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Modélisation, analyse mathématique et numérique de divers ...

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xii<br />

Avant-Propos<br />

suivantes :<br />

⎧<br />

⎪⎨<br />

⎪⎩<br />

(<br />

∂ t A+∂ x Q<br />

)<br />

= 0,<br />

Q<br />

2<br />

∂ t Q+∂ x<br />

A +p(x,A,E) = −gA dZ<br />

dx +Pr(x,A,E)−G(x,A,E)<br />

−gK(x,A,E) Q|Q|<br />

A<br />

où t est la variable <strong>de</strong> temps, x l’abscisse curviligne suivant un axe privilégié d’écoulement. L’inconnue<br />

A(t,x), homogène à une aire, est la variable « mixte » car elle perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> calculer tantôt<br />

le niveau d’eau à surface libre, tantôt la pression en charge. L’inconnue Q(t,x) correspond au<br />

débit associé. Le terme <strong>de</strong> pression p(x,A,E) est égal à la pression à surface libre (i.e. la pression<br />

hydrostatique) lorsque la variable d’état E est égale à 0, ou bien <strong>de</strong> type mixte hydrostatiqueacoustique<br />

en cas <strong>de</strong> charge (E = 1). C<strong>et</strong>te pression est définie <strong>de</strong> façon à être continue à travers<br />

les points <strong>de</strong> transition (i.e. les points où il y a changement du type d’écoulement) mais le gradient<br />

<strong>de</strong> pression est nécessairement discontinu car il correspond à <strong>de</strong>s vitesses d’on<strong>de</strong> d’ordre <strong>de</strong><br />

gran<strong>de</strong>ur très différents (quelques m/s pour la surface libre jusqu’à 1400m/s pour l’écoulement<br />

en charge dans le cas <strong>de</strong> l’eau) : le changement s’effectuant à travers chaque point <strong>de</strong> transition.<br />

Les termes sources sont :<br />

• le terme <strong>de</strong> pente : dZ(x)<br />

dx<br />

• le terme source <strong>de</strong> pression : Pr(x,A,E),<br />

• le terme <strong>de</strong> courbure : G(x,A,E),<br />

• le terme <strong>de</strong> friction : K(x,A,E).<br />

La résolution numérique <strong>de</strong>s équations PFS est basée sur un schéma explicite VFRoe avec<br />

traitement décentré <strong>de</strong>s termes sources, suivant [6], que j’ai adapté au cas d’une conduite à<br />

section <strong>et</strong> pente variables pour un écoulement soit complètement en charge soit complètement<br />

à surface libre (c.f. Chapitre 2- Section 2.2). Les points <strong>de</strong> transition, c’est à dire les points <strong>de</strong><br />

passage d’un type d’écoulement à un autre font bien sûr l’obj<strong>et</strong> d’un traitement particulier. À<br />

c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, j’ai suivi la procédure décrite par Bourdarias <strong>et</strong> al [7] qui consiste à traiter l’interface<br />

<strong>de</strong> transition comme une frontière libre <strong>et</strong> à résoudre un problème <strong>de</strong> Riemann linéaire à matrice<br />

discontinue, reflétant la discontinuité du gradient <strong>de</strong> pression. Le calcul <strong>de</strong>s états <strong>de</strong> part <strong>et</strong><br />

d’autre <strong>de</strong> l’interface, coïncidant avec la ligne <strong>de</strong> discontinuité <strong>de</strong> la matrice, sont obtenus via<br />

une métho<strong>de</strong> que j’ai nommé « on<strong>de</strong> fantôme » <strong>et</strong> en utilisant les conditions d’admissibilité <strong>de</strong><br />

Song <strong>et</strong> al [14] : la vitesse <strong>de</strong> transition est nécessairement comprise entre la vitesse caractéristique<br />

associée à l’état à surface libre <strong>et</strong> celle en charge. La métho<strong>de</strong> numérique VFRoe avec traitement<br />

<strong>de</strong> points <strong>de</strong> transition multiples dans une conduite à géométrie <strong>et</strong> pente variable a fait l’obj<strong>et</strong><br />

d’une publication [3].<br />

Je présente également une approche cinétique basée sur les travaux <strong>de</strong> Perthame <strong>et</strong> al [13]<br />

que j’ai adaptée au cas <strong>de</strong>s équations PFS (c.f. Chapitre 2-Section 2.3). C<strong>et</strong>te métho<strong>de</strong> repose<br />

sur la formulation cinétique <strong>de</strong> ces équations. Les avantages <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te approche par rapport à la<br />

métho<strong>de</strong> numérique précé<strong>de</strong>nte sont multiples :<br />

• écriture facile du flux numérique à partir <strong>de</strong> l’équation microscopique (généralement une<br />

simple équation <strong>de</strong> transport linéaire),<br />

• prise en compte, <strong>de</strong> manière naturelle, <strong>de</strong>s écoulements sur fond sec <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’assèchement,<br />

• décentrement <strong>de</strong>s termes sources basé sur une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> caractéristiques généralisées<br />

(perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> les traiter simultanément : on fait apparaitre pour cela un terme unique<br />

que nous appelons « pseudo-topographie »),<br />

• schéma bien équilibré.

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