Rapport de Présentation - Besançon
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Plan Local d’Urbanisme<br />
RAPPORT DE PRÉSENTATION<br />
être prolongé par le développement <strong>de</strong> la zone d’activité <strong>de</strong>s Andiers puis, à plus longue échéance,<br />
par le reconditionnement et du remo<strong>de</strong>lage <strong>de</strong> la zone d’activité <strong>de</strong> Thise. La réalisation <strong>de</strong> la<br />
liaison Nord-Est jouera un rôle dans cette restructuration en améliorant significativement l’irrigation<br />
interne du secteur, entre la RN 83 et la route <strong>de</strong> Marchaux, et en ouvrant l’accessibilité au site<br />
<strong>de</strong>puis toute l’agglomération. La réalisation dans ce secteur d’un premier tronçon <strong>de</strong> la liaison<br />
Nord-Est serait une impulsion forte.<br />
Besançon-Franois<br />
Le secteur du SMAIBO, qui fait face à la zone commerciale <strong>de</strong> Châteaufarine et prolonge les Hauts<br />
<strong>de</strong> Chazal dans l’axe <strong>de</strong> la route <strong>de</strong> Dole, représente un potentiel <strong>de</strong> développement ultérieur <strong>de</strong><br />
l’activité commerciale à l’Ouest <strong>de</strong> Besançon sur environ 10 hectares. Trop contrainte dans ses<br />
accès par la limite <strong>de</strong> capacité <strong>de</strong> la route <strong>de</strong> Franois et <strong>de</strong> l’aménagement en cours <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong><br />
Chazal, la zone n’est pas urbanisable immédiatement. Son urbanisation est dépendante d’une part<br />
<strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> solutions viables <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte, c’est une zone dont la <strong>de</strong>stination génèrera un<br />
trafic automobile important, et d’autre part <strong>de</strong> la réalisation du rééquilibrage commercial entrepris à<br />
l’Est.<br />
- enfin, Besançon veillera à préserver l’activité agricole <strong>de</strong>s maraîchers, horticulteurs et<br />
agriculteurs.<br />
Les Vallières<br />
Dans ses choix <strong>de</strong> gestion territoriale, le PLU avait à statuer sur le <strong>de</strong>venir du site <strong>de</strong>s Vallières,<br />
entre Malcombe, Roche d’Or et voie <strong>de</strong> contournement. La valeur paysagère et écologique<br />
première, l’aspect environnemental conjugué aux contraintes importantes d’une urbanisation qui<br />
aurait pu lui faire concurrence (bruit, accès, réseaux et voirie) ont amené à conserver une vocation<br />
agricole qui permettra <strong>de</strong> composer une entrée <strong>de</strong> ville verte. Dans la logique d’engagement <strong>de</strong> la<br />
ville et <strong>de</strong> l’agglomération dans une politique <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’agriculture périurbaine, ce site<br />
est une opportunité pour le milieu agricole <strong>de</strong> se fédérer autour <strong>de</strong> projets novateurs. L’horticulture<br />
y occupe déjà une place intéressante.<br />
2. le choix <strong>de</strong> l’accueil et <strong>de</strong> l’agrément<br />
2.1. Faire face à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et à l’étalement urbain<br />
Si, selon les premiers résultats du recensement <strong>de</strong> population en cours (seulement 17% <strong>de</strong> la<br />
population bisontine a été sondé) la Ville <strong>de</strong> Besançon aurait perdu environ 2 800 habitants entre<br />
1999 et 2004, il en est tout autrement <strong>de</strong>s projections pour les années à venir.<br />
En effet, au regard <strong>de</strong>s projections retenues par le Schéma Directeur, 20 000 habitants<br />
supplémentaires prendraient place au sein <strong>de</strong> l’agglomération bisontine entre 2000 et 2020, dont<br />
13 000 à Besançon. L’augmentation <strong>de</strong> population <strong>de</strong> l’agglomération dans le même temps (1990-<br />
2004) confirme d’ailleurs parfaitement cette tendance. Toutefois, si l’évolution <strong>de</strong> la population est<br />
conforme aux projections à l’échelle supra communale, c’est bien la répartition entre la ville et son<br />
agglomération qui se déséquilibre.<br />
PARTI D’AMENAGEMENT – M5 p. 19