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Modélisation, analyse mathématique et numérique de divers ...

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1.3. Dérivation formelle <strong>de</strong>s équations en charge 25<br />

À la frontière (mouillée) on impose une loi <strong>de</strong> non pénétration <strong>et</strong> on supposera que la conduite<br />

est non dilatable.<br />

Dans (1.59), on définit la vitesse du son en charge par c 2 = 1<br />

ρ 0 β 0<br />

où β 0 est le coefficient <strong>de</strong><br />

compressibilité <strong>de</strong> l’eau. En pratique, β 0 est égale à 5.010 −10 m 2 /N <strong>et</strong> donc c ≈ 1400m 2 /s. Le<br />

terme p a est généralement égale à la pression atmosphérique p 0 . Sans perte <strong>de</strong> généralité, on peut<br />

supposer que p a est nul. Cependant, on reviendra sur ce terme dans la Section 1.4 où il joue un<br />

rôle important dans la modélisation <strong>de</strong>s équations mixtes PFS.<br />

Si (x,0,b sl (x)) désigne la représentation paramétrique <strong>de</strong> la courbe plane C sl pour<br />

les écoulements à surface libre, alors on définit par prolongement<br />

continu la représentation paramétrique (x,0,b(x)) <strong>de</strong> la courbe plane C ch<br />

pour les écoulements en charge.<br />

(1.60)<br />

Par conséquent la section Ω(x) (en charge) orthogonale à la courbe plane C ch est aussi le prolongement<br />

continu <strong>de</strong> la section Ω(t,x) (à surface libre) orthogonale à la courbe plane C sl . On la<br />

note désormais C. On définit une section en charge au point ω <strong>de</strong> C d’abscisse curviligne X (voir<br />

(1.7)–(1.9)) :<br />

Ω(X) = { (Y,Z) ∈ R 2 ;Z ∈ [−R(X),R(X)], Y ∈ [α(X,Z),β(X,Z)] } .<br />

Remarque 1.3.1. Comme on ne prend pas en compte la dilatabilité <strong>de</strong> la conduite, les sections<br />

en charge Ω(x) ne dépen<strong>de</strong>nt que <strong>de</strong> la variable spatiale x. Cependant, la dilatabilité peut être<br />

prise en compte dans le modèle en ajoutant une loi d’élasticité (voir, par exemple, [16, 19]).<br />

Dans la suite, tout comme dans la Section 1.2, on procè<strong>de</strong> au changement <strong>de</strong> variable T :<br />

(x,y,z) → (X,Y,Z).<br />

1.3.1 Équations d’Euler compressibles en coordonnées curviligne<br />

Soit (U,V,W) t les composantes du champ <strong>de</strong> vitesse en variables (X,Y,Z) définis par<br />

(U,V,W) t = Θ(u,v,w) t<br />

où Θ est la matrice <strong>de</strong> rotation autour <strong>de</strong> l’axe engendrée par j :<br />

⎛ ⎞<br />

cosθ 0 sinθ<br />

Θ = ⎝ 0 1 0 ⎠ .<br />

−sinθ 0 cosθ<br />

1.3.1.1 Équation <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> la masse<br />

En écrivant l’équation <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> la masse (1.57) sous forme <strong>de</strong> divergence :<br />

( ) ρ<br />

div t,x,y,z = 0<br />

ρU<br />

<strong>et</strong> en appliquant le Lemme 1.2.1, on obtient les équations en variables (X,Y,Z) :<br />

∂ t (Jρ)+∂ X (ρU)+∂ Y (JρV)+∂ Z (JρW) = 0 (1.61)<br />

où J est le déterminant <strong>de</strong> la matrice A −1 (c.f. 1.35).<br />

Remarque 1.3.2. Rappelons que d’après (H), on a J(X,Z) > 0.

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