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Pstie IV : Analyæ et diærtssion - Les pratiques alinentaires
diminuant les apports azotés. En ce sens, et d'après les analyses bromatologiqueg le coton est un
aliment de complémentation plus intéressant que I'ABH d'autant que son coût est moindre
(soit 59,29 F CFAlkg contre 65,45 F CFA/tg" po.rt IABH). Utiliser le coton à la place de I'ABH
permetfiait d'améliorer la production" en augmentant les apports énergétiques, et de diminuer le
coût de la ration. Une réflexion s'impose donc. Comment le rendre plus présent dans la ration ?
Comme il n'est pas question de le produire sur placg il serait peut-être judicieux de mieux
valoriser la composition de I'ABH en augmentant sa part de coton.
Il est aussi ressorti de cette etude que la mélasse et I'urée ne sont que très rarement
utilisees par les agroéleveurs.
Le coût du transport de la mélasse reste élevé à cause de l'état déplorable des routes. De plus, aux
dires des utilisateurs, sa distribution et son stockage posent problème. Cette affirmation doit être
vérifiée.
Quant à I'emploi de l'urée, coûteuse, les agroéleveurs préfèrent lïrtiliser pour le maraîchage bien
avant I'alimentation du bétail.
1.2. Des pratiques tributaires de la gestion des stocks
Outre des problèmes d'approvisionnement en aliments, la gestion des stocks d'aliments
peut aussi expliquer certains résultats mis en évidence précédemment. Ainsi, il est ressorti que le
son de riz tient une place importante dans I'alimentation des bovins. Il est d'ailleurs utilisé à la
place de I'ABFI, comme aliment de complémentation, pour I'entretien des bæufs de labour.
Il représente respectivement 56 yo et 4l o/o de la quantité de matières sèches totales ingérées dans
les rations destinées aux bæufs de labour et aux vaches laitières. En effet, la pression
grandissante des calendriers rizicoles, due à une conduite culturale intensifiee et la double
culture du riz, rend la valorisation de la paille diflicile par le pâturage. De fait, le seul sousproduit
rizicole facilement valorisable est le son.
Pourtant, malgré des rendements rizicoles élevés qui dewaient couwir I'ensemble des
besoins alimentaires des bovins, les ruptures de stock sont fréquentes. Elles ont souvent eté
observées durant les suivis. Au moment de la récolte, les agroéleveurs préfèrent vendre
immédiatement une partie de leurrécolte sous forme de son deirz, plutôt que de le stocker. Deux
raisons I'expliquent : c'est avant tout un moyen de se procurer rapidement de l'argent et