calcaires) essentiel pour la préservation<br />
de la faune sauvage, explique-t-il. Le circuit fournit<br />
également au promeneur l’occasion de découvrir des<br />
plantes spécifiques à ce terroir, telles que l’orobanche et<br />
autres orchidées. »<br />
Forts de leur expérience, les dirigeants du Bout du Roc estiment<br />
que le label « Gîte Panda » est générateur de valeur<br />
ajoutée pour leur établissement. « Cette démarche nous<br />
permet de tisser des relations humaines de qualité avec nos<br />
hôtes. En dehors de mes occupations agricoles, je prends<br />
ponctuellement le temps de les accompagner sur le circuit<br />
de découverte. Ce qui est très apprécié, notamment par les<br />
visiteurs en basse saison », conclut Yves Lacoste.<br />
LE BOUT DU ROC<br />
Le Roc – 46500 Alvignac-les-Eaux<br />
Tél. 05 65 33 70 18<br />
Site web : www.leboutduroc.com<br />
Yves et Marie Lacoste<br />
Chambres et table d’hôtes La Vayssade<br />
« La malle pédagogique<br />
interpelle les visiteurs »<br />
Après avoir effectué une partie de leur carrière professionnelle<br />
en Alsace, Joëlle et Pierre Baysse ont repris<br />
au début des années 2000 cette propriété familiale située<br />
en bordure du bourg de Lalbenque. Dans une bâtisse de<br />
caractère typique du Quercy, ils proposent cinq chambres<br />
d’hôtes et ont obtenu le label « Gîte de France » en 2003,<br />
puis « Gîte Panda » en 2004. « Nous sommes conscients de la<br />
qualité du milieu naturel qui nous entoure, au cœur du<br />
parc régional des Causses du Quercy, et nous sommes soucieux<br />
de préserver cet environnement. Arborer le label<br />
“Gîte Panda” est une manière d’apporter notre pierre à<br />
l’édifice », estime Pierre Baysse.<br />
De fait, implantée sur 12 hectares de terrain, la propriété de<br />
La Vayssade of<strong>fr</strong>e à voir de nombreuses richesses : chênes<br />
truffiers, pelouses sèches calcicoles, landes à genévriers…,<br />
abritant une faune et une flore remarquable. « Pour sensibiliser<br />
nos hôtes à la découverte de cette nature si particulière,<br />
nous bénéficions du support des animateurs du Parc<br />
Naturel Régional des Causses du Quercy qui organisent à<br />
échéances régulières des conférences thématiques et nous<br />
fournissent différents outils que nous tenons à disposition<br />
des hôtes, souligne Pierre Baysse. La “malle pédagogique”<br />
est particulièrement prisée par ces derniers. Elle renferme<br />
notamment des ouvrages sur la faune et la flore locale<br />
adaptés à un public d’adultes et d’enfants, des jeux axés<br />
sur la découverte de la nature, ainsi que toute la panoplie<br />
du parfait explorateur : cartes locales détaillées, boussole,<br />
jumelles, appeaux, filet à papillons…».<br />
LA VAYSSADE<br />
46230 Lalbenque<br />
Tél. 05 65 24 31 51<br />
Site web : www.lavayssade.com<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 27
Le <strong>Lot</strong><br />
économique<br />
sur le net<br />
• Annuaire des sites web d’entreprises lotoises<br />
• Les services et reprise d’entreprises<br />
• Of<strong>fr</strong>es de formation<br />
• Les études et annuaires disponibles<br />
• Demande de listes d’entreprises<br />
• Dossiers d’Entreprendre<br />
www.lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>
DOSSIER ESAT<br />
Sous-traitance<br />
aux établissements<br />
pour handicapés<br />
Panorama<br />
des acteurs<br />
et des enjeux<br />
Domaine de Boissor à Luzech<br />
Fournié à Cahors<br />
Un calcul très simple permet<br />
de mesurer l’enjeu de la loi<br />
qui va entrer en vigueur le<br />
1er janvier 2010 : toutes les entreprises<br />
de plus de 20 salariés doivent<br />
employer 6 % de travailleurs handicapés<br />
mais, à partir de cette date, la<br />
contribution Agefiph passera de<br />
400 fois à 1 500 fois le SMIC horaire.<br />
Concrètement, une entreprise dont<br />
l’effectif est de 50 personnes et qui<br />
n’aurait qu’un salarié handicapé au<br />
lieu de trois devra verser une « pénalité<br />
» de 26 000 euros !<br />
Pech de Gourbière à Rocamadour<br />
Les Sources de Nayrac à Figeac<br />
L’Abeille à Figeac<br />
Conscient que toutes les entreprises<br />
n’étaient pas structurées pour<br />
accueillir et encadrer des handicapés,<br />
le législateur a établi que cette contribution<br />
serait allégée jusqu’à 50 % par<br />
le volume de sous-traitance confié à<br />
des entreprises adaptées ou à des<br />
ESAT (Etablissement et Services d’Aide<br />
par le Travail), la nouvelle appellation<br />
des CAT (c’est-à-dire Centre d’Aide<br />
par le Travail).<br />
Cet article présente un panorama des<br />
prestations que peuvent fournir les<br />
cinq ESAT du <strong>Lot</strong> et apporte des précisions<br />
sur leur modèle économique,<br />
complexe et généralement méconnu.<br />
A noter :<br />
A partir du 1 er janvier 2010, toute entreprise de plus de 20 salariés qui<br />
n’emploiera pas 6 % de personnes handicapées devra verser à l’Agefiph une<br />
pénalité correspondant à 1 200 fois le SMIC horaire, soit environ 13 000 euros<br />
par salarié handicapé manquant.<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 29
DOSSIER ESAT<br />
DOMAINE DE BOISSOR à Luzech<br />
De concurrent à partenaire<br />
Fondé voilà 45 ans, le Domaine de Boissor a successivement créé 9 ateliers, depuis une<br />
imprimerie jusqu’à une pépinière d’agrumes, et emploie 300 personnes, dont 158 handicapés.<br />
Pour trouver sa place dans l’économie locale, l’ESAT se positionne de plus en plus comme<br />
un sous-traitant et un partenaire des entreprises lotoises. L’évolution de la réglementation<br />
va certainement conforter cette tendance.<br />
du Domaine de<br />
Boissor a débuté voilà 45 ans,<br />
L’histoire<br />
en 1964, et permet de rappeler<br />
les nombreux obstacles qu’ont dû<br />
<strong>fr</strong>anchir les établissements qui<br />
accueillent des handicapés mentaux<br />
pour faire leur place dans le tissu économique.<br />
Chronologiquement, on<br />
peut identifier 4 grandes étapes dans<br />
ce parcours semé d’embûches : la création,<br />
le passage au statut d’entreprise,<br />
l’intégration dans le tissu économique<br />
local (qui considérait souvent ces établissements<br />
comme des concurrents<br />
déloyaux) et, enfin, la montée en puissance<br />
de nouveaux processus de soustraitance<br />
« aidée ». Il aura fallu plus de<br />
quatre décennies pour arriver à cet<br />
équilibre. Ces années d’efforts méritent<br />
que l’on reprenne l’histoire depuis le<br />
commencement.<br />
Au début des années 60, il devient<br />
évident que la cellule familiale <strong>fr</strong>ançaise<br />
a trop évolué pour pouvoir<br />
gérer seule les enfants handicapés, y<br />
compris dans les zones rurales. Les<br />
Mutualités Sociales Agricoles sont aux<br />
premières loges pour observer cette<br />
mutation et, dans le <strong>Lot</strong>, un homme,<br />
André Jallet, le Directeur de cet organisme,<br />
fait le pari d’anticiper des bouleversements<br />
plus importants en<br />
créant 2 structures, à Luzech puis à<br />
Rocamadour (dont il a été maire de<br />
1971 à 2001). D’emblée, l’idée de<br />
réunir plusieurs dizaines de handicapés<br />
mentaux sur des sites spécialisés<br />
se heurte à la réticence des riverains –<br />
particuliers ou professionnels – qui<br />
La pépinière d’agrumes de Boissor est l’une des plus imposantes du sud-ouest.<br />
craignent que la création de tels<br />
centres soit porteuse de nouveaux<br />
dangers. Nous sommes alors en 1964<br />
et les mentalités n’évoluent pas au<br />
même rythme que la société. Donc, si<br />
la MSA a bien acheté une propriété de<br />
20 hectares à Luzech à cette date, elle<br />
doit attendre 3 ans – le temps de lever<br />
les principales oppositions – avant de<br />
créer un centre médico-social.<br />
Dans un premier temps, la vocation<br />
du Domaine de Boissor se limite à<br />
l’éducation des jeunes handicapés,<br />
âgés de 6 à 20 ans : on parle d’institut<br />
médico-éducatif (IME). Dès les années<br />
70, il paraît indispensable d’aller plus<br />
loin et de trouver une solution professionnelle<br />
pour les jeunes adultes.<br />
On entre alors dans la deuxième<br />
phase : le Conseil d’Administration de<br />
l’Association Mutualiste Agricole de<br />
Boissor décide en 1972 de créer une<br />
imprimerie et de passer au statut de<br />
Centre d’Aide par le Travail (CAT). Au<br />
fil des années, 8 autres ateliers sont<br />
créés sur le domaine : une production<br />
d’agrumes, l’entretien des parcs et jardins,<br />
une pâtisserie, une caisserie, une<br />
blanchisserie, une entité de maçonnerie,<br />
une autre de conditionnement et<br />
une autre de métallerie.<br />
30 ENTREPRENDRE 151
DOSSIER ESAT<br />
Sans surprise, les entreprises locales<br />
s’inquiètent de ce développement et<br />
soupçonnent le domaine de bénéficier<br />
d’une condition privilégiée,<br />
échappant aux règles du marché.<br />
De « concurrent »<br />
à « partenaire »<br />
Dans la 3 e phase de son développement,<br />
le Domaine de Boissor devait<br />
justement démontrer qu’il n’avait pas<br />
pour vocation de « casser les prix » et<br />
de se comporter en concurrent<br />
déloyal. Il s’agissait d’ailleurs d’une<br />
évolution nationale qui a conduit en<br />
2005 à l’abandon de l’appellation<br />
« CAT », remplacée par « ESAT »<br />
(Etablissement et Services d’Aide par<br />
le Travail). Dans ce contexte, les<br />
centres devaient notamment tisser des<br />
liens avec les entreprises locales et<br />
leur expliquer un modèle économique<br />
complexe. De fait, le premier objectif<br />
d’un ESAT n’est pas de faire croître<br />
sans cesse son activité marchande,<br />
mais d’accueillir des handicapés et<br />
leur permettre de s’épanouir grâce au<br />
travail. Si l’ESAT ne refuse pas la<br />
modernité (l’imprimerie Boissor a<br />
bénéficié d’un accompagnement de la<br />
CCI et a obtenu cette année la marque<br />
Imprim’vert), il fait en sorte de préserver<br />
les postes de travail qui sont<br />
ailleurs supprimés au profit de chaînes<br />
automatisées. « Le but est de garantir<br />
une activité adaptée aux différents<br />
handicaps, pas de réduire les coûts de<br />
production, explique Christophe<br />
Caudrillier, Directeur du Domaine de<br />
Boissor. Nous devons constamment<br />
trouver le juste équilibre entre les<br />
impératifs économiques et les besoins<br />
des personnes. » Peu à peu, les 9 ateliers<br />
de l’ESAT se sont ainsi positionnés<br />
comme des partenaires ou des<br />
sous-traitants de la distribution et de<br />
l’industrie plutôt que comme des<br />
concurrents directs. Ainsi, par<br />
exemple, les imprimeurs du <strong>Lot</strong> soustraitent<br />
régulièrement des travaux à<br />
l’ESAT de Boissor, et réciproquement.<br />
En moyenne, la productivité d’un travailleur<br />
handicapé représente 30 % de<br />
celle d’un travailleur « normal ». Au<br />
final, le véritable impératif des ESAT<br />
est d’arriver à l’équilibre financier en<br />
pratiquant les prix du marché. Pour<br />
cela, il reçoit de l’Etat un complément<br />
de rémunération, qui permet aux travailleurs<br />
du centre de percevoir l’équivalent<br />
du SMIC. Ce qui concerne l’accueil,<br />
l’encadrement et le suivi des<br />
handicapés relève de budgets<br />
séparés : la DDASS pour les mineurs et<br />
le Conseil Général pour les adultes.<br />
Une évolution majeure du cadre<br />
réglementaire pourrait modifier les<br />
données du problème dans les mois<br />
qui viennent : en effet, toute entreprise<br />
d’au moins 20 salariés est tenue<br />
d’employer 6 % de personnes handicapées<br />
dans son effectif. La nouveauté<br />
vient du fait que la contribution<br />
Agefiph va être considérablement<br />
augmentée au 1 er janvier 2010, passant<br />
de 400 à 1 200 fois le smic horaire par<br />
personne handicapée manquante<br />
(soit près de 13 000 euros). L’un des<br />
moyens pour réduire la pénalité est<br />
de travailler avec des Entreprises<br />
Adaptées ou des ESAT. En effet, tout<br />
contrat d’achat ou de service passé<br />
avec un ESAT diminue le montant de<br />
la contribution.<br />
Un employeur indispensable<br />
Laurent, qui intervient désormais sur une machine à massicoter.<br />
Au terme de ce cheminement, l’ESAT<br />
de Boissor emploie 158 handicapés,<br />
dont 40 sont externes. Il doit aussi<br />
accompagner, 24 heures sur 24, 118<br />
résidants et 20 jeunes handicapés de<br />
moins de 20 ans accueillis en IME.<br />
Pour ce faire, le domaine s’appuie sur<br />
une équipe de 142 salariés (128 ETP),<br />
dont la présence est logiquement<br />
devenue indispensable pour la zone<br />
économique de Luzech. Pour faciliter<br />
l’accès à l’autonomie pour les handicapés,<br />
le domaine s’est par ailleurs<br />
doté d’un service d’accompagnement<br />
à la vie sociale (SAVS), pour les 40<br />
externes de l’ESAT qui sont locataires<br />
dans les environs de Luzech et vivent<br />
seuls ou en couple. Comme tous les<br />
autres établissements pour handicapés<br />
en France, le Domaine de Boissor<br />
doit aujourd’hui se préparer à de nouvelles<br />
orientations. Le principal défi<br />
des années à venir consiste à pallier<br />
au défaut de structures pour les handicapés<br />
à la retraite. Le problème a<br />
d’autant moins été anticipé que l’espérance<br />
de vie des handicapés mentaux<br />
était largement inférieure à celle<br />
de l’ensemble de la population jusque<br />
dans les années 80. Aujourd’hui, une<br />
part importante des travailleurs des<br />
ESAT approchent de l’âge de la<br />
retraite et les établissements se trouvent<br />
con<strong>fr</strong>ontés à une réelle problématique,<br />
sachant qu’un accueil en<br />
famille est difficilement envisageable.<br />
A Luzech comme partout, l’urgence<br />
est de poursuivre la réflexion en<br />
direction de la création de structures<br />
d’accueil pour les personnes handicapées<br />
vieillissantes.<br />
L’ESAT de Boissor en bref<br />
• 158 travailleurs handicapés<br />
• 142 salariés (128 équivalents temps plein)<br />
• Superficie : 20 hectares<br />
• Adresse : Domaine de Boissor - 46140 Luzech<br />
• Téléphone : 05 65 30 77 00<br />
• Mail : boissor@amab.<strong>fr</strong><br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 31
DOSSIER ESAT<br />
LE PECH DE GOURBIÈRE à Rocamadour<br />
Blanchisserie ISO 9001<br />
et Rocamadour AOC<br />
Créé en 1975, l’ESAT du Pech de Gourbière est devenu l’une des plus importantes<br />
blanchisseries industrielles du <strong>Lot</strong>, un producteur de Rocamadour AOC reconnu<br />
et un spécialiste de la reconstruction des murs en pierres sèches.<br />
Al’instar du Domaine de Boissor à<br />
Luzech, le centre du Pech de<br />
Gourbière, à Rocamadour, a été<br />
créé à l’initiative de la Mutuelle Sociale<br />
Agricole (MSA) du <strong>Lot</strong> et a véritablement<br />
ouvert ses portes en 1975. L’implantation<br />
d’un établissement pour handicapés<br />
mentaux dans un environnement à la fois<br />
rural et très touristique ne semblait possible<br />
que si deux engagements étaient<br />
tenus : ne pas entrer en concurrence avec<br />
les activités économiques existantes et<br />
respecter au mieux le site. Depuis près de<br />
35 ans, cette double exigence a conduit<br />
l’ESAT de Rocamadour à se forger une<br />
image de protecteur de l’environnement,<br />
bien avant que l’expression devienne<br />
hyper-médiatisée. Les premières activités<br />
L’ESAT du Pech de Gourbière est l’une des principales blanchisseries<br />
industrielles du <strong>Lot</strong>, avec plus de 330 tonnes de linge par an.<br />
Producteur de Rocamadour AOC « La Borie d’Imbert »,<br />
l’ESAT a voulu devenir la vitrine de l’appelleation.<br />
ont ainsi été la blanchisserie industrielle,<br />
l’entretien des espaces verts et la<br />
reconstruction de murs en pierres<br />
sèches, services auxquels s’est ajouté<br />
une prestation plus institutionnelle de<br />
préparation de repas pour les cantines<br />
scolaires et les centres aérés.<br />
De ces différentes prestations, c’est la<br />
blanchisserie industrielle qui a enregistré<br />
le développement le plus remarquable,<br />
au point que l’unité du Pech de<br />
Gourbière est devenue l’une des plus<br />
importantes blanchisseries du <strong>Lot</strong>, avec<br />
un volume annuel de 330 tonnes de<br />
linge. « Nous avons passé le cap des 100<br />
clients sur une zone de chalandise qui<br />
dessine un triangle entre Figeac,<br />
Gourdon et Brive, explique Georges<br />
Bessas, Directeur-adjoint de l’établissement.<br />
Nos clients sont des hôtels, des<br />
maisons de retraite ou des entreprises,<br />
et la qualité de notre travail est validée<br />
par une certification ISO 9001 ». Pour<br />
les responsables de l’ESAT, l’obtention<br />
de cette certification était un beau défi,<br />
dans la mesure où la norme n’est pas «<br />
assouplie » pour s’adapter à ce type<br />
d’établissements. « Les audits sont les<br />
mêmes pour tout le monde, quand bien<br />
même le travail est effectué par des<br />
handicapés », précise Georges Bessas.<br />
Parmi les clients de la blanchisserie, on<br />
trouve notamment la <strong>fr</strong>omagerie<br />
Verdier, 1 er producteur de <strong>fr</strong>omages de<br />
Rocamadour AOC avec près de 20 millions<br />
d’unités par an. Une référence<br />
particulièrement flatteuse, puisque<br />
l’ESAT est lui-même devenu un des<br />
grands noms de l’appellation, avec la<br />
Georges Bessas, Directeur-adjoint de l’établissement.<br />
marque « La Borie d’Imbert ». Peut-on<br />
être à la fois concurrent et prestataire <br />
« Quelle que soit l’activité, nos prix sont<br />
alignés sur ceux du marché, répond<br />
Georges Bessas. Dans le cas précis du<br />
Rocamadour, nous avons fait partie<br />
de ceux qui ont porté l’AOC et nous<br />
avons gagné une véritable crédibilité<br />
vis-à-vis du monde agricole. Au-delà<br />
des 75 personnes handicapées qui travaillent<br />
à l’ESAT, nous avons 54 salariés<br />
et participons à la vie commerciale<br />
du canton. Enfin, la nouvelle<br />
réglementation fait que nous permettons<br />
à ceux qui font appel à nous de<br />
réduire leur contribution à l’Agefiph ».<br />
L’ESAT Pech de Gourbière en bref<br />
• 75 travailleurs handicapés (20 à la blanchisserie,<br />
20 à la chèvrerie et 35 pour les autres activités)<br />
• 54 salariés<br />
• Adresse : Pech de Gourbière - 46500 Rocamadour<br />
• Téléphone : 05 65 33 62 74<br />
• Mail : lepechdegourbiere@orange.<strong>fr</strong><br />
32 ENTREPRENDRE 151
DOSSIER ESAT<br />
L’ABEILLE à Figeac<br />
Leader de la restauration collective<br />
Alors qu’il s’apprête à fêter son vingtième anniversaire, l’ESAT de l’Abeille a passé<br />
le cap des 150 000 repas préparés par an et inaugure un atelier de blanchisserie.<br />
de l’Abeille a été créé<br />
en 1990 avec pour vocation<br />
L’ESAT<br />
unique de préparer des repas<br />
et de proposer un espace de restauration<br />
collectif, pour les collectivités,<br />
entreprises et organismes du bassin de<br />
Figeac. Implanté sur la zone d’activité<br />
de l’Aiguille, tout à côté de Figeac<br />
Aéro, cet ESAT fait aujourd’hui appel à<br />
33 travailleurs handicapés. 5 d’entre<br />
eux sont employés au sein de l’antenne<br />
créée à Limogne-en-Quercy, qui<br />
prépare les repas des personnes du<br />
3 e âge pour le compte de l’EHPAD.<br />
Yves Labadie, Responsable de l’atelier restauration, et François Kurtz, Directeur de l’ESAT de l’Abeille.<br />
L’établissement fournit en moyenne<br />
plus de 400 repas par jour, soit environ<br />
150 000 durant une année calendaire.<br />
Son activité est fondée sur 2 services<br />
distincts : d’une part, une<br />
cantine interentreprises installée sur<br />
la zone d’activité de l’Aiguille (130<br />
couverts par jour en moyenne, avec<br />
des pointes à plus de 180) ; d’autre<br />
part, des plateaux repas livrés à des<br />
cantines scolaires, des entreprises du<br />
Figeacois situées en dehors de la Z.A.<br />
de l’Aiguille ou des personnes âgées.<br />
Au total, l’ESAT prépare plus de 150 000 repas par an.<br />
« Ce mois d’octobre 2009 est une date<br />
importante pour l’ESAT, précise son<br />
Directeur, François Kurtz. Nous inaugurons<br />
en effet l’agrandissement de<br />
notre espace de restauration de la Z.A.<br />
de l’Aiguille, ce qui nous permettra<br />
d’accueillir jusqu’à 250 personnes.<br />
Nous ouvrons par ailleurs un nouvel<br />
atelier, une blanchisserie, avec environ<br />
5 travailleurs handicapés pour<br />
commencer. » Cette diversification ne<br />
répond pas à une nécessité économique,<br />
mais à un objectif d’équilibre<br />
pour les travailleurs handicapés.<br />
Une croissance « raisonnée »<br />
Evidemment, dire que l’ESAT de<br />
l’Abeille ne cherche pas de nouveaux<br />
clients serait exagéré, mais la logique<br />
marchande est ici battue en brèche par<br />
l’impératif du bien-être des travailleurs<br />
handicapés. « Nous refusons de surpromettre<br />
aux entreprises et aux collectivités<br />
au risque de mettre en péril<br />
l’épanouissement des travailleurs<br />
handicapés », ajoute François Kurtz.<br />
En d’autres termes, les activités sont<br />
tout d’abord au service des salariés.<br />
« Ce n’est pas une démarche “antiéconomique”,<br />
à la condition de ne<br />
pas entrer en concurrence directe<br />
avec le tissu économique existant,<br />
mais plutôt de proposer des prestations<br />
complémentaires », poursuit le<br />
Directeur de l’ESAT. L’établissement<br />
est géré par l’Association des Parents<br />
d’Enfants Adultes Inadaptés (APEAI)<br />
de Figeac, qui est également à l’origine<br />
de la création du foyer des<br />
Cèdres, lequel héberge 42 adultes<br />
handicapés, mais pour lesquels le travail<br />
en ESAT n’est pas adapté, et d’un<br />
Service d’Aide à la Vie Autonome.<br />
Au final, ces différentes structures<br />
emploient 72 salariés pour encadrer les<br />
personnes handicapées, soit une soixantaine<br />
d’équivalents temps-plein.<br />
L’ESAT de l’Abeille en bref<br />
• 33 travailleurs handicapés à Figeac et à Limogne-en-Quercy<br />
• 150 000 repas préparés chaque année<br />
• Ouverture d’une blanchisserie en octobre 2009<br />
• Adresse : 6 bis, rue de Londieu<br />
BP 106 - 46 100 Figeac<br />
• Téléphone : 05 65 34 15 98<br />
• Mail : apeai.figeac@wanadoo.<strong>fr</strong><br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 33
DOSSIER ESAT<br />
LES SOURCES DE NAYRAC à Figeac<br />
De la jardinerie à la menuiserie<br />
Producteur de fleurs reconnu depuis plus de 20 ans, l’ESAT des Sources de Nayrac a également<br />
développé des activités d’entretien des espaces verts et de menuiserie, et a créé cette année<br />
un service d’intervention sur site.<br />
des Sources de Nayrac,<br />
créé en 1986 est le plus petit<br />
L’ESAT<br />
(26 travailleurs handicapés)<br />
des ex-CAT du <strong>Lot</strong>. Installé à quelques<br />
centaines de mètres de l’IUT de<br />
Figeac, l’établissement a fondé sa<br />
notoriété sur un atelier d’horticulture<br />
ouvert au public, avant de se diversifier<br />
vers l’entretien d’espaces verts et<br />
la menuiserie. Depuis le début de l’année,<br />
il a une nouvelle corde à son arc,<br />
grâce à la création d’un service d’intervention<br />
sur site, qui lui permet d’envoyer<br />
dans les entreprises une équipe<br />
encadrée par un moniteur, pour assurer<br />
divers types de prestations.<br />
Philippe Besombes, Directeur de l’ESAT.<br />
Voilà plus de 20 ans, ce centre a été repris<br />
par l’association ARSEAA (Association<br />
Régionale pour la Sauvegarde de<br />
l’Enfant, de l’Adolescent et de l’Adulte),<br />
qui gère actuellement 24 sites en Midi-<br />
Pyrénées.<br />
Dans ce contexte, le CAT (maintenant<br />
ESAT) venait prolonger les actions<br />
menées en faveur des jeunes handicapés.<br />
Après avoir étudié leur environnement<br />
économique, les responsables ont<br />
opté pour l’horticulture, qui permettait<br />
notamment de créer des postes de travail<br />
adaptés à chaque type de handicaps.<br />
Fabriquées sur mesure, ces caisses sont destinées à Figeac Aéro.<br />
« Nous avons rapidement décidé de ne<br />
faire que de la vente directe, explique<br />
Didier BARDET, responsable de l’Atelier<br />
Horticole. D’une part, cela nous permettait<br />
d’éviter les intermédiaires et d’avoir<br />
des prix qui restaient compétitifs ;<br />
d’autre part et surtout, cela conduisait<br />
les travailleurs de l’ESAT à intervenir sur<br />
l’ensemble de la chaîne, depuis la plantation<br />
jusqu’à la vente. Leur permettre<br />
d’entrer en contact régulier avec le<br />
grand public nous paraît essentiel. »<br />
L’ESAT produit chaque automne de<br />
2 000 à 3 000 pieds de chrysanthèmes<br />
et, au printemps, des plantes à massifs.<br />
Par la suite, l’atelier s’est diversifié de<br />
façon logique vers l’entretien des<br />
espaces verts, les clients étant soit des<br />
particuliers, soit des entreprises et des<br />
collectivités, comme la Ville de Figeac.<br />
L’industrie a anticipé<br />
Par la suite, le centre a étendu son<br />
champ d’intervention vers le travail du<br />
bois (fabrication de caisses et de<br />
meubles). Pour ce faire, il a recruté un<br />
professionnel de la menuiserie et de<br />
l’ébénisterie, tant et si bien que cet atelier<br />
fournit depuis une dizaine d’années<br />
des industries telles que Figeac Aéro ou<br />
Ratier-Figeac. « Si nous avons de telles<br />
références, c’est d’abord parce que nous<br />
savons répondre à des demandes spécifiques<br />
et que nous sommes réactifs »<br />
ajoute François Marroncle, Moniteur<br />
d’Atelier Menuiserie.<br />
Suivant cette même logique, l’ESAT propose<br />
depuis cette année d’intervenir sur<br />
site en délégant une équipe encadrée<br />
par un moniteur, pour réaliser différents<br />
types de prestation, depuis le conditionnement<br />
ou l’ensachage jusqu’à l’entretien.<br />
« Pour nos clients les plus importants,<br />
les commandes annuelles leur<br />
permettent de déclarer qu’ils emploient<br />
jusqu’à 3 handicapés en équivalent<br />
temps-plein, ce qui est loin d’être anodin<br />
au vu de l’évolution de la Loi. », conclut<br />
Philippe Besombes, Directeur de l’ESAT.<br />
L’ESAT des Sources de Nayrac en bref<br />
• 26 travailleurs handicapés<br />
• 4 ateliers :<br />
- horticulture (Didier Bardet, 05 65 34 24 41)<br />
- espaces verts (Jean-Luc Muscat, 05 65 34 24 41)<br />
- menuiserie (François Marroncle, 05 65 34 21 17)<br />
- intervention sur site (Cathy Combes, 05 65 34 27 72)<br />
• Adresse : Avenue Dessolin - 46100 Figeac<br />
• Mail : nayrac.ime@voila.<strong>fr</strong><br />
34 ENTREPRENDRE 151
DOSSIER ESAT<br />
ESAT FOURNIÉ – Association Lamourous à Cahors<br />
Couture et blanchisserie<br />
Créé voilà plus de 170 ans, le centre pour handicapés de Cahors est aussi le premier<br />
à avoir créé une structure pour accueillir les personnes retraitées ou vieillissantes.<br />
Certains <strong>Lot</strong>ois et Cadurciens<br />
ignorent encore l’existence de<br />
ce havre de paix de 2 hectares<br />
niché en plein centre de Cahors, à une<br />
centaine de mètres du boulevard<br />
Gambetta. 20 000 mètres carrés de verdure<br />
en plein centre ville, ce n’est pas<br />
rien, surtout lorsque le domaine abrite<br />
des bâtiments, une chapelle et un cloître<br />
chargés de plusieurs siècles d’histoire.<br />
Le centre a été créé voilà plus de<br />
170 ans par une congrégation de religieuses.<br />
Dès l’origine et jusque dans<br />
les années 80, l’établissement n’accueillait<br />
que des femmes, qui étaient<br />
principalement employées à des travaux<br />
de couture et de blanchisserie.<br />
Durant les années 80, l’organisme s’est<br />
totalement « laïcisé ».<br />
En l’occurrence, l’ESAT Fournié de<br />
Lamourous emploie aujourd’hui<br />
43 adultes handicapés au sein de 5 ateliers<br />
: blanchisserie, retouches en<br />
confection, conditionnement et mise<br />
sous pli, cuisine et ménage/multiservices.<br />
« Nous avons des liens étroits<br />
avec le tissu économique local,<br />
explique Gérard Monteil, Directeur de<br />
l’établissement et présent dans l’établissement<br />
depuis 1993. Pour la blanchisserie,<br />
nous travaillons avec plusieurs<br />
L’établissement dispose de 2 hectares en plein centre de Cahors.<br />
hôtels-restaurants et collectivités. Pour<br />
la couture, plus de 10 magasins de<br />
vêtements font appel à nous. Nous réalisons<br />
la mise sous pli des documents<br />
électoraux pour le compte d’organismes<br />
et nous proposons des plats à<br />
emporter et un service traiteur pour les<br />
événements organisés par les entreprises.<br />
» L’ESAT souhaite par ailleurs<br />
renforcer son activité de couture sur du<br />
linge plat (draps, serviettes, nappes,<br />
etc.) auprès des collectivités et des professionnels<br />
de l’hôtellerie-restauration.<br />
Associer la fonction sociale<br />
et la logique économique<br />
garantir la meilleure productivité. Ce<br />
n’est pas le choix que nous avons fait<br />
dans notre ESAT. »<br />
Dans le même esprit, Lamourous est le<br />
seul établissement lotois à avoir créé un<br />
foyer pour les handicapés âgés ou<br />
vieillissants. 19 personnes retraitées ou<br />
ne pouvant plus travailler sont ainsi<br />
hébergées dans un foyer spécifique.<br />
« L’allongement de l’espérance de vie des<br />
handicapés mentaux est une réalité ; ils<br />
vouent une admiration sans borne à<br />
leur travail et peuvent vivre la mise à la<br />
retraite comme un échec. Où qu’ils se<br />
trouvent, les établissements spécialisés<br />
seront de plus en plus con<strong>fr</strong>ontés à ce<br />
problème », conclut Gérard Monteil.<br />
Gérard Monteil, Directeur de l’ESAT.<br />
« Il faut à la fois réaliser une performance<br />
économique et assurer le<br />
bien-être des travailleurs handicapés,<br />
analyse Gérard Monteil. Si l’équilibre<br />
n’est pas respecté et que les exigences<br />
du marché l’emportent, la fonction<br />
sociale d’un ESAT est mise en péril et<br />
l’on est tenté de n’accepter que les<br />
handicaps les moins lourds pour<br />
L’ESAT de Lamourous en bref<br />
• 43 travailleurs handicapés, dont 22 externes<br />
• 40 personnes accueillies en foyer, dont 19 handicapés<br />
retraités ou vieillissants<br />
• 40 salariés pour l’encadrement et l’administration<br />
• Adresse : 57 cours de la Chartreuse - 46000 Cahors<br />
• Téléphone : 05 65 53 22 00<br />
• Mail : foyerlamourous@orange.<strong>fr</strong><br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 35
PLEIN CADRE<br />
Thierry Scheid<br />
Comment faire<br />
« un tabac »<br />
Patron du tabac-maison de la presse de Cajarc, Thierry Scheid est aujourd’hui le Président<br />
par intérim des 136 buralistes du <strong>Lot</strong>. Egalement Président de l’association des commerçants,<br />
artisans et professions libérales du village, il multiplie les projets pour redynamiser<br />
le commerce de proximité. Pour cela, il s’appuie notamment sur vingt ans d’expérience<br />
au sein de l’un des géants de l’industrie mondiale, Saint-Gobain. Portrait.<br />
36 ENTREPRENDRE 151
PLEIN CADRE<br />
emprunte souvent<br />
des voies complexes.<br />
L’étymologie<br />
On peut ainsi se demander<br />
pourquoi l’expression « faire un<br />
tabac » signifie « avoir du succès ». En<br />
résumé, « tabac » ne fait pas référence<br />
à l’herbe à Nicot dans cette expression,<br />
mais est une dérive orthographique<br />
de « tabasser ». En fait, pour les<br />
marins, un « coup de tabac » désignait<br />
au XIX e siècle une tempête, qui allait<br />
par définition les malmener. Par<br />
extension, un artiste dont la prestation<br />
était saluée par un tonnerre d’applaudissements<br />
faisait « un tabac ».<br />
L’expression vaut donc pour Thierry<br />
Scheid, Président de l’association des<br />
commerçants, artisans et professions<br />
libérales de Cajarc et, jusqu’en<br />
novembre prochain, Président de la<br />
Fédération des Buralistes du <strong>Lot</strong>. Un<br />
beau parcours pour ce Charentais<br />
d’origine, qui a repris le bureau de<br />
tabac-maison de la presse de Cajarc<br />
voilà seulement quatre ans. Cette intégration<br />
accélérée ne doit rien au<br />
hasard : l’homme affiche un dynamisme<br />
impressionnant et multiplie les<br />
initiatives commerciales. En fait, cette<br />
activité débordante s’inscrit dans la<br />
continuité de son parcours professionnel.<br />
Avant de s’installer dans le<br />
<strong>Lot</strong>, Thierry Scheid a vécu plus de<br />
vingt ans en région parisienne, où il<br />
était commercial chez Saint-Gobain,<br />
leader mondial de l’habitat avec plus<br />
de 200 000 salariés et un chif<strong>fr</strong>e d’affaires<br />
proche de 44 milliards d’euros.<br />
Là, il était notamment en contact avec<br />
Evolution des débits de tabac dans le <strong>Lot</strong><br />
les enseignes de la grande distribution.<br />
De fait, il a pu s’imprégner de<br />
leurs pratiques et de leur stratégie.<br />
Quitter la capitale et un géant de l’industrie<br />
pour développer un commerce<br />
de proximité dans un village de<br />
moins de 1 200 habitants est plus<br />
qu’une rupture, c’est un changement<br />
de vie. « C’est un choix mûrement<br />
réfléchi et nous voulions, avec mon<br />
épouse, trouver à la fois une activité<br />
qui nous permette de travailler<br />
ensemble et un lieu de vie qui corresponde<br />
à nos aspirations », explique<br />
Thierry Scheid. Le couple choisit donc<br />
le tabac de Cajarc en 2005, avec la<br />
conviction que « commerce de proximité<br />
» n’est pas synonyme de « repli<br />
sur soi ».<br />
Au niveau de son magasin, il propose<br />
sans cesse de nouveaux produits et<br />
services. Au-delà du tabac et de la<br />
presse, il renforce ainsi les rayons carterie,<br />
confiseries et souvenirs, réalise<br />
des photographies d’identité, des<br />
doubles de clés, etc. « Diversifier<br />
l’of<strong>fr</strong>e des buralistes est une nécessité<br />
pour cette profession, mais nous ne<br />
voulons le faire que si nous n’empiétons<br />
pas sur l’activité des autres commerces<br />
de proximité », souligne<br />
Thierry Scheid. Cet état d’esprit à la<br />
fois offensif et fédérateur lui permet<br />
d’occuper une place croissante dans<br />
la vie commerciale de Cajarc et, une<br />
fois à la tête de l’association, il lance<br />
des projets qui concernent l’ensemble<br />
de la collectivité, comme l’achat d’un<br />
défibrillateur pour la commune.<br />
Les débits de tabac sont des activités réglementées qui doivent obtenir un<br />
agrément des Douanes. Dans une grande majorité des cas, les débits de tabac sont<br />
associés à une autre activité notamment la presse. Le nombre de points de vente<br />
de tabac a baissé au fil des années.<br />
Années 1988 1998 2002 2009<br />
Nombre de débits<br />
de tabac dans le <strong>Lot</strong> 203 184 165 140<br />
Nombre de communes<br />
possédant au moins un<br />
débit de tabac dans le <strong>Lot</strong> 147 142 121 101<br />
Sources : Insee, Douanes, CCI <strong>Lot</strong><br />
Etre proactif<br />
Dans le même temps, Thierry Scheid<br />
s’est impliqué dans la défense des<br />
intérêts des bureaux de tabac, profession<br />
particulièrement chahutée au<br />
cours des dernières décennies. Il est<br />
aujourd’hui Président par intérim de<br />
la Fédération des Buralistes du <strong>Lot</strong> et<br />
a pu constater que les défis sont<br />
importants. La profession doit tout<br />
d’abord limiter l’érosion du nombre<br />
de points de vente : le <strong>Lot</strong> compte<br />
aujourd’hui 136 tabacs, contre 184 à la<br />
fin des années 70, soit près de 50 disparitions.<br />
Et contrairement à d’autres<br />
types de commerces, la situation n’est<br />
pas réversible : il est désormais quasiment<br />
impossible d’ouvrir un tabac, où<br />
que ce soit en France. L’explication<br />
est que les créations sont gelées<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 37
PLEIN CADRE<br />
des actions concrètes et, par exemple,<br />
il relaie dans le <strong>Lot</strong> le partenariat<br />
exclusif passé entre la Confédération<br />
des Buralistes et l’association Trisomie<br />
21 (voir encadré).<br />
Dans tous les cas, il estime que les<br />
prochains progrès viendront d’une<br />
meilleure coordination des différents<br />
commerces de proximité, depuis les<br />
pharmacies jusqu’aux boulangeries et<br />
aux buralistes, en passant par La<br />
Poste, dont la diversification est<br />
aujourd’hui sensible partout. « L’état<br />
d’esprit des commerçants a évolué et<br />
chacun comprend désormais que ses<br />
véritables concurrents ne peuvent pas<br />
être les autres commerçants du village<br />
», conclut Thierry Scheid. <br />
depuis 2003 et dépendent de la<br />
Direction des Douanes, qui gère le<br />
monopole de la distribution de tabac.<br />
« Notre syndicat professionnel doit<br />
conduire son action sur plusieurs<br />
<strong>fr</strong>onts, analyse Thierry Scheid. Le premier<br />
concerne la baisse du chif<strong>fr</strong>e<br />
d’affaires de la distribution de tabac,<br />
qui a été d’environ 30 % au cours des<br />
trois dernières années, ce qui<br />
implique pour tous les buralistes de<br />
développer d’autres activités. Le<br />
second enjeu est d’assurer la continuité<br />
des bureaux de tabac existants,<br />
et donc de veiller à ce que les reprises<br />
de commerces aient lieu dans de<br />
bonnes conditions. En moyenne, 5 %<br />
des points de vente changent de propriétaires<br />
chaque année. Une autre<br />
priorité est liée aux nouvelles formes<br />
de concurrence, qu’elles soient légales<br />
ou clandestines, comme les achats à<br />
l’étranger ou la distribution parallèle<br />
de tabac, qui représentent ensemble<br />
environ 20 % du marché. Et cette liste<br />
n’est bien sûr pas exhaustive ! »<br />
Des avancées concrètes<br />
Malgré l’extrême diversité des 29 000<br />
buralistes <strong>fr</strong>ançais, la confédération<br />
s’est ainsi montrée particulièrement<br />
efficace sur des dossiers pourtant complexes.<br />
Par exemple, au cours des derniers<br />
mois, il fut question d’ouvrir la<br />
distribution des jeux à la grande distribution.<br />
« Il était essentiel que ce projet<br />
soit abandonné, car cela mettait en<br />
péril un grand nombre de buralistes,<br />
pour qui ce complément de revenus est<br />
devenu indispensable », note Thierry<br />
Scheid. Selon lui, la question n’est pas<br />
uniquement financière : les buralistes<br />
jouent un rôle déterminant dans l’encadrement<br />
de la distribution des produits<br />
réglementés, comme le tabac et<br />
les jeux. Par ailleurs, avec plus de<br />
120 000 salariés au plan national et un<br />
maillage encore dense du territoire, les<br />
buralistes accueillent en moyenne<br />
10 millions de clients chaque jour.<br />
« L’évolution de la distribution de la<br />
presse nous permet d’anticiper les<br />
conséquences qu’auraient l’ouverture<br />
de la vente des jeux à la grande distribution<br />
dans un département comme<br />
le <strong>Lot</strong>, précise Thierry Scheid. Tandis<br />
que 36 000 mètres de linéaires de<br />
presse ont disparu dans les zones<br />
rurales, un nombre quasi identique de<br />
mètres a été ouvert dans la grande distribution.<br />
Pour de nombreux villages,<br />
le risque de devenir des “déserts commerciaux”<br />
est trop fort ».<br />
Le commerçant estime que la profession<br />
doit s’impliquer davantage dans<br />
Du 8 au 28 novembre 2009<br />
Grand partenariat national<br />
entre l’association Trisomie 21<br />
et la Confédération des<br />
Buralistes<br />
Une grande collecte nationale au profit<br />
de l’association « Trisomie 21 France »<br />
qui fédère 62 associations départementales<br />
sera organisée chez tous les<br />
buralistes de France.<br />
Ce partenariat exclusif est né d’une<br />
rencontre et d’une volonté partagée.<br />
Les buralistes, regroupés en 115<br />
chambres syndicales départementales,<br />
constituent un réseau de 29 000<br />
commerces de proximité et font partie<br />
du quotidien des <strong>fr</strong>ançais.<br />
Pour l’association « Trisomie 21 »,<br />
c’est un coup de projecteur sur le<br />
travail réalisé au quotidien pour aider<br />
les porteurs d’une trisomie 21 dès le<br />
plus jeune âge à aboutir à une insertion<br />
sociale effective.<br />
La chambre syndicale des débitants<br />
de tabac du <strong>Lot</strong> va s’associer à cette<br />
opération. Les buralistes recevront un<br />
kit comprenant un courrier<br />
d’explication, un tronc pour collecter<br />
l’argent et des affiches d’information.<br />
Chacun des 136 buralistes lotois est<br />
invité à se mobiliser pour que cette<br />
première opération soit un grand succès.<br />
Pour tout renseignement, contacter le secteur<br />
Commerce de la CCI du <strong>Lot</strong> : 05 65 20 35 41<br />
38 ENTREPRENDRE 151
les brèves REPÈRES ÉCO<br />
La CCI du <strong>Lot</strong><br />
désormais<br />
présente à Cambes<br />
Le bâtiment de la CCI du <strong>Lot</strong> créé sur le Parc d’activités Quercypole à Cambes a été inauguré<br />
le 5 octobre dernier. Il propose 4 services aux entreprises de l’est du département : rapprocher<br />
la médecine du travail, accéder à des salles de conférence et de réunion, recevoir les entreprises<br />
du bassin de Figeac et permettre l’organisation sur place de formations inter entreprises.<br />
Médecine du travail<br />
Les entreprises du bassin de Figeac pourront désormais accéder<br />
directement aux services de médecine du travail de l’ASTL (Association<br />
pour la Santé au Travail du <strong>Lot</strong>) et du SRAS (service des salariés<br />
du bâtiment). Les deux organismes occupent la partie inférieure<br />
du bâtiment sur une surface de 500 m 2 .<br />
Conférences et réunions<br />
Les entreprises de l’est du département disposent désormais d’une<br />
nouvelle salle de conférence de 120 places, entièrement équipée<br />
pour assurer tous types de présentation. Le bâtiment de la CCI<br />
à Cambes permet également la location d’une salle de réunion<br />
de 40 places.<br />
Accueil et suivi des entreprises<br />
Grâce à ce nouvel équipement, les collaborateurs<br />
de la CCI du <strong>Lot</strong> peuvent désormais accueillir<br />
sur place les entreprises et les porteurs de projet<br />
du bassin économique de Figeac.<br />
Formations inter entreprises<br />
Le service formation de la CCI du <strong>Lot</strong> propose aujourd’hui<br />
l’organisation de cessions inter entreprises à quelques<br />
kilomètres de Figeac, en garantissant l’accès à des salles<br />
modernes et dotées des différents équipements nécessaires.<br />
TARIFS<br />
des locations<br />
SALLE DE CONFERENCES<br />
1/2 journée 97,50 €<br />
Journée 140,00 €<br />
Soirée 117,50 €<br />
SALLE DE REUNIONS<br />
1/2 journée 45,00 €<br />
Journée 67,50 €<br />
Soirée 55,00 €<br />
Heure 22,50 €<br />
Renseignements :<br />
05 65 20 35 48<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 39
les brèves REPÈRES ÉCO<br />
NACRE<br />
Nouvel Accompagnement<br />
pour la Création et la Reprise d’Entreprise<br />
La CCI du <strong>Lot</strong> a été conventionnée par l’Etat et la Caisse<br />
des Dépôts et Consignations afin de gérer une partie<br />
du nouveau dispositif d’accompagnement à la création et<br />
la reprise d’entreprise (NACRE).<br />
C’est une nouvelle aide pour la création et la reprise d’entreprise<br />
adaptée aux besoins des porteurs de projets. Elle<br />
intervient dès le montage du projet et jusqu’à trois ans<br />
après la création ou la reprise de l’entreprise.<br />
NACRE se compose de trois grandes étapes appelées<br />
« phases métier » :<br />
- Aide au montage : vous bénéficiez de l’assistance technique<br />
d’un conseiller expert qui vous aide à élaborer un<br />
dossier solide pour présenter votre projet aux financeurs.<br />
- Appui pour le financement du projet : durant cette<br />
phase métier, la pertinence économique et la structure<br />
ARDAN : embaucher<br />
à moindres coûts et sans risque<br />
Vous dirigez une entreprise de<br />
plus d'un an et souhaitez mettre<br />
en œuvre un projet de développement,<br />
mais n'avez ni le temps ni les<br />
moyens pour le tester Grâce au dispositif<br />
ARDAN, un collaborateur<br />
compétent est mis à votre disposition<br />
pendant six mois à <strong>fr</strong>ais partagés.<br />
Pendant ces six mois, le collaborateur<br />
teste et développe le projet au<br />
sein de votre entreprise. Vous jugez<br />
vous-même de la viabilité du projet<br />
et pouvez y mettre fin sans complication<br />
administrative et financière<br />
pendant toute la période d’essai.<br />
Le collaborateur, dont le statut est<br />
celui de pilote de projet, ne compte<br />
pas dans l'effectif de votre entreprise.<br />
Si au bout de six mois, vous jugez le<br />
du plan de financement de votre projet sont validées<br />
avec votre conseiller. Vous êtes accompagné dans vos<br />
relations avec les banques. Un prêt à taux 0 % NACRE et<br />
un prêt bancaire ou assimilé complémentaire peuvent<br />
être mobilisés.<br />
- Appui au développement de l’entreprise : en tant que<br />
nouveau dirigeant, vous êtes conseillé dans vos choix<br />
de gestion, dans vos stratégies de développement de<br />
l’entreprise, pour l’embauche de salariés…<br />
Ce dispositif est destiné aux personnes éligibles à l’exonération<br />
de charges sociales ACCRE et aux personnes de<br />
50 ans et plus inscrites sur la liste des demandeurs d’emploi.<br />
Pour plus d’information, contactez Philippe Mougenel :<br />
05 65 20 35 18 – philippe.mougenel@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />
projet durable pour votre entreprise,<br />
vous pouvez contractualiser l’embauche<br />
de manière pérenne.<br />
Tout type de projet est éligible à<br />
cette aide, pourvu qu'il s'agisse d'un<br />
nouveau métier pour votre entreprise<br />
(commercial, assistant(e), fonction<br />
technique, fonction administrative,<br />
encadrement, responsable<br />
export, etc.).<br />
Vous êtes chef d'entreprise et voulez<br />
en savoir plus Vous êtes demandeur<br />
d'emploi ou vous êtes pressenti<br />
pour mettre en œuvre un projet de<br />
développement dans une entreprise<br />
du <strong>Lot</strong> Contactez-nous.<br />
Laurent Poudré - 05 65 53 26 85<br />
laurent.poudre@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong> ou<br />
l.poudre@ldi46.<strong>fr</strong><br />
40 ENTREPRENDRE 151
les brèves REPÈRES ÉCO<br />
USA<br />
Complément d’information sur les nouvelles formalités<br />
ESTA pour les voyageurs et les marchandises<br />
Nous vous avons présenté dans le numéro 148<br />
d'Entreprendre (p.40) les nouvelles formalités pour<br />
les voyageurs et les marchandises à destination des Etats-<br />
Unis. Le programme ESTA permet aux ressortissants de<br />
certains pays, dont la France, de se rendre aux Etats-Unis<br />
sans visa pour un voyage touristique ou d’affaires de<br />
90 jours maximum. Les voyageurs sont néanmoins tenus<br />
d’obtenir une autorisation électronique de voyage<br />
(Electronic System for Travel Autorisation-ESTA).<br />
Il convient de préciser que le système ESTA n’est valide<br />
que si vous disposez d’un passeport électronique (ultérieurement<br />
biométrique) ou d’un passeport à lecture<br />
optique délivré avant le 26 octobre 2005. Le passeport<br />
électronique est muni d’une puce incorporée contenant<br />
des données relatives à l’identité, une photo numérisée et<br />
d’autres informations sur le titulaire ; sa couverture est<br />
caractérisée par un symbole de couleur dorée.<br />
Le Ministère de la Sécurité Intérieure délivre gratuitement<br />
les autorisations « ESTA ». Il existe d’autres sites mais seul<br />
est habilité celui des ambassades des Etats–Unis dont<br />
l’adresse est la suivante : https://esta.cbp.dhs.gov<br />
Les personnes ayant fait l’objet d’une mesure de refoulement<br />
ne sont pas autorisées à solliciter une autorisation « ESTA » et<br />
doivent consulter le site internet http://www.travel.state.gov/<br />
pour connaître la procédure de demande de visa.<br />
L’obtention d’un visa de séjour temporaire nécessite une<br />
prise de rendez-vous auprès de l’Ambassade des Etats-<br />
Unis à Paris et de s’acquitter de 99,56 euros pour <strong>fr</strong>ais.<br />
Pour plus d'information :<br />
Consulat des Etats-Unis<br />
Public Inquiries<br />
18, avenue Gabriel - 75008 Paris<br />
Les voyageurs arrivant aux Etats-Unis dans le cadre du<br />
programme d’Exemption de VISA avec un passeport ne<br />
répondant pas aux exigences requises peuvent se voir<br />
imposer des formalités complémentaires et/ou se voir<br />
refuser l’admission aux USA.<br />
Le numéro 0 810 26 46 26 reste disponible pour les personnes qui<br />
souhaitent contacter un conseiller info-visa (coût 14,50 € par appel).<br />
Le site suivant contient les informations utiles pour préparer votre<br />
rendez-vous : http://<strong>fr</strong>ench.<strong>fr</strong>ance.usembassy.gov<br />
Bourse des Locaux<br />
des annonces pour implanter votre activité<br />
Accessible sur le site Internet de la CCI<br />
(www.lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>), la Bourse des Locaux<br />
et du Foncier d’Entreprise recense plus d’une<br />
centaine d’opportunités pour implanter ou<br />
reprendre une activité professionnelle (terrains,<br />
locaux et fonds de commerce).<br />
Vous êtes propriétaire d’un bien à vocation<br />
professionnelle et souhaitez faire paraître<br />
une annonce Contactez-nous.<br />
Laurent Poudré - 05 65 53 26 85<br />
laurent.poudre@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong> ou l.poudre@ldi46.<strong>fr</strong><br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 41
conjoncture TOURISME<br />
Zoom sur l’activité h<br />
g TO 0/1* g TO 2* g 3/4*<br />
30 %<br />
25 %<br />
20 %<br />
15 %<br />
10 %<br />
5 %<br />
0 %<br />
1 er semestre<br />
2006<br />
1 er semestre<br />
2007<br />
1 er semestre<br />
2008<br />
2<br />
1 er seme<br />
2009<br />
Premier semestre 2009 :<br />
un repli sensible de<br />
la clientèle étrangère<br />
Les résultats de l’activité hôtelière du <strong>Lot</strong> de janvier à fin<br />
juin 2009 soulignent la tendance globale affichée<br />
depuis le début de crise, à savoir une baisse considérable<br />
de la clientèle étrangère (-33,5 % de nuitées étrangères<br />
enregistrées sur le premier semestre 2009 par rapport à la<br />
même période en 2008), compensée partiellement par<br />
Évolution des nuitées hôtelières<br />
source Insee<br />
500 000<br />
400 000<br />
402 353<br />
390 563<br />
383 204<br />
371 371<br />
l’augmentation des arrivées<br />
<strong>fr</strong>ançaises (+8.5 %).<br />
Mais les durées de séjour<br />
dans les hôtels des <strong>fr</strong>ançais<br />
sont plus courtes,<br />
ayant pour conséquence<br />
un recul sensible des<br />
nuitées, de -6 % à fin juin<br />
2009 par rapport à 2008.<br />
Cependant, il est primordial<br />
de pondérer cette<br />
baisse des nuitées enregistrées<br />
par la fermeture<br />
d’établissements hôteliers<br />
sur le département<br />
(-8 % de capacité hôtelière<br />
depuis 2006).<br />
Motif de séjour<br />
1 er semestre 2009<br />
source Insee<br />
Clientèle<br />
loisirs<br />
59 %<br />
Clientèle<br />
affaires<br />
41 %<br />
300 000<br />
200 000<br />
100 000<br />
0<br />
57 315<br />
197 405<br />
1 er semestre<br />
2006<br />
g Nuitées <strong>fr</strong>ançaises<br />
50 602<br />
197 313<br />
1 er semestre<br />
2007<br />
41 920<br />
185 407<br />
g Nuitées étrangères<br />
27 881<br />
185 831<br />
1 er semestre 1 er semestre<br />
2008<br />
2009<br />
–– Chambres offertes<br />
Ainsi, le taux d’occupation global des hôtels du <strong>Lot</strong> affiche<br />
1 point seulement de baisse par rapport à 2008, passant de<br />
38 % à 37 %. Si les catégories 0/1 et 2 étoiles enregistrent<br />
des chutes de 5 points, les catégories supérieures 3 et<br />
4 étoiles semblent épargnées puisque le taux d’occupation<br />
est identique à celui du premier semestre 2006.<br />
Toutes catégories confondues, les clientèles loisirs totalisent<br />
près de 60 % des nuitées, et ce de manière relativement<br />
stable sur les dernières années.<br />
Évolution des taux<br />
d'occupation hôteliers<br />
source Insee<br />
50 %<br />
45 %<br />
40 %<br />
35 %<br />
30 %<br />
25 %<br />
20 %<br />
15 %<br />
10 %<br />
5 %<br />
0 %<br />
43%<br />
40%<br />
44%<br />
1 er semestre<br />
2006<br />
37%<br />
39%<br />
46%<br />
1 er semestre<br />
2007<br />
g TO 0/1* g TO 2* g 3/4*<br />
35%<br />
36%<br />
44%<br />
1 er semestre<br />
2008<br />
28%<br />
35%<br />
44%<br />
1 er semestre<br />
2009<br />
Une saison estivale 2009 très encouragente<br />
Pour autant, le tableau n’est pas si noir puisque les premiers<br />
résultats pour juillet-août obtenus auprès des professionnels<br />
du tourisme lotois (campings, hôteliers, restaurateurs<br />
et sites) révèlent une saison touristique 2009<br />
globalement satisfaisante.<br />
En effet, les taux d’occupation se sont maintenus pour<br />
l’hôtellerie et ont même progressé pour les campings<br />
grâce aux reports des clientèles <strong>fr</strong>ançaises sur le territoire<br />
national (clientèles de l’ouest : Pays de la Loire et<br />
Bretagne, Ile-de-France et proximité), quitte à renoncer<br />
à certaines activités ou à certaines sorties. En effet, les<br />
vacanciers ont eu une forte propension à recentrer leur<br />
budget sur l’hébergement et la restauration - la baisse<br />
de la TVA à 5,5 % aidant - et à privilégier les activités<br />
42 ENTREPRENDRE 151<br />
Motif de séjour<br />
1 er semestre 2009
conjoncture TOURISME<br />
ôtelière dans le <strong>Lot</strong><br />
1 er semestre 06 1 er semestre 07 % Var. 1 er semestre 08 % Var. 1 er semestre 09 % Var.<br />
Chambres offertes 402 353 390 563 -2,9% 383 204 -1,9% 371 371 -3,1%<br />
Chambres vendues 166 929 158 820 -4,9% 146 639 -7,7% 138 352 -5,7%<br />
Taux d'occupation 41% 41% -0 pt 38% -3 pt 37% -1 pt<br />
Nombre arrivées <strong>fr</strong>ançaises 125 288 121 726 -2,8% 114 992 -5,5% 124 777 8,5%<br />
Nombre arrivées étrangères 29 981 28 096 -6,3% 21 968 -21,8% 15 723 -28,4%<br />
Total arrivées 155 269 149 822 -3,5% 136 960 -8,6% 140 500 2,6%<br />
% arrivées étrangères 19,3% 18,8% -0,5 pt 16,0% -2,8 pt 11,2% -4,8 pt<br />
Nombre nuitées <strong>fr</strong>ançaises 197 405 197 313 -0,05% 185 407 -6,03% 185 831 0,23%<br />
Nombre nuitées étrangères 57 315 50 602 -11,7% 41 920 -17,2% 27 881 -33,5%<br />
Total nuitées 254 720 247 915 -2,7% 227 327 -8,3% 213 712 -6,0%<br />
% nuitées étrangères 22,5% 20,4% -2,1 pt 18,4% -2 pt 13,0% -5,4 pt<br />
Durée Moyenne Séjour (nuit) 1,6 1,7 0,9% 1,7 0,3% 1,5 -8,4%<br />
Source: INSEE<br />
connexes gratuites. Notons cependant que les<br />
professionnels des sites sont à 85 % satisfaits,<br />
les fortes températures ayant favorisé les sites<br />
souterrains.<br />
Ces reports ont compensé tout ou partie de la<br />
chute de <strong>fr</strong>équentation des touristes européens<br />
(en particulier britanniques et néerlandais) : la<br />
valeur forte de l’euro leur a fait perdre du pouvoir<br />
d’achat en France. De plus, la menace de la<br />
grippe A a également impacté les déplacements<br />
des clientèles lointaines (américaines, asiatiques…).<br />
Ce phénomène de report est valable<br />
sur les catégories de moyenne gamme ; ceux<br />
dont les prestations sont restées élevées n’ont pas<br />
eu la chance de compenser autant la désertion<br />
des clientèles étrangères.<br />
Mais septembre semble promettre une arrière<br />
saison encourageante pour l’année 2009.<br />
Contact : Estelle Fourat, Conseillère Tourisme<br />
Méthodologie : l’analyse comparative par semestre porte<br />
uniquement sur les données hôtelières Insee, celles des<br />
autres hébergements ne seront disponibles qu’après saison.<br />
Source documentaire : statistiques Insee et note conjoncture<br />
Comité Départemental du Tourisme du <strong>Lot</strong> (Claudie Ramière,<br />
Responsable Observatoire).<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 43
les brèves TOURISME<br />
Le Manuel des Ventes<br />
« Le <strong>Lot</strong> 2010 » nouvelle formule !<br />
Destiné aux professionnels du tourisme, le Manuel<br />
des Ventes 2010 de la CCI vient de paraître. Il est<br />
diffusé en format PDF sur CD-ROM, ce qui le rend facilement<br />
imprimable par son utilisateur, et peut être<br />
consulté dans sa totalité ou par rubrique.<br />
Il s’organise autour de sept rubriques, dont les hébergements,<br />
les sites à visiter, les activités à pratiquer ou<br />
encore les visites guidées. Au total, environ 80 pages de<br />
contacts et d’informations pratiques et tarifaires. Une<br />
nouvelle fois, des prestataires lotois, au nombre de 47<br />
cette année, ont choisi de devenir partenaires des<br />
actions de promotion de la CCI et de bénéficier à ce titre<br />
d’une promotion privilégiée.<br />
Le Manuel présente cette année une of<strong>fr</strong>e de prestataires<br />
sélectionnés sur des critères spécifiques, pour mieux<br />
répondre aux attentes des voyagistes et les aider à élaborer<br />
de nouveaux produits touristiques et à programmer<br />
le <strong>Lot</strong>. Une of<strong>fr</strong>e plus complète sera cependant disponible<br />
sur le site internet www.tourisme-lot.com partie<br />
professionnelle, à partir de 2010 ; site qui propose également<br />
de télécharger le Manuel.<br />
Particularité de cette nouvelle version : le Manuel a été<br />
en grande partie réalisé en interne grâce à la nouvelle<br />
base de données touristique départementale. Cette technologie<br />
Internet permettra également de réaliser des<br />
brochures sur demande, tenant compte des besoins spécifiques<br />
des voyagistes, et of<strong>fr</strong>ant ainsi des informations<br />
actualisées.<br />
Le Manuel des Ventes 2010 est diffusé à 3 900 exemplaires,<br />
dont environ 3 500 sont envoyés directement par<br />
routage à un fichier de contacts en France et à l’étranger.<br />
Pour plus d’informations :<br />
Anne Simon – Estelle Fournanty, Tél. : 05 65 20 35 33<br />
Salon Comités d’Entreprises à Limoges<br />
Pour la première fois, la CCI du <strong>Lot</strong> a participé à la seconde édition<br />
du salon des comités d'entreprises et collectivités du<br />
Limousin, qui s’est déroulé le 8 septembre à Limoges.<br />
Le stand « Tourisme <strong>Lot</strong> » accueillait le Loisirs Accueil du Comité<br />
Départemental du Tourisme ainsi que quatre prestataires : sites<br />
de visites ou activités. Les visiteurs, environ une vingtaine sur le<br />
stand lotois, se sont informés sur les possibilités d’organiser des<br />
sorties en groupes à la journée, surtout dans le nord du <strong>Lot</strong>. Ils<br />
étaient essentiellement originaires de Limoges et de ses environs.<br />
44 ENTREPRENDRE 151
les brèves COMMERCE<br />
Une patinoire à Cahors<br />
pour les fêtes de Noël<br />
association Bouge Cahors a décidé de reconduire<br />
l’opération « Patinoire de Noël » à Cahors<br />
L’<br />
du mercredi 9 décembre au dimanche 3 janvier<br />
prochains.<br />
Cette manifestation avait connu un très grand succès<br />
populaire, il y a deux ans et était régulièrement réclamée<br />
par la population, notamment par les plus jeunes.<br />
Cette opération sera relayée par les commerçants qui<br />
distribueront des billets à leurs clients et sera intégrée<br />
dans le programme des animations de Noël de l’association<br />
des commerçants et des artisans de Cahors,<br />
CAHORS Actif.<br />
La patinoire sera installée sur la nouvelle esplanade<br />
des Allées Fénelon. Des artisans de métiers d’art<br />
et des producteurs de produits régionaux seront<br />
associés à cette animation et présenteront leurs produits<br />
dans des chalets mis à leur disposition par les<br />
organisateurs.<br />
Pour tout renseignement :<br />
secteur Commerce CCI <strong>Lot</strong> – Tél. 05 65 20 35 41<br />
ADAGE, un club de chefs d’entreprise à Gramat<br />
ADAGE (Association pour le<br />
Développement et l’animation<br />
de Gramat et de son Environnement)<br />
est le nouveau club des chefs d’entreprise<br />
de Gramat. Son Président,<br />
Benoît CARIOU, en précise les objectifs<br />
: « Cette nouvelle association,<br />
composée de chefs d’entreprise de<br />
tous secteurs d’activité, a pour objectif<br />
d’être une force de proposition<br />
pour favoriser le développement économique<br />
et commercial de Gramat.<br />
En tant que chefs d’entreprise, nous<br />
avons un rôle à jouer pour encourager<br />
l’installation de nouvelles entreprises.<br />
De même, nous devons instaurer<br />
un dialogue avec les élus<br />
locaux sur les divers projets d’aménagement<br />
de la ville qui peuvent<br />
avoir un impact sur les activités commerciales<br />
et artisanales. Nous allons<br />
solliciter un rendez-vous avec le<br />
Maire dans les prochaines semaines.<br />
Notre action sera complémentaire de<br />
celle des autres associations, notamment<br />
de l’association des commerçants<br />
et artisans de Gramat qui fait<br />
un très bon travail d’animation<br />
depuis trois ans. Gramat est la principale<br />
ville du Parc Naturel des<br />
Causses du Quercy. Depuis une<br />
dizaine d’années, des travaux d’embellissement<br />
du centre-ville ont été<br />
réalisés. Il faut poursuivre dans cette<br />
voie. La place de la République doit<br />
devenir la vitrine de la ville, elle doit<br />
donner aux gens qui traversent<br />
Gramat, l'envie de s'arrêter et de visiter.<br />
Depuis sa mise en service, la<br />
déviation a modifié le flux automobile<br />
en centre-ville. Il faut réfléchir et<br />
proposer un renforcement de l’attraction<br />
commerciale afin d'accueillir<br />
de nouvelles forces vives ».<br />
Benoît Cariou, Président de l’ADAGE<br />
Le bureau de l’association<br />
- Président :<br />
Benoît CARIOU (assurances)<br />
- Vice Président :<br />
Philippe DESTREL (commerce de gros)<br />
- Trésorier :<br />
Gilles LEMOINE (coopérative agricole)<br />
- Secrétaire :<br />
Richard G<strong>AU</strong>DIN (grande distribution)<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 45
VIENT DE PARAÎTRE<br />
TOP ECONOMIQUE 2010<br />
LES 1 400 PREMIÈRES ENTREPRISES<br />
DE MIDI-PYRÉNÉES<br />
Ce hors série du <strong>magazine</strong> Entreprises Midi-<br />
Pyrénées présente plus de 1 400 entreprises de<br />
la région, classées par chif<strong>fr</strong>es d’affaires 2008 et<br />
par secteurs d’activités (aéronautique - espace,<br />
agroalimentaire, banques, BTP, distribution,<br />
mécanique, transports…). Vous y retrouverez<br />
leurs adresses, téléphones, fax, effectifs, ainsi<br />
que les noms des dirigeants et des responsables<br />
des principaux services (commercial,<br />
personnel, fabrication, qualité, financier et<br />
achats). Il intègre également un guide des services<br />
aux entreprises qui référence les principales<br />
administrations, organisations professionnelles,<br />
syndicats et chambres consulaires.<br />
En consultation au Centre de Documentation<br />
QUEL STATUT POUR<br />
MON ENTREPRISE <br />
Vous projetez de créer une entreprise et n’avez<br />
pas encore défini son cadre légal Ce guide<br />
s’adresse à vous ! Chaque chapitre vous permet<br />
en effet, en répondant à une question clé,<br />
d’étudier les critères objectifs du choix d’une<br />
structure juridique : quelle activité envisagezvous<br />
d’exercer souhaitez-vous vous associer <br />
etc. Il permet également d’évaluer les conséquences<br />
fiscales et sociales de votre choix :<br />
serez-vous salarié ou non à quelles caisses<br />
devrez-vous cotiser etc. Enfin, cette nouvelle<br />
édition intègre les dispositions prévues par le<br />
projet de loi de modernisation de l’économie.<br />
En consultation au Centre de Documentation<br />
OUVREZ UN MAGASIN !<br />
Cet ouvrage pratique fournit toute l’information<br />
spécifique dont vous avez besoin pour<br />
vous lancer le commerce de détail : les diverses<br />
domaines d’activités possibles, les tendances<br />
du secteur, les chif<strong>fr</strong>es clé, le cadre légal et<br />
règlementaire… A chaque étape du projet, il<br />
répertorie les questions à se poser et les<br />
méthodes à suivre : l’étude de marché, le choix<br />
d’un local, l’agencement et la décoration, les<br />
achats et les stocks, la recherche de financements,<br />
le business plan, le choix d’un cadre<br />
juridique, fiscal et social… Il comporte un carnet<br />
d’adresse utile et de nombreux conseils.<br />
En consultation au Centre de Documentation<br />
QUID<br />
Créateurs, repreneurs d’entreprises dans le <strong>Lot</strong><br />
Un coup de pouce financier pour vous aider<br />
Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 30 000 euros. Ils sont destinés à renforcer<br />
les fonds propres des créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires.<br />
Sans intérêt, sans garantie, ils sont remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de<br />
remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’of<strong>fr</strong>e QUID est complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être<br />
accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part des organismes partenaires. De plus, un système de parrainage<br />
peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.<br />
Quid<br />
Quercy Initiative Développement, association<br />
loi de 1901,<br />
plate-forme d’initiative locale.<br />
Pour qui<br />
Les créateurs, les repreneurs d’entreprises.<br />
Les activités suivantes, relevant d’une inscription au<br />
registre du commerce et des sociétés, sont éligibles à<br />
un prêt QUID:<br />
• Activités industrielles ou de services pour l’industrie<br />
• Activités de négoce de forme indépendante<br />
• Activités d’artisanat de production<br />
• Commerce de détail en milieu rural<br />
• Services technologiques ou activités innovantes.<br />
En reprise seulement:<br />
BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.<br />
Comment<br />
Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie,<br />
sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans,<br />
éventuel différé de remboursement.<br />
Combien d’entreprises<br />
80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont<br />
déjà été soutenus par QUID.<br />
Renseignements :<br />
Loïz Pierre<br />
Chambre de Commerce<br />
et d’Industrie du <strong>Lot</strong><br />
Tél : 05 65 20 35 01<br />
loiz.pierre@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />
Quels financements<br />
Ils sont assurés par :<br />
• L’Union Européenne,<br />
• L’Etat,<br />
• L’Union des Entreprises <strong>Lot</strong>oises,<br />
• Divers industriels du département,<br />
• La Banque Populaire O<strong>cci</strong>tane,<br />
• La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées,<br />
• Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées,<br />
• Le groupe d’assurances Malakoff,<br />
• EDF,<br />
• Le Conseil général du <strong>Lot</strong>,<br />
• La Caisse des Dépôts et Consignations,<br />
• La Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong>,<br />
• La Communauté de Communes du Pays de<br />
Cahors et du Sud du <strong>Lot</strong>,<br />
• Le Conseil Régional de Midi-Pyrénées.<br />
46 ENTREPRENDRE 151
FORMATION EMPLOI<br />
Point A - Formation initiale<br />
BTS de Management des Unités Commerciales<br />
et Technicien des Forces de Vente<br />
Deux nouvelles promotions<br />
ont fait leur rentrée<br />
Les 19 étudiants de la nouvelle promotion<br />
du BTS de Mangement<br />
des Unités Commerciales (BTS MUC)<br />
ont retrouvé les salles de cours le<br />
7 septembre dernier. De son côté,<br />
l’Institut des Forces de Ventes (IFV) a<br />
accueilli à la rentrée une nouvelle<br />
promotion de 16 élèves. « Le nombre<br />
très important de candidats que nous<br />
avons reçu à l’occasion des épreuves<br />
de sélection, témoigne de l’intérêt des<br />
étudiants pour ces formations en<br />
alternance qui marient enseignement<br />
théorique et expérience en<br />
entreprise », souligne Andréa Poterie,<br />
responsable du service Formation<br />
Emploi de la CCI du <strong>Lot</strong>.<br />
En l’occurrence, le service Formation<br />
Emploi permettra cette année à 50<br />
étudiants de suivre un apprentissage<br />
professionnel. « Nous tenons particulièrement<br />
à remercier les entreprises<br />
qui ont accueilli nos stagiaires »,<br />
ajoute Andréa Poterie. A noter que<br />
les entreprises désireuses de planifier<br />
l’accueil d’un étudiant en contrat<br />
d’apprentissage peuvent contacter le<br />
service Formation Emploi de la CCI<br />
du <strong>Lot</strong> au 05 65 20 48 70.<br />
Les étudiants de 1 re année du BTS de Management des Unités Commerciales<br />
La nouvelle promotion de l’Institut des Forces de Ventes<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 47
FORMATION EMPLOI<br />
Formation continue<br />
Michel Renard, Conseiller formation à la CCI :<br />
« La formation professionnelle<br />
doit être gérée comme un projet<br />
d’entreprise »<br />
Conseiller formation à la Chambre de Commerce et d’Industrie depuis<br />
avril 2009, Michel Renard est le nouvel interlocuteur des entreprises<br />
dans le domaine de la formation continue professionnelle. Entretien.<br />
Quels sont les grands axes<br />
de votre mission auprès<br />
des entreprises lotoises <br />
Michel Renard : Je les résumerai en<br />
trois termes : prospecter, proposer et<br />
développer. En l’occurrence, je rencontre<br />
de nombreuses entreprises et<br />
ce travail de terrain est essentiel pour<br />
cerner leurs attentes et y répondre<br />
de manière pertinente. Ces visites se<br />
soldent généralement par deux<br />
constats : soit l’entreprise a déjà<br />
identifié son besoin, et l’inscrit dans<br />
son plan de formation ; soit elle se<br />
trouve con<strong>fr</strong>ontée à une problématique,<br />
telle que sécuriser des parcours<br />
professionnels (évolution et<br />
reconnaissance des compétences<br />
des individus) ou favoriser la mobilité<br />
de certains salariés (dans l’entreprise<br />
ou dans une même branche<br />
professionnelle). Nous sommes<br />
capables de répondre à l’ensemble<br />
de ces exigences.<br />
Comment évolue l’of<strong>fr</strong>e<br />
de votre catalogue <br />
M.R. : Nous proposons actuellement<br />
près d’une quarantaine de formations<br />
dans des domaines aussi divers que<br />
la bureautique, les langues étrangères,<br />
le management et la gestion,<br />
ou encore la sécurité et les conditions<br />
de travail. Nous veillons également<br />
à développer de nouveaux produits.<br />
Par exemple, nous avons lancé<br />
récemment une formation à l’éco<br />
conduite qui permet à une entreprise<br />
d’atteindre un objectif économique<br />
par une réduction significative de la<br />
consommation de carburant, et un<br />
objectif écologique par un plus grand<br />
respect de l’environnement en diminuant<br />
les rejets de gaz à effet de<br />
serre, rendant ainsi compatibles et<br />
complémentaires des objectifs économiques,<br />
environnementaux et de<br />
sécurité routière. De la même<br />
manière, nous concevons des formules<br />
à la carte, notamment à l’intention<br />
des membres du CHSCT (Comité<br />
d’hygiène, de sécurité et des conditions<br />
de travail) de grandes entreprises<br />
lotoises. Par ailleurs, nous<br />
avons le projet de développer une<br />
formation de formateur à destination<br />
des professionnels du secteur des<br />
énergies renouvelables qui souhaitent<br />
se former à la pédagogie pour<br />
adultes. Cette formation sera sanctionnée<br />
par un certificat de compétence<br />
en entreprise de tuteur. (CCE :<br />
certificat validé par le réseau des<br />
Chambres de commerce et d’industrie<br />
et l’AFAQ/AFNOR Certification).<br />
Quel accompagnement la CCI<br />
of<strong>fr</strong>e-t-elle aux entreprises <br />
M.R. : La formation professionnelle<br />
est un puissant moteur de l’innovation<br />
et de la compétitivité. Elle doit<br />
être gérée comme un projet d’entreprise.<br />
A ce titre, les conseillers de la<br />
CCI accompagnent les dirigeants tout<br />
au long de cette démarche, depuis<br />
l’audit des besoins, la définition de<br />
préconisations, la mise à disposition<br />
des ressources formatives et l’évaluation<br />
de l’action menée par rapport à<br />
l’objectif professionnel visé (à la fin<br />
de la formation : être de capable<br />
de…) et à une compétence détenue<br />
dans l’exercice d’une pratique professionnelle.<br />
Diplômé du CESI (Centre des études supérieures<br />
industrielles), Michel Renard a officié pendant<br />
plus de 10 ans dans le domaine de la formation<br />
professionnelle pour adultes, au sein<br />
de différents organismes de Midi-Pyrénées,<br />
avant de rejoindre le service Formation Emploi<br />
de la CCI du <strong>Lot</strong> en avril 2009.<br />
48 ENTREPRENDRE 151
FORMATION EMPLOI<br />
Formation continue<br />
CERTAINES DE CES FORMATIONS PEUVENT ETRE MAINTENANT REALISEES A FIGEAC (ZONE QUERCYPOLE A CAMBES)<br />
Les dates et les prix indiqués ci-dessous concernent uniquement les formations se déroulant à la CCI à Cahors.<br />
inter - entreprises<br />
OCTOBRE - DÉCEMBRE 2009<br />
FORMATIONS DATES DUREE PRIX TTC<br />
BURE<strong>AU</strong>TIQUE<br />
WORD PERFECTIONNEMENT 8 et 15 décembre 2 jours 360 €<br />
EXCEL INITIATION 17 et 24 novembre 2 jours 360 €<br />
EXCEL PERFECTIONNEMENT 30 novembre et 7 décembre 2 jours 360 €<br />
PHOTOSHOP 30 novembre et 7 décembre 2 jours 360 €<br />
POWER POINT 20 octobre 1 jour 180 €<br />
MESSAGERIE OUTLOOK / PERFECTIONNEMENT 16 novembre 1 jour 180 €<br />
LANGUES<br />
LES COURS DE LANGUES ÉTRANGÈRES – INDIVIDUELS ET COLLECTIFS – SONT PROPOSÉS TOUTE L’ANNÉE<br />
(tarifs sont établis en fonction de la durée et du niveau initial)<br />
Langues courantes<br />
Anglais, Allemand, Espagnol, Français pour étrangers, Italien.<br />
Langues rares<br />
Arabe, Chinois, Japonais, Polonais, Portugais, Néerlandais…<br />
Langues avec spécialités<br />
Commerce, Hôtellerie-restauration, Immobilier, Tourisme, Techniques industrielles, Export – Import, Vitivinicole…<br />
Se préparer au test TOEIC<br />
En semi-autonomie, tout au long de l’année.<br />
Le service EMPLOI FORMATION est a votre disposition pour collaborer avec vous à :<br />
• l’analyse de vos besoins en formation professionnelle, pour vous et pour l’ensemble de vos collaborateurs,<br />
• la conception de dispositifs pédagogiques et financiers en tenant compte de la réforme sur la formation tout au long<br />
de la vie professionnelle,<br />
• la réalisation de vos actions de formation répondant exactement à vos besoins,<br />
• l’évaluation des compétences acquises lors de vos parcours de formation, applicables dans vos pratiques professionnelles<br />
au quotidien.<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 49
FORMATION EMPLOI<br />
Formation continue<br />
inter - entreprises<br />
OCTOBRE - DÉCEMBRE 2009<br />
CERTAINES DE CES FORMATIONS PEUVENT ETRE MAINTENANT REALISEES A FIGEAC (ZONE QUERCYPOLE A CAMBES)<br />
Les dates et les prix indiqués ci-dessous concernent uniquement les formations se déroulant à la CCI à Cahors.<br />
FORMATIONS DATES DUREE PRIX TTC<br />
MANAGEMENT<br />
& GESTION<br />
GESTION DE CONFLIT 1 er et 3 décembre 2 jours 520 €<br />
COMPTABILITÉ INITIATION 15 et 22 octobre 2 jours 500 €<br />
COMPTABILITÉ PERFECTIONNEMENT 18 et 26 novembre 2 jours 500 €<br />
GESTION FINANCIÈRE POUR MANAGERS 3 et 10 décembre 2 jours 500 €<br />
GESTION DU STRESS 19 et 20 novembre 2 jours 490 €<br />
MANAGEMENT D’ÉQUIPE 16 / 17 novembre et 7 décembre 3 jours 750 €<br />
AMÉLIORER LA QUALITÉ DE L’ACCUEIL (téléphonique et physique) 30 novembre 1 jour 250 €<br />
FORMATION DE TUTEURS 24 et 26 novembre 2 jours 520 €<br />
HYGIENE, SECURITE,<br />
ENVIRONNEMENT<br />
HABILITATION ÉLECTRIQUE 12 novembre 1 jour nous contacter<br />
HYGIÈNE ALIMENTAIRE 23 novembre 1 jour 175 €<br />
SST (Sauveteur Secouriste du Travail) Sessions à Cahors : 2 jours 294 €<br />
3 et 5 novembre<br />
Session à Figeac :<br />
1 et 3 décembre<br />
RECYCLAGE SST Session à Cahors : 1/2 journée 93 €<br />
16 novembre (8h30/12h30)<br />
ÉCO CONDUITE POUR PL ET VL Fonction de votre parc de véhicules nous contacter<br />
LEVAGE<br />
MANUTENTION<br />
CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité)<br />
- R372 : engin de chantier Débutant : R372, R386, R389, R390 2 1/2 journées 590 €<br />
- R386 : nacelle Expérimenté : R389 1/2 journée 395 €<br />
- R389 : chariot de manutention Recyclage : R372, R386, R390 1/2 journée 395 €<br />
- R390 : grue auxiliaire Recyclage : R389 1 jour 260 €<br />
ATTENTION: notre programmation pour 2010<br />
vous sera communiquée dans notre prochain numéro d’ENTREPRENDRE<br />
<br />
50 ENTREPRENDRE 151
FORMATION EMPLOI<br />
Compétences RH<br />
Information juridique et sociale<br />
La loi de financement de la sécurité<br />
sociale pour 2009 a annoncé un<br />
enjeu de taille pour les entreprises dès<br />
2010. A compter du 1 er janvier 2010,<br />
les entreprises d’au moins 50 salariés<br />
devront avoir conclu un accord collectif<br />
relatif à l’emploi des seniors ou<br />
bien avoir mis en place un plan d’action<br />
sur ce point. A défaut, elles se<br />
verront sanctionnées par le paiement<br />
d’une contribution s’élevant à 1% de la<br />
masse salariale et ce, pour chaque<br />
mois au cours duquel l’entreprise ne<br />
sera pas couverte par un accord ou un<br />
plan d’action sur l’emploi des seniors.<br />
Pour vous aider à appréhender cette<br />
obligation, le pôle compétences RH de<br />
la CCI du <strong>Lot</strong> se propose d’aborder ce<br />
thème lors de son prochain Club RH.<br />
Comme à notre habitude, cette session<br />
d’information sera avant tout<br />
« pratique ». En effet, après avoir fait le<br />
point sur les obligations et attentes<br />
relatives à cette mesure, nous répondrons<br />
à toutes les questions que vous<br />
pouvez vous poser sur le sujet.<br />
Précisions également que, conformément<br />
aux engagements pris avant l’été<br />
et afin de répondre à la demande<br />
générale, nous allons essayer (dans la<br />
mesure du possible) de « dupliquer »<br />
ce type d’intervention sur au moins<br />
trois sites dans le <strong>Lot</strong> (Cahors, Figeac<br />
et Saint-Céré ou Souillac).<br />
Ainsi, chacun d’entre vous pourra participer<br />
aux échanges sans avoir à passer<br />
trop de temps sur la route.<br />
Concernant cette session d’information<br />
sur l’Emploi des Seniors, voici les<br />
dates proposées :<br />
- le 15 octobre à 9h00, à Cahors,<br />
- le 29 octobre à 14h30 à Figeac,<br />
- le 3 novembre à 14h30 à Biars-sur-<br />
Cère.<br />
Un courrier d’invitation vous sera prochainement<br />
adressé. Cependant, les<br />
personnes qui souhaiteraient s’inscrire<br />
sans attendre, trouveront ci-dessous,<br />
un bulletin d’inscription à nous<br />
retourner par fax ou e-mail.<br />
Bulletin d’inscription<br />
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
Raison Sociale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
Effectif : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
Participera au club RH à :<br />
Cahors Figeac Biars-sur-Cère<br />
Nous comptons sur votre présence et<br />
restons à votre disposition pour toute<br />
information complémentaire.<br />
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter<br />
Séverine Prendin : severine.prendin@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />
Tél. 05 65 20 48 66 - Fax : 05 65 20 48 62<br />
<br />
Groupe de travail<br />
En mars dernier, un groupe de travail<br />
sur les difficultés de recrutement<br />
réunissait une dizaine d’entreprises<br />
lotoises qui souhaitait se mobiliser sur le<br />
sujet. Ainsi, après avoir recensé les difficultés<br />
rencontrées, nous avons imaginé<br />
des actions concrètes pour améliorer<br />
notre situation dans ce domaine. Parmi<br />
elles, une campagne d’information a été<br />
décidée. Elle visera, dans un premier<br />
temps, les jeunes en collèges et lycées<br />
afin de les informer sur les secteurs d’activité<br />
et les métiers qui recrutent dans<br />
notre département. Cette campagne d’information<br />
devrait s’inscrire dans le cadre<br />
du « Parcours de découverte des Métiers<br />
et Formations » mais aussi de la<br />
« Semaine Ecole – Entreprise » mise en<br />
place par l’Inspection d’académie et qui<br />
se déroulera cette année, fin novembre.<br />
Dans un second temps, des actions similaires<br />
seront mises en place en partenariat<br />
avec Pôle Emploi, Cap Emploi, la<br />
Mission Locale…, en direction des<br />
demandeurs d’emploi. Aujourd’hui, afin<br />
d’avancer dans la mise en place de ce<br />
projet, nous proposons de nous réunir<br />
une nouvelle fois, fin octobre (nous vous<br />
communiquerons la date précise dans<br />
les prochains jours). Naturellement, nous<br />
invitons toute personne intéressée par le<br />
sujet à rejoindre ce groupe de travail.<br />
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter<br />
Séverine Prendin : severine.prendin@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />
Tél. 05 65 20 48 66 - Fax : 05 65 20 48 62<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 51
CONJONCTURE<br />
Une sortie de crise<br />
au compte-goutte<br />
Après quelques signes encourageants<br />
constatés dans certaines branches,<br />
la production industrielle s’est<br />
stabilisée durant l’été.<br />
Les industries alimentaires, qui avaient tiré<br />
vers le haut la croissance de la production<br />
industrielle régionale en début d’année,<br />
ont confirmé leur niveau d’activité alors<br />
que les résultats enregistrés dans la filière<br />
des biens de consommation sont restés sans<br />
suite. Seule la production de la branche<br />
des biens d’équipement a progressé.<br />
La demande globale s’est stabilisée.<br />
Elle semble avoir mieux résisté dans<br />
sa composante étrangère.<br />
Le niveau global des stocks est maintenant<br />
jugé conforme à la normale dans la plupart<br />
des branches.<br />
Les carnets de commandes se sont regarnis<br />
peu à peu tout en demeurant encore<br />
insuffisants pour la période.<br />
La tendance baissière s’est confirmée tant<br />
sur les prix de certaines matières premières<br />
que sur ceux des produits finis.<br />
Le taux d’utilisation des capacités de<br />
production a peu évolué depuis trois mois<br />
et il se situe à un niveau très en deçà<br />
de sa moyenne de longue période. Les<br />
ajustements d’effectifs se sont poursuivis.<br />
Les prévisions font globalement état<br />
d’une hausse de l’activité, même si celles-ci<br />
sont exprimées avec prudence.<br />
SERVICES MARCHANDS<br />
L’activité et la demande ont progressé durant l’été grâce<br />
à quelques secteurs bien orientés. Quelques embauches<br />
ont été relevées. Les prévisions sont cependant réservées<br />
pour les mois prochains.<br />
INDUSTRIE DES BIENS INTERMÉDIAIRES<br />
La production s’est stabilisée durant l’été mais les prises<br />
de commandes ont progressé sensiblement ; les carnets<br />
demeurent toutefois d’un niveau très insuffisant. Les<br />
effectifs ont à nouveau légèrement décru. Les perspectives<br />
d’activité sont exprimées avec prudence.<br />
INDUSTRIE DES BIENS D’ÉQUIPEMENTS<br />
L’activité a évolué de manière irrégulière selon les<br />
branches. La tendance globale a été favorable pour une<br />
période d’été où les fermetures de sites de production<br />
ont été nombreuses. Les commandes ont repris un peu<br />
de vigueur. La situation des carnets demeure favorable.<br />
Comme attendu, la production devrait être plus soutenue<br />
au cours des prochains mois.<br />
INDUSTRIES DES BIENS DE CONSOMMATION<br />
La production a légèrement reculé au cours de l’été. Les<br />
prises de commandes se sont amoindries, malgré la<br />
bonne tenue de la demande étrangère. L’augmentation<br />
des prix des matières premières ne s’est pas répercutée<br />
sur les prix de vente. Les carnets, toujours insuffisants,<br />
of<strong>fr</strong>ent une visibilité réduite.<br />
INDUSTRIES ALIMENTAIRES<br />
La production a peu évolué d’une période sur l’autre.<br />
Les commandes sur le marché intérieur ont été légèrement<br />
mieux orientées. De nouvelles baisses de prix des<br />
matières premières ont été relevées. Les stocks de produits<br />
sont toujours jugés inférieurs à la normale. La<br />
situation des carnets de commandes ne permet pas<br />
d’anticiper d’accélération rapide de l’activité.<br />
52 ENTREPRENDRE 151
CONJONCTURE<br />
DES BIENS D’EQUIPEMENT<br />
EN REBOND<br />
AERON<strong>AU</strong>TIQUE ET SPATIAL<br />
Les cadences de production se sont globalement<br />
stabilisées malgré les fermetures<br />
de certaines unités. La demande a<br />
légèrement progressé. Les stocks sont<br />
bien maîtrisés. La visibilité est bonne sur<br />
la fin de l’année. Les industriels anticipent<br />
une légère progression de l’activité.<br />
Les plans de charge seront dans<br />
l’ensemble respectés.<br />
EQUIPEMENTS<br />
MECANIQUES<br />
Contrairement aux mois précédents, la<br />
production a augmenté. La demande<br />
étrangère a été mieux orientée. Les<br />
stocks de produits n’ont toutefois pas<br />
été reconstitués. Ils demeurent très inférieurs<br />
à la normale. Les carnets de commandes<br />
of<strong>fr</strong>ent peu de visibilité. Néanmoins,<br />
une hausse de la production est<br />
attendue à court terme.<br />
BIENS DE CONSOMMATION :<br />
LA DEMANDE RESTE FAIBLE<br />
INDUSTRIE DES EQUIPEMENTS<br />
DU FOYER<br />
La dégradation de la production s’est<br />
confirmée sur le mois. La demande globale<br />
s’est réduite malgré une bonne<br />
reprise des commandes étrangères. Les<br />
effectifs ont été ajustés à la situation<br />
actuelle. Les plans de charges actuels ne<br />
permettent pas d’entrevoir une reprise<br />
de l’activité à court terme.<br />
EDITION, IMPRIMERIE,<br />
REPRODUCTION<br />
La production a connu une baisse sensible<br />
sur le mois et les commandes ont<br />
été également orientées à la baisse. Les<br />
stocks ont été réduits. La visibilité est<br />
réduite sur les prochains mois.<br />
Les prix des matières premières ont sensiblement<br />
diminué et les prix de vente se<br />
sont stabilisés. Les carnets sont jugés<br />
toujours insuffisants pour assurer des<br />
perspectives plus favorables.<br />
INDUSTRIES DU BOIS ET DU PAPIER<br />
• Industries du bois : Les commandes,<br />
notamment étrangères, se sont inscrites<br />
en net repli. Les effectifs ont encore été<br />
contractés. L’activité devrait être à nouveau<br />
orientée à la baisse sur les prochains<br />
mois.<br />
• Industries du papier et du carton : La<br />
production a progressé. Les commandes,<br />
en hausse, redonnent une<br />
meilleure visibilité.<br />
METALLURIGIE ET<br />
TRANSFORMATION DES MET<strong>AU</strong>X<br />
L’été a été atone en termes de production<br />
et de prises de commandes. Les<br />
prix des matières premières ont augmenté<br />
et les prix de vente sont demeurés<br />
stables. Les carnets, très bas, ne permettent<br />
pas d’espérer une reprise plus<br />
soutenue de l’activité.<br />
CHIMIE, CAOUTCHOUC<br />
ET PLASTIQUES<br />
Le secteur a affiché une baisse de la production<br />
en août. Les commandes étrangères<br />
ont été bien orientées. Les carnets<br />
demeurent néanmoins assez bas. Les<br />
prévisions tablent toutefois sur une<br />
légère amélioration de la situation.<br />
DES SERVICES MARCHANDS<br />
QUI REBONDISSENT<br />
HOTELLERIE<br />
Les taux d’occupation ont sensiblement<br />
progressé et les réservations ont augmenté.<br />
Toutefois, les prévisions font état<br />
d’une baisse de l’activité.<br />
TRAVAIL TEMPORAIRE<br />
Le secteur a bénéficié d’un regain sensible<br />
d’activité. Les prix pratiqués sont restés<br />
stables. Les effectifs ont été confortés. Les<br />
volumes d’affaires devraient progresser.<br />
REPARATION <strong>AU</strong>TOMOBILE<br />
Les courants d’affaires se sont contractés.<br />
Les prix ont été sensiblement réajustés.<br />
Les perspectives sont plus favorables<br />
pour les prochains mois.<br />
L’AGRO-ALIMENTAIRE<br />
NE S’EN SORT PAS<br />
FILIERE VIANDE<br />
La production a légèrement fléchi dans<br />
l’industrie des viandes. La demande<br />
globale s’est sensiblement contractée.<br />
La baisse des prix des matières premières<br />
et des produits finis s’est accentuée.<br />
Les stocks ont été maîtrisés. La<br />
situation des carnets de commandes<br />
est peu satisfaisante. Les prévisions<br />
font état d’une baisse de la production<br />
pour les semaines à venir. Les inquiétudes<br />
exprimées pour la rentrée semblent<br />
se confirmer.<br />
LAIT ET FROMAGE<br />
Le repli de la production s’est poursuivi<br />
en août. Contrairement à la période<br />
précédente, la demande étrangère a<br />
fortement chuté. Les prix des matières<br />
premières ont baissé et de nouvelles<br />
revalorisations de tarifs des produits<br />
finis sont intervenues. Les stocks sont<br />
désormais inférieurs au niveau moyen.<br />
Les carnets de commandes se sont<br />
légèrement regarnis. Les industriels<br />
prévoient une légère amélioration à<br />
court terme.<br />
DES BIENS INTERMEDIAIRES<br />
CONTRASTÉS<br />
COMPOSANTS ELECTRIQUES<br />
ET ELECTRONIQUES<br />
La production a confirmé la bonne<br />
orientation de la période précédente.<br />
TRANSPORTS ROUTIERS<br />
Le volume d’affaires a connu une hausse<br />
sensible, tout comme les entrées de<br />
commandes. En revanche, les prix ont<br />
baissé sur la période. L’activité escomptée<br />
sur les mois prochains est bonne,<br />
mais les effectifs devraient rester à leur<br />
niveau actuel.<br />
Sources : Insee - Banque de France<br />
CCI du <strong>Lot</strong> - Septembre 2009<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 53
CONJONCTURE<br />
CONJONCTURE COMMERCE DE DÉTAIL<br />
Juillet 2009<br />
La méthodologie de l’enquête de la Banque de France a évolué. Les statistiques portent sur<br />
les indices et variations en volume de vente corrigés des variations saisonnières et des jours<br />
ouvrables. Nous avons traduit ces indices en pourcentage d’évolution des chif<strong>fr</strong>es d’affaires.<br />
Alimentation :<br />
Dans les commerces alimentaires (hors<br />
boucherie), stagnation des ventes en<br />
juillet 2009 (-0,5%). En cumul sur les<br />
sept premiers mois 2009, les ventes<br />
sont en recul de 1,6%.<br />
Dans les boucheries et les rayons<br />
« viande » de la grande distribution,<br />
baisse des chif<strong>fr</strong>es d’affaires de 4,6% en<br />
juillet 2009 par rapport à juillet 2008.<br />
En cumul sur les sept premiers mois de<br />
l’année, baisse des ventes des produits<br />
à base de viande de 2% par rapport à la<br />
même période de l’année précédente.<br />
Equipement de la personne :<br />
Dans l’habillement, baisse des ventes<br />
de près de 10% en juillet 2009 par rapport<br />
à juillet 2008. Sur le sept premiers<br />
mois de l’année, les ventes sont en<br />
recul de 4,9 % par rapport à la même<br />
période de 2008.<br />
Dans la chaussure, les ventes ont également<br />
chuté en juillet 2009 et, en<br />
cumul sur les sept premiers mois de<br />
l’année, la baisse représente 1,6% par<br />
rapport à la même période de 2008.<br />
Equipement de la maison :<br />
Les commerces de meubles, de produits<br />
électroménager et de quincaillerie<br />
bricolage connaissent une année<br />
difficile. Les chif<strong>fr</strong>es parlent d’euxmêmes<br />
: baisse des ventes en juillet et<br />
net recul des ventes depuis le début<br />
de l’année.<br />
Les ventes de produits classés « électronique<br />
grand public » sont toujours<br />
en progression en 2009, de 5,5% au<br />
premier semestre. C’est le seul<br />
Juillet 2009 Juillet 2009 7 mois 2009<br />
Juillet 2008 7 mois 2008<br />
Ensemble -1,9% -2,3%<br />
alimentation dont: -1,4% -1,7%<br />
Alimentation hors boucherie -0,5% -1,6%<br />
Viande -4,6% -2,0%<br />
Produits industriels dont : -3,5% -3,6%<br />
Textile/habillement -9,8% -4,9%<br />
Chaussure -6,1% -1,4%<br />
Meuble -11,6% -10,8%<br />
Appareils électroménagers -3,4% -4,1%<br />
Electronique grand public 5,3% 5,5%<br />
Quincaillerie -5,4% -7,3%<br />
Bricolage -7,4% -5,5%<br />
Livre et papeterie -6,5% -6,3%<br />
Horlogerie bijouterie -5,4% -6,6%<br />
Automobiles neuves 7,6% -4,3%<br />
Juillet 2009 Juillet 2009 7 mois 2009<br />
Juillet 2008 7 mois 2008<br />
Petit commerce (hors automobile) -1,6% -1,1%<br />
Grande distribution -1,0% -2,6%<br />
Ensemble du commerce -1,1% -2,1%<br />
groupe de commerces qui voit son<br />
chif<strong>fr</strong>e d’affaires progresser à un<br />
rythme régulier.<br />
Librairies papeteries :<br />
Les chif<strong>fr</strong>es d’affaires des activités ou<br />
rayons « librairies papeteries » sont<br />
toujours en repli en juillet et depuis le<br />
début de l’année 2009.<br />
Bijouteries :<br />
Dans les bijouteries, après un mois de<br />
juin en progression, nouveau recul<br />
des affaires en juillet 2009. Depuis le<br />
début de l’année 2009, fléchissement<br />
des ventes de 6,6%.<br />
Véhicules neufs :<br />
Progression des chif<strong>fr</strong>es d’affaires de<br />
7,6% en juillet 2009 par rapport à<br />
juillet 2008. Cependant en cumul sur<br />
six mois, les ventes sont en repli de<br />
4,3%.<br />
Dans l’ensemble, d’après<br />
les statistiques nationales,<br />
le commerce de détail est toujours<br />
en recul par rapport à l’an passé.<br />
Ce tassement des ventes touche<br />
toutes les formes de commerce,<br />
autant la grande distribution que<br />
le commerce traditionnel.<br />
54 ENTREPRENDRE 151
INDICATEURS<br />
+8,2%<br />
C’est le taux de chômage<br />
dans le <strong>Lot</strong> au 30 juin 2009.<br />
Une hausse de 1 point<br />
depuis le 31 décembre 2008.<br />
8 000<br />
7 000<br />
6 000<br />
5 000<br />
4 000<br />
3 000<br />
2 000<br />
1 000<br />
Demandes d’emplois (Fin de mois – Catégorie A – Juillet)<br />
+27% de juillet 2008 à juillet 2009<br />
6 628 6 383<br />
1997<br />
1998<br />
6 036<br />
1999<br />
5 212<br />
2000<br />
4 569<br />
2001<br />
4 275<br />
2002<br />
4 621<br />
2003<br />
4 539<br />
2004<br />
4 138 3 927<br />
2005<br />
2006<br />
3 327<br />
2007<br />
4 500<br />
2008<br />
5 722<br />
2009<br />
Source : INSÉE<br />
Source : DRTEFP<br />
Le nombre de<br />
créations d’entreprise<br />
a baissé entre<br />
le 1 er trimestre 2008<br />
et le 1 er trimestre 2009.<br />
-23,7% dans le commerce<br />
-28,6% dans l’industrie<br />
-36,8% dans les services<br />
Source : CCI du <strong>Lot</strong><br />
1200<br />
1100<br />
1000<br />
900<br />
800<br />
700<br />
600<br />
500<br />
400<br />
300<br />
200<br />
100<br />
0<br />
Of<strong>fr</strong>es d’emplois (au 31 juillet)<br />
+5,3% de juillet 2008 à juillet 2009<br />
416<br />
1997<br />
603 585<br />
1998<br />
1999<br />
497<br />
2000<br />
530<br />
2001<br />
624<br />
2002<br />
670<br />
2003<br />
662<br />
2004<br />
538<br />
2005<br />
676<br />
2006<br />
748<br />
2007<br />
635<br />
2008<br />
669<br />
2009<br />
Source : Pôle Emploi<br />
-0,2%<br />
C’est la variation annuelle<br />
de l’indice des prix<br />
à la consommation<br />
en août 2009.<br />
+3,5%<br />
C’est la variation des<br />
exportations lotoises des<br />
deux premiers trimestres<br />
de 2009 par rapport<br />
aux deux premiers<br />
trimestres de 2008.<br />
-9,2%<br />
C’est la variation des<br />
importations lotoises des<br />
deux premiers trimestres<br />
de 2009 par rapport<br />
aux deux premiers<br />
trimestres de 2008.<br />
Source : INSEE<br />
Source : finances.gouv.<strong>fr</strong><br />
Source : finances.gouv.<strong>fr</strong><br />
-14%<br />
C’est la variation annuelle<br />
de l’indice du coût<br />
de l’énergie en août 2009.<br />
Immatriculation de véhicules<br />
JANVIER-AOÛT 2008 JANVIER-AOÛT 2009 ÉVOLUTION<br />
Neuf 4 842 5 334 + 10,2 %<br />
Occasion 10 721 9 703 - 9,5 %<br />
Total 15 563 15 037 - 3,4 %<br />
Source : INSÉE<br />
Source : Préfecture du <strong>Lot</strong><br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 55
PETITES ANNONCES<br />
OFFRES D’EMPLOI<br />
Séverine Prendin<br />
CCI du <strong>Lot</strong><br />
107, quai Cavaignac - 46002 Cahors Cedex 9<br />
Tel. 05 65 20 48 66 - severine.prendin@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />
INDUSTRIE<br />
TECHNICIENS DE<br />
MAINTENANCE H/F 151 OE 1<br />
Entreprises du <strong>Lot</strong> recherchent en CDI des<br />
techniciens de maintenance pour effectuer<br />
l’entretien des lignes de production :<br />
- Réparation, remise à niveau de pièces<br />
(outillage de ligne) ;<br />
- Tenue du stock de pièces détachées ;<br />
- Collecte et réponse aux demandes de travaux<br />
de la part des opérateurs de lignes ;<br />
- Propositions de modifications ou aménagements<br />
nécessaires à l'amélioration de la sécurité,<br />
de la qualité et de la productivité…<br />
De formation Bac Pro MSMA ou BTS électrotechnique<br />
- mécanique,<br />
- vous avez déjà effectué la maintenance d'éléments<br />
mécaniques simples et savez lire des<br />
plans associés ;<br />
- vous savez diagnostiquer et dépanner une<br />
ligne de production automatisée.<br />
- Enfin, vous avez, si possible, de bonnes<br />
connaissances en moteurs triphasés, moteur<br />
cc et variateur associés ainsi qu’en pneumatique<br />
et hydraulique.<br />
DESSINATEURS ET INGENIEURS<br />
MECANICIENS H/F 151 OE 2<br />
- Société dans l’aéronautique sur Figeac<br />
recherche des dessinateurs et ingénieurs<br />
mécaniciens tout profil (DUT Conception<br />
mécanique / mécanique, productique ; licence<br />
conception de produits industriels, DESS…) et<br />
ayant (pour les ingénieurs) une bonne maîtrise<br />
de l’anglais professionnel technique.<br />
- Connaissance de CATIA V5 et PRO INGENIER<br />
fortement recommandée.<br />
- Votre mission consistera à dessiner différentes<br />
pièces (sièges d’avion, repose pieds…).<br />
CONDUCTEURS DE LIGNES H/F 151 OE 3<br />
- De formation technique (CQP, Bac Pro ou BTS<br />
Agro), vous maîtrisez les bases mécaniques,<br />
électrique et l'automatisme ou avez, au minimum,<br />
de bonnes notions.<br />
- Vous procéderez aux réglages des installations<br />
de la ligne et serez le/la garant(e) de la<br />
qualité des produits et des rendements<br />
temps. Tout cela en conformité avec le cahier<br />
des charges et les spécificités techniques des<br />
programmes de fabrication.<br />
- Autonome, rigoureux(euse), vigilant(e), vous<br />
aimez le travail en équipe (2ou 3x8) et savez<br />
anticiper sur votre poste de travail.<br />
- Vous contribuez à faire respecter les règles et<br />
consignes de sécurité en vigueur dans l'entreprise.<br />
- Enfin, vous veillez à l'approvisionnement correct<br />
des matières premières et êtes amené(e)<br />
à participer aux opérations de maintenance<br />
de niveau 1.<br />
TECHNICIEN D’ATELIER<br />
CHROMEUR H/F 151 OE 4<br />
Entreprise dans l’aéronautique située à Figeac,<br />
recherche des chromeurs en vue de CDI, formation<br />
en interne assurée.<br />
Travail en équipe : postes en 2x8 - 35hrs/semaine.<br />
- Connaissance en traitement des métaux<br />
souhaitée ;<br />
Toute candidature sera étudiée.<br />
Minutie, précision et sens de l’observation<br />
seront appréciés. De même, votre motivation<br />
et votre capacité à prendre des initiatives<br />
seront de sérieux atouts.<br />
COMMERCE<br />
TECHNICO-COMMERCIAL H/F 151 OE 5<br />
Entreprise sur Cahors recherche Commercial en<br />
CDI pour fidéliser la clientèle existante et développer<br />
l’activité (vente de photocopieurs, imprimantes,<br />
fax...) auprès de PME, PMI et administrations.<br />
Zone de prospection étendue sur une<br />
moitié du <strong>Lot</strong>. Solides connaissances demandées<br />
en informatique. Formation aux produits<br />
et méthodes de vente assurée. Salaire fixe +<br />
commissions, véhicule de fonction, PC portable<br />
fourni, dé<strong>fr</strong>aiement garanti.<br />
TECHNICO-COMMERCIAL H/F 151 OE 6<br />
Grand groupe d’assurance sur Cahors recherche<br />
Commercial en CDI pour effectuer le suivi client<br />
et prendre en charge la prospection sur le<br />
département du <strong>Lot</strong>. Première expérience commerciale<br />
souhaitée, tout type de profil sera étudié.<br />
Formation aux produits et méthodes de<br />
vente assurée. Salaire fixe + commissions +<br />
primes significatives.<br />
COMMERCI<strong>AU</strong>X H/F 151 OE 7<br />
Entreprises (tous secteurs confondus) sur le <strong>Lot</strong>,<br />
recherchent plusieurs Commerciaux tous types<br />
de profils (sédentaires, itinérants, indépendants<br />
(VRP), expérimentés, juniors + possibilité d’alternance…)<br />
pour renforcer leurs équipes.<br />
Parmi vos missions, vous serez amené(e) à :<br />
- optimiser le développement des ventes ;<br />
- prospecter (de façon téléphonique + terrain)<br />
de nouveaux clients ;<br />
- fidéliser ceux existants.<br />
Ceci en respectant la politique commerciale de l’entreprise<br />
et en établissant une véritable relation de<br />
confiance avec l’ensemble de vos interlocuteurs.<br />
- Possédant un excellent relationnel ainsi<br />
qu’une réelle fibre commerciale; vous avez<br />
l’expérience du terrain, de la prospection<br />
directe auprès de particuliers et savez trouver<br />
les bons arguments pour convaincre vos<br />
interlocuteurs.<br />
Dynamique, ambitieux et entreprenant, vous<br />
recherchez une entreprise dans laquelle exprimer<br />
vos talents et savoirs-faire.<br />
VENDEUR/COMMERCIAL H/F 151 OE 8<br />
Entreprise familiale, secteur cuisine et salle de<br />
bain, recherche pour son magasin de Cressensac,<br />
un vendeur/commercial pour accueillir et<br />
accompagner les clients dans la définition de<br />
leurs besoins, leur proposer une of<strong>fr</strong>e adaptée,<br />
réaliser des devis, prendre des mesures…<br />
Bonne expérience de la vente souhaitée, idéalement<br />
dans ce secteur d’activité.<br />
Base 35 heures du mardi au samedi.<br />
Rémunération attractive.<br />
COMPTABILITÉ<br />
COMPTABLES H/F 151 OE 9<br />
- Cabinets comptables sur le <strong>Lot</strong> recherche des<br />
Comptables : A partir du niveau BTS au jusqu’au<br />
DESS, DPECF, débutant, première expérience<br />
ou confirmé.<br />
- Bonnes connaissances en déclaration de TVA,<br />
déclaration fiscale et bilan, appréciées.<br />
SECRETARIAT – ADMINISTRATIF<br />
ASSISTANT H/F 151 OE 10<br />
Directeur (handicapé) recherche, sur Cahors,<br />
un(e) assistant(e) pour l'aider au quotidien<br />
dans sa vie professionnelle :<br />
- prise de notes en réunion, recherches diverses...<br />
- accompagnement et conduite du véhicule<br />
de fonction lors de ses déplacements sur le<br />
<strong>Lot</strong>, Toulouse (trajet effectué sur la journée,<br />
une fois par mois) ou Paris (déplacements sur<br />
2 ou 3 jours, tous les 2 mois).<br />
Qualités requises sur le poste : discrétion,<br />
patience, soucis du détail, efficacité, d'esprit<br />
d'initiative, ouverture au dialogue.<br />
Toute candidature en lien avec les éléments cidessus<br />
sera étudiée avec attention.<br />
Le/la candidat(e) idéal(e) devra toutefois avoir<br />
une bonne présentation afin de relayer l'image<br />
de marque de la personne auprès de laquelle<br />
il/elle sera engagé(e).<br />
SECRETAIRE POLYVALENT H/F 151 OE 11<br />
Entreprise sur Saint-Céré, recherche secrétaire<br />
polyvalente pour assister l’équipe administrative<br />
dans sa gestion au quotidien : secrétariat,<br />
classement, archivage… CDD de 3 à 6 mois.<br />
Rémunération au SMIC.<br />
ASSISTANTE DE GESTION H/F 151 OE 12<br />
PME du nord du <strong>Lot</strong> recherche Assistante<br />
Comptabilité-Gestion, CDI, 35 hrs semaine.<br />
Il /elle fera la comptabilité courante de l’entreprise<br />
et participera notamment à la préparation<br />
du bilan, au suivi des stocks, au calcul des<br />
coûts de revient et de marges. Il / elle maitrisera<br />
les NTIC et saura s’impliquer au sein d’une<br />
équipe motivée tout en faisant preuve d’autonomie.<br />
Il /elle aura le goût du contact, le sens<br />
de l’initiative et de solides capacités organisationnelles.<br />
BTS (ou niveau), de préférence en<br />
comptabilité ou gestion. Expérience en PME<br />
souhaitée. Poste à pourvoir rapidement.<br />
56 ENTREPRENDRE 151
PETITES ANNONCES<br />
<strong>AU</strong>TRES PROFILS 150 OE 13<br />
BOUCHER H/F<br />
A<br />
Boucherie Charcuterie sur Cahors, recherche<br />
salarié en CDI ou apprentissage (type CAP,<br />
BEP). Parmi vos missions, vous effectuerez : la<br />
découpe de la viande, la préparation des étales,<br />
le suivi des commandes, le service clients…<br />
Rémunération attractive.<br />
Entreprise industrie mécanique, située à<br />
Saint-Céré recherche également :<br />
- Des Dessinateurs pour du contrôle 3D ayant<br />
une bonne maîtrise du logiciel CATIA ; B<br />
- Des Préparateurs méthodes ; C<br />
- Des Tourneurs <strong>fr</strong>aiseurs. D<br />
Entreprise industrie agroalimentaire,<br />
située sur Figeac recherche également :<br />
- Des Préparateurs de commandes ; E<br />
- Des Agents de fabrication. F<br />
OFFRES DE STAGE<br />
STAGES VENDEURS H/F<br />
EN BOUTIQUE H/F 151 OS 1<br />
Société dans le négoce de vin, recherche, pour<br />
sa boutique de Rocamadour jusqu’à fin<br />
octobre, des étudiants souhaitant acquérir ou<br />
développer leur expérience dans la vente<br />
directe auprès de particuliers.<br />
STAGES EN TANT QUE CUISINIER<br />
ET/OU SERVEURS H/F 151 OS 2<br />
Restaurant sur Cahors recherche, pour l’été,<br />
des cuisiniers et des serveurs (ayant si possible<br />
une bonne connaissance du vin).<br />
STAGES DANS LE DOMAINE<br />
ADMINISTRATIF H/F 151 OS 3<br />
Structure dans le développement économique<br />
propose stages en Secrétariat-Bureautique<br />
: rédaction de courriers, classement,<br />
archivage, traitement de dossiers divers,<br />
développement d’une cvthèque…<br />
DEMANDES D’EMPLOI<br />
POUR CANDIDATURES<br />
Envoyer lettre de motivation et CV,<br />
sous référence Cand.Entrep./CCI à :<br />
CCI du <strong>Lot</strong> – Pole emploi/RH<br />
107 Quai Cavaignac BP 79 - 46002 CAHORS CEDEX 9<br />
severine.prendin@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />
SECTEUR ADMINISTRATIF 151 DE 1<br />
Profil 1 – Assistante de gestion PME PMI<br />
BTS Assistante de gestion PME PMI- 4 ans d’expérience<br />
– accueil clients, différents travaux<br />
administratifs et comptables – maîtrise du<br />
pack bureautique et connaissances des logiciels<br />
Works, Ethnos, Ciel Comptabilité, Ciel<br />
Gestion Commerciale et Ciel Gestion Paye.<br />
Profil 2 – Secrétaire comptable bilingue<br />
BTS Assistante de direction bilingue anglais -<br />
10 ans d’expérience – Accueil physique et<br />
téléphonique, comptabilité locative, établissement<br />
de dossiers de régularisation des<br />
charges annuelles, facturation… – Maîtrise<br />
du pack Office et connaissance des logiciel<br />
EMMA – Bonnes connaissances en anglais,<br />
quelques notions d’espagnol.<br />
COMPTABILITÉ 151 DE 2<br />
Profil 1 – Aide Comptable<br />
BTS Comptabilité, complété d’un diplôme préparatoire<br />
aux Etudes Comptables et Financières<br />
– 2 ans d’expérience en comptabilité –<br />
Saisie d’écritures comptables, de bulletins de<br />
paie, de la taxe d’apprentissage, rapprochement<br />
bancaire, établissement déclarations de<br />
TVA, saisie encaissements… - Connaissance<br />
des logiciels EBP et Sage.<br />
Profil 2 – Comptable<br />
Formation en comptabilité – 20 ans d’expérience<br />
– comptabilité d’entreprise, budget prévisionnel,<br />
établissement de fiches de paie,<br />
déclarations trimestrielles, annuelles…<br />
COMMERCE 151 DE 3<br />
Profil 1 – Technico-commercial<br />
Bac Pro Commerce – Première expérience<br />
significatives via différents stages dans les<br />
matériaux de construction, l’alimentaire, les<br />
loisirs sportifs…- Réapprovisionnement des<br />
rayons, facing, accueil des clients, finalisation<br />
des ventes, préparation des commandes, balisage,<br />
reconnaissance des dossiers…<br />
Profil 2 – Technico-commercial /<br />
vendeur magasin<br />
Ancien commerçant (6 ans, gérant indépendant<br />
d ‘une superette) et ancien artisan (11<br />
ans, entretien de parcs et jardins et piscines),<br />
de formation Menuisier Ebéniste, cherche<br />
emploi dans les métiers du commerce (commercial<br />
ou vendeur en magasin). Disponible<br />
immédiatement. Etudie toute proposition.<br />
INDUSTRIE 151 DE 4<br />
Profil 1 – Directeur d’usine<br />
BTS Mécanique et Automatisme – 20 ans<br />
d’expérience sur des postes de direction<br />
dans des sociétés de sous-traitance en tôlerie/chaudronnerie<br />
industrielle, de découpe à<br />
façon de pièces métalliques en oxycoupage,<br />
découpe laser et découpe plasma. Ou<br />
encore, des sociétés de fourniture et pose de<br />
systèmes de rayonnage métallique ou de<br />
pièces de rechange pour mobilier urbain –<br />
Gestion et coordination de l’articulation des<br />
différents services, des RH, organisation des<br />
équipes, mise en place d’outils de contrôle et<br />
de gestion, participation à la mise en œuvre<br />
de la politique commerciale et financière élaboration<br />
de budgets, suivi des investissements<br />
et travaux d’extension de sites, garant<br />
des procédures QSE…<br />
Profil 2 – Technicien Etudes/méthodes<br />
BTS en conception de produits industriels,<br />
suivi d’une licence professionnelle « Techniques<br />
Industrielles Aérospatiales » - 3 ans<br />
d’expérience en élaboration de dossiers de<br />
production, mise en plan à partir de 3D client,<br />
revue de définition, préparation, méthodes,<br />
rédaction de gammes, achats, réception et<br />
gestion des stocks matières aéronautiques,<br />
suivi d’affaires et reporting clients.<br />
Profil 3 – Technicien Bureau d’Etudes<br />
DUT Génie mécanique et productique, suivi<br />
d’une licence Professionnelle Production<br />
Industrielle – 3 ans d’expérience – utilisation<br />
de machines conventionnelles à commandes<br />
numériques : tours, <strong>fr</strong>aiseuses, lasers - Pratique<br />
des logiciels Solidworks, Catia V5, Pro E, Inventor…<br />
- Bonne maîtrise de l’anglais et quelques<br />
notions d’espagnol.<br />
Profil 4 – Ajusteur - Monteur<br />
Bac Professionnel Productique suivi d’une<br />
formation de niveau 1 en Ajustage – Montage<br />
de Structures Aéronefs – 6 ans d’expérience<br />
en tant qu’opérateur sur machines à commandes<br />
numériques, 6 ans en tant qu’Ajusteur<br />
Monteur.<br />
<strong>AU</strong>TRES PROFILS 151 DE 5<br />
Profil 1 – Informaticien Réseau<br />
BTS Informatique de Gestion, option Administrateur<br />
de réseaux locaux d’entreprise – 8 ans<br />
d’expérience – Assemblage et maintenance<br />
de PC, développement d’in<strong>fr</strong>astructures<br />
hybrides, montage de disjoncteurs, maintenance<br />
de parcs informatiques, remodelage de<br />
réseaux…<br />
Profil 2 – Conseiller tourisme<br />
DEUG d’histoire de l’art complété d’une formation<br />
d’Agent de vente billettiste – 8 ans d’expérience<br />
en tant qu’agent de réservation polyvalent,<br />
conseiller tourisme…<br />
- Vente de prestations touristiques, réservation<br />
et émission de titres de transport, accueil et<br />
conseil clients, gestion administrative et<br />
comptable…<br />
- Maîtrise des logiciels Amadeus, Galileo, Iga et<br />
Modo voyages – Bon niveau d’anglais ;<br />
notions d’espagnol et d’allemand.<br />
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2009 57
PETITES ANNONCES<br />
RECHERCHE ENTREPRISE<br />
POUR ALTERNANCE 151 DA 1<br />
Profil 1 – Recherche d’entreprise en alternance<br />
pour licence professionnelle en GRH<br />
BTS Comptabilité et Gestion des Organisations –<br />
Expérience significative lors de stages en comptabilité<br />
et cabinets comptables - Paramétrage de<br />
dossiers, tenue de la comptabilité client, déclarations<br />
de TVA : CA3 et CA12, établissement de<br />
DUE, bulletins de paies, contrats de travail, notification<br />
de licenciement, calcul de taxes sur les<br />
salaires, déclaration de TVA, taxe professionnelle.<br />
VENTES & LOCATIONS<br />
Tél. 05 65 20 35 41<br />
Dans le cadre du dispositif Transmission /<br />
Reprise, la Chambre de Commerce<br />
et d’Industrie du <strong>Lot</strong> édite un catalogue<br />
d’affaires à céder dans le département<br />
(annonces gratuites) à l’attention<br />
des candidats à la reprise de commerces.<br />
SUPERETTE AVEC ACTIVITE<br />
DE TRAITEUR 151 V 1<br />
A vendre activité traiteur et commerce d'alimentation<br />
dans village touristique du <strong>Lot</strong><br />
(22 ans d'activité) - Construction et matériel<br />
récents - Laboratoire aux normes 210 m 2 +<br />
réserve, garage et commerce d'alimentation<br />
80 m 2 + sous-sol 210 m 2 - Chif<strong>fr</strong>e d'affaires en<br />
progression : CA 2008 : 430 000 € - Activité traiteur<br />
d'une capacité de 300 couverts - 2 salariés<br />
et 1 apprenti - Loyer mensuel 950 € - possibilité<br />
accompagnement du repreneur.<br />
Contact CCI : 05 65 20 35 41<br />
ELECTROMENAGER, TV HIFI VIDEO,<br />
POSE ET VENTE DE CUISINES 151 V 2<br />
A vendre fonds de commerce électroménager,<br />
radio, TV Hifi, vidéo avec activité pose et vente<br />
de cuisines dans ville de 3 500 habitants au<br />
centre du département du <strong>Lot</strong> - Zone de chalandise<br />
12 000 habitants - Surface de vente<br />
250 m 2 - Bon emplacement avec parking privatif<br />
en bordure de route principale - Agencement<br />
et matériel bon état - Enseigne du commerce<br />
associé - Bonne notoriété - 2 salariés -<br />
Conviendrait à professionnel ayant des compétences<br />
dans ce secteur d'activité.<br />
Contact CCI : 05 65 20 35 41<br />
BRICOLAGE, OUTILLAGE,<br />
QUINCAILLERIE 151 V 3<br />
A vendre cause autre projet fonds de commerce<br />
de bricolage, outillage, quincaillerie<br />
dans village de 1 200 habitants - Pôle commercial<br />
de proximité complet (pharmacie, boucherie,<br />
boulangerie, alimentation, presse, coiffure,<br />
fleurs, station-service) - Affaire en progression<br />
- Loyer 400 €/mois. Contact CCI : 05 65 20 35 41<br />
OPTICIEN LUNETIER 151 V 4<br />
Cause retraite, à vendre fonds de commerce<br />
d'optique - Bel emplacement en centre-ville<br />
de Cahors - Surface de vente 30 m 2 - Atelier et<br />
salle d'examen à l'étage - Affaire très saine.<br />
Contact CCI : 05 65 20 35 41<br />
SALON DE COIFFURE 151 V 5<br />
Dans quartier résidentiel en pleine expansion,<br />
près de Cahors et des centres commerciaux, à<br />
vendre fonds de commerce de salon de coiffure<br />
mixte climatisé - Surface 75 m 2 avec réserves -<br />
Très bon état des locaux - Parking - Clientèle<br />
fidélisée - 2 salariés - Loyer 600 €/mois - Prix du<br />
fonds 65 000 €.<br />
Contact CCI : 05 65 20 35 41<br />
BATIMENT CENTRE-VILLE CAHORS 151 V 6<br />
Bâtiment de 1 200 m 2 en plein centre ville. Plusieurs<br />
modules disponibles (de 10 à 300 m 2 )<br />
suivant besoins. Bâtiment refait à neuf. Possibilité<br />
de parking (en sus). Cafeteria commune aux<br />
différents locataires. Contact : 06 96 80 80 47<br />
LOCAL D’ACTIVITE VAYRAC 151 V 7<br />
A louer local de 350 m 2 sur un terrain de<br />
1 500 m 2 . Conviendrait pour une activité artisanale,<br />
de transport, garage ou entrepôt.<br />
Contact : 05 65 32 18 30<br />
LOCAL D’ACTIVITE VAYRAC 151 V 8<br />
A louer local de 200 m 2 sur un terrain de<br />
600 m 2 . 3,5 mètres sous plafond. En toit terrasse.<br />
Conviendrait pour une activité artisanale,<br />
de garage, d'entrepôt. Possibilité de logement<br />
F3 sur place. Contact : 05 65 32 18 30<br />
PARFUMERIE SOUILLAC 151 V 9<br />
A vendre fonds de commerce parfumerie à<br />
Souillac - Très bon emplacement - Clientèle<br />
fidélisée - Chif<strong>fr</strong>e d'affaires : 160 000 € HT - Prix<br />
de vente du fonds de commerce 130 000 € -<br />
Accompagnement du cédant autant que<br />
nécessaire pour optimiser la transmission.<br />
Contact CCI : 05 65 20 35 41<br />
LOCATION GERANCE CAFE<br />
REST<strong>AU</strong>RANT GOURDON 151 V 10<br />
A saisir, location-gérance café restaurant,<br />
centre ville, lieu de passage, fort potentiel à<br />
développer. Proximité sites touristiques Rocamadour<br />
& Sarlat. Loyer 1 250 € HT / mois<br />
comprenant aussi appartement T4 (120 m 2<br />
environ). Contact CCI : 05 65 20 35 22<br />
PIZZAS A EMPORTER CAHORS 150 V 11<br />
Cahors centre ville - à reprendre fonds de commerce<br />
pizzas à emporter - clientèle à l'année -<br />
passage touristique - cuisine et matériel<br />
récents - prix de vente fonds de commerce :<br />
75 000 €, loyer : 406 €, bail commercial comprenant<br />
un logement situé à l'étage de 75 m 2 .<br />
Contact CCI : 05 65 20 35 22<br />
HOTEL REST<strong>AU</strong>RANT BAR CAHORS 151 V 12<br />
Cahors proximité gare et Pont Valentré - vend<br />
fonds de commerce hôtel restaurant bar<br />
licence IV - hôtel 2 étoiles 23 chambres +<br />
appartement - restaurant 60 places, bar<br />
30 places, terrasse 24 places - clientèle locale<br />
et touristique - cuisine en bon état - prévoir<br />
travaux de mise aux normes hôtel -<br />
CA : 360 000 € vente fonds: 200 000 € cause<br />
retraite - loyer 3 500 € + taxe foncière.<br />
Contact CCI : 05 65 20 35 22<br />
BAR LICENCE IV FIGEAC 151 V 13<br />
Vente fonds de commerce bar licence IV en<br />
centre ville - 250 m 2 + terrasse - établissement<br />
refait entièrement à neuf en juillet 2008 (dont<br />
insonorisation complète) - clientèle locale et<br />
touristique - ouvert à l'année - 90 places intérieur<br />
+ 34 terrasse - potentiel développement<br />
activité de restauration - cuisine équipée - CA<br />
94 000 € - loyer 1200 € HT/mois - prix de vente<br />
110 000 €. Contact CCI : 05 65 20 35 22<br />
BAR REST<strong>AU</strong>RANT GLACIER<br />
SAINT-CIRQ-LAPOPIE 151 V 14<br />
A Saint-Cirq-Lapopie, haut lieu touristique de<br />
la vallée du <strong>Lot</strong> (46), à vendre fonds de commerce<br />
de bar restaurant glacier... - Cuisine aux<br />
normes, matériel récent - Magnifique terrasse<br />
avec vue sur les toits - 70 couverts en terrasse<br />
et 30 en salle - Cuisine traditionnelle - Affaire<br />
rare tenue depuis 15 ans - Gros potentiel -<br />
Loyer mensuel 500 €.<br />
Contact CCI : 05 65 20 35 22<br />
REST<strong>AU</strong>RANT PIZZERIA LACAVE 151 V 15<br />
A saisir fonds de commerce restaurant pizzeria<br />
situé face au site touristique majeur (grottes<br />
de Lacave). 7 km de Rocamadour. Restaurant<br />
disposant de 75 couverts en salles et 2 terrasses<br />
pour 115 couverts. Possibilité location<br />
logement au-dessus. Prix 100 000 € / location<br />
murs 600 €/mois.<br />
Contact CCI : 05 65 20 35 22<br />
IMMEUBLE COMMERCIAL<br />
REST<strong>AU</strong>RANT SAINT-CERE 151 V 16<br />
A vendre, restaurant très bon emplacement<br />
commercial centre ville à Saint-Céré, fort<br />
potentiel à développer. 120 m 2 de surface<br />
commerciale, en sus une terrasse extérieure<br />
30 m 2 , possibilité achat murs (immeuble<br />
3 niveaux à rénover). Fonds de commerce<br />
comprenant mobilier et matériel cuisine en<br />
bon état, toilettes accessibles personnes à<br />
mobilité réduite. Contact CCI : 05 65 20 35 22<br />
LOCAL D’ACTIVITE A ESCL<strong>AU</strong>ZELS 151 V 17<br />
A 20 km de Cahors, 10 km de Lalbenque et<br />
9 km de Saint-Géry sur terrain de 27 ares, à<br />
vendre ou à louer construction en maçonnerie<br />
de plain pied - Toit Everit, surface totale de<br />
230 m 2 avec extension (deux hangars fermés -<br />
stockage et atelier) hauteur de 3,50 m à 4,20 m<br />
avec quai – Bureau équipé de 20m 2 .<br />
Possibilité de transformation et d’extension en<br />
maison d’habitation.<br />
Contact : 06 75 01 78 39<br />
58 ENTREPRENDRE 151