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ANNEXES : LES SOLUTIONS BIOCLIMATIQUES - BHEE

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dispositif montre que le choix d'un système, son intégration dans un projet de bâtiment, et<br />

son dimensionnement ne sont pas si simples qu'on pourrait le penser au premier abord.<br />

L’utilisation de ces échangeurs est présentée suivie d’un descriptif mathématique du<br />

modèle retenu. Une attention particulière est portée sur les travaux de P. HOLLMULLER<br />

(Hollmuller, 2002), qui a suivi le fonctionnement de plusieurs bâtiments équipés et qui a<br />

mis au point une méthode de pré dimensionnement (règles de pouce) ainsi qu'un module<br />

de simulation thermique intégré dans TRNSYS.<br />

Même si le principe de ce type d’échangeur est simple, il n’en reste pas moins qu’il est<br />

nécessaire de définir ses finalités afin de le dimensionner correctement. Que cherche t’on à<br />

améliorer : le confort d’été ou la thermique d’hiver ? Dans cette présentation les différentes<br />

règles de pouce sont présentées sans parti prit pour la thermique d’hiver ou d’été. Le choix<br />

final de dimensionnement étant en effet dicté par la zone géographique, la nature du sol,<br />

mais aussi par le comportement thermique initial du bâtiment dans le cadre d’une<br />

rénovation.<br />

A8.2. Utilisation de l’échangeur<br />

thermique enterré<br />

L'échangeur air / sol enterré met à profit l'inertie thermique du sol pour réguler la<br />

température intérieure d'un bâtiment et favorise le renouvellement de l'air d'un local sans<br />

changement de température. Il peut préchauffer l’air en hiver et le rafraîchir en été, réguler<br />

l'humidité de l'air, améliorer le confort thermique, mettre hors gel le bâtiment ainsi que<br />

réaliser des économies sur les systèmes actifs de chauffage ou de climatisation. Il consiste<br />

en un ensemble de tubes (éventuellement un tube unique), enterrés à l’horizontal sous le<br />

bâtiment (ou à côté de celui-ci).<br />

Il peut être intégré au système de ventilation. A cet effet, (Blugeon, 2002) note que l’air<br />

stagnant dans le tuyau, surtout l’été, où il est plus frais, donc plus lourd que l’air extérieur,<br />

il est nécessaire de l’extraire mécaniquement en se servant de la VMC (Ventilation<br />

Mécanique Contrôlée), si le bâtiment en est équipé, ou encore de pourvoir le système d’un<br />

ventilateur, de préférence à l’extérieur, en tête du circuit, l’air étant ainsi pulsé. La première<br />

solution suppose une étanchéité parfaite du bâtiment, et est donc assez contraignante du<br />

fait que l’ouverture d’une porte ou d’une fenêtre diminue les performances du système.<br />

Le rendement thermodynamique d'un puits enterré est exceptionnel : quatre à cinq fois<br />

celui d'un climatiseur électrique. Associé à une bonne inertie thermique du bâtiment,<br />

l’utilisation de climatiseur peut être évitée. En début de la saison froide, cet échangeur airsol<br />

récupère les calories emmagasinées dans le sous-sol pendant l'été, évitant ainsi sa<br />

"saturation" en chaleur après quelques années d'utilisation et, du même coup, effectue un<br />

stockage thermique inter saisonnier: la chaleur stockée l'été est restituée l'hiver et<br />

préchauffe les locaux (Blugeon, 2002).<br />

Thèse de doctorat - C. FLORY-CELINI Université Claude Bernard<br />

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