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Partie III : Présentation des rë.çultats - Production laitière<br />
A I'issue de nos enquêtes, cinq rations ont été dégagees (cf. tableau 16). Il ressort de ce<br />
tableau que, sur un total de 26 agroéleveurs, 2l agroéleveurs utilisent des rations composées de<br />
fourrages et de son de riz. Ce dernier représente en moyenne 56 Yo de la quantité totale de<br />
matières sèches ingérées. Ces agroéleveurs n'ont recours ni à I'ABH ni aux graines de coton dans<br />
leur stratégie de complémentation ; celle-ci se faisant par le son de riz.<br />
A I'inverse, les cinq autres agroéleveurs complémentent leurs bæufs de labour avec de I'ABH ou<br />
du coton. Le son de riz ne représente alors plus que 40 o de la quantité totale de matières sèches<br />
ingérées.<br />
2.2. Aspects économiques<br />
Le tableau 17 présente le coût alimentaire de chaque ration.<br />
Tableau 17 : Coût alimentaire des rations destinées à I'entretien des bæufs de labour<br />
Rations Coûts alimentaires<br />
Ar' 52,20<br />
B* 70,29<br />
C 55,54<br />
D 200<br />
E 107,51<br />
(valeurs en F CFA,tête.jour ; 100 F CEl: I FF)<br />
II ressort de ces données que les rations D et E sont les plus coûteuses ; elles seules sont<br />
composées d'ABH. De plus, les rations A et C ont des coûts alimentaires très proches et,<br />
cependant, la ration C est peu utilisée ; elle seule contient du coton. Enfin, il est à remarquer que<br />
la différence entre Ie coût de la ration A et celui de la ration B correspond à la difference de son<br />
choisi. En effet, le son non vanné coûte en moyenne moins cher que le son vanné sur I'ensemble<br />
des agroéleveurs enquêtés (soit g,g5 F CFA/ kg contre l2.lz F CFA/kg)<br />
2.3. Mesure de I'effrcacité alimentaire des rations<br />
L'objectif de cette mesure, rappelons-le, est d'estimer les parts énergétiques et azotées dont<br />
dispose I'animal pour sa production. Elles ont été déterminées pour chaque ration. Les résultats<br />
des perforrnances des bæufs de labour mesurées au cours des suivis vont être utilisés pour<br />
évaluer les besoins énergétiques et azotés moyens nécessaires à la réalisation des travaux<br />
rizicoles sur la zone de Niono. Chaque animal effectue en moyenne quotidiennement 4,78 heures<br />
de travail (cf. tableau 18).<br />
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