DE LA ZoNE DE NIoNO - Cra-segou.org

Pætie I : Présentation dtt conturte et de la problématiEte de I'ëtude
Les zurfaces boisées naturelles couvrent 90 00 hectares. Ce réservoir en "bois éneryie'
dewait être suffisant pour fournir les populations, mais son déboisement incontrôlé limite son
utilisation. Ainsi, la situation est déficitaire dans les zones situées à proximité des villes. C'est le
cas de la zone de Nono.
1.2. Aspects humains
En 1998, la zone "Office du Niger" comptait 300 000 habitants. La densité moyenne de la
population était de l7,S hablkm2, comparativement à la moyenne régionale qui était de
20,7 hablkm2 et à la moyenne nationale qui était de 6,2 hablkm2. Le taux d'accroissement naturel
de la zone était de 3.05 %.
Pour les hommes, l'accès à la partie sahélo-soudanaise du Mali est relativement facile
puisque les savanes sont découvertes et franchissables, et la végétation est suffisante pour servir
de base alimentaire. Ainsi, diftrents groupes ethniques se sont installés. A Niono, toutes les
populations se côtoient ; Bambaras, Miniankas, Mossis, Bozos, Peuls, Malinkés, Sarakolés,
Dogons, Iklans et Maures. La taille moyenne des familles est de 12,4 personnes représentées par
le père, les mères et les enfants.
L'agriculture occupe 85 % de la population, la pêche seulement 3 yo. L'artisanat et le
commerce arrivent en dernière position.
2. Du temps de la colonisation au 2lè* siècle
Concrétisée en lg32 par les colons, I'initiative d'une "mise en valeur" de la vallée du fleuve
Niger avait été prise dès 1895 par le Général de Trentinian, lieutenant-gouverneur du Soudan
Français. Cette décision faisait suite aux exigences de I'administration française qui souhaitait
valoriser la production de coton dans le Soudan Français, du fait d'une augmentation de la
consornmation mondiale. Entre 1897 et lg}l,la consommation mondiale passa de 12 960 000
balles à 16 Zgl 000 balles (une balle équivalant à 250 kg) grâce à de nouvelles techniques de
production.
Cette volonté de "mettre en valeur" les colonies françaises s'est transformée, après la
deuxième guerre mondiale, en "devoir national".
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