lire ce numéro - Conseil général de l'Oise
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BUDGET 2005<br />
Cap sur <strong>de</strong>main<br />
Au terme <strong>de</strong> plusieurs mois <strong>de</strong><br />
préparation et <strong>de</strong> consultation<br />
citoyenne, la nouvelle majorité<br />
départementale a adopté, début<br />
février, son premier budget.<br />
Objectif affiché : le développement<br />
durable et solidaire <strong>de</strong> l’Oise.<br />
«l<br />
e budget est adopté ! » Par <strong>ce</strong>s mots, prononcés<br />
début février <strong>de</strong>vant l’Assemblée<br />
départementale réunie à Beauvais, le<br />
prési<strong>de</strong>nt Yves Rome a mis un terme au<br />
premier chapitre <strong>de</strong> la nouvelle pério<strong>de</strong> politique<br />
ouverte par son élection au printemps 2004. Un<br />
premier chapitre, long <strong>de</strong> dix mois, consacré à la prise<br />
en main <strong>de</strong>s dossiers départementaux et à <strong>de</strong> premières<br />
décisions urgentes. Consacré, aussi et surtout, à la<br />
préparation du second chapitre, en étroite con<strong>ce</strong>rtation<br />
avec la population et les « for<strong>ce</strong>s vives » <strong>de</strong> l’Oise :<br />
<strong>ce</strong>lui <strong>de</strong> l’action, à travers un programme précis et<br />
financé. De <strong>ce</strong> programme d’action (détaillé dans le<br />
supplément joint à <strong>ce</strong> <strong>numéro</strong>), ressortent <strong>de</strong>s priorités.<br />
Certaines marquent une volonté <strong>de</strong> rattrapage <strong>de</strong><br />
retards manifestes. C’est le cas par exemple <strong>de</strong>s<br />
dépenses d’ai<strong>de</strong> sociale. Avec 176 euros par habitant<br />
jusqu’à l’année <strong>de</strong>rnière, elles étaient <strong>de</strong> 17%<br />
inférieures à la moyenne nationale. Le budget 2005<br />
leur permet d’augmenter <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 9%, pour<br />
atteindre 248,3 millions d’euros. Soit 40 % <strong>de</strong><br />
l’ensemble <strong>de</strong>s dépenses départementales.<br />
C’est le cas également du budget du Servi<strong>ce</strong><br />
départemental d’in<strong>ce</strong>ndie et <strong>de</strong> secours.<br />
Avec 11 euros par habitant, l’Oise était loin <strong>de</strong>rrière<br />
les 20 euros <strong>de</strong> moyenne nationale. Un retard auquel<br />
répond le budget 2005, en augmentant <strong>de</strong> 20 % la<br />
subvention à <strong>ce</strong> servi<strong>ce</strong> essentiel.<br />
D’autres priorités – souvent liées elles-mêmes aux<br />
retards à rattraper – sont issues <strong>de</strong> manière plus<br />
directe du projet politique <strong>de</strong> la nouvelle majorité et du<br />
dialogue qu’elle a engagé avec les citoyens.<br />
Ces priorités peuvent con<strong>ce</strong>rner la vie quotidienne :<br />
investissements routiers pour désengorger les <strong>ce</strong>ntresvilles<br />
et réduire les bouchons, remise aux normes<br />
<strong>de</strong>s cabines d’as<strong>ce</strong>n<strong>ce</strong>ur ou création <strong>de</strong> nouveaux<br />
équipements sportifs <strong>de</strong> proximité sont ainsi au<br />
menu en 2005. Elles peuvent aussi con<strong>ce</strong>rner le<br />
développement <strong>de</strong> l’Oise à plus long terme. La<br />
réactivation d’une politique <strong>de</strong> soutien à l’innovation<br />
en constitue l’une <strong>de</strong>s illustrations (voir p. 19).<br />
Mais si beaucoup <strong>de</strong> <strong>ce</strong>s priorités trouvent dans<br />
le budget 2005 une traduction chiffrée à la hausse,<br />
c’est aussi la façon <strong>de</strong> dépenser l’argent qui peut faire<br />
la différen<strong>ce</strong>. Plus <strong>de</strong> transparen<strong>ce</strong> dans l’attribution<br />
<strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s et subventions, <strong>de</strong>s relations avec les<br />
communes et associations améliorées par l’institution<br />
<strong>de</strong> partenariats pluriannuels, une instruction <strong>de</strong>s<br />
dossiers d’ai<strong>de</strong> sociale au plus près du terrain :<br />
tels sont également les engagements que Yves Rome<br />
et son équipe ont pris pour 2005.<br />
BENOÎT MOUGNE<br />
D. R.<br />
Parole d’élu<br />
“<br />
BERTRAND BRASSENS, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DES FINANCES<br />
Dépenser plus pour réduire les inégalités et répondre aux besoins <strong>de</strong> nos concitoyens, nous en<br />
sommes fiers. Mais il est également né<strong>ce</strong>ssaire <strong>de</strong> dépenser mieux. Pour <strong>ce</strong>la, il nous faut <strong>de</strong>s<br />
outils <strong>de</strong> contrôle et d’évaluation précis et performants. Or, quand nous sommes arrivés aux<br />
comman<strong>de</strong>s au <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>, il n’existait pas <strong>de</strong> servi<strong>ce</strong> d’audit intégré ! Difficile, dans <strong>ce</strong>s<br />
conditions, <strong>de</strong> mesurer <strong>de</strong> manière objective l’efficacité <strong>de</strong> telle ou telle dépense. C’est pourquoi<br />
nous avons créé, contre l’avis <strong>de</strong> la minorité, une direction du contrôle <strong>de</strong> gestion. Elle nous sera<br />
indispensable pour améliorer la qualité et l’efficacité <strong>de</strong> l’action du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>.<br />
60 - N°3 - Février 2005<br />
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