ANNEXES : LES SOLUTIONS BIOCLIMATIQUES - BHEE
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A1.4. Le cadre<br />
Annexes<br />
La déperdition thermique d’une fenêtre est la résultante de la déperdition du vitrage, mais<br />
aussi du châssis, qui elle même est due à l’épaisseur du châssis et à la nature du matériau<br />
qui détermine le coefficient de transmission thermique.<br />
Les châssis de fenêtre peuvent être en bois, en PVC (chlorure de polyvinyle), en acier, en<br />
aluminium ou encore en matériaux composites. A l’origine c’est le bois qui était le plus<br />
utilisé et qui disposait de bonnes performances thermiques. L’évolution la plus marquante<br />
s’est produite dans la conception des profilés en PVC et en aluminium. L’utilisation des<br />
profilés multi chambres et des coupures thermiques pour l’aluminium ont permis une<br />
nette amélioration du coefficient de transmission thermique des châssis. Les principales<br />
caractéristiques des châssis utilisés usuellement dans l’habitat sont présentées dans le<br />
Tableau A 5.<br />
Dans la réglementation thermique RT 2005, des valeurs sont déterminées par des<br />
procédures de calcul simplifiées : pour les menuiseries métalliques à rupture de pont<br />
thermique, trois valeurs du coefficient Uf de menuiserie sont envisagées : 3– 4 et 5<br />
W/(m².K). Pour les menuiseries PVC trois valeurs du coefficient Uf de menuiserie sont<br />
envisagées : 1,5 – 1,8 et 2,5 W/(m².K) et pour les menuiseries bois deux essences sont<br />
envisagées correspondant à deux conductivités thermiques utiles : 0,13 et 0,18 W/(m.K).<br />
Par rapport aux valeurs de déperditions pour les vitrages performants, les châssis peuvent<br />
fortement dégrader les déperditions de la fenêtre. Les nouveaux vitrages requièrent une<br />
amélioration des types de châssis. Les travaux de (Peuportier et al, 2000) illustrent les<br />
évolutions possibles pour les cadres :<br />
� L’utilisation du moulage par réaction injectée des châssis 6<br />
� Des châssis composites, combinant l’utilisation de plusieurs matériaux, tels que le<br />
bois et le plastique ou encore le bois et l’aluminium sont<br />
� Le pultrudé, châssis en fibres de verre, présente des performances intrinsèques<br />
intéressantes.<br />
Selon (Peuportier et al, 2000), un noyau dense de fibre de verre agit en tant qu'isolateur<br />
avec une valeur de U de 1,41 W/(m².K). Les auteurs montrent également comment la<br />
valeur de U au centre du vitrage, Ug, est dégradée par la présence de l’intercalaire UIg et du<br />
châssis UW (Cf. Tableau A 6). Il faudra éviter l’installation de menuiseries métalliques, en<br />
particulier l’aluminium qui est un matériau très conducteur et qui par ailleurs est onéreux.<br />
Ces données montrent que l’intercalaire en fibre de verre et les châssis en bois et en PVC<br />
sont les plus performants au niveau des déperditions thermiques. Le plus efficace<br />
thermiquement étant celui en PVC avec un intercalaire en fibre de verre. Néanmoins, il est<br />
nécessaire de tenir compte d’autres caractéristiques notamment l’humidité des locaux et le<br />
risque de condensation. Par ailleurs, les châssis en PVC ne sont pas stables thermiquement.<br />
Au niveau lumineux, il faut également intégrer les dimensions du châssis qui influencent le<br />
rendement lumineux. A ce titre d’exemple, les profilés en PVC sont plus larges que les<br />
profilés en bois.<br />
6 En cours de commercialisation<br />
Thèse de doctorat - C. FLORY-CELINI Université Claude Bernard<br />
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