lire ce numéro - Conseil général de l'Oise

Culture / bons plans
THÉÂTRE
Comment rater sa vie ?
Lumière – un plateau vide – musique, une mélodie
télévisuelle – un homme, sa vie – il essaie – pause –
il rate, normal, c’est un rateur.
Noir – pause
Lumière – un plateau vide – la musique – pas de
musique – on entend « top » – pas top – puis rien – si,
un homme – sa vie – il essaie encore, quoi ? – on ne
sait pas trop – pourtant, ce sont les gestes de la vie
quotidienne – il s’asseoit – se lève – ça sent le gaz – il
cherche quelque chose – trouve une boîte d’allumettes
– impossible à craquer – elles sont humides – normal,
c’est un rateur – « mon briquet ! » – il cherche – « avec
mes cigarettes » – il cherche – c’est un non-fumeur
– musique...
Noir – pause – changement de plateau
Lumière – le plateau n’est pas vide – une femme – seule
– allure officielle – conférencière – normal, c’est une
conférence : la Ratologie – ou comment rater sa vie
– son livre fermé – elle s’ouvre à nous – elle nous livre
les expériences et les différentes recherches effectuées
dans ce domaine encore trop méconnu du public –
elle s’expose – non, elle expose – comment rater sa vie
professionnelle : journaliste ; libraire, enseignant ou
encore pilote de ligne – des conseils, des témoignages –
le débat – ça se dispute.
Comment rater sa mayonnaise – une œuvre d’art –
l’entracte est terminé depuis longtemps – musique télévisuelle
– une femme – elle essaie, elle rate – normal,
SPECTACLE MIS EN SCÈNE PAR DAVID CREVET
AVEC ALEXANDRA COURBET ET PIERRE BORDÉ.
c’est une conférencière – un homme – il essaie – réussit
– normal, c’est un rateur.
D’après Comment rater complètement sa vie en onze leçons de
Dominique Noguez. Éd. Payot et Rivages.
Phénomène ratologique
ou la difficulté du mal fait bien fait.
Samedi 26 février à 20h58.
Théâtre des Poissons à Frocourt.
CONTACT
> Tél. : 03 44 02 35 77 - theatredespoissons.free.fr
Antoine Agoudjian / Rapho
Maxime Ruiz
CHANSON
Sanseverino
Sanseverino n’a qu’une religion musicale : le swing. Ne vénère qu’un seul
dieu : Django Reinhardt. Ne se livre à l’adultère qu’avec sa seule
maîtresse : sa guitare. Il faut voir de quel bois il sait faire chauffer son
public. À travers ses nombreuses tournées, il a su rassembler autour de
lui plusieurs générations. Dans Les Sénégalaises, son dernier opus,
il visite avec allégresse et jubilation une galerie de portraits qui raconte
l’histoire du couple, fait un petit détour par un enterrement ou une
séquence de drague. La vie, quoi !
Mercredi 9 mars à 20h45. Espace Jean-Legendre à Compiègne.
CONTACT
> Tél. : 03 44 92 76 76
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60 - N°3 - Février 2005