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ANNEXES : LES SOLUTIONS BIOCLIMATIQUES - BHEE

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Annexes<br />

A4.2. L’intégration des matériaux<br />

transparents dans le cadre d’une<br />

rénovation<br />

Vu la double fonctionnalité de ce type de matériaux (capter l’énergie solaire et favoriser<br />

l’isolation), avec des dimensions acceptables, il a historiquement été plébiscité dans le cadre<br />

de rénovations.<br />

A4.2.1. Application des TIM dans les systèmes de<br />

fenêtres<br />

Les TIM développés actuellement ne sont pas transparents, mais translucides. Ils laissent<br />

pénétrer la lumière de manière très diffuse, ce qui permet d’améliorer l’éclairement en fond<br />

de pièce. L’utilisation des TIM en partie supérieure d’une fenêtre favorise une bonne<br />

diffusion. Le gain énergétique annuel d’un TIM en remplacement d’un double vitrage est<br />

de 12 à 20 m³ de gaz par m² de surface de fenêtre et on ne constate qu’une faible<br />

augmentation des surchauffes (Architecture et Climat, 2007) 17 .<br />

A4.2.2. Application des TIM aux murs d’un<br />

édifice<br />

Le rayonnement solaire est transmis à travers l’isolant et absorbé par la surface noire<br />

(absorbeur) d’un mur opaque de brique ou de béton. La chaleur absorbée trouve son<br />

chemin à travers le mur vers l’intérieur du bâtiment tandis que le flux de chaleur vers<br />

l’extérieur est limité par les caractéristiques thermiques du matériau isolant. En effet,<br />

l’absorbeur réémet la chaleur dans une gamme de longueurs d’onde auxquelles les TIM<br />

sont quasi opaques. L’isolation transparente doit être placée à l’extérieur devant une<br />

maçonnerie afin de stocker la chaleur du jour sur la nuit. Cette application est d’ailleurs<br />

celle retenue dans le cadre des bâtiments étudiés.<br />

Expérimentalement, si le rayonnement solaire est faible, les gains solaires sont suffisants<br />

pour compenser les pertes thermiques du bâtiment. Si le rayonnement augmente, le mur<br />

intérieur se comporte comme un radiateur à basse température car sa température est<br />

supérieure à celle du local, ce qui permet d’assurer en période froide le confort des<br />

occupants tout en réduisant la température de l’air. La masse thermique du mur permet<br />

d’atténuer les variations de température mais une protection solaire reste indispensable<br />

pour prévenir des surchauffes (Architecture et Climat, 2007).<br />

Selon (Braun et al, 1992) cités par (Wong et al, 2007), les premières expériences in situ avec<br />

les TIM ont été entreprises en 1982 par le FISES qui utilisait 16 millimètres de mousse<br />

PMMA épaisse. Les gains mensuels mesurés en hiver étaient alors compris entre 1 et 3<br />

kWh/m. Jusqu'à présent, plus de 5000 m² de TIM ont été installés en façade dans plus de 20<br />

projets partout dans l'Europe, qui impliquent surtout des bâtiments domestiques à hauteur<br />

17 (Architecture et Climat, 2007) Isolation transparente, note de cours de Gratia E., cellule « Architecture et climat »de<br />

l’Université Catholique de Louvain, http://www-energie2.arch.ucl.ac.be/transfert%20de%20chaleur/3.4.5.htm, 2007<br />

Thèse de doctorat - C. FLORY-CELINI Université Claude Bernard<br />

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