ANNEXES : LES SOLUTIONS BIOCLIMATIQUES - BHEE
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Annexes<br />
placer des dispositifs de protection adéquats comme étudiés par la suite. Si ces dispositifs<br />
ne sont pas appliqués, le solde des gains solaires et des pertes par transmission de la<br />
maison peut être légèrement négatif à moins d’associer aux vitrages des éléments de bord<br />
performants.<br />
Tableau A 4. Influence du choix du vitrage sur les économies d’énergie (Simon et al, 1998)<br />
Augmentation de lumière naturelle Eclairage artificiel Diminue<br />
Renforcement de l’isolation du<br />
vitrage<br />
Augmentation du contrôle du<br />
rayonnement solaire entrant<br />
A1.3. L’intercalaire<br />
Déperditions thermiques Diminuent<br />
Confort intérieur Augmente<br />
Température de la face intérieure Augmente<br />
Température de l’air intérieur Augmente<br />
Risques de surchauffe Diminuent<br />
Apport d’énergie en hiver Augmente<br />
Besoin d’un conditionnement d’air Diminue<br />
Les valeurs indiquées précédemment ne concernent que les vitrages et non la partie<br />
périphérique. Au pourtour du vitrage, des intercalaires sont nécessaires pour maintenir le<br />
gaz à l’intérieur des feuilles de verre et rendre étanche le vitrage. En raison du pont<br />
thermique créé par l’intercalaire, la valeur U totale de la fenêtre va augmenter.<br />
Globalement, l’effet de ce pont thermique sera d’autant plus important que la surface vitrée<br />
sera plus petite. Pour cette raison, il faudra éviter de faire trop découper une surface vitrée,<br />
en particulier, les éléments longs et étroits sont à proscrire. En s’inspirant des travaux de<br />
(Denance, 2004), on peut écrire l’expression du coefficient de transmission résultant du<br />
vitrage :<br />
Équation A 1<br />
A l’analyse de cette expression, on réalise que si H et L tendent vers zéro (petite surface<br />
vitrée), le rôle de la déperdition linéique augmente. Selon le même auteur, les déperditions<br />
des intercalaires métalliques peuvent représenter plus de 15% de la déperdition en partie<br />
courante. Il reste donc des progrès à réaliser sur ce point.<br />
Le premier intercalaire n’est pas toujours présent, dans ce cas l’entretoise est en contact<br />
direct avec le verre (intercalaire simple barrière). Dans le cas du vitrage à double barrière,<br />
le premier intercalaire sert de lien chimique à la surface du verre pour une connexion stable<br />
et élastique. Le deuxième, permet de retenir le gaz à l’intérieur des deux feuilles de verre et<br />
est une barrière contre la diffusion de vapeur d’eau. Les intercalaires en acier et en<br />
aluminium sont fournis par un grand nombre de fabricants. Des matériaux alternatifs non<br />
métalliques sont développés et tentent d’améliorer la résistance thermique du périmètre du<br />
vitrage. Il est important qu’ils fournissent la même étanchéité que les jointures<br />
conventionnelles. Les mastics à rupture thermique « bords chauds » permettent<br />
aujourd’hui d’éliminer presque totalement le pont thermique autour du vitrage. Ils<br />
améliorent considérablement les performances thermiques des vitrages. En réduisant la<br />
condensation les intercalaires isolants améliorent la transparence des fenêtres.<br />
Thèse de doctorat - C. FLORY-CELINI Université Claude Bernard<br />
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