DE LA ZoNE DE NIoNO - Cra-segou.org

Pttie I : Présentation du contexte et de la problématique de I'ënde
résultats économiques des exploitants en permettant une deuxième recolte dans I'année' Cette
progression rézulte de la difflsion combinée de la technique du repiquage, de la maîtrise de I'eau,
du respect du calendrier agricole, du choix de variétés photosensibles à fort potentiel de
Le maraîchage, de novembre à fin awil, tourne surtout autour de la culture de I'echalote
qui représente 6g yodes superficies maraîchères. La culture se fait sur des parcelles réservées ou
dans les casiers rizicoles. Cette aaivité est celle des femmes : travaux du sol, entretien" récoltes et
ventes sur les marchés.
(b) Les apports de Ia rizicalture à I'élevage
La riziculture fournit à l'élevage des ressources alimentaires à travers les résidus de récolte
(pailles de riz) et le son de riz. Celui-ci est issu du décorticage du iz et est constitué d'un mélange
de ballesr (zo à zz yo du paddy), de son wai (ou farine basse représentant 6 % du paddy) et de
brisures de riz (2%du paddy) (LE MASSON, lggT). Le système d'irrigation constitue aussi une
ressource en eau, irnportante pour l'abreuvement des animaux, plus ou moins limitée selon les
mois de l,année. Enfin, les revenus tirés de la riziculture sont très souvent réinvestis dans I'achat
d'animaux.
5.1.2. L'élevage à "l'Office du Nger"
(a) Quelques nombres comParatifs
Le cheptel des pays du Sahel représente plus d'un quart de la population animale d'Afrique
Tropicale.
Comparativement aux autres pays du Sahel, l'élevage tient une place importante au
Mali (cf. tableau Z). Le Mali est, après le Soudan, le deuxième pays du Satrel le plus fourni en
bovins, ovins et caprins. Dans les annees 1980, le Mali comptait 208 000 dromadaires, 4 459 000
bovins, 6 067 000 ovins et 5 757 000 caprins.
I Enveloppes des grains de na encore appelées glumes
production et d'une fertilisation minérale adéquate-
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