lire ce numéro - Conseil général de l'Oise

Dossier > Solidarité
DÉCISIONS
Les inégalités
dans la ligne
de mire
Comment aider plus, mais surtout
aider mieux ? Les réponses de deux
pdes élus responsables des politiques
sociales départementales.
lus de solidarité, plus de proximité, tels sont les
maîtres mots de la nouvelle politique sociale du
Conseil général. Plusieurs décisions ont été prises
en ce début d’année pour venir en aide aux familles
en difficulté, avec toujours une double volonté de réduire
les inégalités sociales et la fracture territoriale. « Nous
voulons permettre à tous les habitants d’avoir, près de
chez eux, une solution aux problèmes qu’ils rencontrent
dans leur vie quotidienne », souligne Jean-Claude
Villemain, vice-président du Conseil général.
Via notamment la politique
d’insertion associée à la gestion
du RMI. Dans l’Oise,
« nous tenons à rétablir
un lien fort entre insertion
professionnelle et insertion
sociale », insiste Jean-Claude Villemain. Les travailleurs
sociaux vont donc se retrouver au cœur du dispositif.
C’est, enfin, en termes de prévention que les élus veulent
mener leur politique : prévention de la maltraitance des
personnes âgées et des enfants ; prévention des ruptures
familiales aussi, avec la création de lieux de rencontre pour
les parents et leurs enfants, ou pour les adolescents.
I. F.
RÉSIDENCE POUR PERSONNES ÂGÉES DE BAILLEUL-
SUR-THÉRAIN. DANS L’OISE, LE NOMBRE DES PLUS DE
85 ANS S’EST ACCRU DE PLUS DE 30% EN DIX ANS.
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La solidarité s’adresse à tous
C’est ainsi que la répartition des 1 250 places d’Ehpad
(établissement d’hébergement des personnes âgées dépendantes),
qui doivent être créées d’ici cinq ans, se devra
d’être homogène sur l’ensemble du département. Et pour
que les familles à faibles revenus ne soient pas pénalisées,
« il faut que le secteur privé ne soit pas prépondérant
dans la gestion de ces établissements. On souhaite que le
secteur public se charge de 60 % des structures », prévient
Henri Bonan, président de la commission des affaires
sociales. L’attention portée au problème du vieillissement
des personnes handicapées doit, par ailleurs, déboucher
en 2005 et 2006 sur la création de deux structures
d’accueil spécialisées.
Plus généralement, la solidarité s’adresse « à toutes
les populations défavorisées », précise Henri Bonan.
60 - N°3 - Février 2005
LA QUALITÉ DE L’ACCUEIL :
UNE DES DIMENSIONS
ESSENTIELLES
DU TRAVAIL SOCIAL.
Jean-Luc Cormier / Le bar Floréal