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Compte-rendu de Conseil - Février 2013 - La Chapelle St-Luc

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VILLE DE LA CHAPELLE SAINT-LUC<br />

<br />

<br />

PROCÈS VERBAL DU CONSEIL MUNICIPAL<br />

DU 06 février <strong>2013</strong><br />

<br />

<br />

MONSIEUR GIRARDIN : Je vais ouvrir notre séance, maintenant que tout le mon<strong>de</strong> est quasiment à sa place et je<br />

désigne une secrétaire <strong>de</strong> séance, un ou une, mais le suspens n'étant plus tellement <strong>de</strong> circonstance, je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

Madame BENKETIRA <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à l'appel. Est-ce que ça pose un problème à quelqu'un ? Non. Devant la gravité<br />

<strong>de</strong> la situation, je suspends la séance, non, je plaisante. Madame BENKETIRA.<br />

ETAIENT PRESENTS : M. GIRARDIN, M. PARISON, M. JOUANET, M. BERTHOLLE, Mme PAUTRAS, Mme<br />

YANIK, Mme SEBBARI M. CHAMPAGNE, Mme CHARTIER, M. BISSEY, Mlle BENKETIRA, M. GRIENENBERGER,<br />

Mme HUOT-BIR, M. TANKERE, Mme GIMENEZ, M. LAILLET, M. GRONDIN , Mme HIMEUR, M. BRAUN, M.<br />

BRUILLON, Mme ROUSSEL, , Mme BOEGLIN, M. FRIDBLATT, Mme PAPAZ, Mme CHERY, M. DUCOURANT, M.<br />

DEFONTAINE.<br />

ETAIENT ABSENTS EXCUSES : Mme PERRIER (procuration M. GIRARDIN), Mlle KOBISSA (procuration à Mme<br />

YANIK) ; Mme BENREZKELLAH (procuration à Mme HIMEUR), M. BOUXIN (procuration à M. PARISON) ; M.<br />

REHN (procuration à M. FRIDBLATT), M. JENIN (procuration à Mme CHERY).<br />

Monsieur GIRARDIN : Mes chers collègues, le quorum étant atteint nous pouvons valablement délibérer. Je vous<br />

propose <strong>de</strong> passer à l'adoption <strong>de</strong> notre procès verbal <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière séance.<br />

Madame PAPAZ : Une remarque et une question. <strong>La</strong> <strong>de</strong>rnière page, presque la <strong>de</strong>rnière intervention, j'avais posé<br />

une question. A l'époque, Monsieur JOUANET m'avait répondu mais apparemment, il n'y a pas eu la retranscription<br />

<strong>de</strong> cette réponse et on a juste la réponse <strong>de</strong> Monsieur le Maire qui dit que c'est une note riante. Or, ma question était<br />

sérieuse à l'origine, est-ce que l'on pourra mettre juste entre les <strong>de</strong>ux, qu'il y a peut-être une réponse différente, que<br />

le micro ne fonctionnait pas ou quoi que ce soit d'autre. Il manque la réponse <strong>de</strong> Monsieur JOUANET. <strong>La</strong> <strong>de</strong>rnière,<br />

lorsque je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à qui doit-on s'adresser lorsqu'il y a le feu qui a été cassé en face <strong>de</strong> l'accès au carrefour et à ce<br />

moment là, vous me répondiez : « quand c'est positif, c'est la <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> et quand c'est à faire et cassé, c'est<br />

le Grand Troyes », donc effectivement, on finissait sur une note riante, mais comme il n'y a pas la réponse, ça, c'est<br />

donc la remarque et ma question, lorsqu'on fait une remarque <strong>de</strong> correction sur justement ce procès verbal, je sais<br />

qu'elle est notée dans le procès verbal suivant mais est-ce que le procès verbal en question est corrigé lui-même<br />

avant validité définitive ?<br />

Monsieur GIRARDIN : Plusieurs cas <strong>de</strong> figures peuvent se présenter. Premier cas <strong>de</strong> figure, nous sommes tous<br />

d'accord, le conseil est d'accord pour entériner la modification qui a été proposée, c'est ce qui arrive le plus souvent<br />

et normalement, ça doit être repris dans le procès verbal avant son adoption, soit il y a une précision à obtenir, donc<br />

ça ne peut avoir lieu qu'après. Voilà les <strong>de</strong>ux grands cas mais en général, nous acceptons les propositions <strong>de</strong><br />

modifications qui sont entérinées donc le procès verbal est modifié avant qu'il soit adopté, il est adopté ainsi modifié.<br />

Monsieur TANKERE : Je voudrais revenir sur l'histoire <strong>de</strong> la décision budgétaire modificative, Monsieur<br />

DEFONTAINE me répond "Je ne vais pas rendre la monnaie <strong>de</strong> la pièce à Monsieur TANKERE" mais techniquement,<br />

j'avais oublié <strong>de</strong> faire une remarque, c'est que, dans la mesure où une recette n'est pas encaissée, on peut y jouer<br />

par la voie <strong>de</strong>s reports.<br />

1/96


Monsieur GIRARDIN : D'accord, donc c'est un commentaire autour <strong>de</strong> l'échange que vous avez eu, il sera pris en<br />

compte dans le procès verbal. Je vous remercie. Est-ce qu'il y a d'autres remarques ou commentaires sur ce procès<br />

verbal ? Je n'en vois pas, je le mets aux voix ainsi modifié avec les éléments indiqués par Madame PAPAZ. Qui est<br />

contre, qui s'abstient. Notre procès verbal est adopté. Avant <strong>de</strong> passer à l'ordre du jour mes chers collègues, nous<br />

avons ici la présence <strong>de</strong> Madame GRASSET et pour une raison qui nous fait bien plaisir et je souhaitais avant <strong>de</strong><br />

vous passer la parole Madame, que Madame CHARTIER dise quelques mots sur la raison <strong>de</strong> votre présence et puis<br />

ensuite, je vous donnerai évi<strong>de</strong>mment et bien volontiers la parole.<br />

Madame CHARTIER : Je pense que la ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> a vraiment beaucoup <strong>de</strong> chance parce que,<br />

parmi les Chapelains, il y en a énormément qui sont très talentueux, ils nous offrent lors <strong>de</strong>s expositions notamment,<br />

leurs œuvres qui révèlent leurs qualités, et non seulement ils nous satisfont, ils satisfont notre regard, mais en plus ils<br />

sont généreux pour notre ville, c'est le cas aujourd'hui <strong>de</strong> Madame GRASSET qui à l'exposition <strong>de</strong>s travaux manuels<br />

du mois <strong>de</strong> novembre, a présenté ce superbe berceau dont vous avez une reproduction sur la table, nous ne l'avons<br />

pas apporté ici puisqu'il aura une place <strong>de</strong> choix à la Malterie, <strong>de</strong>stination pour laquelle Madame GRASSET était<br />

favorable. Je dirai que ce superbe berceau est une œuvre, c'est un berceau <strong>de</strong> famille pour commencer, un berceau<br />

qui a plus <strong>de</strong> 100 ans, qui a le mérite d'avoir parcouru beaucoup <strong>de</strong> chemin puisqu'il vient <strong>de</strong>s Pouilles, il a fait étape<br />

à Rome pour arriver à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, et c'est véritablement un périple remarquable. Quant à Madame<br />

GRASSET, elle a appris la couture et la bro<strong>de</strong>rie dans une école spécialisée à Rome <strong>de</strong>puis l'âge <strong>de</strong> huit ans et le<br />

berceau que vous avez là, est véritablement le témoignage d'un travail remarquable <strong>de</strong> quelqu'un qui est doué, très<br />

doué, passionné en plus, qui est bien entendu, Italienne <strong>de</strong> cœur mais Chapelaine aussi profondément marquée par<br />

la Ville. C'est pourquoi elle tient véritablement à ce que ce berceau <strong>de</strong> famille qui a la mémoire <strong>de</strong>s doigts et du travail<br />

technique <strong>de</strong> la bro<strong>de</strong>rie Richelieu, ait une place d'honneur dans notre musée <strong>de</strong> <strong>La</strong> Malterie, par conséquent, nous<br />

en sommes extrêmement touchés et ce berceau aura une place <strong>de</strong> choix dans une <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> <strong>La</strong> Malterie,<br />

Madame GRASSET, ne vous inquiétez pas, tout le mon<strong>de</strong> pourra l'admirer et nous vous remercions <strong>de</strong> tout notre<br />

cœur.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Madame CHARTIER. Est-ce que vous voulez dire quelques mots Madame GRASSET ?<br />

Venez à mes côtés quelques instants, je suspends très officiellement la séance afin <strong>de</strong> permettre à Madame<br />

GRASSET <strong>de</strong> s'installer. Vous nous faites un beau ca<strong>de</strong>au Madame, si on avait que <strong>de</strong>s soucis comme ça, on ne<br />

s'en porterait pas plus mal.<br />

Madame GRASSET : Mesdames, messieurs, bonsoir. Je voudrais vous dire <strong>de</strong>ux mots, je ne vous retar<strong>de</strong>rai pas<br />

trop, j'ai reçu en héritage ce berceau que j'ai entièrement restauré, mais comme tout ca<strong>de</strong>au <strong>de</strong> famille, on ne pense<br />

pas forcément aux soucis que ça peut porter parfois un peu plus tard, et aujourd'hui, comme il ne servira plus, mon<br />

souhait, c'était <strong>de</strong> l'offrir à un musée. Comme on l'a dit, je suis Chapelaine et il y a un beau musée à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong>,<br />

c'est pour ça que je l'ai offert au musée afin que tout le mon<strong>de</strong> puisse l'admirer. Merci beaucoup.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci beaucoup Madame (applaudissements). Je ré-ouvre la séance, Monsieur FRIDBLATT<br />

allez-y.<br />

Monsieur FRIDBLATT : Si je peux me permettre, je pourrais un peu compléter l'histoire <strong>de</strong> ce berceau parce que,<br />

lorsque Madame GRASSET a fait son exposition, elle a habillé ce berceau dans l'espoir qu'un jour, ce berceau<br />

servirait à un petit enfant, un <strong>de</strong> ses petits enfants. Hors, le jour <strong>de</strong> l'inauguration <strong>de</strong> cette exposition, ses enfants<br />

n'ont pas pu être là, par contre, neuf mois après un petit fils était né et a occupé ce berceau, je trouve que c'est une<br />

histoire absolument merveilleuse, ça aurait été dommage <strong>de</strong> ne pas le dire, <strong>de</strong> le raconter.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur FRIDBLATT. En effet, c'est une belle histoire dans l'histoire, simplement<br />

Madame GRASSET, à nouveau et au nom <strong>de</strong> tout le conseil municipal, un grand merci <strong>de</strong> votre don et comme le<br />

disait Madame CHARTIER, évi<strong>de</strong>mment il aura une place <strong>de</strong> choix, à la fois, dans le cœur <strong>de</strong>s Chapelains car c'est<br />

un don d'une Chapelaine mais aussi une place <strong>de</strong> choix dans le musée <strong>de</strong> la Malterie qui est en effet un très beau<br />

musée dont nous avons la responsabilité et la charge et dont nous <strong>de</strong>vons par ailleurs assurer la promotion. Merci<br />

Madame, encore une fois <strong>de</strong> ce don à la commune, <strong>de</strong> ce bel objet sur lequel vous avez en plus travaillé<br />

énormément, merci. Mesdames et messieurs sans malheureusement beaucoup <strong>de</strong> transition, je m'en vais<br />

évi<strong>de</strong>mment ouvrir les débats autour <strong>de</strong>s différents rapports qui sont les nôtres et sans plus <strong>de</strong> fioritures, je passe la<br />

parole à Monsieur PARISON pour notre débat d'orientations budgétaires qui n'appelle pas <strong>de</strong> vote.<br />

2/96


Rapport n° 1<br />

DEBAT D'ORIENTATION BUDGETAIRE <strong>2013</strong><br />

Rapporteur : Monsieur PARISON<br />

Conformément à l'article L.2312-1 du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales, le Débat d’Orientation Budgétaire<br />

doit avoir lieu, chaque année, dans les <strong>de</strong>ux mois précédant l’examen du Budget Primitif.<br />

Il permet à l’assemblée délibérante :<br />

- <strong>de</strong> discuter <strong>de</strong>s orientations budgétaires préfigurant les priorités qui seront affichées dans le Budget Primitif.<br />

- d’être informée sur l’évolution <strong>de</strong> la situation financière <strong>de</strong> la collectivité.<br />

Le Débat d’Orientation Budgétaire n’a aucun caractère décisionnel et ne donne pas lieu à un vote.<br />

Le document portant Débat d’Orientation Budgétaire pour l’année <strong>2013</strong> fait l’objet d’un support distinct que vous<br />

trouverez ci-joint.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Administration Générale du 28 janvier <strong>2013</strong>.<br />

L'ensemble du <strong>Conseil</strong> Municipal déci<strong>de</strong> :<br />

DE PRENDRE ACTE <strong>de</strong> la tenue <strong>de</strong> ce débat pour l’année <strong>2013</strong>.<br />

•<br />

3/96


CONSEIL MUNICIPAL DU 06 FEVRIER <strong>2013</strong><br />

DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE <strong>2013</strong><br />

4/96


DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE <strong>2013</strong><br />

******<br />

SOMMAIRE<br />

Préambule<br />

I – Le contexte National<br />

A – Perspectives économiques<br />

B – Perspectives financières<br />

C – Prévisions pour les finances publiques<br />

D – <strong>La</strong> loi <strong>de</strong> Finances <strong>2013</strong><br />

II – Le contexte local<br />

III – <strong>La</strong> fiscalité locale<br />

A – Les taux <strong>de</strong> la fiscalité locale<br />

B – L’évolution <strong>de</strong>s bases d’imposition<br />

C – Le produit fiscal attendu<br />

IV – <strong>La</strong> gestion <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte<br />

V – Les grands équilibres<br />

. Ratios<br />

. Section <strong>de</strong> fonctionnement<br />

. Section d’investissement<br />

VI – Les choix et les orientations budgétaires pour l’année <strong>2013</strong><br />

A – <strong>La</strong> section <strong>de</strong> fonctionnement<br />

Les orientations en matière <strong>de</strong> recettes<br />

Les choix en matière <strong>de</strong> dépenses <strong>de</strong> fonctionnement<br />

B – <strong>La</strong> section d’investissement<br />

VII – Les gran<strong>de</strong>s masses du budget primitif <strong>2013</strong><br />

A – Dépenses <strong>de</strong> fonctionnement<br />

B – Recettes <strong>de</strong> fonctionnement<br />

C – Dépenses d'investissement<br />

D – Recettes d'investissement<br />

5/96


L'action <strong>de</strong>s collectivités locales est principalement conditionnée par le vote <strong>de</strong> leur budget<br />

annuel; leur cycle budgétaire est rythmé par la prise <strong>de</strong> nombreuses décisions. Le Débat<br />

d’Orientation Budgétaire (D.O.B) constitue la première étape <strong>de</strong> ce cycle.<br />

L’article L. 2312-1 du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales (C.G.C.T) prévoit que, dans<br />

les communes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3 500 habitants, un débat sur les orientations budgétaires ait lieu au<br />

conseil municipal dans un délai <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois précé<strong>de</strong>nt le vote du Budget Primitif (B.P).<br />

Une délibération sur le budget non précédée <strong>de</strong> ce débat serait entachée d’illégalité et pourrait<br />

entraîner l’annulation du budget. Sa tenue doit néanmoins faire l’objet d’une délibération afin<br />

que le représentant <strong>de</strong> l’Etat chargé du contrôle <strong>de</strong> légalité puisse s’assurer du respect <strong>de</strong> la loi.<br />

Ce débat permet à l’assemblée délibérante d’être informée sur l’évolution <strong>de</strong> la situation<br />

financière, et <strong>de</strong> discuter <strong>de</strong>s orientations budgétaires qui préfigurent les priorités qui seront<br />

affichées dans le Budget Primitif. Il donne également aux élus la possibilité <strong>de</strong> s’exprimer sur la<br />

stratégie financière <strong>de</strong> la collectivité. Mais, par <strong>de</strong>là ces aspects techniques, cette discussion<br />

doit être l’occasion <strong>de</strong> présenter les orientations politiques municipales et leur impact en<br />

termes <strong>de</strong> situation financière afin <strong>de</strong> garantir les équilibres financiers dans le temps.<br />

Ce débat met donc en lumière les gran<strong>de</strong>s orientations pour <strong>2013</strong>. Cependant les masses<br />

budgétaires sont susceptibles d’évoluer lors <strong>de</strong> l’élaboration du Budget Primitif <strong>2013</strong>.<br />

***<br />

I – Le contexte National<br />

<strong>La</strong> préparation <strong>de</strong> ce budget primitif s’inscrit dans un cadre national et international<br />

particulièrement préoccupant :<br />

̌ Croissance du chômage : plus <strong>de</strong> 4 millions d’inscrits à Pôle Emploi, un taux<br />

jamais atteint. Une progression <strong>de</strong> 45 000 emplois supprimés chaque mois en<br />

moyenne. Le taux <strong>de</strong> chômage atteint près <strong>de</strong> 11%.<br />

̌ Une situation sociale dégradée avec plus <strong>de</strong> 8 millions <strong>de</strong> personnes vivant sous<br />

le seuil <strong>de</strong> pauvreté.<br />

̌ Des milliers <strong>de</strong> postes supprimés dans les services publics à l’instar <strong>de</strong>s pays<br />

européens qui subissent la crise économique et financière.<br />

̌ Des collectivités locales inquiètes qui voient l’Etat se désengager.<br />

̌ Une crise financière accentuée et un système bancaire qui s’effondre.<br />

Nous allons cette année encore engager ce débat budgétaire sur un fonds <strong>de</strong> crise<br />

économique et sociale comme nous le faisons <strong>de</strong>puis 2008.<br />

6/96


Il est important <strong>de</strong> replacer la Ville dans le contexte économique général afin <strong>de</strong> pouvoir<br />

positionner ses choix et ses actions budgétaires à venir.<br />

A- Perspectives économiques pour <strong>2013</strong><br />

̌ Produit Intérieur Brut :<br />

En France, l’activité économique est à l’arrêt aux 1er et 2eme trimestres 2012, le produit<br />

intérieur brut (P.I.B) affichant une stabilité.<br />

Sur le reste <strong>de</strong> l’année, le faible niveau <strong>de</strong>s perspectives d’activité contraindrait la croissance<br />

française à la stagnation.<br />

On observerait en <strong>2013</strong> une reprise mo<strong>de</strong>ste, à hauteur <strong>de</strong> +0.4%. Les prévisions se situent<br />

toutefois dans une fourchette assez large, <strong>de</strong> -0.3% à +1,3%, illustrant l’importance <strong>de</strong>s<br />

incertitu<strong>de</strong>s pesant sur les facteurs <strong>de</strong> croissance l’année prochaine.<br />

̌ L’Inflation :<br />

En France, la hausse <strong>de</strong>s prix à la consommation se maintiendrait à 2% en 2012 (après +2.1% en<br />

2011). En <strong>2013</strong>, l’inflation serait légèrement plus faible, s’établissant à +1.7% du fait d’un<br />

possible repli <strong>de</strong> l’inflation <strong>de</strong>s biens énergétiques et manufacturés.<br />

̌ Consommation privée :<br />

En <strong>2013</strong>, la consommation <strong>de</strong>s ménages français progresserait faiblement (+0.3%) après une<br />

phase <strong>de</strong> stagnation, sous l’effet notamment d’un léger repli du taux d’épargne <strong>de</strong>s ménages et<br />

d’une quasi stabilisation <strong>de</strong> l’évolution du pouvoir d’achat. Cette reprise reste néanmoins<br />

conditionnée à l’amélioration du marché <strong>de</strong> l’emploi.<br />

B - Perspectives financières pour <strong>2013</strong> :<br />

En Europe, la plupart <strong>de</strong>s indicateurs économiques sont orientés à la baisse et indiquent une<br />

récession <strong>de</strong> la zone euro en 2012, suivie d’une très faible reprise en <strong>2013</strong>.<br />

Pour faciliter encore l’accès à la liquidité, la Banque Centrale Europeenne a abaissé son taux<br />

directeur au plus bas historique <strong>de</strong> 0.75%.<br />

C - Les prévisions pour les finances publiques en <strong>2013</strong> :<br />

Les gran<strong>de</strong>s orientations <strong>de</strong>s finances publiques sont présentées dans le Rapport Economique,<br />

Social et Financier (R.E.S.F) associé au Projet <strong>de</strong> Loi <strong>de</strong> Finances (P.L.F) pour <strong>2013</strong>.<br />

Ces orientations, en cohérence avec la loi <strong>de</strong> programmation <strong>de</strong>s finances publiques 2012-<br />

2017, s’inscrivent dans la stratégie <strong>de</strong> redressement <strong>de</strong>s finances publiques qui passe, à partir<br />

<strong>de</strong> 2014, par la réduction <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte publique.<br />

Le P.L.F. repose sur un effort budgétaire total <strong>de</strong> 30 milliards d’euros qui sera partagé entre la<br />

recherche <strong>de</strong> recettes supplémentaires et la mise en œuvre d’économies en dépenses.<br />

7/96


L’hypothèse <strong>de</strong> croissance retenue par le gouvernement est <strong>de</strong> 0.8% en <strong>2013</strong>.<br />

̌ <strong>La</strong> dépense publique :<br />

<strong>La</strong> stratégie <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong> la dépense publique concerne l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs publics (Etat,<br />

organismes divers d’administration centrale, administrations sociales et collectivités locales).<br />

Au global, la dépense publique progresserait <strong>de</strong> manière limitée en 2012 et <strong>2013</strong> (+0.5%). <strong>La</strong><br />

part <strong>de</strong> la dépense publique dans le P.I.B. <strong>de</strong>vrait être stabilisée entre 2012 et <strong>2013</strong> (à hauteur<br />

<strong>de</strong> 56.3%), puis décroître.<br />

̌ Les déficits publics :<br />

Le gouvernement s’est engagé à ramener le déficit <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s administrations publiques<br />

à 4.5 points <strong>de</strong> produit intérieur brut en 2012, conformément à la prévision <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> finances<br />

rectificative du 16 août 2012.<br />

Pour <strong>2013</strong>, le déficit public s’établirait à 3% (limite fixée par le critère <strong>de</strong> Maastricht).<br />

Cette forte réduction (à hauteur <strong>de</strong> 1.5 point <strong>de</strong> P.I.B) serait notamment obtenue grâce à la<br />

poursuite <strong>de</strong> l’effort <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong>s dépenses publiques et par <strong>de</strong>s mesures supplémentaires<br />

en recettes.<br />

̌ <strong>La</strong> <strong>de</strong>tte publique :<br />

Résultat <strong>de</strong> l’empilement <strong>de</strong>s déficits publics antérieurs, la <strong>de</strong>tte publique au sens <strong>de</strong><br />

Maastricht augmente et atteint ainsi, pour l’ensemble <strong>de</strong>s administrations publiques, 89,9% du<br />

P.I.B. en 2012, après 86% en 2011, soit une hausse <strong>de</strong> 4 points <strong>de</strong> P.I.B.<br />

En <strong>2013</strong>, la <strong>de</strong>tte publique atteindrait 91.3% du P.I.B.<br />

Pour rappel, en 2011, la <strong>de</strong>tte <strong>de</strong>s administrations locales représentait environ 10% <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte<br />

publique.<br />

̌ Vers une baisse <strong>de</strong>s dotations :<br />

A partir <strong>de</strong> 2014, les modalités d’association <strong>de</strong>s collectivités locales à l’effort <strong>de</strong> redressement<br />

<strong>de</strong>s comptes publics seront négociées dans le cadre d’un pacte <strong>de</strong> confiance et <strong>de</strong> solidarité<br />

Par ailleurs, il est d’ores et déjà prévu que, dans le cadre l’association <strong>de</strong>s collectivités locales<br />

à cet effort <strong>de</strong> redressement, l’enveloppe <strong>de</strong>s concours financiers <strong>de</strong> l’Etat (stabilisée en valeur<br />

en <strong>2013</strong>) diminue <strong>de</strong> 750 millions d’euros en 2014 et en 2015 (art.12 <strong>de</strong> la LPFP-2012-2017).<br />

8/96


D - <strong>La</strong> Loi <strong>de</strong> Finances pour <strong>2013</strong> :<br />

̌ Les concours financiers <strong>de</strong> l’Etat :<br />

En ce qui concerne les dotations, la mesure la plus importante porte sur la reconduction <strong>de</strong> la<br />

stabilisation en valeur <strong>de</strong> l’enveloppe normée <strong>de</strong>s concours financiers <strong>de</strong> l’Etat aux collectivités<br />

locales.<br />

Ce gel traduit la nécessaire participation <strong>de</strong>s collectivités locales à l’objectif <strong>de</strong> redressement<br />

<strong>de</strong>s finances publiques, via l’effort partagé <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> la dépense publique.<br />

En revanche, le P.L.F. préserve les dotations <strong>de</strong> péréquation, inscrites en hausse <strong>de</strong> 238 millions<br />

d’euros par rapport à 2012.<br />

Comme en 2011 et 2012, le montant <strong>de</strong> la D.G.F, est fixé en loi <strong>de</strong> finances, son évolution ne<br />

fait donc plus l’objet d’une in<strong>de</strong>xation.<br />

Le montant <strong>de</strong> la D.G.F. mis en répartition est fixé à 41,505 milliards d’euros soit une<br />

augmentation <strong>de</strong> 0,3% par rapport à 2012.<br />

Afin <strong>de</strong> permettre la stabilisation en valeur <strong>de</strong>s concours financiers <strong>de</strong> l’Etat aux collectivités<br />

locales, certaines compensations d’exonérations fiscales jouent le rôle <strong>de</strong> variables<br />

d’ajustement.<br />

En matière <strong>de</strong> Prélèvements Sur Recettes (P.S.R) <strong>de</strong> l’Etat au profit <strong>de</strong>s collectivités locales, leur<br />

évaluation est <strong>de</strong> 55,7 milliards d‘euros. Ils sont composés <strong>de</strong> la D.G.F, <strong>de</strong>s dotations <strong>de</strong><br />

fonctionnement et d’investissement et <strong>de</strong> compensations <strong>de</strong>s charges transférées dans le cadre<br />

<strong>de</strong> la décentralisation, <strong>de</strong>s P.S.R. mis en place dans le cadre <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong> la Fiscalité locale<br />

et du fonds <strong>de</strong> Compensation pour la Taxe sur la Valeur Ajoutée (F.C.T.V.A).<br />

Au niveau <strong>de</strong>s mesures concernant la péréquation verticale, les modalités <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong>s<br />

composantes <strong>de</strong> la D.G.F. du secteur communal évoluent. En effet, afin <strong>de</strong> dégager <strong>de</strong>s marges<br />

<strong>de</strong> manœuvre au profit <strong>de</strong>s dotations progressant <strong>de</strong> manière mécanique, à savoir celles<br />

calculées en fonction <strong>de</strong> la population et celles liées à l’évolution <strong>de</strong>s périmètres <strong>de</strong><br />

l’intercommunalité, mais également au profit <strong>de</strong> la péréquation, le tout dans une stabilité <strong>de</strong>s<br />

masses, le P.L.F. <strong>2013</strong> prévoit :<br />

- la dotation <strong>de</strong> base par habitant et la dotation « superficie », <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s quatre<br />

composantes <strong>de</strong> la dotation forfaitaire <strong>de</strong>s communes, restent gelées.<br />

- le complément <strong>de</strong> garantie sera une nouvelle fois écrêté. Cette minoration <strong>de</strong>s<br />

attributions sera répartie entre les communes concernées.<br />

Les autres mesures relatives à la péréquation verticale en faveur <strong>de</strong>s communes prévoient :<br />

- l’augmentation <strong>de</strong>s dotations <strong>de</strong> péréquation (dotations <strong>de</strong> solidarité urbaine et <strong>de</strong><br />

cohésion sociale et dotation <strong>de</strong> solidarité rurale)<br />

9/96


− l’évolution <strong>de</strong> la Dotation Nationale <strong>de</strong> Péréquation qui prévoit que le<br />

montant <strong>de</strong> la D.N.P. est au moins égal à celui mis en répartition l’année<br />

précé<strong>de</strong>nte<br />

- la mise en place d’ajustements sur le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong> la dotation <strong>de</strong> solidarité<br />

urbaine et <strong>de</strong> cohésion sociale.<br />

Enfin, les autres mesures concernant les concours financiers sont :<br />

- la reconduction du fonds <strong>de</strong> mobilisation départemental pour l’insertion pour<br />

<strong>2013</strong>-2015<br />

- la régularisation <strong>de</strong>s montants dus au titre <strong>de</strong>s fonds départementaux <strong>de</strong><br />

péréquation <strong>de</strong> la taxe professionnelle<br />

- la simplification <strong>de</strong>s modalités <strong>de</strong> répartition et optimisation <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s<br />

crédits en matière d’urbanisme<br />

- <strong>de</strong>s précisions concernant le calcul du potentiel fiscal, <strong>de</strong> l’effort fiscal d’une<br />

commune et du coefficient d’intégration fiscale<br />

- <strong>de</strong>s précisions concernant la répartition <strong>de</strong> la dotation nationale <strong>de</strong> péréquation<br />

Du côté <strong>de</strong>s mesures fiscales, la principale disposition est celle modifiant les modalités <strong>de</strong><br />

répartition du Fonds National <strong>de</strong> Péréquation <strong>de</strong>s recettes fiscales Intercommunales et<br />

Communales (F.P.I.C) avec un objectif <strong>de</strong> ressources correspondant à 2% <strong>de</strong>s recettes fiscales<br />

<strong>de</strong>s E.P.C.I. et <strong>de</strong>s communes à l’horizon 2016.<br />

Enfin, <strong>de</strong>s mesures relatives à la politique du logement prévoient le renforcement <strong>de</strong> la taxe sur<br />

les logements vacants et la systématisation <strong>de</strong> la majoration <strong>de</strong> la valeur locative cadastrale <strong>de</strong>s<br />

terrains constructibles situés en zone étendue.<br />

Dans cette optique, les compensations fiscales joueront le rôle <strong>de</strong> variables d’ajustement. Dans<br />

les faits, il s’agit d’une diminution <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong>s collectivités locales.<br />

EVOLUTION DE LA D.G.F. 2007/2012<br />

2007 2008 2009 2010 2011 2012 <strong>2013</strong><br />

2.50 % 2.08 % 2.08 % 0.60 % 0.20 % 0.20 % 0.30 %<br />

Le projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> finances <strong>2013</strong> confirme donc le gel <strong>de</strong>s dotations d'État et suscite nombre<br />

d'inquiétu<strong>de</strong>s.<br />

10/96


II- Le contexte local<br />

Les Chapelains ont été fortement touchés par la « crise » qui a amplifié les difficultés<br />

rencontrées sur notre territoire. Il convient <strong>de</strong> rappeler que le revenu annuel moyen <strong>de</strong>s ménages<br />

Chapelains s’élève selon la Direction Générale <strong>de</strong>s Finances Publiques à 14 941 € en 2011.<br />

Ce revenu annuel moyen est inférieur <strong>de</strong> 24.04% au revenu Régional (19 669 €) lui-même en<br />

<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la moyenne Nationale.<br />

Données sociodémographiques<br />

Dgfip 2011<br />

Depuis le 1 er juillet 2009, le Revenu <strong>de</strong> Solidarité Active (R.S.A) est venu notamment remplacer<br />

le Revenu Minimum d’Insertion (R.M.I). Ce sont plus <strong>de</strong> 575 Chapelains qui sont bénéficiaires<br />

du « R.S.A. Socle ». (Sources : C.A.F. 2012).<br />

Ces chiffres démontrent la précarité <strong>de</strong> la population Chapelaine pour laquelle notre collectivité<br />

se doit d’agir au quotidien en développant les dispositifs <strong>de</strong> solidarité nécessaires.<br />

En complément, il convient <strong>de</strong> préciser qu'en 2011, 62,40 % <strong>de</strong>s foyers Chapelains étaient non<br />

imposables (à comparer avec une moyenne Départementale <strong>de</strong> 50,10 % et une moyenne<br />

Nationale <strong>de</strong> 46,60 %), et <strong>de</strong> rappeler que 976 foyers sur les 5 339 que compte notre commune<br />

étaient exonérés <strong>de</strong> taxe d'habitation en 2011.<br />

Par conséquent, la Ville a <strong>de</strong>s ressources faibles, pour une population dont les besoins sont<br />

plus importants.<br />

III- <strong>La</strong> fiscalité locale<br />

A- Les taux appliqués en 2011 et en 2012 pour <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> :<br />

Moyenne Nationale 2011<br />

Pour la<br />

commune<br />

Population légale 13.414<br />

habitants<br />

Moyenne Moyenne<br />

Départementale Régionale<br />

Moyenne<br />

Nationale<br />

0 0 0<br />

Nombre <strong>de</strong> foyers fiscaux 7.170 0 0 0<br />

Part <strong>de</strong>s foyers non imposables 62,40 % 50,10 % 50,30 % 46,60 %<br />

Revenu fiscal moyen par foyer 14.941 19.327 19.669 23.074<br />

TH TFB TFNB<br />

(Communes > 10 000 hab.) 23.76% 19.89% 48.56%<br />

<strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> 17 % 20.87% 19.52%<br />

Saint André les Vergers 17.36 % 27.44 % 54.45 %<br />

Troyes 18.15 % 24.36% 17.45%<br />

Sainte-Savine 15.47% 24.61% 36.76%<br />

Romilly-sur-Seine 31.67 % 29.90% 23.88%<br />

11/96


B- L’évolution <strong>de</strong>s bases d’imposition :<br />

Les bases <strong>2013</strong> seront notifiées à la commune au cours du premier trimestre <strong>2013</strong>. Elles sont<br />

donc évaluées avec pru<strong>de</strong>nce sur la base <strong>de</strong>s rythmes <strong>de</strong> progression passés et <strong>de</strong>s indications<br />

du projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> finances pour <strong>2013</strong>. Les estimations sont les suivantes :<br />

̌ Taxe sur le foncier bâti : 0 %<br />

̌ Taxe sur le foncier non bâti - 2%<br />

̌ Taxe d’habitation : 0 %<br />

C- Le produit fiscal attendu<br />

<strong>Compte</strong> tenu <strong>de</strong>s éléments précé<strong>de</strong>nts, le produit fiscal attendu pour <strong>2013</strong> <strong>de</strong>vrait être<br />

sensiblement équivalent à celui <strong>de</strong> 2012 sinon légèrement inférieur, pour cause <strong>de</strong> diminution<br />

<strong>de</strong> la population et notamment le nombre <strong>de</strong> foyers payant la taxe d’habitation.<br />

2008 2009 2010 2011 2012 <strong>2013</strong><br />

Taxe<br />

d’habitation<br />

1 530 240 1 588 160 1 572 160 1 685 380 1 672 970 1 670 000<br />

T.F.P.B 2 205 034 2 341 039 2 341 219 2 753 588 2 794 284 2 794 280<br />

T.F.P.N.B 8 629 8 629 8 758 9 409 10 990 10 970<br />

TOTAL 3 743 903 3 937 828 3 922 137 4 449 235 4 478 244 4 475 250<br />

Le dispositif d’abattements fiscaux mis en place par la collectivité au profit <strong>de</strong>s familles et <strong>de</strong>s<br />

ménages aux ressources mo<strong>de</strong>stes sera entièrement maintenu.<br />

IV- <strong>La</strong> gestion <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte<br />

Pour mémoire, il est rappelé l’évolution <strong>de</strong> l’encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte <strong>de</strong> notre collectivité<br />

entre 2008 et 2012.<br />

En 2008, au début <strong>de</strong> la mandature, la ville disposait <strong>de</strong> l’encours suivant :<br />

2008 EN COURS % Charte Gisler<br />

Taux fixe 6 031 824,00 € 66 % 1 A<br />

OVERTEC 2 692 000,01 € 29 % 3 D<br />

TF Franc suisse 470 883,73 € 5 % 4 f<br />

TOTAL 9 194 707,74 €<br />

12/96


Soit :<br />

2/3 <strong>de</strong> taux fixes : 6 031 824 €<br />

1/3 <strong>de</strong> prêts « toxiques » : 3 162 483,74 €<br />

Actuellement, la Ville dispose <strong>de</strong> l’encours suivant :<br />

2012 EN COURS % Charte Gisler<br />

Taux fixe 4 189 858 € 55,50 % 1 A<br />

Taux variable 3 098 948 € 41,04 % 1 A<br />

TF. Franc Suisse 261 380 € 3,46 % 4 f<br />

TOTAL 7 550 186 €<br />

En 2012, pour faire face aux travaux <strong>de</strong> rénovation urbaine, la ville a contracté<br />

5 emprunts pour un montant total <strong>de</strong> 7.650.000 € à un taux révisable livret A et marge <strong>de</strong><br />

0,60 qui viennent s’ajouter à notre capital restant dû. Cependant, il est à noter un différé<br />

d’amortissement <strong>de</strong> 24 mois et un différé d’intérêts portant le premier remboursement<br />

d’annuité en octobre 2015.<br />

L'encours global au 31-12-2012 est donc le suivant :<br />

Taux fixe 11.839.858 € 77,89%<br />

Taux variable 3.098.948 € 20,39%<br />

Franc Suisses 261.380 € 1,72%<br />

TOTAL 15.200.186 €<br />

Néanmoins, comme indiqué précé<strong>de</strong>mment, et afin <strong>de</strong> maintenir un niveau indispensable<br />

d’investissement pour la collectivité, <strong>de</strong> nouveaux prêts seront nécessaires pour <strong>2013</strong>.<br />

V- Les grands équilibres<br />

A - LES RATIOS DE LA COMMUNE<br />

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2011 (source : DGFIP)<br />

Montant<br />

en €<br />

Montant en € par hab pour la catégorie<br />

démographique<br />

Commune Départemen<br />

t Région National<br />

FONCTIONNEMENT<br />

Total <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> fonctionnement = A 22.031.250 1.642 1.336 1.243 1.314<br />

dont : Produits <strong>de</strong> fonctionnement réels 17.115.180 1.276 1.191 1.117 1.266<br />

..........dont : Impôts locaux 4.427.292 330 440 423 479<br />

......... Fiscalité reversée 3.938.428 294 169 129 240<br />

......... Autres impôts et taxes 963.995 72 94 72 93<br />

......... Dotation globale <strong>de</strong> fonctionnement 5.892.256 439 298 316 235<br />

......... Autres dotations et participations 1.130.670 84 110 92 94<br />

Total <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> fonctionnement = B 21.665.245 1.615 1.245 1.121 1.161<br />

dont : Charges <strong>de</strong> fonctionnement réelles 16.177.473 1.206 1.058 956 1.065<br />

......... dont : Charges <strong>de</strong> personnel (montant net) 9.941.508 741 638 555 607<br />

......... Achat et charges externes (montants nets) 3.286.825 245 276 245 264<br />

......... Charges financières 242.428 18 12 14 36<br />

......... Contingents -99.800 -7 -1 -1 30<br />

......... Subventions versées 2.462.909 184 114 119 96<br />

Résultat comptable = A - B = R 366.005 27 91 122 153<br />

Capacité d'autofinancement brute = CAF 937.708 70 132 161 201<br />

INVESTISSEMENT<br />

Total <strong>de</strong>s ressources d'investissement budgétaires=C 6.620.148 494 406 400 473<br />

dont : Excé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> fonctionnement capitalisés 0 0 75 84 129<br />

......... Dettes bancaires et assimilées (hors ICNE) (1) 0 0 41 48 78<br />

......... Autres <strong>de</strong>ttes à moyen long terme 750 0 0 0 2<br />

......... Subventions reçues 623.596 46 30 42 59<br />

......... FCTVA 365.229 27 24 24 35<br />

......... Autres fonds globalisés d'investissement 138.155 10 12 9 11<br />

......... Amortissements 571.703 43 42 38 47<br />

......... Provisions 0 0 0 0 1<br />

Total <strong>de</strong>s emplois d'investissement budgétaires = D 4.635.554 346 329 328 477<br />

dont : Dépenses d'équipement 2.783.109 207 208 231 323<br />

......... Remboursement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ttes bancaires et<br />

assimilées (1) 1.785.713 133 80 73 87<br />

......... Remboursements <strong>de</strong>s autres <strong>de</strong>ttes à moyen<br />

long terme 3.586 0 0 0 3<br />

......... Reprise sur amortissements et provisions 0 0 0 0 1<br />

......... Charges à répartir 0 0 0 0 1<br />

......... Immobilisations affectées, concédées 0 0 0 0 0<br />

Besoin <strong>de</strong> financement résiduel = D - C -1.984.594 -148 -77 -73 4<br />

+ Sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s opérations pour compte <strong>de</strong> tiers 0 0 0 0 -0<br />

Besoin <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> la section<br />

d'investissement -1.984.594 -148 -77 -73 4<br />

14/96


B - EVOLUTION BUDGETAIRE 2009/2012<br />

SECTION DE FONCTIONNEMENT<br />

COMPTE COMPTE COMPTE PREVISION<br />

ADMINISTRATIF ADMINISTRATIF ADMINISTRATIF CA<br />

2009 2010 2011 2012<br />

TOTAL DEPENSES FONCTIONNEMENT 17 866 971 € 17 774 080 € 22 778 544 € 17 910 877 €<br />

CHARGES A CARACTERE GENERAL 3 379 949 € 3 100 659 € 3 333 382 € 3 390 770 €<br />

CHARGES DE PERSONNEL 10 091 948 € 10 699 995 € 10 734 711 € 10 879 562 €<br />

AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE 3 351 647 € 2 762 360 € 2 572 983 € 2 724 612 €<br />

CHARGES FINANCIERES 320 197 € 232 818 € 242 428 € 241 364 €<br />

CHARGES EXCEPTIONNELLES 135 238 € 31 283 € 5 003 242 € 98 739 €<br />

DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS 587 992 € 493 969 € 571 703 € 502 460 €<br />

REVERSEMENTS 452 996 € 320 095 € 73 370 €<br />

TOTAL RECETTES FONCTIONNEMENT 17 749 079 € 17 800 397 € 23 144 547 € 18 272 323 €<br />

PRODUITS DES SERVICES DU DOMAINE 522 267 € 570 717 € 502 710 € 361 433 €<br />

IMPOTS ET TAXES 9 045 657 € 9 121 448 € 9 649 811 € 9 957 308 €<br />

DOTATIONS ET PARTICIPATIONS 6 744 589 € 6 907 543 € 7 022 925 € 7 137 586 €<br />

AUTRES PRODUITS DE GESTION COURANTE 128 864 € 131 362 € 140 342 € 121 259 €<br />

ATTENUATIONS DE CHARGES 663 191 € 918 407 € 793 203 € 604 685 €<br />

PRODUITS FINANCIERS 1 298 € 0 € 0 € 0 €<br />

PRODUITS EXCEPTIONNELS 479 621 € 49 059 € 4 842 014 € 90 052 €<br />

TRAVAUX EN REGIE ET OPERATIONS D'ORDRE 163 592 € 101 862 € 193 542 € 0 €<br />

15/96


SECTION D’INVESTISSEMENT<br />

COMPTE COMPTE COMPTE PREVISION<br />

ADMINISTRATIF ADMINISTRATIF ADMINISTRATIF CA<br />

2009 2010 2011 2012<br />

TOTAL DEPENSES INVESTISSEMENT 6 829 031 € 5 663 467 € 4 442 299 € 14 188 597 €<br />

REMBOURSEMENT D'EMPRUNTS 1 388 612 € 3 075 575 € 1 789 299 € 665 698 €<br />

MOINS-VALUE DE CESSIONS 320 652 €<br />

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (hors opération) 948 560 € 453 000 € 810 018 €<br />

IMMOBILISATIONS EN COURS (hors opération) 3 268 480 € 2 444 188 € 2 200 000 €<br />

OPERATIONS D'EQUIPEMENTS 12 712 881 €<br />

OPERATIONS POUR COMPTES DE TIERS<br />

DEPENSES IMPREVUES<br />

RESTES A REALISER N-1 739 135 €<br />

OPERATIONS D'ORDRE 163 592 € 143 704 €<br />

TOTAL RECETTES INVESTISSEMENT 6 930 157 € 4 874 368 € 6 646 835 € 13 092 585 €<br />

DOTATIONS , FONDS DIVERS ET RESERVES sauf 1068 1 176 624 € 694 110 € 503 884 € 477 304 €<br />

AFFECTATION N-1 (1068) 739 135 €<br />

SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT 1 577 995 € 1 400 714 € 623 301 € 1 492 776 €<br />

EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILEES 2 998 410 € 2 243 733 € 750 € 7 651 795 €<br />

CESSIONS D'IMMOBILISATIONS EN COURS 4 566 500 €<br />

OPERATIONS POUR COMPTES DE TIERS 80 125 €<br />

RESTES A REALISER N-1<br />

OPERATIONS D'ORDRE 437 992 € 535 811 € 952 400 € 3 390 585 €<br />

16/96


VI – Les choix et les orientations<br />

budgétaires pour l’année <strong>2013</strong><br />

A - <strong>La</strong> section <strong>de</strong> fonctionnement :<br />

<br />

Les orientations en matière <strong>de</strong> recettes<br />

Pour l'année <strong>2013</strong> et malgré l’absence d’évolution <strong>de</strong>s bases d’imposition, la<br />

majorité municipale ne souhaite pas proposer d’augmentation <strong>de</strong>s taux<br />

d'imposition aux contribuables Chapelains.<br />

Convaincue <strong>de</strong> la nécessité pour la Ville <strong>de</strong> se consacrer à l'exercice <strong>de</strong> ses métiers et<br />

d'optimiser la gestion <strong>de</strong> son patrimoine, la commune finalisera sa politique <strong>de</strong><br />

rationalisation du patrimoine communal.<br />

Le Budget Primitif <strong>2013</strong> se <strong>de</strong>vra d’anticiper encore l’accentuation du<br />

désengagement <strong>de</strong> l’Etat suite à l’adoption <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> rigueur et le gel annoncé<br />

<strong>de</strong>s dotations au profit <strong>de</strong>s collectivités locales.<br />

<br />

Les choix en matière <strong>de</strong> dépenses <strong>de</strong> fonctionnement<br />

Tout en poursuivant les efforts <strong>de</strong> rigueur <strong>de</strong> gestion communale et en maintenant un<br />

service public <strong>de</strong> qualité, les dépenses <strong>de</strong> fonctionnement proposées au budget primitif<br />

<strong>2013</strong> <strong>de</strong>vraient être en diminution par rapport au budget primitif 2012.<br />

̌ Les charges à caractère général à la baisse :<br />

Ce chapitre comprend <strong>de</strong> nombreux poste <strong>de</strong> dépenses, tels que les flui<strong>de</strong>s, dont la<br />

charge est difficilement maîtrisable car l’évolution <strong>de</strong> leur coût ne dépend pas d’une<br />

volonté <strong>de</strong> la Ville.<br />

Malgré cela, grâce à une volonté municipale forte, un travail d’analyse en profon<strong>de</strong>ur<br />

<strong>de</strong>s comptes a été mené pour obtenir une stabilisation globale <strong>de</strong>s charges à caractère<br />

général dès cette année sans impacter la qualité du service public.<br />

Ce travail se poursuivra en <strong>2013</strong> et au-<strong>de</strong>là car il faut du temps pour infléchir<br />

certaines dépenses. Poste par poste, action par action, <strong>de</strong>s arbitrages seront <strong>rendu</strong>s<br />

pour continuer à faire baisser les charges à caractère général ou tout du moins à en<br />

maîtriser fortement le développement.<br />

̌ Des dépenses <strong>de</strong> personnel maîtrisées :<br />

De 10.800.000 € en 2012, les dépenses passeraient à 11.000.000 €, soit une augmentation <strong>de</strong><br />

1,8 % due principalement :<br />

17/96


- à l’augmentation <strong>de</strong>s charges patronales<br />

- au G.V.T. (glissement vieillesse technicité)<br />

- ainsi qu'au recrutement d’emplois d’avenir<br />

̌ Les subventions et participations :<br />

Les soutiens au mon<strong>de</strong> associatif et celui au Centre municipal d’action social seront<br />

maintenus dans le cadre du budget primitif <strong>2013</strong>.<br />

B - <strong>La</strong> section d’investissement :<br />

Nous menons, <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> ce mandat, une politique d’investissements <strong>de</strong>stinée,<br />

entre autres, à préserver pour les Chapelains un cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> qualité et le bien vivre<br />

ensemble.<br />

Dans la lignée <strong>de</strong> la programmation pluriannuelle adoptée lors du Budget Primitif 2009<br />

nous proposons les gran<strong>de</strong>s orientations suivantes pour le prochain budget.<br />

Ainsi, par exemple, en <strong>2013</strong>, outre les interventions courantes sur les espaces<br />

publics et le patrimoine communal, il s’agira <strong>de</strong> développer les grands axes<br />

suivants :<br />

Agir pour construire la Ville <strong>de</strong> <strong>de</strong>main : poursuite du programme <strong>de</strong> la<br />

Rénovation Urbaine<br />

Travaux <strong>de</strong> rénovation, mise aux normes et d’accessibilité <strong>de</strong>s bâtiments<br />

publics<br />

Poursuite <strong>de</strong> la réhabilitation <strong>de</strong>s écoles communales<br />

Programme d’entretien et <strong>de</strong> rénovation <strong>de</strong> la voirie communale<br />

Agir en matière <strong>de</strong> solidarité : soutien aux associations et au C.M.A.S.<br />

Agir en continuant <strong>de</strong> faire le pari <strong>de</strong> la jeunesse<br />

Agir pour développer <strong>de</strong> nouvelle pratique sportive à l’Aqualuc<br />

Agir pour créer les emplois <strong>de</strong> <strong>de</strong>main : opération mobilité pour tous,<br />

opération découverte <strong>de</strong>s métiers, chantier d’insertion<br />

Agir pour favoriser l’accès <strong>de</strong>s nouvelles technologies au sein <strong>de</strong>s écoles<br />

communales<br />

<br />

Agir pour développer une culture accessible pour tous…<br />

Pour <strong>2013</strong>, et afin <strong>de</strong> ne pas perdre le bénéfice du désen<strong>de</strong>ttement opéré <strong>de</strong>puis plusieurs<br />

années en raison d’un réaménagement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte communale et <strong>de</strong> l’expiration <strong>de</strong><br />

certains emprunts, il est envisagé grâce à la politique d’optimisation <strong>de</strong>s investissements<br />

effectués d’avoir recours à <strong>de</strong> nouveaux emprunts dont le montant est inférieur à<br />

ceux annoncés lors <strong>de</strong> la maquette financière présentée lors du budget primitif<br />

2009.<br />

Cependant, il convient <strong>de</strong> préciser que <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>meurent quant à l'accès au<br />

crédit pour les collectivités locales pour l'année <strong>2013</strong>.<br />

18/96


VII-Les gran<strong>de</strong>s masses du budget primitif <strong>2013</strong> :<br />

A - Dépenses <strong>de</strong> fonctionnement :<br />

B.P 2011 B.P 2012 PREVISION<br />

B.P <strong>2013</strong><br />

Charges à caractère général 3 196 848 3 051 400 3.100.000<br />

Frais <strong>de</strong> personnel et assimilées 10 754 500 10 800 000 11.000.000<br />

Atténuation <strong>de</strong> produits 458 220 750 000 0<br />

Autres charges <strong>de</strong> gestion 2 812 950 2 750 000 2.740.000<br />

Charges financières 361 100 322 000 257.000<br />

Charges exceptionnelles 77 300 105 800 71.000<br />

Dépenses imprévues 50 000 0<br />

Virement à la section d'investissement 400 000 200 000 0<br />

Opération d’ordre 576 900 550 000 510.000<br />

TOTAL DEPENSES<br />

FONCTIONNEMENT<br />

18 687 818 18 529 200 17 678 000<br />

B- Recettes <strong>de</strong> fonctionnement :<br />

B.P 2011 B.P 2012 PREVISION<br />

B.P <strong>2013</strong><br />

Atténuations <strong>de</strong> charges 880 547,00 820 000 850 000<br />

Produits du domaine 700 500,00 663 000 640 000<br />

Impôts et taxes 9 746 285 9 747 400 8 992 570<br />

Dotations, subventions, participations 7 042 135 6 933 000 6 912 930<br />

Autres produits <strong>de</strong> gestion 130 000 114 000 122 000<br />

Produits exceptionnels 23 500 51 800 61 000<br />

Opération d’ordre 218 535 200 000 99 500<br />

Résultat reporté 26 316<br />

TOTAL RECETTES<br />

FONCTIONNEMENT<br />

es d’investissement :<br />

18 687 818 18 529 200 17 678 000<br />

C-<br />

Dépens<br />

B.P 2011 B.P 2012 PREVISION B.P<br />

<strong>2013</strong><br />

Dépenses d’équipement 8 788 349,20 13 580 460 13 850 000<br />

Emprunts et <strong>de</strong>ttes assimilées 1 790 133,51 647 000 675 000<br />

Total <strong>de</strong>s dépenses d’ordre 268 535,00 200 000<br />

Résultat reporté 641 474,36<br />

Reports 3 632 220,21<br />

DEPENSES INVESTISSEMENTS<br />

15 120 712,28 14 427 460 14 525 000<br />

19/96


D- Recettes d’investissement :<br />

B.P 2011 B.P 2012 PREVISION<br />

B.P <strong>2013</strong><br />

Subventions d’investissement 2 846 436,07 4 918 000 5 218 000<br />

Emprunts et <strong>de</strong>ttes assimilées 4 426 881,00 7 650 000<br />

Dotations, fonds divers et réserves 378 000,00 540 000 1 379 000<br />

Produits <strong>de</strong> cessions 1 000 000,00 569 460 500 000<br />

Virement section<br />

400 000,00 200 000 0<br />

fonctionnement<br />

Opération ordre transferts sections 574 900,00 550 000 510 000<br />

Total prélèvement section<br />

974 900,00 750 000 0<br />

fonctionnement<br />

Opérations patrimoniales 50 000,00<br />

Total recettes d’ordre 974 900,00 750 000 0<br />

Reports 5 444 495,21<br />

RECETTES INVESTISSEMENTS 15 120 712,28 14 427 460 7 607 000<br />

Soit un besoin en emprunt équivalent à 6.918.000 €<br />

Au terme <strong>de</strong> ce Débat d’Orientation Budgétaire, dont il convient <strong>de</strong> prendre acte, l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

projets du prochain budget seront présentés lors <strong>de</strong> son vote.<br />

Ces gran<strong>de</strong>s orientations se feront sans augmentation <strong>de</strong> la fiscalité locale.<br />

20/96


Présentation du rapport<br />

Je vais donc vous présenter le débat d'orientations budgétaires pour cette année. Le débat d'orientations budgétaires<br />

est un document qui permet d'étudier le contexte budgétaire <strong>de</strong> l'année dans lequel le budget va s'inscrire, tant sur<br />

les dépenses et les recettes <strong>de</strong> fonctionnement, que sur les dépenses et les recettes d'investissements. Je vous<br />

remets le calendrier budgétaire, nous avons donc voté <strong>de</strong>s subventions, celles-ci ont fait l'objet <strong>de</strong> versements et <strong>de</strong><br />

notifications aux Prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s associations. Ensuite, nous avons le débat ce soir, pour un vote du budget fin mars<br />

et un vote du compte administratif au mois <strong>de</strong> mai prochain. L'objectif <strong>de</strong> ce débat est à la fois d'informer les<br />

personnes présentes sur la situation financière <strong>de</strong> notre collectivité et <strong>de</strong> discuter sur celle-ci à partir <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s<br />

lignes du budget <strong>de</strong> l'année prochaine. Enfin, j'ai remis un certain nombre d'éléments sur le contexte budgétaire<br />

national et local dans lequel le débat s'inscrit, je vais être assez rapi<strong>de</strong> sur ce sly, oui, c'est la crise, ça n'a pas changé<br />

et <strong>de</strong>puis cinq ans, c'est la même chose en terme <strong>de</strong> résultats économiques, à la fois sur l'inflation, sur les déficits<br />

publics et sur le chômage. Ce cadre général s'explique aussi dans un affichage politique qui a été affiché par le<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, c'est <strong>de</strong> réduire le déficit public en respectant les règles <strong>de</strong> Maastricht, à savoir, les 3%.<br />

Pour ce faire, il y a eu <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> rigueur successifs à la fois par le précé<strong>de</strong>nt gouvernement puis une réduction<br />

aussi faite par l'actuel gouvernement, en invitant notamment les collectivités locales à participer à cet effort <strong>de</strong><br />

redressement, c'est-à-dire qu'à partir <strong>de</strong> cette année, voire en 2014, ne comptez pas, pour répondre à la question <strong>de</strong><br />

Monsieur le Maire, à une augmentation extraordinaire <strong>de</strong>s dotations. Le contexte économique j'y reviens, donc, crise<br />

économique avec 11% <strong>de</strong> chômeurs, une situation précaire notamment pour 8 millions <strong>de</strong> personnes qui vivent sous<br />

le seuil <strong>de</strong> pauvreté, ensuite, <strong>de</strong>s restrictions <strong>de</strong> postes qui sont opérées, qui vont être restaurées dans l’avenirs en<br />

fonction <strong>de</strong> certaines priorités, notamment sur l'éducation nationale. Enfin, sur les concours financiers, je vais faire<br />

simple, je vous propose <strong>de</strong> passer ce tableau pour voir l'évolution <strong>de</strong> la principale dotation, à savoir, la dotation<br />

globale <strong>de</strong> fonctionnement entre 2007 et <strong>2013</strong>, vous voyez le chiffre, 2,5 % <strong>de</strong> progression en 2007, aujourd’hui au<br />

mieux, on peut espérer entre 0,2/0,3 %, on voit donc bien l'érosion <strong>de</strong> cette dotation sur 6 ans. Enfin, le contexte<br />

local, je l'évoquais il y a quelques instants, ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, la 42ème ville la plus pauvre <strong>de</strong> France sur<br />

les 100 avec <strong>de</strong>s revenus par habitant inférieurs à la moyenne nationale et régionale. Un élément important à prendre<br />

en compte, quand vous élaborez un budget, vous avez la part <strong>de</strong>s foyers non imposables qui est à aujourd'hui à 62,<br />

4% pour une moyenne nationale <strong>de</strong> 46%, on voit bien la faiblesse <strong>de</strong> la population en terme d'imposition, on voit bien<br />

aussi que c'est une population précaire pauvre donc en terme <strong>de</strong> fiscalité, ce n’est pas le levier pour aller chercher<br />

<strong>de</strong>s recettes pour doper les recettes budgétaires. En matière <strong>de</strong> fiscalité, cette année nous n'allons pas augmenter<br />

les impôts, c'est le même taux que l'année <strong>de</strong>rnière, nous comparons à la fois le taux <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> à<br />

d'autres communes <strong>de</strong> l'agglomération, on voit que pour la taxe d'habitation, on est inférieur à Saint André Les<br />

Vergers, à Troyes, légèrement supérieur que Sainte-Savine et nettement inférieur à Romilly sur Seine et sur les<br />

autres taxes, vous avez aussi les évolutions par rapport à ce taux. Enfin, ce que l'on peut dire c'est que les dispositifs<br />

d'abattement, c'est ce qui permettait pendant quelques années <strong>de</strong> compenser cette baisse <strong>de</strong> fiscalité, aujourd'hui,<br />

les abattements fiscaux, vous regar<strong>de</strong>z sur les comptes administratifs successifs, les recettes d'abattements baissent<br />

aussi, s'écrêtent d'année en année. En matière <strong>de</strong> <strong>de</strong>tte, je vous ai remis les éléments du D.O.B qui ont été<br />

communiqués, on voit bien les évolutions sur la <strong>de</strong>tte, on a vu qu'il y avait une restructuration sur taux fixe au début<br />

du mandat, avec <strong>de</strong>s emprunts toxiques à un tiers, aujourd'hui, nous sommes plus sur un tiers d'emprunts entre<br />

guillemets toxiques, on n’est plus sur une faible proportion, pour votre information, nous sommes en phase d'essayer<br />

<strong>de</strong> renégocier l'emprunt dit "Franc Suisse" pour en sortir, donc encore une manière <strong>de</strong> sécuriser notre <strong>de</strong>tte. Enfin<br />

nous avons souscrit en fin d'année un certain nombre d'emprunt, notamment dans le cadre <strong>de</strong> la rénovation urbaine,<br />

c'est ce qui fait monter la <strong>de</strong>tte aujourd'hui à 15 millions. En matière <strong>de</strong> recettes, je disais donc, on a conçu une<br />

maquette budgétaire avec aucune progression <strong>de</strong> la fiscalité locale, ensuite on est reparti sur le postulat suivant, les<br />

dotations ne progresseront pas, on n’aura pas d'autres ressources financières par rapport à l'année <strong>de</strong>rnière, on<br />

repart donc sur le même postulat. En matière <strong>de</strong> stagnations <strong>de</strong>s recettes et <strong>de</strong>s dépenses toujours croissantes, à<br />

compenser notamment les dépenses <strong>de</strong> flui<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> carburants, qui progressent fortement. On vous indique sur cette<br />

diapositive, les évolutions budgétaires sur trois exercices, 2011, 2012 et <strong>2013</strong>, vous constaterez comme moi la<br />

stagnation à la fois <strong>de</strong>s recettes et <strong>de</strong>s recettes totales sur ces trois budgets, vous avez remarqué aussi la baisse <strong>de</strong>s<br />

impôts, on a retiré la taxe <strong>de</strong>s ordures ménagères, c'est ce qui fait baisser le montant global <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong><br />

fonctionnement et pour un budget qui est à l'i<strong>de</strong>ntique, constant <strong>de</strong>puis quasiment trois ans. En matière <strong>de</strong> dépenses,<br />

je l'évoquais <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> mon intervention, nous avons donc cosigné avec Monsieur Le Maire, Monsieur le<br />

Directeur et moi-même, une note <strong>de</strong> cadrage budgétaire, qui s’était fixée comme ligne, d'essayer <strong>de</strong> baisser ce qui<br />

pouvait être diminué par rapport à nos charges <strong>de</strong> caractère général à la hauteur <strong>de</strong> 3 %, on y arrive, simplement, il y<br />

a <strong>de</strong>s dépenses qui sont entre guillemets non contrôlables, donc à l'instar <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s villes <strong>de</strong> l'agglomération,<br />

du Grand Troyes ou d'ailleurs, c'est les dépenses énergétiques qui progressent et qui continuent à progresser, donc,<br />

21/96


même si on fait <strong>de</strong>s efforts <strong>de</strong> rationalisation même si on réduit la consommation <strong>de</strong> carburant d'année en année, au<br />

moment <strong>de</strong> payer la facture, on s'aperçois que la facture est toujours aussi élevée. En matière <strong>de</strong> dépenses <strong>de</strong><br />

personnel, nous avons envisagé une progression <strong>de</strong> 1,8 %, un passage <strong>de</strong> 10,8 millions à 11 millions, tout en<br />

sachant qu'il y a <strong>de</strong>s progressions <strong>de</strong> charges <strong>de</strong> personnel, c'est à la hauteur <strong>de</strong>s charges, dites sociales, c'est à la<br />

hauteur <strong>de</strong> 100 000 euros, <strong>de</strong>s progressions d'évolution <strong>de</strong> carrière, <strong>de</strong>s dispositifs <strong>de</strong> mutuelle <strong>de</strong> santé ou chèques<br />

déjeuners pour le personnel communal, tout ça, c'est dans l'enveloppe budgétaire globale. On maintient les<br />

enveloppes <strong>de</strong> types CMAS ou associations au montant du budget <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière. Pour les dépenses, vous<br />

pouvez constater qu'il y a là aussi <strong>de</strong>s efforts <strong>de</strong> baisse, là aussi sur l'ensemble <strong>de</strong>s postes entre 2011 et <strong>2013</strong>, sur<br />

les charges à caractère général, c'est la même chose, frais <strong>de</strong> personnel, j'ai évoqué une progression, donc j'ai donné<br />

les explications, ensuite sur les charges à gestion courante, c'est les subventions aux associations, au CMAS,<br />

l'année <strong>de</strong>rnière et cette année, c'est la même chose, etc. Pour conclure ce débat, en matière <strong>de</strong> dépenses<br />

d'investissements, la ligne est fixée <strong>de</strong>puis 5 ans, c'est pour réussir la rénovation urbaine, <strong>de</strong>ux, la priorité qui est faite<br />

à l'éducation, à la jeunesse, tous ces travaux sur les écoles que l'on va poursuivre avec une nouvelle école, nous<br />

avons rénové intégralement 4 écoles en 5 ans, c'est important. Ensuite, on poursuit l'entretien <strong>de</strong> la voirie et <strong>de</strong>s<br />

nouvelles activités sur le complexe Aquatique qui fonctionne très bien, donc on va essayer <strong>de</strong> redévelopper encore et<br />

encore l'aqua-bike je crois, afin <strong>de</strong> développer ce genre d'activité. Enfin, on a essayé aussi dans le cadre <strong>de</strong> ce<br />

budget <strong>de</strong> mettre un taux d'emprunt, le plus bas possible pour équilibrer les dépenses d'investissement tout en<br />

recherchant <strong>de</strong>s ressources <strong>de</strong> financement externes. En matière <strong>de</strong> dépenses d'investissements, vous voyez bien<br />

l'évolution entre le budget 2011 et <strong>2013</strong>, on voit bien l'évolution, <strong>de</strong> 8,7 millions à 13,8 millions, 14 millions tout en<br />

sachant que sur les précé<strong>de</strong>nts budgets, on était sur <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> 4 millions, 7, tout ça c'est lié au PRUet lié à la<br />

ZAC, c'était écrit dans les maquettes pluriannuelles, c'était écrit aussi dans les maquettes du PRU qu'il y aurait <strong>de</strong>s<br />

montées en charge sur plusieurs années. Enfin, en matière <strong>de</strong> recettes d'investissements, vous les avez, j'ai évoqué<br />

les subventions, l'emprunt, c'est un montant quasiment i<strong>de</strong>ntique à celui <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière, nous sommes par<br />

rapport à <strong>de</strong>s prévisions qui ont été faites sur les années 2009, on est sur <strong>de</strong>s bases nettement inférieures à ce qui<br />

était prévu initialement. Les enjeux <strong>de</strong> ce budget, je l'évoquais tout au long <strong>de</strong> mon intervention, c'est à la fois<br />

d'anticiper les <strong>de</strong>sengagements potentiels <strong>de</strong> l'Etat, c'est maintenir un dynamisme économique et essayer <strong>de</strong><br />

redéployer <strong>de</strong>s équipements <strong>de</strong> services publics, ça va être notamment l'intégration du service <strong>de</strong>s sports rue Jules<br />

FERRY, c'est ce genre <strong>de</strong> chose qui va faire qu'on va essayer <strong>de</strong> rendre encore plus attractif ce secteur, simplement,<br />

nous présentons un certain nombre d'éléments, j'ai très peu évoqué ces actions, ça sera évoqué à la présentation du<br />

budget fin mars. Je vous remercie pour l'attention et le débat qui va en dérouler.<br />

Après présentation du rapport<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur PARISON. Monsieur PARISON vient <strong>de</strong> le dire, le débat est ouvert. Est-ce<br />

qu'il y a <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'expressions ?<br />

Madame CHERY : Ce ne sont que <strong>de</strong>s prévisions mais ce qui est quand même inquiétant, pour ne pas dire<br />

alarmant, c'est la montée en flèche <strong>de</strong>s emprunts. Avec les emprunts souscrits et qui sont prévus en <strong>2013</strong>, on va<br />

arriver à fin <strong>de</strong> <strong>2013</strong>, à une <strong>de</strong>tte, si on tient compte <strong>de</strong>s remboursements <strong>de</strong> l'année, qui va approcher les 22<br />

millions. <strong>Compte</strong> tenu que notre ratio d'autofinancement est catastrophique, on le voit bien dans les ratios<br />

comparatifs, je ne vois pas très bien comment on va faire pour rembourser ces emprunts. Il y a une autre remarque,<br />

c'est que vous faites <strong>de</strong>s différés d'amortissements <strong>de</strong> 24 mois et différés d'intérêts, ce qui alourdit la charge pour les<br />

annuités futures, je ne sais pas quelles sont les durées d'emprunts, si c'est 30 ans admettons, vous remboursez en<br />

28 ans mais ça n'empêche pas que vous payerez les intérêts sur 30 ans, alors les charges d'annuités vont être<br />

encore plus fortes, évi<strong>de</strong>mment, ça allège dans le présent. J'aurais bien aimé avoir la liste <strong>de</strong>s emprunts souscrits<br />

avec leurs <strong>de</strong>stinations, les emprunts souscrits en 2012, vous allez me dire que ce n'est pas le compte administratif<br />

mais comme on est au mois <strong>de</strong> février, on doit le savoir quand même et puis j'aurais voulu avoir aussi le détail <strong>de</strong> ce<br />

qui est prévu au compte administratif 2012 dans les 12 millions 712 mille qui figurent page 15. Toujours dans<br />

l'investissement, dans l'énumération que vous faites page 17, je ne vois rien concernant le projet qui est en principe,<br />

j'ai vu un article dans la presse, quelque chose qui est prévu <strong>de</strong>rrière le terrain qui jouxte carrefour, enfin, sur le<br />

terrain qui jouxte carrefour à l'arrière, ça c'est ordinairement si il y a <strong>de</strong>s investissements <strong>de</strong> prévus, on <strong>de</strong>vrait quand<br />

même en faire état à moins qu'il y ait eu quelque chose <strong>de</strong> présenté en commission d'urbanisme, je ne sais pas, c'est<br />

parce que j'ai vu l'article dans le journal, alors, j'ai dit : "Tiens, il y a <strong>de</strong>s investissements <strong>de</strong> prévus" et dans le<br />

fonctionnement, (interrompu par Monsieur GIRARDIN).<br />

22/96


Monsieur GIRARDIN : Je m'excuse <strong>de</strong> vous interrompre mais je vais répondre tout <strong>de</strong> suite à ça, on l'a passé en<br />

conseil municipal l'année <strong>de</strong>rnière, c'est un report en fait.<br />

Madame CHERY : Ça a été passé en conseil municipal ?<br />

Monsieur GIRARDIN : Oui.<br />

Madame CHERY : Dans le détail, on ne sait pas au juste ce qu'il va y avoir ?<br />

Monsieur GIRARDIN : Si, le montant et l'estimation <strong>de</strong>s Domaines. Tout a été acté.<br />

Madame CHERY : On ne sait pas ce qu'il va y avoir réellement sur ce terrain.<br />

Monsieur GIRARDIN : Ça c'est autre chose, vous me <strong>de</strong>mandiez l'inscription donc je vous dis que l'inscription c'est<br />

un report <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière Madame CHERY.<br />

Madame CHERY : Il y a <strong>de</strong>s séances où je n'étais pas là.<br />

Monsieur GIRARDIN : Ça doit être ça.<br />

Monsieur FRIDBLATT : En fait, c'est ça la question, est-ce que c'est reporté ? En fait, c'est ça la vraie question.<br />

Monsieur GIRARDIN : Reste à réaliser, c'est un reste à réaliser en recette, c'est un point d'ordre car c'est vraiment<br />

technique, après, on répondra au fond, évi<strong>de</strong>mment, <strong>de</strong> toutes vos questions Madame CHERY.<br />

Madame CHERY : Par ailleurs, le tableau <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> fonctionnement qui figure page 18, laisse<br />

apparaitre une stagnation quasi <strong>de</strong>s dépenses, notamment <strong>de</strong>s chapitres 11 et 12 qui sont évi<strong>de</strong>mment les plus<br />

importants, c'est-à-dire charges à caractère générale et frais <strong>de</strong> personnel. Théoriquement ces charges <strong>de</strong>vraient au<br />

contraire diminuer puisque vous n'avez plus les charges correspondantes à l'enlèvement <strong>de</strong>s ordures ménagères et<br />

ces charges se répartissaient justement entre le chapitre <strong>de</strong>s charges générales et <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> personnel donc,<br />

en réalité, il y a une hausse quand même. Par ailleurs, dans les recettes, vous avez bien tenu compte qu'il allait y<br />

avoir une baisse <strong>de</strong> la TEOM, c'est vrai que quand on présente un budget, il faut mieux minorer les recettes, ça<br />

fausse le résultat prévisible si on veut bien, c'est à peu près tout, ce sont les gran<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> ce que j'avais noté.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Madame CHERY. Monsieur DEFONTAINE ET Monsieur DUCOURANT après.<br />

Monsieur DEFONTAINE : Merci Monsieur le Maire, j'avais peur <strong>de</strong> ne pas avoir retrouvé ma voix, donc j'avais écrit<br />

ce que je voulais dire, ce que je pensais, je pense que ça va aller, vous m'excuserez si le timbre n'est pas forcément<br />

parfait. Je ne vais pas rentrer dans les détails puisque <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années, on parle <strong>de</strong>s difficultés qu'il peut y avoir, je<br />

crois que ce ne sont pas <strong>de</strong>s difficultés, c'est une bonne gestion qu'il faut en face. Effectivement, <strong>de</strong>s engagements<br />

ont été pris. L'exposé <strong>de</strong> Monsieur PARISON, on va dire qu'il est bien ordonné, dans les premières pages, il dit que<br />

c'était dur, il dit que c'est dur et que ça va être dur, ça, on le sait, je pense que là je l'approuve, si quelquefois on n’est<br />

pas toujours d'accord, aujourd’hui on l'est, on le sait, il faut en tenir compte. Il a parlé <strong>de</strong>s dotations qui allaient<br />

baisser, elles progressent quand même, parce qu'on a quand même un nombre d'habitants qui diminue et il faudrait<br />

refaire <strong>de</strong>s ratios mais je ne veux pas discuter dans le détail, ce qui m'intéresse surtout, c'est et je l'ai déjà dit, c'est un<br />

peu l'avenir et avec son en<strong>de</strong>ttement et les possibilités <strong>de</strong> remboursement. Je vais continuer, si on doutait que c'était<br />

dur, le DOB nous le rappelle, le DOB c'est <strong>de</strong>ux objectifs, discuter les orientations budgétaires et c'est également être<br />

informé sur l'évolution <strong>de</strong> la situation financière, je reviendrai sur l'évolution <strong>de</strong> la situation financière. Monsieur<br />

TANKERE a eu une réflexion tout à l'heure qui est fort juste, on a peut-être chacun notre manière pour interpréter les<br />

choses mais la réflexion <strong>de</strong> Madame CHERY est <strong>de</strong> dire "oui, mais ce terrain", ce terrain, j'en parlais au mois <strong>de</strong><br />

décembre puisqu'il y a 13 millions <strong>de</strong> mis en recettes, mais cette recette n'étant pas certaine, c'est évi<strong>de</strong>nt qu'on peut<br />

la mettre et là je comprends bien, mais si nous, dans nos budgets personnels, on faisait comme ça, le banquier nous<br />

rappellerait à l'ordre bien souvent. En ce qui concerne les orientations, on met : « finaliser la politique <strong>de</strong><br />

rationalisation du patrimoine communal », là, on est d'accord, on l'a dit, la seule chose c'est <strong>de</strong> savoir à peu près<br />

quel produit on peut attendre, on aura peut-être ça dans le budget primitif, ensuite, je note que les dépenses <strong>de</strong><br />

fonctionnement en <strong>2013</strong> seront en diminution par rapport au budget primitif 2012. Effectivement et là je ne peux pas<br />

refaire l'histoire, c'est que les chiffres, on prend d'un budget primitif 2012 au budget primitif <strong>2013</strong>, ce qui déjà là<br />

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démontre une imperfection car il y a les DBM qui sont là, on les connait en fin 2012 et en ce qui me concerne moi, je<br />

compare les chiffres toujours par rapport à l'exécuté et le prévisible, donc le budget primitif <strong>de</strong> 2012 il est à 19 335<br />

000 mille et non pas 18 500 000 mille, ce qui fait donc une différence. Quand on compare, vous dites, au budget<br />

primitif <strong>2013</strong>, vous allez mettre 19,6 millions, effectivement, il est en baisse mais néanmoins sur le 2012, on est<br />

quand même à 19,3 millions <strong>de</strong> réalisés, ce qui veut dire que ça fait un paquet d'économies, si vous y arrivez, tant<br />

mieux, ça serait bien. Atten<strong>de</strong>z Monsieur le Maire, j'ai les chiffres, on avait 18 500 000 plus <strong>de</strong>ux DBM, on est 19 335<br />

000 sur 2012, et <strong>2013</strong> vous annoncez 17 700 000, ce qui fait quand même une économie importante mais si vous y<br />

arrivez, je trouve que ce serait super. Ensuite, les charges à caractère général, là-aussi vous prévoyez 11 millions en<br />

annonçant une hausse <strong>de</strong> 1,8 million, malheureusement, elle est déjà pondérée puisqu'il y a eu sur une DBM en 2012<br />

<strong>de</strong> 80 000 euros, ce qui fait que la hausse annoncée n'est pas <strong>de</strong> 1,8 million mais on peut la calculer à 1,46 million<br />

par rapport à notre exécuté 2012. Je le dis, ce n'est pas une critique, ce n'est qu'un constat, on ne peut pas faire<br />

autrement mais néanmoins, en bonne gestion, moi je préfère respecter mes règles à moins que vous me le<br />

démontriez autrement. Ce que je voulais dire c'est, je vais être un peu polémique sur le personnel du fait qu'il y a très<br />

peu <strong>de</strong> hausse, est-ce que l'on va rationnaliser en supprimant du personnel mais est-ce qu'il y a une technique <strong>de</strong><br />

meilleure gestion qui va être mise en place. Vous parlez également <strong>de</strong>s subventions, c'est vrai que les subventions<br />

elles ne baissent pas mais elles n'augmentent pas.<br />

(Intervention hors micro)<br />

Monsieur DEFONTAINE : Pardon ? Mais là j'ai bien entendu Madame CHERY même si c'est une redite, je suis<br />

désolé parce que c'est un débat qui n'amène pas <strong>de</strong> conclusion et <strong>de</strong> vote, je m'exprime tel que je le ressens. Les<br />

subventions, elles sont i<strong>de</strong>ntiques mais elles n'ont pas augmenté. Il faut dire que les associations que vous<br />

subventionnez, elles ne peuvent que vous remercier, je suis le premier à vous remercier, c'est important mais les<br />

associations vont elles mêmes être en difficultés, d'autant plus qu'il n'y a pas et encore la municipalité ici elle<br />

conserve le montant, il y en a d'autres qui diminuent et là, au nom <strong>de</strong>s associations, il est évi<strong>de</strong>nt que nous n'allons<br />

pas pouvoir rendre le même service, et là encore je le redis, et on aura un rapport dans le conseil, c'est évi<strong>de</strong>nt, il va<br />

falloir mailler les actions, essayer <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s économies, voir avec les acteurs <strong>de</strong> terrain, <strong>de</strong> ne pas avoir <strong>de</strong><br />

doublon comme j'en ai dénoncé il y a quelques temps avec <strong>de</strong>s actions qui arrivent par le haut avec <strong>de</strong>s directives<br />

régionales ou voir départementales et on se rend compte qu'il y a confusion d'action sur la place voire même avec<br />

<strong>de</strong>s actions subventionnées par le CUCS, je ne veux pas être trop technique, Monsieur le Maire, je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

d'être attentif, les associations, on est tout à fait disposé pour économiser, voir, nous aussi, à revoir nos effectifs.<br />

Donc ça, je voulais le dire, il y a quelques mois j'avais alerté en ce qui concerne une association que je dirige et que<br />

j'ai beaucoup <strong>de</strong> plaisir à diriger, mais néanmoins qui a d'énormes difficultés. Le <strong>de</strong>uxième objectif du DOB c'est<br />

d'être informé sur l'évolution <strong>de</strong> la situation financière, ça, c'est très important, et je vais insister un tout petit peu.<br />

Dans le DOB vous écrivez : "pour ne pas perdre le bénéfice du désen<strong>de</strong>ttement opéré <strong>de</strong>puis plusieurs années, nous<br />

envisageons grâce à une politique d'optimisation, <strong>de</strong>s investissements effectués pour <strong>2013</strong> d'avoir recours à nos<br />

emprunts", ça, ça ne veut un peu rien dire puisque en 2012 on voit qu'il y a eu 7,5 millions d'emprunts <strong>de</strong> faits mais<br />

vous ne les avez pas comptabilisés donc effectivement vous avez désengagez, c'est <strong>de</strong> la politique, ce n'est pas<br />

grave, ce qui compte, c'est le cas <strong>de</strong> le dire, c'est les comptes. Donc, et vous précisez que l'emprunt serait <strong>de</strong> 7<br />

millions, ce qui est tout à fait juste, il faut équilibrer, aujourd'hui on a <strong>de</strong>s travaux, ces travaux sont fortement<br />

engagés, il y a une part qui revient à la collectivité, elle était définie <strong>de</strong>puis très longtemps, Monsieur PARISON l'a<br />

rappelé dans la maquette, aujourd'hui, il faut payer, il faut faire <strong>de</strong>s prêts, je crois que ça n'échappe à personne et<br />

pour moi, ça n'a rien d'anormal par contre, les encours rapprochés <strong>de</strong> 2012 à 2008, ils ne sont pas bons puisque<br />

2012 vous ne comptez pas les prêts que vous avez effectivement débloqués en 2012 à moins que, on avait un prêt<br />

<strong>de</strong> 2,5 millions au 19 décembre qui n'était pas débloqué et à aujourd'hui, j'apprends qu'il est débloqué, je ne sais pas<br />

à quel moment on l'a débloqué, donc comptabilisons l'ensemble <strong>de</strong>s 7,5 millions ou 7,6 millions <strong>de</strong> 2012 sur 2012,<br />

parce que c'est ce qui est rappelé dans le DOB. Donc là, c'est ce dont j'ai pris, les encours <strong>de</strong> fin d'année 2008, vous<br />

avez inscrit qu'ils étaient <strong>de</strong> 9 millions mais en fin d'année 2012, ils sont rappelés puisqu’en commission <strong>de</strong>s<br />

Finances, on en a parlé, Monsieur PARISON a rectifié le tir, on ne peut que l'en remercier, <strong>de</strong> 9 millions ils sont<br />

passés à 15 millions, là, je ne trouve encore rien d'anormal puisqu'en face il y a <strong>de</strong>s travaux. Pour moi, c'est bien un<br />

en<strong>de</strong>ttement supérieur à 2008, c'est logique puisque les travaux se réalisent. Je ne comprends pas pourquoi vous<br />

esquissez cela, il faut le dire, il y a <strong>de</strong>s engagements, il va falloir payer, on le fait, ce n'est pas la peine <strong>de</strong> chercher à<br />

dire : "on a <strong>de</strong>s entêtés" pour je ne sais pas trop quoi, puisqu'il est plus simple <strong>de</strong> dire que la charge d'emprunts<br />

annuel pour <strong>2013</strong>, elle va augmenter puisque vous prévoyez 7 millions, là encore, je ne le critique pas sauf qu'il<br />

faudrait que l'on ait le montant <strong>de</strong>s travaux en face et la réactualisation. Donc, sur <strong>2013</strong>, et je vais me rapprocher du<br />

propos <strong>de</strong> Madame CHERY, on va emprunter 7 millions, si j'ai bien compris c'est sur 25 ans, à 2,85 %, différés <strong>de</strong> 2<br />

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ans, donc, quand on emprunte 1 million, grosso modo, c'est 60 000 euros <strong>de</strong> charges <strong>de</strong> remboursement, tous les<br />

ans, pendant 25 ans, différés donc en 2015, puisque ceux <strong>de</strong> 2012, je ne sais pas si ils sont comptabilisés, <strong>2013</strong>,<br />

2014, 2015, donc ce qui veut dire, c’est que pour fin <strong>2013</strong> voir 2014, l'en<strong>de</strong>ttement ne sera pas compté, néanmoins,<br />

pour moi, c'est la continuité qu'il faut, on a 7 millions à 60 000 €, ce qui fait un en<strong>de</strong>ttement supplémentaire pour <strong>2013</strong><br />

<strong>de</strong> 420 000 €, on ajoute à ça ce qui a été dit, donc les 7,6 millions <strong>de</strong> 2012 à 60 000 €, ça nous fait 459 000 €, donc,<br />

nos remboursements prévisibles sur 25 ans sont <strong>de</strong> 880 000 € sur 25 ans, c'est la seule chose que je voulais dire, et<br />

c'est bien pour ça que je réclame <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s mois et <strong>de</strong>s mois, Monsieur le secrétaire général m'a dit que j'allais<br />

bientôt l'avoir, le tableau remis à jour <strong>de</strong> notre maquette financière, que l'on voie les engagements, que l'on voie les<br />

réajustements et que l'on puisse extrapoler sur l'avenir, mais là je ne voie pas pourquoi vous voulez dire que vous<br />

êtes désen<strong>de</strong>ttés alors qu'en réalité, c'est anormal et ce qui est plus normal, c'est qu'il y a un en<strong>de</strong>ttement et le<br />

problème il est sur ce que je dis <strong>de</strong>puis longtemps, c'est l'autofinancement supplémentaire à dégager, bien sûr, les<br />

premières années on va vendre <strong>de</strong>s biens, mais combien, comment et ainsi <strong>de</strong> suite, c'est sûr que ça va réduire notre<br />

en<strong>de</strong>ttement mais à un moment, il faudra que l'on ait <strong>de</strong> l'autofinancement dégagé <strong>de</strong> par nos recettes, dépenses <strong>de</strong><br />

fonctionnement pour y arriver, c'est pour ça que si vous arrivez à faire <strong>de</strong>s économies, comme annoncées au départ<br />

à 17 millions alors qu'aujourd'hui on est à 19 millions, je vais dire que ça va être à peu près bien et tant mieux, mais<br />

ça, moi, pour conclure, je dirais que le DOB <strong>de</strong> 2009 prévoyait que la commune était en passe <strong>de</strong> <strong>de</strong>voir financer 19<br />

millions d'euros dans le mandat, ma question c'est <strong>de</strong> savoir où on en est aujourd'hui, puisqu'il y a eu <strong>de</strong>s choses <strong>de</strong><br />

supprimées, <strong>de</strong> remises, donc c'est <strong>de</strong> voir par rapport à ces 19 millions où le curseur est placé, la réactualisation <strong>de</strong><br />

ce montant et qu'est-ce qui reste à couvrir, ce n'est pas parce que les travaux sont faits et financés et ceux qui ne<br />

sont pas faits et à venir, il va falloir les financer, donc ma question elle est globale et je ne sais pas si Monsieur<br />

GRIENENBERGER va nous rappeler ce qu'il nous rappelle tout le temps et on est tous d'accord, mais néanmoins<br />

c'est l'avenir, combien va t'il y avoir à payer. Je vous remercie.<br />

Monsieur GIRARDIN : Monsieur DUCOURANT.<br />

Monsieur DUCOURANT : Je ne rentrerai pas dans les débats sémantiques <strong>de</strong> chiffres, je m'attacherai plus<br />

simplement aux chiffres qu'a annoncés Madame CHERY tout à l'heure, 22 millions d'euros à rembourser dans<br />

l'avenir, ça peut paraitre insupportable pour une commune comme <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, considérant que d'après le<br />

tableau que nous a présenté Monsieur PARISON, on aura 62 % <strong>de</strong>s personnes qui ne payent pas d'impôts, on<br />

imagine la suite. Quelques remarques sur le contexte national, les remarques que vous faites sur le contexte national,<br />

il y a un an et <strong>de</strong>mi, elles auraient été valables puisque le gouvernement qui était en place à l'époque c'était pas le<br />

votre, et là, maintenant, vous nous ressortez à peu près les mêmes arguments, quand je prends les DOB<br />

précé<strong>de</strong>nts, vous nous ressortez à peu près les mêmes arguments, moins <strong>de</strong> service public, <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> postes<br />

supprimés dans les services publics mais c'est la faute à qui, avant, il y avait la révision générale <strong>de</strong>s politiques<br />

publiques, maintenant il y a la stérilité du gouvernement AYRAULT, les fonctionnaires per<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s postes dans tous<br />

les ministères sauf le ministère <strong>de</strong> l'enseignement, dans tous les ministères on supprime, c'est vrai que l'on remplace<br />

à peu près un fonctionnaire sur <strong>de</strong>ux mais il y a <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> postes dans tous les ministères, contrairement aux<br />

promesses électorales du Prési<strong>de</strong>nt, il faut arrêter <strong>de</strong> nous mettre <strong>de</strong>s remarques <strong>de</strong> ce type là, c'était vrai avant et<br />

maintenant c'est toujours vrai.<br />

Monsieur GIRARDIN : Vous nous reprochez d'être objectifs ? C'est-à-dire <strong>de</strong> traiter la question du contexte<br />

budgétaire <strong>de</strong> la même manière quand c'est la droite et quand c'est la gauche. Je veux bien, j'accepte votre reproche.<br />

Monsieur DUCOURANT : C'est le sentiment <strong>de</strong> la fonction publique, et je suis bien placé pour connaitre le sentiment<br />

<strong>de</strong>s fonctionnaires. Voilà ce que je vous dis dans un premier terme, il faut arrêter <strong>de</strong> nous sortir ça, il commence à y<br />

avoir <strong>de</strong>s grèves dans la fonction publique, ce n'est pas pour rien. Ensuite, quand on regar<strong>de</strong> au niveau local, on voit<br />

qu'à un certain moment, notamment dans les dépenses <strong>de</strong> personnel maitrisées, on passe <strong>de</strong> 10,8 millions à 11<br />

millions, je suppose que la différence <strong>de</strong> 200 000 euros ça doit être les emplois d'avenir, non, ça doit être quelque<br />

chose comme ça ? Augmentation <strong>de</strong>s charges patronales, le GVT, le recrutement d'emplois d'avenir, on en reparlera<br />

tout à l'heure, pour moi c'est largement insuffisant au vu <strong>de</strong> la situation <strong>de</strong> l'emploi sur <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> qui est<br />

la commune la plus sinistrée, ensuite au bas <strong>de</strong> la page 17, rappelez-vous un certain DOB où j'étais intervenu, vous<br />

aviez placé l'éducation avant l'emploi, j'étais dans une gran<strong>de</strong> colère ce soir-là, parce que déjà on avait mis<br />

l'éducation avant l'emploi mais là, maintenant, on est en huitième position, quand on regar<strong>de</strong>, huitième position, agir<br />

pour créer les emplois <strong>de</strong> <strong>de</strong>main, opération mobilité, opération découverte, chantier d'insertion, à priori, ce n'est pas<br />

votre truc l'emploi, vous êtes timi<strong>de</strong>s sur l'emploi à chaque fois, là, on est en huitième position. J'estime qu'on peut<br />

mobiliser au vu <strong>de</strong>s sommes qui sont présentées dans le DOB largement plus pour l'emploi à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>,<br />

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j'ai entendu, dans les cinq ans qui viennent <strong>de</strong> se passer "oui, mais ce n'est pas l'objet <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s<br />

emplois", je suis bien d'accord, la commune est là pour faciliter la création d'emplois, mais n'empêche que si j'avais<br />

eu en 2001 cet état d'esprit, on n’aurait rien fait, on n’aurait pas fait le point conseil emploi, on n’aurait pas fait la zone<br />

franche, on n’aurait pas fait la rénovation urbaine, la charte nationale d'insertion, etc., il faut arrêter cette timidité que<br />

vous avez par rapport à l'emploi, on est en huitième position dans les sections d'investissements, c'est complètement<br />

anormal dans le contexte actuel, voilà ce que je voulais dire. Il faut arrêter <strong>de</strong> nous sortir maintenant que vous avez<br />

vos amis qui sont en place à tous les postes, ils sont partout, ils sont à la Prési<strong>de</strong>nce, ils sont au Gouvernement, ils<br />

sont à la Région, ils sont dans la majorité <strong>de</strong>s <strong>Conseil</strong>s Généraux, il faut arrêter <strong>de</strong> nous dire que la dotation globale<br />

<strong>de</strong> fonctionnement est en baisse, etc. Le service public qui <strong>de</strong>vait être établi d'après les promesses électorales, il<br />

n'est pas rétabli du tout, on perd encore <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> perception, <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> tribunaux, il faut arrêter <strong>de</strong> nous<br />

sortir ça tous les ans dans le DOB, il faut être cohérent.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur DUCOURANT. J'ai Monsieur GRIENENBERGER, Monsieur BISSEY,<br />

Monsieur TANKERE et Madame PAPAZ. Je dis à Madame BOEGLIN, ce n'est pas moi, là.<br />

Monsieur GRIENENBERGER : Le législateur dans un souci d'affirmation <strong>de</strong> l'expression démocratique impose à<br />

notre collectivité <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3500 habitants un débat en conseil municipal sur les orientations budgétaires dans un<br />

délai <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois précé<strong>de</strong>nt le vote du budget primitif. Ce DOB <strong>de</strong>vrait être le <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> ce mandat 2008-2014. Il<br />

m'apparait donc réaliste d'inclure <strong>2013</strong> dans la projection budgétaire du mandat en reprenant le début, l'héritage, le<br />

contexte, la situation, la programmation, la projection et la position. L'une <strong>de</strong>s particularités <strong>de</strong> ce DOB <strong>2013</strong>, c'est<br />

bien entendu son contexte, c'est la forte probabilité <strong>de</strong> la plus gran<strong>de</strong> casse industrielle, celle du secteur automobile<br />

nationale avec toutes les conséquences financières pour l'agglomération, pour notre ville puisque les <strong>de</strong>ux plus<br />

gran<strong>de</strong>s entreprises industrielles <strong>de</strong> la filière automobile <strong>de</strong> l'agglomération sont situées sur le territoire chapelain. Au<br />

moment où notre ville produit un effort sans commune mesure avec ses possibilités financières, ou ce challenge que<br />

nous sommes en position <strong>de</strong> gagner, a ce qui stigmatiserait mon intervention du qualificatif <strong>de</strong> défaitiste par<br />

anticipation, je pose le mot réaliste et je réfute celui d'attentiste. L'autre particularité <strong>de</strong> ce DOB, c'est bien entendu<br />

cette crise économique qui n'en finit pas, qui aura accompagné les trois quarts <strong>de</strong> notre mandat, qui est plus qu'une<br />

crise économique nationale, plus qu'une crise économique européenne, mais un choc contre <strong>de</strong>s continents où les<br />

forces financières acculent les gouvernants nationaux et engendrent bien entendu les prémices à <strong>de</strong> vastes<br />

mutations dans notre société mo<strong>de</strong>rne. Nous guettons tous un signe, <strong>de</strong>s signes <strong>de</strong> reprise économique dans cet<br />

horizon <strong>2013</strong> et force est <strong>de</strong> constater que les six prochains mois pourraient au contraire empirer. Le seul très petit<br />

signe positif étant un retour <strong>de</strong> l'investissement financier <strong>de</strong> 10 milliards <strong>de</strong> dollars dans la zone <strong>de</strong> l'Europe qui ne<br />

sont rien comparés au 400 milliards <strong>de</strong> dollars retirés par la finance internationale au moment <strong>de</strong>s plus critiques <strong>de</strong><br />

cette crise économique et financière. Voilà pour le contexte et une partie <strong>de</strong> la situation. A notre arrivée en 2008,<br />

nous constatons une situation laissée par nos prédécesseurs très particulière et inhabituelle dans le passé. <strong>La</strong><br />

coutume consistant à réaliser <strong>de</strong>s programmes élaborés par la majorité en place étant <strong>de</strong> ne rien engagé qui <strong>de</strong>vrait<br />

être réalisé par une autre équipe suite à un effet d'alternance. Il n'en a rien été et je me dois <strong>de</strong> m'adresser à ces<br />

<strong>de</strong>ux oppositions présentes qui faisaient partie <strong>de</strong> la majorité précé<strong>de</strong>nte, avec le concours administratif <strong>de</strong> la CAT,<br />

mettre d'œuvre, vous participez à l'insertion du quartier Chantereigne-Montvilliers dans le programme global <strong>de</strong><br />

requalification urbaine <strong>de</strong> l'agglomération Troyenne. Ce programme, partie Chantereigne, est ambitieux, il touche à<br />

<strong>de</strong>s éléments fondamentaux, tels que l'habitat, le foncier, l'offre commerciale, il est téméraire pour nos finances<br />

communales, il va engager fortement l'en<strong>de</strong>ttement <strong>de</strong> la ville dans les années futures, il va aussi engager la fiscalité<br />

<strong>de</strong> cette ville où vous commettez l'impru<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> baisser les taux <strong>de</strong> nos impôts locaux alors que vous savez<br />

l'incroyable effort qu'il va falloir <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à notre collectivité. Alors que ce mandat s'effectue dans une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

croissance économique, on va dire, confortable. Vous ne soupçonnez pas un seul instant que la durée d'exécution <strong>de</strong><br />

cette opération <strong>de</strong> requalification peut aller au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mandats. Pire, à notre arrivée, rien n'est signé, rien n'est<br />

commencé, la partie Chantereigne-Montvilliers est la phase <strong>de</strong>rnière à être réalisée comme d'habitu<strong>de</strong>. L'ogre Troyen<br />

a réalisé les autres parties <strong>de</strong> ce programme, à savoir la partie point du jour, à savoir celle du quartier Sénar<strong>de</strong>s, à<br />

savoir celle du quartier Chartreux et même la rési<strong>de</strong>ntialisation du quartier <strong>de</strong>s Noës. En témoigne ce bulletin<br />

d'information <strong>de</strong> Juillet 2006, distribué à la population Chapelaine et signé par le Prési<strong>de</strong>nt du comité <strong>de</strong> pilotage ZFU<br />

PRU, ce Prési<strong>de</strong>nt qui est aussi le Maire <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> <strong>de</strong> l'époque, et que dit-il ce bulletin d'information,<br />

entre autre, en gros titre, il dit que les premières opérations proposées par l'ANRU et réalisables avant fin 2008. Il cite<br />

entre autres, la démolition <strong>de</strong> la tour 100 <strong>de</strong> l'avenue Sarrail, nous sommes en <strong>2013</strong>, les travaux viennent <strong>de</strong><br />

commencer et je vous confirme, le premier magistrat, nous, n'avons pas ménagé notre peine pour en arriver là. Bien<br />

entendu, ce n'est point un reproche, vous ne pouviez pas soupçonner l'importance d'une telle crise économique <strong>de</strong><br />

par son ampleur, <strong>de</strong> par sa durée, quant à ses conséquences, je ne vous ferai point l'offense d'en ignorer l'impact. Il<br />

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était réaliste dans le domaine <strong>de</strong> l'offre commerciale, comment peut-on assurer la pérennité du centre commercial Le<br />

Cygne en amputant <strong>de</strong> moitié son emprise, comment peut-on in<strong>de</strong>mniser correctement les départs et transferts <strong>de</strong>s<br />

commerçants sans remettre en cause le montage et l'équilibre financier <strong>de</strong> l'opération avec une opération immobilière<br />

insuffisante et inadaptée. Comment peut-on à l'exécution motiver un aménageur désigné par vos soins, prêt à<br />

renoncer, argumentant l'impact <strong>de</strong> la crise économique et immobilière et qui a beaucoup trainé les pieds. Au centre<br />

commercial Palissy, nous retrouvons les mêmes causes et les mêmes effets, là aussi, l'aménageur désigné par vos<br />

soins, a envisagé le renoncement <strong>de</strong> l'opération avec les mêmes arguments, pire, la valorisation commerciale est<br />

incertaine par l'absence <strong>de</strong> commerces fondamentaux que sont une boulangerie pâtisserie et une boucherie<br />

charcuterie. Le renoncement <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong>s meilleurs artisans commerçant <strong>de</strong> l'agglomération qui, je le comprends,<br />

<strong>de</strong>vant les charges techniques réglementaires, financières et les vastes mutations commerciales à quelques années<br />

d'une retraite méritée, a préféré anticiper son départ. Peut-on envisager un chaland permettant une réelle activité<br />

commerciale sans la présence <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux commerces fondamentaux. C'est l'avenir qui nous donnera la réponse.<br />

Au centre commercial Carrefour, si les mêmes remarques sont indiquées, la différence c'est que l'ampleur <strong>de</strong><br />

l'opération multiplie par 100 les difficultés financières et ce, malgré l'anticipation <strong>de</strong> négociation commerciale relevant<br />

du domaine <strong>de</strong> l'aménageur délégataire et <strong>de</strong> toute évi<strong>de</strong>nce, l'importance <strong>de</strong> l'opération <strong>de</strong> reconstruction, les choix<br />

retenus pour une meilleure mixité <strong>de</strong> la population sont un véritable défit face à la crise économique et immobilière<br />

mais nous sommes dans le cœur <strong>de</strong>s enjeux et seule une véritable ténacité politique pourra relever le défit. Alors que<br />

s'est concrétisé le projet Escapa<strong>de</strong>, et que se <strong>de</strong>ssine une véritable vitrine à l'entrée Ouest <strong>de</strong> l'agglomération,<br />

ouvrons une parenthèse sur un sujet récurrent <strong>de</strong> plusieurs mandats précé<strong>de</strong>nts, la pérennisation <strong>de</strong> ce centre<br />

commercial alors que tout parait gagné, tout en gardant une discrétion sur les différentes négociations, la disparition<br />

<strong>de</strong> ce site commercial a souvent été un sujet d'actualité. Saluons au passage la ténacité du premier magistrat<br />

chapelain, la collaboration active du Prési<strong>de</strong>nt du Grand Troyes et Maire <strong>de</strong> Troyes, et surtout la solidarité parfaite<br />

<strong>de</strong>s communes environnantes et membres du Grand Troyes, car la maîtrise d'une politique commerciale globale dans<br />

le Grand Troyes et son périmètre est nécessaire. Les enjeux sont énormes, un déséquilibre ou une sur-offre<br />

commerciale peuvent impacter la vie sociale <strong>de</strong> chacun, la vie commerciale du centre ville nous concerne tous, et le<br />

développement <strong>de</strong>s transports du dispositif urbain est lié au Pôle d'attractivité qu'ils soient commerciaux, éducatifs ou<br />

administratifs. J'arrive au cœur du sujet, ce n'est pas fini. Puisque je m'adresse particulièrement à cette opposition<br />

qui, quelque-fois, revendique <strong>de</strong>s paternités, donne <strong>de</strong>s conseils, qui sermonne, qui ironise, bref, qui fait son travail<br />

d'opposition, je me dois <strong>de</strong> lui rappeler qu'à son arrivé en 2008, en plus <strong>de</strong> cet imposant programme <strong>de</strong> requalification<br />

urbaine, beaucoup <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>s décisions étaient à prendre. <strong>La</strong> propriété <strong>de</strong> la ferme Bodié qui, sous peine <strong>de</strong> non<br />

engagement <strong>de</strong> travaux, pouvait remettre en cause les engagements pris par l'ancienne majorité. <strong>La</strong> propriété<br />

BEAUPEUX avec son incroyable imbroglio juridique engageant les finances communales et une certaine politique du<br />

renforcement du cœur <strong>de</strong> Ville cher à certaines et certains dont je vous rassure, nous faisons partie, mais comment<br />

avez-vous pu vous prendre les pieds dans le tapis <strong>de</strong> cette affaire, une promesse quelque fois..<br />

Interrompu par Monsieur GIRARDIN<br />

Monsieur GIRARDIN : Je vais vous laisser finir mais nous sommes sur le débat d'orientations budgétaires, j'attire<br />

votre attention sur le développement et les interventions qui doivent suivre.<br />

Monsieur GRIENENBERGER : Comment pouvez-vous expliquer qu'on arrive à <strong>de</strong>s situations d'en<strong>de</strong>ttement comme<br />

on va en avoir là...<br />

Monsieur GIRARDIN : J'entends.<br />

Monsieur GRIENENBERGER : Comme certains les font remarquer, avec <strong>de</strong>s programmes comme cela.<br />

Monsieur GIRARDIN : Oui, mais j'entends, oui, mais ce que je veux dire par là...<br />

Monsieur GRIENENBERGER : D'accord.<br />

Monsieur GIRARDIN : Oui, je mesure bien.<br />

Monsieur GRIENENBERGER : Mesurez bien Monsieur le Maire. Alors, je ne vais pas vous parler, allez, on va<br />

abréger. On y reviendra une prochaine fois. On reviendra sur l'audit, non, on y reviendra, allez, tout ça passe, il y en a<br />

encore, il y en a une page, on va finir, on ne va même pas parler <strong>de</strong> la programmation, on voit les chiffres, on voit<br />

bien qu'aujourd'hui on est, parce que l'en<strong>de</strong>ttement, c'est plus <strong>de</strong> trois fois qu'on est en train <strong>de</strong> réaliser, bien sûr<br />

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qu'on va en<strong>de</strong>tter les générations futures, on est tous dans le bateau, vous comme nous et si vous aviez été à notre<br />

place, vous auriez fait la même chose, vous avez beau le dire, vous avez beau rétorquer, voilà, j'abrège, c'est<br />

dommage. Je vais juste vous faire une petite, à si, celle-là parce qu'elle était bien, on aura besoin quand même <strong>de</strong><br />

beaucoup <strong>de</strong> pragmatisme cette année, et je ne sais pas si vous vous souvenez, quand on a fait les vœux avec la<br />

CAT, j'ai trouvé quelque chose qui était sublime, oui, le Grand Troyes, à l'occasion <strong>de</strong>s voeux avec le Directeur<br />

Général, qui nous a dit, le pragmatisme ne consiste pas à gommer ses convictions mais à éviter l'arrogance <strong>de</strong> la<br />

vérité et moi j'y ajoute, l'humilité ne consiste pas à tout accepter, elle n'est en vérité que la valeur ajoutée d'une<br />

certaine qualité. J'ai fait bref Monsieur le Maire;<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur GRIENENBERGER. Merci beaucoup d'avoir entendu le message que je vous<br />

adressais. Je ne remets pas en cause ni la pertinence, ni la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> votre propos, simplement, il y a plusieurs<br />

inscrits encore, en plus Monsieur DEFONTAINE vient <strong>de</strong> se réinscrire dans la discussion, je passe la parole à<br />

Monsieur BISSEY.<br />

Monsieur BISSEY : Il faudrait, sous prétexte que le gouvernement soit <strong>de</strong> gauche, il faudrait masquer les choses,<br />

c'est-à-dire, ne pas constater que <strong>de</strong> débat d'orientations budgétaires en débat d'orientations budgétaires, d'année en<br />

année et je cite, l'accentuation du désengagement <strong>de</strong> l'Etat, suite à l'adoption <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> rigueur et le gel annoncé<br />

<strong>de</strong>s dotations au profit <strong>de</strong>s collectivités locales, et ce n'est pas d'aujourd'hui et c'est grave parce que, cette<br />

dégradation <strong>de</strong>s ressources sont d'autant plus graves que la commune <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong>, est une commune qui est<br />

pauvre dont une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la population est au chômage, une partie ne paie pas la taxe d'habitation donc il y a<br />

peu <strong>de</strong> ressources propres. Et bien, quand l'Etat gèle ces dotations, la situation dans les communes et toutes les<br />

communes, <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> en est un exemple, elle va forcément s'aggraver encore. L'Etat, ces <strong>de</strong>rnières années, a<br />

réduit l'emploi dans les services publics, a supprimé <strong>de</strong>s services pour par exemple, construire <strong>de</strong>s ponts, pour<br />

détruire <strong>de</strong>s bâtiments, etc. , autrefois, jusqu'à présent, l'Etat avait <strong>de</strong>s structures qu'il mettait au service surtout <strong>de</strong>s<br />

petites communes, les plus grosses avaient parfois les moyens <strong>de</strong> faire par elles-mêmes, et bien, ces services<br />

d'ai<strong>de</strong>s, ces services juridiques, sont <strong>de</strong> plus en plus supprimés et continuent <strong>de</strong> l'être aujourd'hui. Et bien, ces<br />

quelques économies qui sont faites dans les emplois qui concernent les services publics, vont couter et continuent<br />

aujourd'hui <strong>de</strong> couter très cher à la population. Il est question dans le débat d'orientations budgétaires <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong><br />

personnel, au passage, je ne vais pas m'étendre mais ça mérite toujours <strong>de</strong> lire, charge <strong>de</strong> personnel. S'il y a bien un<br />

domaine qui représente un investissement pour l'avenir, c'est toute cette somme d'argent qui est consacrée aux<br />

paiements, au fonctionnement <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> la commune, c'est un investissement, c'est une richesse pour la<br />

commune, je sais bien que c'est l'administration, et elle parle toujours <strong>de</strong> charge <strong>de</strong> personnel, <strong>de</strong> la même façon que<br />

les patrons parlent <strong>de</strong>s charges qu'ils ont, oubliant <strong>de</strong> dire que ces charges là, en fait, ce sont les salaires <strong>de</strong>s<br />

ouvriers qui produisent toutes les richesses. Mais, dans cette situation qui est faite aux communes, jeudi <strong>de</strong>rnier, il y a<br />

eu un grand mouvement <strong>de</strong> grève dans la fonction publique qui était important et qui touchait <strong>de</strong>ux domaines, qui<br />

touchait d'abord l'emploi, le nombre <strong>de</strong> salariés <strong>de</strong> la fonction publique mais qui touchait aussi les salaires, pour les<br />

salaires dans la fonction publique, ils sont bloqués <strong>de</strong>puis 2011 et la fonction publique c'est déjà un secteur où les<br />

salariés sont particulièrement mal payés et le blocage a encore aggravé la situation. Pour le nombre d'emplois, celuici<br />

a chuté, et non seulement cet emploi a chuté mais en plus, la précarisation dans la fonction publique s'est<br />

aggravée en même temps qu'on a multiplié les fausses bonnes solutions avec les emplois aidés qui, certes, sont <strong>de</strong>s<br />

bouées <strong>de</strong> secours pour <strong>de</strong>s jeunes qui cherchent un travail peut-être mais qui finalement, permettent qu’il y a et<br />

qu'il y aura, moins <strong>de</strong> fonctionnaires et plus <strong>de</strong> précarité. Alors, quand on parle d'accentuation du désengagement <strong>de</strong><br />

l'Etat, il faut le dire, ça continue et même cette continuité sera d'autant plus lour<strong>de</strong> pour la commune. Par contre,<br />

quand je lis à nouveau le début <strong>de</strong> la phrase, "le budget primitif <strong>2013</strong> se <strong>de</strong>vra d'anticiper", pour ma part, je ne suis<br />

pas d'accord, il ne s'agit pas, non pas qu'il faille se fermer les yeux, bien sûr que c'est ça qui nous attend mais il<br />

faudrait quand même qu'on se donne <strong>de</strong>s perspectives pour changer cet avenir. Là, ce qui se passe en ce moment,<br />

ce gouvernement arrose les patrons, ai<strong>de</strong> les banques et le fait au détriment <strong>de</strong> la population et <strong>de</strong>s services publics,<br />

et bien, nous n'avons pas d'autres solutions, nous n'aurons pas d'autres solutions que <strong>de</strong> faire appel, <strong>de</strong> mobiliser la<br />

population pour empêcher ce gouvernement <strong>de</strong> faire tous ces mauvais coup..<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur BISSEY. Je vais passer la parole à Monsieur TANKERE qui l'avait<br />

<strong>de</strong>mandée. Simplement en vous disant qu’à la fin <strong>de</strong> l'intervention <strong>de</strong> Monsieur TANKERE, la liste <strong>de</strong>s inscrits sera<br />

clause, parce que c'est une habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> discuter à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint -<strong>Luc</strong>, c'est très bien mais je vous invite à<br />

considérer que nous avons échangé <strong>de</strong>s propos sur <strong>de</strong>s sujets qui ne sont pas au cœur <strong>de</strong> la question budgétaire<br />

Chapelaine. En vous écoutant les uns et les autres, je me disais que : "DALI considérait que la gare <strong>de</strong> Perpignan<br />

était le centre du mon<strong>de</strong>", j'ai bien peur que nous considérions individuellement et collectivement que <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong><br />

28/96


Saint-<strong>Luc</strong> est le centre du mon<strong>de</strong> puisque manifestement, au travers <strong>de</strong> notre situation <strong>de</strong> débat budgétaire, nous<br />

pouvons envisager toutes les discussions, que ce soient les mille milliards aux banques, la situation <strong>de</strong> la politique<br />

gouvernementale dans tous les registres, etc. Voilà ce que je me permettais <strong>de</strong> vous faire comme remarque<br />

générale.<br />

Monsieur TANKERE : Moi, ce sera plus simple, on va parler <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> d'abord. Tout d’abord, <strong>de</strong>puis<br />

l'arrivée au sein <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> mes anciens collaborateurs, qui sont le Directeur Général et<br />

Madame Corinne LISCH, je dors sur mes <strong>de</strong>ux oreilles. Plus <strong>de</strong> problème <strong>de</strong> finances, je sais que tout sera bien tenu.<br />

Je suis arrivé à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> le 01 octobre 1978, je vais vous dire la ruine <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, c'est<br />

quoi la ruine <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> ? Nous étions très riches à l'époque <strong>de</strong> Monsieur PITOIS, <strong>de</strong> Monsieur<br />

NOLEY, nous avions une zone industrielle à développer, nous vendions <strong>de</strong>s terrains, nous avions une taxe<br />

professionnelle qui progressait d'année en année et ensuite est arrivé le Grand Troyes. Bien sûr, la taxe<br />

professionnelle a été transférée au Grand Troyes, il y a eu une in<strong>de</strong>mnisation au jour fixe, donc, ce qui veut dire<br />

qu'aujourd'hui, toute la zone industrielle qui se développe nous amène pas <strong>de</strong> plus, ça ne nous rapporte rien du tout.<br />

Par ailleurs, on va détruire certains logements Monsieur Le Maire, comment allez vous faire pour les 700 taxes<br />

d'habitations? En plus, votre promoteur qui se dégonfle, comment va-t-on faire ? On fera <strong>de</strong>s champs, ce sera<br />

l'agriculture, bravo Monsieur le Maire. Non mais en fait, je ne plaisante pas du tout, maintenant, je voudrais revenir<br />

sur Le Cygne. Le Cygne a été initié du temps <strong>de</strong> Monsieur REHN et Le Cygne a été fait pour Monsieur REHN, pour<br />

développer sa pharmacie, laissez moi finir.<br />

Interrompu par Monsieur GIRARDIN<br />

Monsieur GIRARDIN : Monsieur TANKERE, je vous dis juste, ...<br />

Monsieur TANKERE : J'arrête mais je continue sur ce sujet là. Le Cygne Monsieur GIRARDIN, il y avait un projet<br />

très intéressant dans l'ancien bâtiment qui a été démoli et on l'a laissé partir, tout était complet, tout était fait, tout était<br />

signé, il y a <strong>de</strong>s gens qui ont dérivé, qui n'ont pas fait leur boulot à l'époque, je ne suis pas d'accord. En plus, les<br />

charges <strong>de</strong> personnel, je vais vous dire, les charges <strong>de</strong> personnel, et mon ami le Directeur Général <strong>de</strong>s Services,<br />

quand nous étions en fonction, au service <strong>de</strong>s Finances et du Personnel, il y avait 6 personnes, aujourd'hui ils sont 15<br />

et pourquoi, c'est grâce à Monsieur REHN quand même. Je veux bien apporter un correctif, il y a l'AGES qui est<br />

arrivée, il y a le CCAS qui est arrivé, je suis d'accord mais en fait, atten<strong>de</strong>z, c'est bon, terminé, on arrête là.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur TANKERE.<br />

Madame PAPAZ : J'avais bêtement <strong>de</strong>s questions sur l'orientation budgétaire.<br />

Monsieur GIRARDIN : Elles peuvent s'envisager, on va les considérer hors sujet mais elles peuvent s'envisager.<br />

Madame PAPAZ : Juste une chose sur déjà le GVT, le Glissement Vieillesse Technicité, les <strong>de</strong>ux premiers mots, il<br />

n'y a pas <strong>de</strong> souci mais <strong>de</strong> mettre le troisième, j'aimerais avoir une définition par rapport à ça et est-ce que ça veut<br />

dire qu’en même temps il y a une moyenne d'âge <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> la commune liés à ce GVT ou pas ? Ça, c'est la<br />

première question. Ensuite, vous donnez <strong>de</strong>s exemples <strong>de</strong> ce que vous allez faire en <strong>2013</strong>, sur ce que vous avez<br />

donc prévu <strong>de</strong> faire sur les actions. Vous mettez : "Réhabilitation <strong>de</strong>s écoles communales", est-ce qu’aujourd'hui vous<br />

pourriez, pas dans les détails mais dans les grands axes, nous donner <strong>de</strong>s informations sur ce qu'il resterait à faire<br />

sur les réhabilitations <strong>de</strong>s écoles ? Je ne parle pas <strong>de</strong>s nouvelles. "Programme d'entretien <strong>de</strong> rénovation <strong>de</strong> la voirie<br />

communale" auriez-vous aujourd'hui une idée <strong>de</strong>s quartiers ou <strong>de</strong>s rues qui seraient concernées en <strong>2013</strong> par ces<br />

rénovations ? "Agir sur le pari <strong>de</strong> la jeunesse", quel type d'actions envisagez-vous en plus <strong>de</strong> celles qui existent<br />

aujourd'hui, je ne parle pas <strong>de</strong> l'Aqualuc, puisqu'effectivement, faisant partie <strong>de</strong> la commission sports, j'ai déjà eu les<br />

informations. En ce qui concerne "Favorisez l'accès <strong>de</strong>s nouvelles technologies au sein <strong>de</strong>s écoles communales", je<br />

pense que vous parlez peut-être d'informatique mais je croyais que les écoles communales étaient déjà dotées <strong>de</strong><br />

postes informatiques, donc je voulais savoir ce qu'il y aurait en plus. Et ma <strong>de</strong>rnière question "Agir pour développer<br />

une culture accessible à tous", aujourd'hui il y a quand même pas mal <strong>de</strong> choses et <strong>de</strong> manifestations qui sont déjà<br />

faites, je voulais savoir quels sont les autres axes que vous souhaitiez donc développer pour <strong>2013</strong>.Voilà, merci.<br />

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Monsieur GIRARDIN : Merci Madame PAPAZ. Je vais faire une réponse groupée, courte. Enfin, je vais essayer.<br />

Monsieur CHAMPAGNE. Je vais avoir un inci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> séance avec mon premier Adjoint. J'ai dit tout à l'heure, à la fin<br />

<strong>de</strong> l'intervention <strong>de</strong> Monsieur BISSEY, la liste sera clause. Je n'ai pas entendu que vous vouliez prendre la parole à<br />

ce moment là. Donc, je suis désolé, mais la liste est clause (rires). Monsieur CHAMPAGNE.<br />

Monsieur CHAMPAGNE : Quelques mots par rapport aux subventions qui n'augmentent pas. Je rappelle quand<br />

même que, et ça a été dit et je le rappelle rapi<strong>de</strong>ment, 330 000 € ont été votés le 12 décembre mais on a <strong>de</strong>s<br />

hausses <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s indirectes aux associations qui sont là, désolé. ça veut dire que maintenir tout ce que l'on fait pour<br />

le mon<strong>de</strong> associatif, on peut toujours être Monsieur plus, et se présenter comme le Chevalier Blanc du mon<strong>de</strong><br />

associatif, n'empêche que l'accroissement aujourd'hui <strong>de</strong>s charges d'énergie alors que l'on maintient, nous, le même<br />

niveau d'ai<strong>de</strong> du milieu associatif, c'est un effort supplémentaire qu'il faut aller chercher dans le budget communal<br />

pour la vie associative, et cet effort supplémentaire, la majorité municipale entend le faire en <strong>2013</strong>, maintenir cette<br />

ai<strong>de</strong> au niveau où elle est, c'est un accroissement <strong>de</strong> la charge financière dans notre budget, c'est-à-dire, c'est une<br />

réalité, ce n'est pas une invention, ça c'est la première chose. <strong>La</strong> <strong>de</strong>uxième, j'ai entendu tout à l'heure un <strong>de</strong> nos<br />

collègues dire : "Arrêtez <strong>de</strong> nous dire que", voilà, moi j'ai souvent, je suis un ancien élu, quand même 30 ans<br />

aujourd'hui d'élu municipal, enfin <strong>de</strong> cette année, j'ai parfois vu <strong>de</strong>s majorités qui cherchaient à interdire la parole à<br />

l'opposition, mais c'est quand même la première fois que j'ai vu une opposition tenter d'interdire à une majorité <strong>de</strong><br />

parler. Je crois que notre collègue doit être bien dépité dans sa recherche d'arguments pour tenter d'interdire à une<br />

majorité <strong>de</strong> dire <strong>de</strong>s vérités par rapport aux dotations, il faut être drôlement dépité pour tenter d'interdire à une<br />

majorité <strong>de</strong> parler. Dernier point, par rapport à l'emploi, « l'emploi, ce n'est pas votre truc", excusez-moi mais le<br />

Chevalier Blanc <strong>de</strong> l'emploi permanent, je crois qu'on peut faire une injure <strong>de</strong> personne ici, <strong>de</strong>s 33 conseillers<br />

municipaux, que l'emploi n'est pas une préoccupation permanente <strong>de</strong> tous, je pense, parce que c'est un vrai sujet, un<br />

vrai problème <strong>de</strong> notre pays, un vrai problème pour toutes les collectivités territoriales, pour l'Etat, pour la moindre<br />

petite collectivité, le moindre village. Le Chevalier Blanc sur l'emploi, d'accord mais les leçons à un moment donné, je<br />

crois que ça suffit aussi.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur CHAMPAGNE. Monsieur DEFONTAINE à nouveau.<br />

Monsieur DEFONTAINE : Merci Monsieur le Maire. C'est suite à l'intervention <strong>de</strong> Monsieur GRIENENBERGER, je<br />

voudrais le remercier parce qu'il a dit une chose <strong>de</strong> bien, c'est qu'il reconnait <strong>de</strong>ux oppositions, je vais parler pour<br />

moi, il reconnait <strong>de</strong>ux oppositions, donc ça c'est bien, au moins je suis calé dans mon opposition et je peux vous<br />

affirmer ce soir que ça continuera, pas dans l'opposition, mais ma manière <strong>de</strong> dire et Monsieur le Maire je me<br />

permets <strong>de</strong> dire que je suis resté dans mon intervention dans le DOB, il me semble que je ne me suis pas trop écarté.<br />

Par contre, en ce qui concerne Monsieur GRIENENBERGER, je vais prendre un raccourci, si vraiment son prénom<br />

c'était Maurice, je crois que je lui dirais "Maurice, tu pousses le bouchon un peu loin", parce que puisqu’il n'y avait rien<br />

<strong>de</strong> fait quand il a pris son mandat, il avait tout à fait loisir <strong>de</strong> revoir le programme s'il le voulait comme une commune<br />

où j'ai tout un dossier à ce sujet qui avait un plan à peu près équivalent à notre prévision, en 2008, dans la région<br />

Parisienne, une commune à peu près équivalente à la nôtre et effectivement, le maire socialiste qui a été élu, a revu<br />

la copie et à aujourd'hui, on voit qu'il y a une autre <strong>de</strong>stinée dans ce PRU qui était prévu et pourquoi pas. Donc, à<br />

partir du moment où la copie a été revue, parce que Monsieur le Maire, vous l'avez dit en temps et en heure, qu'il<br />

fallait revoir, il me semble qu'il faut qu'on assume d'une façon collégiale, je ne suis pas là pour dire, la seule chose et<br />

je me permets <strong>de</strong> le répéter et j'arrête là, c'est qu'il faut que l'on anticipe, on a <strong>de</strong>s investissements, il va falloir les<br />

payer, on fait comment et je pense que c'est là que moi j'ai besoin que l'on me donne les plans <strong>de</strong> trésorerie, qu'on<br />

essaie <strong>de</strong> réfléchir ensemble, pour le reste, Monsieur GRIENENBERGER, nous fait une gran<strong>de</strong> messe, on est<br />

habitué, on arrive à ne plus l'écouter parce qu'on est d'accord avec ce qu'il dit.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci, ce n'est pas bien si vous n'écouter pas Monsieur GRIENENBERGER, c'est toujours<br />

instructif. Je vais conclure parce qu'il y a plusieurs questions qui ont été posées, il y a bien longtemps maintenant<br />

mais il faut quand même y apporter réponse. Je ne vais pas répondre à tout, notamment Madame PAPAZ parce que<br />

les questions que vous avez abordées sur la précisions <strong>de</strong>s éléments, ce sera pour le budget évi<strong>de</strong>mment,<br />

simplement, je vous réponds tout <strong>de</strong> suite sur le GVT, c'est Glissement Vieillesse Technicité, c'est les avancements<br />

d'échelons et les accélérés d'avancement d'échelons qui sont liés à la carrière <strong>de</strong>s agents et qui est assis sur le<br />

principe que plus vous êtes dans le poste ou dans les postes en fonction, plus vous obtiendrez <strong>de</strong> compétence,<br />

d'expérience et d'éléments <strong>de</strong> productivité, donc votre indice monte, c'est ça le Glissement Vieillesse Technicité, ça<br />

s'applique à l'ensemble <strong>de</strong>s collectivités et <strong>de</strong>s administrations d'Etat. Madame CHERY, juste une question, un point<br />

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précis, le report du versement et du paiement <strong>de</strong> nos, comment dirais-je, <strong>de</strong> nos intérêts ne va pas engager une<br />

contraction du prêt, c'est-à dire que nous ne rassemblons pas sur 23 ans ce que nous <strong>de</strong>vions payer en 25 ans, nous<br />

paierons à partir <strong>de</strong> 2015 sur 25 ans, ce sont les avantages liés au prêt que fait la caisse <strong>de</strong>s dépôts et <strong>de</strong><br />

consignation. Vous comprenez ?<br />

Madame CHERY : Oui mais quand il y a un différé d'intérêts, un différé d'amortissement, ça veut dire que la durée est<br />

plus longue que la durée d'amortissement, donc ça veut dire que les intérêts courent <strong>de</strong>puis le début.<br />

Monsieur GIRARDIN : Non, justement parce qu’après il y a un refinancement <strong>de</strong> l'opération qui fait que ça revient, si<br />

vous voulez, à avoir contracté en 2015 au lieu d'avoir contracté en 2012, c'est ça le principe posé.<br />

Intervention <strong>de</strong> Madame CHERY sans micro.<br />

Monsieur GIRARDIN : Madame CHERY, écoutez, c'est ce que j'essaie <strong>de</strong> vous expliquer sans trop rentrer dans la<br />

technique, parce que sinon, on va perdre tout le mon<strong>de</strong>, c'est un système <strong>de</strong> prêt particulier lié à la caisse <strong>de</strong>s dépôts<br />

et consignations qui organise un différé du versement <strong>de</strong>s intérêts liés à l'emprunt avec un décalage en remaquettant,<br />

peu importe, en refinançant le dispositif comme si vous aviez emprunté <strong>de</strong>ux ans plus tard, voilà. Ce qui<br />

n'est pas la même chose que <strong>de</strong> concentrer le versement <strong>de</strong>s annuités enfin <strong>de</strong>s intérêts sur une pério<strong>de</strong> plus courte<br />

que le prêt initial, vous comprenez ? Nous restons sur 25 ans et nous les payerons à partir <strong>de</strong> 2015, ça c'était pour<br />

l'élément technique. A Monsieur DEFONTAINE, sur la question <strong>de</strong>s engagements <strong>de</strong> budgets, c'est toujours le même<br />

débat qu'on a, je le redis, c'est un budget prévisionnel, c'est une autorisation <strong>de</strong> dépenses, un plafond <strong>de</strong> dépenses<br />

d'accord, je vais vous prendre un exemple, l'année 2011, nous avions engagé, nous avions <strong>de</strong>s enveloppes<br />

budgétaires à hauteur <strong>de</strong>, là encore, 18 millions et quelques, nous avons exécuté à 17 774 000 € si mes souvenirs<br />

sont exacts, je n'ai pas les chiffres sous les yeux, et cette année nous exécuterons dans les mêmes eaux, c'est-àdire<br />

que nous avons la possibilité d'engager la collectivité à hauteur <strong>de</strong> 19 millions à la suite notamment <strong>de</strong> notre<br />

budget prévisionnel initial et ceux <strong>de</strong>s DBM, c'est-à-dire, <strong>de</strong>s décisions budgétaires modificatives, nous avons <strong>de</strong>s<br />

autorisations <strong>de</strong> dépenses à hauteur <strong>de</strong> 19 millions, mais quand nous constaterons nos dépenses, nous serons à la<br />

même hauteur que l'année <strong>de</strong>rnière, qui était à la même hauteur que l'année d'avant, qui a été à la même hauteur<br />

que l'année d'avant et pour vous dire quelque chose, comme quoi nous prenons en compte et j'en viens aux cœurs<br />

<strong>de</strong>s sujets qui vous préoccupaient Mesdames et Messieurs, c'est que la collectivité <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> sait<br />

évi<strong>de</strong>mment qu'elle a à gérer une situation compliquée d'effets <strong>de</strong> ciseaux entre <strong>de</strong>s investissements très forts et <strong>de</strong>s<br />

rentrées fiscales et <strong>de</strong>s dotations d'Etat qui le sont beaucoup moins et donc nous exécutons nos budgets <strong>de</strong>puis 2009<br />

et nous n'avons augmenté notre exécution budgétaire que <strong>de</strong> 0,24 % sur trois ans, ce qui a <strong>de</strong>mandé un effort<br />

énorme à la collectivité, c'est-à-dire que nous sommes obligés d'avoir un plan <strong>de</strong> rigueur, appelons ça comme ça,<br />

pour permettre <strong>de</strong> tenir et en effet <strong>de</strong> tenir sur une pério<strong>de</strong> et là j'en viens à ce que disait Monsieur<br />

GRIENENBERGER tout à l'heure et à ce que vous repreniez assez justement Monsieur DEFONTAINE, tout le mon<strong>de</strong><br />

ici à voté la même chose, que ce soit au moment où vous étiez en responsabilité ou que ce soit au moment où nous<br />

avons pris <strong>de</strong>s responsabilités, la seule différence, je le dis parce que c'est vrai qu'il est un peu agaçant d'avoir <strong>de</strong>s<br />

leçons sur "attention, mais comment ça, tous ces emprunts, etc." la seule différence, c'est qu'entre juillet 2008, j'ai<br />

proposé à notre conseil <strong>de</strong> réduire la voilure <strong>de</strong>s équipements publics et donc <strong>de</strong> la charge <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong><br />

Saint-<strong>Luc</strong>, je vous renvoie au procès verbal, Monsieur REHN a fait une intervention en disant qu'il était hors <strong>de</strong><br />

question <strong>de</strong> baisser pavillon par rapport au niveau d'engagement prévu, et Monsieur DEFONTAINE a fait une<br />

intervention en disant qu'il était quand même dommage <strong>de</strong> réduire les équipements, etc. Je vous rappelle que dans<br />

les projets qui n'étaient pas signés, je vous le confirme mais qui étaient dans les cartons sur notamment les différents<br />

équipements, les trois équipements, les trois maisons que nous <strong>de</strong>vions construire, les trois bâtiments que nous<br />

<strong>de</strong>vions construire, il y avait une piste d'athlétisme indoor quand même. Je veux bien tout ce que l'on veut, y compris<br />

et elle sait que je l'apprécie particulièrement, Madame CHERY qui dit "comment va t'on payer tout ça", la question, il<br />

fallait la poser alors même que vous étiez en responsabilité et que vous aviez fait <strong>de</strong>s prévisions parce que l'histoire<br />

retiendra quand même, et là moi je suis désolé, je le dis à tout le mon<strong>de</strong>, c'est que le niveau d'engagement, Madame<br />

BOEGLIN, <strong>de</strong> la commune, en effet je l'ai fait varier à la baisse mais en effet, c'était pas bouclé mais que l'on ne<br />

vienne pas me dire que c'était pour laisser le choix à la collectivité, à l'équipe qui viendrait <strong>de</strong> signer, ça, c'est l'histoire<br />

racontée aux enfants parce que moi, je me rappelle d'un budget qui est voté fin 2007 où on a inscrit 1 million en<br />

investissement sur la vidéo surveillance et ça, on ne s'occupe pas <strong>de</strong> savoir si l'équipe qui viendra après, elle va faire<br />

le choix ou pas le choix <strong>de</strong> faire la vidéo surveillance, quand on dit : "vous comprenez, on n’a pas voulu s'engager<br />

avant la fin du mandat parce qu'on voulait laisser la nouvelle équipe ou la même équipe prendre le dossier", non, je<br />

crois que si vous voulez, juste, nous sommes et ça fait 5 ans maintenant que je le dis, nous sommes engagés dans<br />

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un pari, un défi, et nous avons engagé et nous ne pouvions pas le savoir, au moment où le mon<strong>de</strong> s'est écroulé<br />

autour <strong>de</strong> nous, donc c'est très compliqué, et ce sera <strong>de</strong> toute façon très compliqué, et c'est vrai que nous avons <strong>de</strong>s<br />

questions qui se posent mais tout à l'heure, Monsieur, je cite ce chiffre parce qu'il faut quand même que l'on se parle,<br />

nous, les Chapelains, "ho là là, on paye trop d'impôts, on paye pour les autres, etc." Monsieur PARISON faisait<br />

référence à la taxe d'habitation qui est quasiment la plus faible <strong>de</strong>s communes du département <strong>de</strong> la même strate,<br />

mais il a parlé <strong>de</strong> la taxe d'habitation mais il n'a pas parlé <strong>de</strong> la taxe foncière, la taxe foncière, mes chers collègues,<br />

nous sommes au minimum, je dis bien au minimum, 4 points en-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la moyenne départementale et 3 points<br />

virgule quelque chose <strong>de</strong> la moyenne nationale, alors, je veux bien qu'on m'explique que ça va être insoutenable <strong>de</strong><br />

la part <strong>de</strong> gens qui ont et qui pouvaient, quand le projet était porté par d'autres, là maintenant, ça <strong>de</strong>vient<br />

insoutenable, qu'on se raconte la même histoire à chaque débat d'orientations budgétaires et chaque budget, mais en<br />

effet, ça fait 5 ans que je le dis, je vous le dis, bien sûr qu'on est dans le dur, c'est pour ça qu'on réduit la voilure au<br />

maximum, donc je reviens sur les questions qui étaient un peu précises, j'évoquais tout à l'heure les questions <strong>de</strong> la<br />

gestion <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte, regar<strong>de</strong>z, on parlait tout à l'heure "vous n'osez pas afficher que vous avez emprunté", je veux<br />

dire, on n'est sûrement pas très intelligents, je vous le confesse, mais on n'est pas totalement stupi<strong>de</strong>, on sait ce que<br />

l'on a fait voter comme budget à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> et ce que l'on a engagé, quand on vous dit Monsieur<br />

DEFONTAINE, qu'on a réduit la <strong>de</strong>tte <strong>de</strong> la ville 2 ans durant et qu'on n’a pas emprunté <strong>de</strong>puis le début du mandat à<br />

par l'emprunt relai piscine, c'est parce que c'est la vérité mais pourquoi on a fait ça, parce qu'on savait que ça allait<br />

venir, et qu'on n’avait pas beaucoup <strong>de</strong> marge <strong>de</strong> manœuvre, donc, il est parfaitement exact d'écrire dans le DOB<br />

que l'encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> a baissé <strong>de</strong>ux années consécutives comme il est tout à fait exact<br />

<strong>de</strong> dire qu’au regard <strong>de</strong> l'avancée <strong>de</strong>s travaux, la ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> a emprunté en effet 7 millions, ne<br />

serait-ce que l'année <strong>de</strong>rnière, c'est-à-dire en 2012 mais je tiens à votre disposition les documents qui sont <strong>de</strong>s<br />

documents que j'ai imprimés sur un site qui fait l'état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s finances locales, avec les questions clés sur la<br />

taxe d'habitation, etc., pour l'instant ça va, je regardais précisément un certain nombre d'éléments, ça va, mais c'est<br />

vrai que ça va être dur, donc, tous les éléments, l'ensemble <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> ce débat d'orientations budgétaires,<br />

nous les connaissons <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années, nous ne faisons pas <strong>de</strong> folie, nous ne pouvons pas nous le permettre, la<br />

seule folie entre guillemets, c'est-à-dire, la seule dépense réellement nouvelle que nous avons <strong>de</strong>puis 2008 qui n'était<br />

pas quantifiable exactement, c'est notre centre Aquatique, pour le reste, on gère au plus serré, voilà, parce que c'est<br />

obligé, conformément aux engagements que vous aviez pris et aux engagements qu'on a pris, je vous confirme, pour<br />

ce qui nous concerne, que jamais au grand jamais je n'aurais pris le risque <strong>de</strong> faire baisser les impôts même une<br />

année avant les élections, jamais. Vous pouvez dire publiquement que vous l'avez fait, que vous êtes les rois du<br />

pétrole, peut-être, mais moi je veux bien aller <strong>de</strong>vant les Chapelains en expliquant que moi je ne fais pas ça. Je ne<br />

prévois pas 20 millions d'investissements d'un côté en disant aux Chapelains " regar<strong>de</strong>z comme je suis fort, avant les<br />

élections, je vais baisser les impôts", ça, je ne le fais pas, je ne sais pas faire. Je veux bien tout cela mais vous me<br />

direz que moi je les ai augmentés, oui, en effet et j'assume, on n'a pas pu faire autrement et pourtant je vous confirme<br />

que nous exécutons nos budgets à un niveau qui est quasiment le même <strong>de</strong>puis 3 ans, c'est-à-dire que nous avons<br />

absorbé l'ensemble <strong>de</strong>s augmentations que nous prenons sur le gaz, que nous prenons sur l'électricité, etc. Sur le<br />

personnel, l'augmentation c'est facile, on prend 100 000 € sur la question du GVT, 100 000 € sur ce qu'on a évoqué à<br />

propos <strong>de</strong>s charges sociales qui augmentent, <strong>de</strong>s cotisations sociales pour aller dans le sens <strong>de</strong> Monsieur BISSEY,<br />

200 000 € plus la question <strong>de</strong> 100 000 € sur les emplois d'avenir, ce n'est pas assez, vous l'avez dit par anticipation,<br />

ce n'est jamais assez, les associations, on ne fait pas assez, les emplois d'avenir on ne fait pas assez, on fait rien<br />

assez, bien sur, dont acte, mais moi je ne sais pas faire mais il y a <strong>de</strong>s génies ici, ils savent faire mais moi je ne sais<br />

pas. Voilà ce que je voulais vous dire en conclusion <strong>de</strong> ce débat qui n'appelle pas <strong>de</strong> vote, j'espère que je n'ai pas<br />

trop massacré les questions que vous m'aviez posées, sur la question du budget, j'y reviens Madame PAPAZ,<br />

précisément sur les rues, sur la question <strong>de</strong>s équipements, par exemple, je prends juste l'exemple <strong>de</strong> l'informatique à<br />

l'école, on a fait un plan d'investissement <strong>de</strong> rénovation <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s parcs informatiques <strong>de</strong> nos écoles, on<br />

continue et on termine là où ce n'est pas encore parfait.<br />

Madame PAPAZ : C'était seulement ce type <strong>de</strong> réponse, c'est effectivement une remise à niveau du système<br />

informatique, je ne veux pas du détail, je sais bien que nous ne sommes pas au budget.<br />

Monsieur GIRARDIN : Vous me parliez <strong>de</strong>s rues sur les voiries, là, je ne peux pas encore vous le dire.<br />

Madame PAPAZ : Non mais pas à la rue près mais au quartier.<br />

Monsieur GIRARDIN : Ce sera sur d'autres quartiers <strong>de</strong> la ville que ceux sur lesquels le Grand Troyes est intervenu<br />

à notre grand bonheur. Merci à vous tous, je conclus ce débat et c'est toujours moi qui ai la parole.<br />

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Rapport n° 2<br />

MODIFICATION DE LA COMPOSITION DE LA COMMISSION DE DELEGATION DE SERVICE PUBLIC<br />

DE LA VILLE DE LA CHAPELLE SAINT-LUC<br />

Rapporteur : Monsieur GIRARDIN<br />

<strong>La</strong> Ville <strong>de</strong> la <strong>Chapelle</strong> <strong>St</strong> <strong>Luc</strong> a délégué l’exploitation et la gestion <strong>de</strong> ses ouvrages <strong>de</strong> distribution d’eau potable au<br />

S.D.D.E.A. le 1er avril 1993, pour une durée <strong>de</strong> 20 ans. Ce contrat <strong>de</strong> Délégation <strong>de</strong> Service Public arrive à échéance<br />

le 31 mars <strong>2013</strong>. <strong>La</strong> Ville procè<strong>de</strong> donc actuellement à une réflexion, avec l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> son assistant à Maîtrise<br />

d'Ouvrage, le Cabinet ADM <strong>Conseil</strong>, sur tous les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gestion envisageables pour ce service public.<br />

Par délibération n°29/2008 du 29 avril 2008, le conseil municipal a procédé à l'élection <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la<br />

commission <strong>de</strong> délégation <strong>de</strong> service public. Or, il s'avère que plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> ces membres sont également<br />

membres du comité syndical du syndicat départemental <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> l'Aube (S.D.D.E.A.), actuellement délégataire <strong>de</strong><br />

la ville s'agissant du service public <strong>de</strong> l'eau potable.<br />

Par conséquent, dans le cadre du lancement <strong>de</strong> la procédure <strong>de</strong> délégation du service public <strong>de</strong> l'eau potable, il<br />

convient <strong>de</strong> modifier la composition <strong>de</strong> cette commission.<br />

En application <strong>de</strong> l'article L.1411-5 a) du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales, la commission <strong>de</strong> délégation <strong>de</strong><br />

service public pour les communes <strong>de</strong> 3 500 habitants et plus, est composée <strong>de</strong>s membres suivants : "l'autorité<br />

habilitée à signer la convention <strong>de</strong> délégation <strong>de</strong> service public ou son représentant, prési<strong>de</strong>nt, et par cinq membres<br />

<strong>de</strong> l'assemblée délibérante élus en son sein à la représentation proportionnelle au plus fort reste ".<br />

Cette commission <strong>de</strong>vra également comporter <strong>de</strong>s suppléants qui seront élus selon les mêmes modalités que pour<br />

les membres titulaires et en nombre égal.<br />

33/96


Dans ce cadre, il vous est proposé <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à l'élection <strong>de</strong> cinq nouveaux membres titulaires et cinq nouveaux<br />

membres suppléants <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> délégation <strong>de</strong> service public, sachant que l'autorité habilitée à signer la<br />

convention <strong>de</strong> délégation <strong>de</strong> service public est le Maire <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, Prési<strong>de</strong>nt, qui pourra se<br />

faire représenter.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission Urbanisme, Environnement et Politique <strong>de</strong> la Ville du 24 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Administration Générale du 28 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Dans un premier temps, le <strong>Conseil</strong> Municipal à l'unanimité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• DE DESIGNER l'ensemble <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la commission par vote à main levée.<br />

Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

VOTE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

33<br />

NE<br />

PREND PAS<br />

PART<br />

34/96


Dans un <strong>de</strong>uxième temps, le <strong>Conseil</strong> Municipal à l'unanimité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• DE PROCEDER à la désignation <strong>de</strong>s cinq membres titulaires, en sus du Maire qui assurera <strong>de</strong> droit la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> cette commission, cette fonction pourra être assurée par son représentant,<br />

Une seule liste a été constituée et présentée au scrutin, sa composition est la suivante s'agissant <strong>de</strong>s membres<br />

titulaires :<br />

- Monsieur David PARISON<br />

- Monsieur Jean-Paul BRAUN<br />

- Monsieur André TANKERE<br />

- Monsieur Bernard CHAMPAGNE<br />

- Monsieur Christian DUCOURANT<br />

Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

VOTE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

33<br />

NE<br />

PREND PAS<br />

PART<br />

Dans un troisième temps, le <strong>Conseil</strong> Municipal à l'unanimité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• DE PROCEDER à la désignation <strong>de</strong>s cinq membres suppléants.<br />

Une seule liste a été constituée et présentée au scrutin, sa composition est la suivante s'agissant <strong>de</strong>s membres<br />

suppléants :<br />

- Madame Ulku YANIK<br />

- Monsieur Jean-Louis DEFONTAINE<br />

- Madame Clau<strong>de</strong>tte HUOT-BIR<br />

- Madame Eliane CHARTIER<br />

- Madame Christiane CHERY<br />

Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

VOTE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

33<br />

NE<br />

PREND PAS<br />

PART<br />

35/96


Présentation du rapport<br />

Comme vous le savez, je vais aller vite, il s'agit <strong>de</strong> la modification <strong>de</strong> la composition <strong>de</strong> la Commission <strong>de</strong> Délégation<br />

<strong>de</strong> Service Public <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, la ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> a délégué l'exploitation et la<br />

gestion <strong>de</strong> ses ouvrages <strong>de</strong> distribution d'eau potable au S.D.D.E.A. en avril 1993 pour une durée <strong>de</strong> 20 ans. Ce<br />

contrat <strong>de</strong> Délégation <strong>de</strong> Service Public arrive à échéance le 31 mars <strong>2013</strong>. <strong>La</strong> Ville doit donc procé<strong>de</strong>r à une<br />

réflexion, on a, vous le savez, puisque nous avons délibéré en conseil, un assistant à maîtrise d'ouvrage, le cabinet<br />

ADM <strong>Conseil</strong> sur tous les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gestion envisageables sur tous les services publics. Simplement, on a une<br />

commission <strong>de</strong> délégation <strong>de</strong> service public qui était composée <strong>de</strong>puis 2008 mais elle comportait , problème, un<br />

certain nombre d'entre vous qui était membre par ailleurs du SDDEA, ce qui pose problème par rapport aux questions<br />

<strong>de</strong> concurrence, donc nous sommes obligés <strong>de</strong> reformater notre commission <strong>de</strong> délégation <strong>de</strong> service public et c'est<br />

pour cela que j'avais <strong>de</strong>mandé en commission <strong>de</strong>s Finances que vous soit transmise la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> notamment pour les<br />

listes d'opposition que vous nous transmettiez un titulaire et un suppléant, je ne sais pas où on en est exactement du<br />

choix que vous avez pu faire, simplement, ce que je veux dire, c'est qu'il ne pouvait y avoir un titulaire et un suppléant<br />

que pour la liste "ensemble pour <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong>" et Monsieur DEFONTAINE du coup se retrouvait hors commission et<br />

j'ai estimé, j'ai <strong>de</strong>mandé à mes collègues <strong>de</strong> la majorité s'ils acceptaient <strong>de</strong> laisser au moins un poste <strong>de</strong> suppléant<br />

qui pourra sans voter, mais au moins participer aux commissions, ce qu'ils ont accepté, donc, Monsieur<br />

DEFONTAINE sera intégré en tant que suppléant, comme ça, vous avez votre titulaire et votre suppléant, vous n'êtes<br />

pas restreint dans vos droits, mais en même temps, Monsieur DEFONTAINE pourra siéger à cette commission. Voilà<br />

d'ores et déjà la proposition que je fais. Je ne sais pas si vous vous êtes mis d'accord en ce qui vous concerne,<br />

Madame PAPAZ.<br />

Madame PAPAZ : Alors, concernant ce rapport, j'ai trois questions, la première qui va peut-être vous paraitre bizarre,<br />

mais qui sont les membres <strong>de</strong> cette commission ? <strong>La</strong> <strong>de</strong>uxième, combien <strong>de</strong> fois les membres <strong>de</strong> cette même<br />

commission se sont ils réunis <strong>de</strong>puis la date création <strong>de</strong> cette commission et la troisième créée le 29 avril 2008, ce<br />

n'est que maintenant que l'on se rend compte que les membres <strong>de</strong> cette dite commission n'ont normalement pas à<br />

siéger lors <strong>de</strong> cette commission puisqu'ils sont en même temps double SDDEA, c'est bien ça. Donc, on a mis entre<br />

2008 et <strong>2013</strong>, autant <strong>de</strong> temps avant <strong>de</strong> s'en rendre compte, voilà mes trois questions.<br />

Monsieur GIRARDIN : Madame PAPAZ, comment vous dire ça tranquillement, la commission <strong>de</strong> délégation <strong>de</strong>s<br />

services publics, elle traite d'un certain nombre <strong>de</strong> questions ayant trait au service public. Là, il se trouve que c'est<br />

une autre procédure, elle doit nous servir <strong>de</strong> base à une commission d'expertise sur la délégation <strong>de</strong> notre prestataire<br />

en matière d'eau et là, on a un problème parce que si on maintient le cadre, c'est une situation particulière qui<br />

n'existait pas dès 2008, sinon, il aurait fallu dire en 2008 "dans 4 ans, il y aura un problème parce que ...", non, là<br />

simplement, on s'est <strong>rendu</strong> compte <strong>de</strong> ça et avant <strong>de</strong> faire une bêtise on s'est dit que l'on allait prévenir tout le mon<strong>de</strong><br />

et faire en sorte que, on avait pris un conseil, il nous a dit qu'il y avait un problème. Les membres titulaires actuels,<br />

sont : Monsieur BRUILLON, Monsieur TANKERE, Madame ROUSSEL, Madame HIMEUR et Monsieur FRIDBLATT ;<br />

les suppléants actuels sont : Monsieur LAILLET, Monsieur GRONDIN, Monsieur PARISON, Monsieur CHAMPAGNE<br />

et Madame BOEGLIN. ça donnerait sur la composition nouvelle qui pourra donc travailler sur le sujet particulier <strong>de</strong><br />

l'exploitation et la gestion <strong>de</strong> ces ouvrages d'eaux potables, ça donnerait comme proposition et après je m'arrêterai<br />

pour vous donner la parole, Monsieur PARISON en titulaire, Madame YANIK en suppléant ; Monsieur BRAUN en<br />

titulaire, Monsieur DEFONTAINE en suppléant ; Monsieur TANKERE en titulaire, Madame HUOT-BIR en suppléant ;<br />

Monsieur CHAMPAGNE en titulaire, Madame CHARTIER en suppléant, et donc ?<br />

Intervention hors micro<br />

Monsieur GIRARDIN : Ça je l'avais en tête.<br />

Monsieur FRIDBLATT : Monsieur JENIN aussi est suppléant SDDEA, donc, Monsieur DUCOURANT comme titulaire<br />

et Madame CHERY comme suppléante.<br />

Monsieur GIRARDIN : Très bien, merci beaucoup. C'est bien noté. Monsieur DEFONTAINE.<br />

Monsieur DEFONTAINE : Tout simplement pour vous remercier <strong>de</strong> la disposition que vous avez prise, et bien sûr<br />

j'accepte.<br />

36/96


Monsieur GIRARIDIN : Merci Monsieur DEFONTAINE. Je peux mettre aux voix la composition <strong>de</strong> cette délégation.<br />

Je dois le faire en <strong>de</strong>ux temps, si mes souvenirs sont exacts, personne ne s'oppose à ce que l'on vote à main levée,<br />

on est d'accord et sur une liste globale, on est aussi d'accord. Donc, c'est sur les 5 titulaires, je vais vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

<strong>de</strong> vous prononcer, qui est contre, qui s'abstient, c'est adopté à l'unanimité je vous remercie. En ce qui concerne les<br />

suppléants, est-ce que je peux entériner le même vote, oui, je vous remercie, le rapport est adopté.<br />

Rapport n° 3<br />

Rapporteur : Monsieur JOUANET<br />

AVENANT A LA DELEGATION DU SERVICE PUBLIC DE L'EAU<br />

<strong>La</strong> commune <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong>-Saint-<strong>Luc</strong> a confié à la Régie du Syndicat Départemental <strong>de</strong>s Eaux <strong>de</strong> l’Aube<br />

l’exploitation <strong>de</strong> son service public d’eau potable par un traité d’affermage en date du 29 mars 1993, prenant effet au<br />

1 er avril 1993 pour une durée <strong>de</strong> 20 ans.<br />

Le traité arrivant à expiration au 31 mars <strong>2013</strong>, notre collectivité, dans le cadre d’un marché public, a missionné le<br />

cabinet ADM <strong>Conseil</strong> comme Assistant à Maîtrise d’Ouvrage afin <strong>de</strong> mener une réflexion sur l’organisation du<br />

service public <strong>de</strong> l’eau.<br />

Cette démarche ne pouvant aboutir avant l’échéance du traité d’affermage compte tenu <strong>de</strong>s procédures, il est<br />

opportun, conformément aux dispositions <strong>de</strong> l’article L.1411-2-a) du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales,<br />

d'utiliser la possibilité <strong>de</strong> prolonger ledit contrat d'un an, soit jusqu’au 31 mars 2014 afin d’assurer la continuité du<br />

service public.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> l’Urbanisme, <strong>de</strong> la Politique <strong>de</strong> la Ville et <strong>de</strong> l’environnement du 24 Janvier <strong>2013</strong>.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l’Administration Générale du 28 Janvier <strong>2013</strong>.<br />

Le <strong>Conseil</strong> municipal à la majorité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• D'AUTORISER Monsieur le Maire ou son représentant à signer l’avenant permettant la prolongation<br />

du contrat initial passé avec la Régie du Syndicat Départemental <strong>de</strong>s Eaux <strong>de</strong> l’Aube, pour une durée d'un<br />

an à compter du 1er avril <strong>2013</strong>.<br />

• D'AUTORISER Monsieur le Maire ou son représentant à signer tout document se rapportant au<br />

présent exposé <strong>de</strong>s motifs.<br />

•<br />

Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

VOTE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

26 7<br />

NE<br />

PREND PAS<br />

PART<br />

37/96


DEPARTEMENT DE L’AUBE<br />

COMMUNE DE LA CHAPELLE-SAINT-LUC<br />

AVENANT N°1<br />

AU TRAITE D’AFFERMAGE DU SERVICE PUBLIC<br />

DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE<br />

ENTRE :<br />

<strong>La</strong> Commune <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong>-Saint-<strong>Luc</strong>, représenté par son maire, Monsieur Olivier GIRARDIN,<br />

agissant en cette qualité et en vertu <strong>de</strong>s pouvoirs qui lui ont été conférés par délibération du <strong>Conseil</strong><br />

Municipal, en date du ……………….., et désigné, ci-après, par le vocable « la Commune»,<br />

d’une part,<br />

ET :<br />

<strong>La</strong> Régie du Syndicat Départemental <strong>de</strong>s Eaux <strong>de</strong> l’Aube, Cité Administrative <strong>de</strong>s Vassaules – BP<br />

3076, 10012 Troyes Ce<strong>de</strong>x, représentée par son directeur, Monsieur Pierre EYSSERIC, et désignée dans<br />

ce qui suit par l'appellation « le Délégataire »<br />

d’autre part.<br />

38/96


IL A ETE EXPOSE CE QUI SUIT :<br />

<strong>La</strong> commune <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong>-Saint-<strong>Luc</strong> a confié à la Régie du Syndicat départemental <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> l’Aube<br />

l’exploitation <strong>de</strong> son service public d’eau potable par un traité d’affermage en date du 29 mars 1993,<br />

prenant effet au 1 er avril 1993 pour une durée <strong>de</strong> 20 ans.<br />

Le traité arrivant à expiration prochainement, la Commune a entamé une réflexion sur l’organisation du<br />

service public. Cette démarche ne pouvant aboutir avant l’échéance du traité d’affermage, la Commune a<br />

décidé, conformément aux dispositions <strong>de</strong> l’article L.1411-2-a) du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités<br />

Territoriales, <strong>de</strong> prolonger ledit contrat <strong>de</strong> douze mois afin d’assurer la continuité du service public.<br />

CECI AYANT ETE EXPOSE, IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :<br />

ARTICLE 1 - DUREE DU CONTRAT<br />

Afin <strong>de</strong> garantir la bonne exécution du service, la durée du traité d'affermage est prolongée <strong>de</strong> douze mois,<br />

soit jusqu’au 31 mars 2014.<br />

ARTICLE 2 - CLAUSES DIVERSES – PRISE D'EFFET<br />

Toutes les clauses du traité d’affermage, non modifiées par les présentes, restent applicables dans leur<br />

intégralité.<br />

Le présent avenant prendra effet dès qu’il aura acquis son caractère exécutoire.<br />

Pour la commune <strong>de</strong> la <strong>Chapelle</strong>-Saint-<br />

<strong>Luc</strong>,<br />

Pour la Régie du Syndicat départemental<br />

<strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> l’Aube,<br />

Le Maire,<br />

<strong>Conseil</strong>ler Régional,<br />

Le Directeur,<br />

Pierre EYSSERIC<br />

Olivier GIRARDIN<br />

39/96


Présentation du rapport<br />

Comme le rappelait Monsieur le Maire, la commune <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> a confié la régie au Syndicat<br />

Départemental <strong>de</strong>s Eaux <strong>de</strong> l'Aube l'exploitation <strong>de</strong> son service d'eaux potables par un traité d'affermage le 29 mars<br />

1993 qui prenait effet au 1er avril 1993 pour une durée <strong>de</strong> 20 ans. Le traité arrivera donc à expiration le 31 mars <strong>2013</strong><br />

et notre collectivité dans le cadre d'un marché public a missionné le cabinet ADM <strong>Conseil</strong> comme Assistant à Maîtrise<br />

d'Ouvrage afin <strong>de</strong> mener une réflexion sur l'organisation globale du service public <strong>de</strong> l'eau sur notre commune. Cette<br />

démarche ne pouvant aboutir avant l'échéance du traité d'affermage, compte tenu <strong>de</strong>s procédures, il est opportun,<br />

conformément aux dispositions du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s collectivités territoriales d'utiliser la possibilité <strong>de</strong> prolonger ledit<br />

contrat d'un an soit jusqu'au 31 mars 2014 afin d'assurer la continuité du service public. Après saisine <strong>de</strong> la<br />

commission <strong>de</strong> l’Urbanisme et celle <strong>de</strong>s Finances, il vous est proposé d'autoriser Monsieur le Maire ou son<br />

représentant à signer l’avenant permettant la prolongation du contrat initial passé avec la Régie du Syndicat<br />

Départemental <strong>de</strong>s Eaux <strong>de</strong> l’Aube, pour une durée d'un an à compter du 1er avril <strong>2013</strong> et d'autoriser Monsieur le<br />

Maire ou son représentant à signer tout document se rapportant au présent exposé <strong>de</strong>s motifs.<br />

Après présentation du rapport<br />

Monsieur PARISON : Merci Monsieur JOUANET. Y a-t-il <strong>de</strong>s questions ou <strong>de</strong>s commentaires ? Monsieur<br />

FRIDBLATT.<br />

Monsieur FRIDBLATT : Juste un petit commentaire, c'est vrai que c'est quelque chose <strong>de</strong> très important dans une<br />

commune la gestion <strong>de</strong> l'eau, et le fait <strong>de</strong> reporter la décision soit <strong>de</strong> rester dans le même style ou d'avoir une autre<br />

façon <strong>de</strong> gérer notre eau, juste au moment <strong>de</strong>s élections municipales, nous parait une solution qui fait que l'on ne<br />

pourra pas faire ça, aussi sereinement que si on l'avait fait cette année, si on avait pris le temps, si on s'était organisé<br />

pour le faire cette année, donc nous regrettons ce report, on aurait mieux aimé que ce soit fait cette année, c'est<br />

pourquoi nous nous abstiendrons.<br />

Monsieur PARISON : D'autres commentaires ? Monsieur JOUANET après Monsieur DEFONTAINE, non Monsieur<br />

DEFONTAINE vous avez levé la main avant.<br />

Monsieur DEFONTAINE : Je préfère avant parce qu'on en a parlé avec la commission et il nous a été expliqué<br />

qu'effectivement ce délai était nécessaire puisque le cabinet ADM n'avait pas et ne pouvait pas rendre ses<br />

conclusions avant la date fatidique qui était liée au contrat.<br />

Monsieur JOUANET : C'est tout à fait vrai, d'autre part il y avait les atermoiements en fonction <strong>de</strong>s compétences que<br />

pouvait avoir le Grand Troyes, toujours est-il que pour répondre à Monsieur FRIDBLATT sur la date, c'est vrai que là,<br />

on a l'impression que les <strong>de</strong>ux choses coïnci<strong>de</strong>raient, mars élections et mars nouveau contrat. C'est un délai qui est<br />

d'un an puisque l'on peut ne prolonger que d'un an, on espère bien et ce sont les orientations qui sont données pour<br />

arriver à une finalisation <strong>de</strong> ce dossier avant la fin <strong>de</strong> l'année, c'est l'objectif que nous nous sommes fixés, sinon,<br />

après, on tient absolument le même raisonnement que vous, ce n'est pas à quelques jours d'une élection que l'on<br />

bouscule tout un truc <strong>de</strong> cette importance.<br />

Monsieur PARISON : Merci Monsieur JOUANET, d'autres commentaires ? Je soumets ce rapport au vote. Qui<br />

s'abstient ? Qui est contre ? Le rapport est adopté.<br />

40/96


Rapport n° 4<br />

VENTE D'UNE MAISON D'HABITATION SISE 7, RUE FERDINAND BUISSON<br />

Rapporteur : Monsieur TANKERE<br />

Par délibération n°22-2012 en date du 14 mars 2012, le <strong>Conseil</strong> municipal a autorisé Monsieur le Maire à<br />

entreprendre les démarches en vue <strong>de</strong> vendre une maison d’habitation située au 7 rue Ferdinand Buisson à <strong>La</strong><br />

<strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, cadastrée en section AC n° 19 pour une contenance d'environ 750 m 2 , dont 115 m 2 <strong>de</strong> surface<br />

utile.<br />

Conformément à l'avis transmis par la Direction Générale <strong>de</strong>s Finances Publiques le 09 février 2012, le <strong>Conseil</strong><br />

municipal avait fixé à 155 000 € hors frais <strong>de</strong> notaire le prix <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> ce bien immobilier, conformément à<br />

l'estimation <strong>de</strong> France Domaine.<br />

A ce jour, plus <strong>de</strong> 29 appels téléphoniques reçus, 16 visites effectuées, mais seulement <strong>de</strong>ux propositions écrites ont<br />

été adressées au Maire, l'une à 123 000 euros, l'autre à 130 000 €, toutes <strong>de</strong>ux frais <strong>de</strong> notaire inclus.<br />

Ainsi, compte tenu <strong>de</strong> la conjoncture actuelle, <strong>de</strong> l'effritement du marché immobilier au niveau National et du nombre<br />

élevé <strong>de</strong> visites ayant abouti à seulement <strong>de</strong>ux propositions écrites en 10 mois, il vous est proposé d'accepter l'offre<br />

d'achat la plus élevée.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> l’Urbanisme, <strong>de</strong> la Politique <strong>de</strong> la Ville et <strong>de</strong> l’Environnement du 24 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Administration Générale du 28 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Le <strong>Conseil</strong> Municipal à la majorité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

A LA CHAPELLE SAINT-LUC<br />

• D'AUTORISER Monsieur le Maire, ou son représentant, à procé<strong>de</strong>r à la vente <strong>de</strong> ce bien<br />

immobilier au profit <strong>de</strong> Mme Nadia ZERRADI.<br />

• DE FIXER le prix <strong>de</strong> vente dudit immeuble à 130 000 € frais <strong>de</strong> notaire inclus.<br />

• D'AUTORISER Monsieur le Maire, ou son représentant, à signer tous les actes à<br />

intervenir qui seront établis par notaire.<br />

41/96


Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

VOTE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

26 7<br />

NE<br />

PREND PAS<br />

PART<br />

Présentation du rapport<br />

Monsieur le Maire, vous avez réussi à vendre la maison du 7 rue Ferdinand BUISSON pour le prix <strong>de</strong> 130 000 €, frais<br />

<strong>de</strong> notaire inclus, et cette vente se fera au profit <strong>de</strong> Madame Nadia ZERRADI et je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'approuver ce<br />

rapport.<br />

Après présentation du rapport<br />

Monsieur PARISON : Merci Monsieur TANKERE. Y a-t-il <strong>de</strong>s commentaires ou <strong>de</strong>s observations sur ce rapport ? Je<br />

n'en vois pas, je le soumets au vote.<br />

Monsieur DEFONTAINE : L'objet <strong>de</strong> ce rapport, ce n'est pas ce que Monsieur TANKERE vient <strong>de</strong> dire. C'est que<br />

nous vous autorisions à chercher un acquéreur pour un prix minimum <strong>de</strong> 155 000 €, qu'en réalité, nous avons un<br />

client à 130 000 € tous frais compris, ce qui ferait une vente, si j'ai bien compris, aux alentours <strong>de</strong> 120 000 € et quoi<br />

qu'il en soit, je suis tout à fait d'accord puisqu'on sait que l'immobilier aujourd'hui ne se vend pas forcément bien, et si<br />

ça peut rendre service à quelqu'un, bien sûr, même au prix inférieur à celui <strong>de</strong>s domaines. Je crois que le rapport<br />

c'était pour ça, et surtout pas pour dire qui achetait. Merci.<br />

Monsieur PARISON : Merci Monsieur DEFONTAINE. Pour information, il y a eu plus <strong>de</strong> 20 visites sur cette maison<br />

avant <strong>de</strong> trouver un acquéreur. C'est quand même la difficulté le marché, vous l'avez rappelé, il n'y a donc pas<br />

d'autres commentaires sur ce rapport ? Je le soumets au vote ?<br />

Monsieur FRIDBLATT : Nous votons contre pour <strong>de</strong>ux choses. Tout d'abord, pour la vente <strong>de</strong> la maison mais ça, on<br />

ne va pas revenir <strong>de</strong>ssus, mais pour un montant en-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s domaines, peut-être que c'est une bonne opération<br />

pour la municipalité, c'est à discuter, voilà.<br />

Monsieur JOUANET : En effet, c'est un constat, on est en-<strong>de</strong>ssous du prix <strong>de</strong>s domaines.<br />

Monsieur PARISON : C'est tout.<br />

Monsieur JOUANET : Si vous posez une question, vous avez entendu ma réponse, alors c'est parfait, c'est bien,<br />

merci à vous. Non, j'allais simplement dire qu'en effet, on est en-<strong>de</strong>ssous du prix <strong>de</strong>s domaines mais à un moment<br />

donné, c'est une spirale parce qu'on est en-<strong>de</strong>ssous du prix <strong>de</strong>s domaines, la maison reste fermée, ça n'arrange pas<br />

et on sera toujours en plus bas donc à un moment donné, il faut absolument franchir le pas et faire en sorte que cette<br />

maison retrouve cette dignité en étant habitée.<br />

Monsieur GIRARDIN : Est-ce qu'il y a d'autres remarques ou commentaires ? J'en ajouterai un <strong>de</strong>rnier, si ma<br />

mémoire est bonne, il me semble que vous avez procédé par un vote en conseil municipal, à la mise en vente <strong>de</strong><br />

cette fermette en 2005, donc, à tout le moins, la première <strong>de</strong>s raisons pour laquelle vous votez contre me parait un<br />

peu contradictoire avec ce que vous aviez fait quand vous étiez en responsabilité, mais il n'y a que les imbéciles qui<br />

ne changent pas d'avis, et donc vous avez changé d'avis, il ne fallait pas vendre ce bien, c'est parfait, je vais mettre<br />

au vote, Monsieur FRIDBLATT vous voulez ajouter quelque chose.<br />

Monsieur FRIDBLATT : En fait, on va être un peu plus imbécile, on va encore rechanger d'avis, on va s'abstenir.<br />

42/96


Monsieur GIRARDIN : Je vous remercie, les débats éclairent la position, je vous remercie les uns et les autres, c'est<br />

très bien, je mets au vote, qui est contre, qui s'abstient, le rapport est adopté, je vous remercie. Nous en sommes<br />

maintenant au rapport n° 5, sur la modification du tableau <strong>de</strong>s effectifs.<br />

Rapport n° 5<br />

PERSONNEL MUNICIPAL - MODIFICATION DU TABLEAU DES EFFECTIFS<br />

Rapporteur : Monsieur PARISON<br />

Conformément à l’article 34 <strong>de</strong> la loi du 26 janvier 1984, les emplois <strong>de</strong> chaque collectivité ou établissement public<br />

sont créés par l’organe délibérant. Il appartient donc au <strong>Conseil</strong> municipal <strong>de</strong> fixer l’effectif <strong>de</strong>s emplois à temps<br />

complet et non complet nécessaires au fonctionnement <strong>de</strong>s services.<br />

Pour faire suite à <strong>de</strong>s mouvements <strong>de</strong> personnel ainsi qu'aux décisions <strong>de</strong>s Commissions Administratives Paritaires<br />

du centre <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong> la Fonction Publique Territoriale, relatives aux avancements <strong>de</strong> gra<strong>de</strong>s et à la promotion<br />

interne <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> notre collectivité intervenus au cours <strong>de</strong> l'année, il convient <strong>de</strong> mettre à jour le tableau <strong>de</strong>s<br />

effectifs ainsi qu'il suit :<br />

Filière administrative :<br />

1. Suppression d'un poste d'attaché territorial principal (Suite à détachement).<br />

2. Suppression d'un poste <strong>de</strong> rédacteur principal <strong>de</strong> 1ère classe (Fin <strong>de</strong> détachement).<br />

Filière technique :<br />

3. Suppression d'un poste d'agent d'ingénieur principal (Suite à une mutation).<br />

4. Suppression d'un poste <strong>de</strong> technicien principal <strong>de</strong> 2ème classe (Suite à une mutation).<br />

5. Suppression d'un poste d'agent <strong>de</strong> maîtrise (Suite à une promotion <strong>de</strong> gra<strong>de</strong> d'un agent).<br />

6. Suppression <strong>de</strong> cinq postes d'adjoint technique <strong>de</strong> 1ère classe (Un départ à la retraite, quatre promotions<br />

<strong>de</strong> gra<strong>de</strong>).<br />

7. Suppression <strong>de</strong> quatre postes d'adjoints techniques <strong>de</strong> 2 ème classe à 9/35 ème (postes non utilisés).<br />

Filière sociale :<br />

8. Suppression d'un poste d'agent territorial spécialisé <strong>de</strong>s écoles maternelles principal <strong>de</strong> 2 ème classe (Suite à<br />

la promotion <strong>de</strong> gra<strong>de</strong> d'un agent).<br />

9. Suppression d'un poste d'agent territorial spécialisé <strong>de</strong>s écoles maternelle <strong>de</strong> 1ère classe (Suite au départ<br />

en retraite <strong>de</strong> l'agent).<br />

Filière sportive :<br />

10. Suppression d'un poste d'éducateur <strong>de</strong>s Activités Physiques et Sportives principal <strong>de</strong> 2ème classe (Suite à<br />

la promotion <strong>de</strong> gra<strong>de</strong> d'un agent).<br />

Filière animation :<br />

11. Suppression d'un poste d'adjoint d'animation principal <strong>de</strong> 2 ème classe (Suite à la promotion interne d'un<br />

agent).<br />

12. Suppression d'un poste d'adjoint d'animation <strong>de</strong> 1ère classe (Suite au changement <strong>de</strong> filière d'un agent).<br />

13.<br />

Filière culture :<br />

14. Suppression d'un poste d'assistant <strong>de</strong> conservation du patrimoine et <strong>de</strong>s bibliothèques <strong>de</strong> 1ère classe<br />

(Suite à la promotion <strong>de</strong> gra<strong>de</strong> d'un agent).<br />

15. Suppression d'un poste d'assistant <strong>de</strong> conservation du patrimoine et <strong>de</strong>s bibliothèques <strong>de</strong> 2ème classe<br />

(Suite à la promotion <strong>de</strong> gra<strong>de</strong> d'un agent.<br />

43/96


Filière sécurité :<br />

16. Suppression d'un poste <strong>de</strong> gardien <strong>de</strong> police municipale (Suite à la mutation d'un agent).<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Administration Générale du 28 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Le <strong>Conseil</strong> Municipal à la majorité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• D’ADOPTER la modification du tableau <strong>de</strong>s effectifs sur la base <strong>de</strong>s éléments ci-<strong>de</strong>ssus.<br />

Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

VOTE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

26 7<br />

NE<br />

PREND PAS<br />

PART<br />

44/96


Récapitulatif général :Tableau <strong>de</strong>s effectifs<br />

CONSEIL MUNICIPAL<br />

DU 6 FEVRIER <strong>2013</strong><br />

Gra<strong>de</strong>s ou emplois<br />

permanents<br />

Catégorie<br />

Titulaires<br />

Postes budgétaires<br />

Non<br />

titulaires<br />

Pourvus Vacants Titulaires<br />

Non<br />

Nouvel effectif proposé<br />

titulaires<br />

Effectif proposé<br />

Pourvus Vacants<br />

Emploi <strong>de</strong> direction<br />

Directeur Général A 1 1 1 1<br />

Filière administrative<br />

Attaché Principal A 1 0 1 0 0<br />

Attaché A 8 6 2 8 7 1<br />

Rédacteur Principal<br />

<strong>de</strong> 1ère classe<br />

Rédacteur Principal<br />

<strong>de</strong> 2ème classe<br />

B 4 3 1 3 3 0<br />

B 2 2 2 2<br />

Rédacteur B 6 5 1 6 5 1<br />

Adjoint administratif<br />

principal 1ère classe<br />

Adjoint administratif<br />

principal 2ème classe<br />

Adjoint administratif<br />

1ère classe<br />

Adjoint administratif<br />

2ème classe<br />

C 1 1 1 1<br />

C 4 4 4 4<br />

C 14 14 14 14<br />

C 42 39 3 42 39 3<br />

TOTAL 83 0 75 8 81 0 76 5<br />

45/96


Filière Technique<br />

Gra<strong>de</strong>s ou emplois<br />

permanents<br />

Catégorie<br />

Titulaires<br />

Postes budgétaires<br />

Non<br />

titulaires<br />

Pourvus Vacants Titulaires<br />

Non<br />

Nouvel effectif proposé<br />

titulaires<br />

Effectif proposé<br />

Pourvus Vacants<br />

Ingénieur principal A 1 1 0<br />

Ingénieur A 1 1 1 1<br />

Technicien territorial<br />

pcpal 2 ème classe<br />

B 1 1 0 0<br />

Technicien territorial B 3 2 1 3 2 1<br />

Agent maîtrise pcpal C 5 5 5 5<br />

Agent <strong>de</strong> maîtrise C 19 19 18 18<br />

Adjoint technique<br />

pcpal 1ère classe<br />

Adjoint technique<br />

pcpal 2ème classe<br />

Adjoint technique<br />

1ère classe<br />

Adjoint technique<br />

2ème classe<br />

C 4 4 4 4<br />

C 9 9 9 9<br />

C 15 15 10 10<br />

C 90 86 4 90 86 4<br />

TOTAL 148 142 6 140 135 5<br />

Emplois à temps non complet Filière Technique<br />

Gra<strong>de</strong>s ou emplois<br />

permanents<br />

Adjoint technique<br />

pcpal <strong>de</strong> 2 ème cl - 77%<br />

Catégorie<br />

Titulaires<br />

Postes budgétaires<br />

Non<br />

Non<br />

Pourvus Vacants Titulaires<br />

titulaires<br />

Nouvel effectif proposé<br />

titulaires<br />

Effectif proposé<br />

Pourvus Vacants<br />

C 1 1 1 1 0<br />

Adjoint technique <strong>de</strong><br />

2ème cl - 77%<br />

Adjoint technique <strong>de</strong><br />

2ème cl 9/35ème<br />

C 1 1 1 1 0<br />

C 12 8 4 8 8 0<br />

TOTAL 14 0 10 4 10 0 10 0<br />

46/96


Filière Culturelle<br />

Gra<strong>de</strong>s ou emplois<br />

permanents<br />

Postes budgétaires<br />

Nouvel effectif proposé<br />

Catégorie<br />

Non<br />

Non Effectif proposé<br />

Titulaires Pourvus Vacants Titulaires<br />

titulaires titulaires Pourvus Vacants<br />

Bibliothèque territorial A 1 1 1 1<br />

Assistant <strong>de</strong><br />

conservation Principal<br />

<strong>de</strong> 1ère cl<br />

Assistant <strong>de</strong><br />

conservation 1ère<br />

Assistant <strong>de</strong><br />

conservation Principal<br />

<strong>de</strong> 2ème cl<br />

Assistant <strong>de</strong><br />

conservation 2ème cl<br />

Assistant d'ens. Artist.<br />

Principal <strong>de</strong> 1ère<br />

classe<br />

Assistant d'ens. Artist.<br />

Principal <strong>de</strong> 2ème<br />

classe<br />

Adjoint du patrimoine<br />

<strong>de</strong> 2ème classe<br />

B 1 1 1 1<br />

B 1 1 0 0<br />

B 1 1 1 1<br />

B 1 1 0 0<br />

B 2 2 2 2<br />

B 5 1 6 5 1 6 0<br />

C 2 2 2 1 1<br />

TOTAL 14 1 12 3 12 1 10 3<br />

Emplois à temps non complet Filière Culturelle<br />

Gra<strong>de</strong>s ou emplois<br />

permanents<br />

Postes budgétaires<br />

Catégorie<br />

Non<br />

Non<br />

Titulaires<br />

Titulaires Pourvus Vacants<br />

titulaires<br />

Nouvel effectif proposé<br />

titulaires<br />

Assistant d'enseignement<br />

artistique 6 heures B 1 1 1 1<br />

Assistant d'enseignement<br />

artistique 6 heures 30 B 1 1 1 1<br />

Assistant d'enseignement<br />

artistique 7 heures B 1 1 1 1<br />

Assistant d'enseignement<br />

artistique 10 heures B 1 1 1 1<br />

Assistant d'enseignement<br />

artistique 13 heures B 1 1 1 1<br />

Assistant d'enseignement<br />

artistique 14 heures B 1 1 1 1<br />

Assistant d'enseignement<br />

artistique 14 heures 15 B 1 1 1 1<br />

Effectif proposé<br />

Pourvus Vacants<br />

TOTAL 4 3 7 0 4 3 7 0<br />

47/96


Filière Sociale<br />

Gra<strong>de</strong>s ou emplois<br />

permanents<br />

Adjoint social <strong>de</strong><br />

1ère classe<br />

Adjoint social<br />

Principal <strong>de</strong> 2ème<br />

classe<br />

agent spécialisé <strong>de</strong>s<br />

écoles maternelles<br />

pcpal 1ère cl<br />

agent spécialisé <strong>de</strong>s<br />

écoles maternelles<br />

pcpal 2ème cl<br />

Agent spécialisé <strong>de</strong>s<br />

écoles maternelles<br />

1ère cl<br />

Catégorie<br />

Titulaires<br />

Postes budgétaires<br />

Non<br />

Non<br />

Pourvus Vacants Titulaires<br />

titulaires<br />

Nouvel effectif proposé<br />

titulaires<br />

C 1 1 1 1<br />

Effectif proposé<br />

Pourvus Vacants<br />

C 1 1 1 1<br />

C 1 1 1 1<br />

C 3 3 2 2<br />

C 17 16 1 16 16<br />

TOTAL 23 20 3 21 19 2<br />

Filière Sportive<br />

Gra<strong>de</strong>s ou emplois<br />

permanents<br />

Catégorie<br />

Titulaires<br />

Postes budgétaires<br />

Non<br />

Non<br />

Pourvus Vacants Titulaires<br />

titulaires<br />

Nouvel effectif proposé<br />

titulaires<br />

Effectif proposé<br />

Pourvus Vacants<br />

<strong>Conseil</strong>ler APS A 2 1 1 2 1 1<br />

Educateur APS<br />

pcpal <strong>de</strong> 1 ère cl<br />

Educateur APS<br />

pcpal 2 ème cl<br />

B 3 3 3 3<br />

B 1 1 0 0<br />

Educateur APS B 2 3 4 1 2 3 4 1<br />

Opérateur principal<br />

<strong>de</strong>s APS<br />

Opérateur qualifié<br />

<strong>de</strong>s APS<br />

C 1 1 1 1<br />

C 1 1 1 1<br />

Opérateur <strong>de</strong>s APS C 1 1 1 1<br />

TOTAL 11 3 12 2 10 3 11 2<br />

48/96


Filière Sécurité<br />

Gra<strong>de</strong>s ou<br />

emplois<br />

permanents<br />

Brigadier chef<br />

principal<br />

Catégorie<br />

Titulaires<br />

Postes budgétaires<br />

Non<br />

Non<br />

Pourvus Vacants Titulaires<br />

titulaires<br />

Nouvel effectif proposé<br />

titulaires<br />

C 2 2 2 2<br />

Effectif proposé<br />

Pourvus Vacants<br />

Brigadier C 5 4 1 5 4 1<br />

Gardien C 5 3 2 4 3 1<br />

TOTAL 12 9 3 11 9 2<br />

Filière Animation<br />

Gra<strong>de</strong>s ou<br />

emplois<br />

permanents<br />

Animateur<br />

principal 2 ème cl<br />

Catégorie<br />

Titulaires<br />

Postes budgétaires<br />

Non<br />

Non<br />

Pourvus Vacants Titulaires<br />

titulaires<br />

Nouvel effectif proposé<br />

titulaires<br />

B 1 1 1 1<br />

Effectif proposé<br />

Pourvus Vacants<br />

Animateur B 1 1 1 1<br />

Adjoint<br />

d'animation pcpal<br />

2ème cl<br />

Adjoint<br />

d'animation 1ère<br />

classe<br />

Adjoint<br />

d'animation<br />

2ème cl<br />

C 1 1 0 0<br />

C 3 2 1 2 2<br />

C 10 10 10 10<br />

TOTAL 16 0 14 2 14 0 14<br />

49/96


Emplois non cités<br />

Gra<strong>de</strong>s ou<br />

emplois<br />

permanents<br />

Directrice <strong>de</strong><br />

cabinet<br />

Chef <strong>de</strong> projet<br />

Politique <strong>de</strong> la<br />

Ville<br />

Chargé <strong>de</strong><br />

mission PRU<br />

Chargé<br />

d'opération<br />

ANRU<br />

Chargé <strong>de</strong><br />

mission GUP<br />

Coordinateur<br />

Emploi<br />

Responsable <strong>de</strong>s<br />

Finances<br />

Catégorie<br />

Titulaires<br />

Postes budgétaires<br />

Non<br />

titulaires<br />

Pourvus Vacants Titulaires<br />

Non<br />

Nouvel effectif proposé<br />

titulaires<br />

A 1 1 1 1<br />

A 1 1 1 1<br />

Effectif proposé<br />

Pourvus Vacants<br />

A 1 1 1 1<br />

A 1 1 1 1<br />

A 1 1 1 1<br />

A 1 1 1 1<br />

A 1 1 1 1<br />

TOTAL 0 7 5 2 0 7 5 2<br />

50/96


RECAPITULATIF<br />

Filières / Emplois<br />

Postes budgétaires<br />

Titulaires non titulaires Pourvus<br />

Postes<br />

vacants<br />

Nouvel effectif proposé<br />

Titulaires non titulaires Pourvus<br />

Filière Administrative 83 75 8 81 76 5<br />

Filière Technique 162 152 10 150 145 5<br />

Filière Sociale 23 20 3 21 19 2<br />

Filière Sportive 11 3 12 2 10 3 11 2<br />

Filière Animation 16 14 2 14 14<br />

Filière Culture 18 4 19 3 16 4 17 3<br />

Filière Sécurité 12 9 3 11 9 2<br />

Emplois non cités 7 5 2 7 5 2<br />

Postes<br />

vacants<br />

TOTAL 325 14 306 33 303 14 296 21<br />

TOTAL GENERAL 339 317<br />

TOTAL GENERAL 339 317<br />

Emplois aidés 42<br />

Chantier d'insertion 15<br />

Contrat Unique d'Insertion 22<br />

Adulte Relais 3<br />

Apprentis 2<br />

51/96


Présentation du rapport<br />

Au <strong>de</strong>rnier conseil, on avait voté un tableau concernant <strong>de</strong>s créations <strong>de</strong> postes, il y a donc eu un Comité Technique<br />

Paritaire qui, je vous rappelle la vocation, à supprimer les postes, il s'agit maintenant <strong>de</strong> venir <strong>de</strong>vant vous pour<br />

supprimer les postes, conformément à ce que l'on a évoqué la <strong>de</strong>rnière fois.<br />

Après présentation du rapport<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci à vous. Est-ce qu'il y a <strong>de</strong>s remarques ou <strong>de</strong>s commentaires ? Monsieur DUCOURANT.<br />

Monsieur DUCOURANT : Profitez-en, je ne suis plus là pour longtemps. Simplement, sur le tableau <strong>de</strong>s effectifs, on<br />

est toujours, je réponds brièvement à Monsieur CHAMPAGNE, il m'a affublé du titre <strong>de</strong> Chevalier Blanc, je vais lui<br />

dire simplement que je n'ai pas besoin d'être chevalier, j'y suis déjà à titre officiel, donc, je me passerai <strong>de</strong> ce titre.<br />

Concernant le tableau <strong>de</strong>s effectifs, on est toujours aussi dans la dégradation du service public, bien évi<strong>de</strong>mment, on<br />

est dans le plan social que j'avais évoqué lors <strong>de</strong>s trois <strong>de</strong>rniers conseils municipaux, on avait dit qu'il y avait <strong>de</strong>s<br />

promotions, certes, sur 19 postes, vous avez 11 suppressions sèches <strong>de</strong> poste <strong>de</strong> fonctionnaire donc ça, ça s'appelle<br />

un plan social et notamment sur la filière sécurité, un poste. Il va falloir nous expliquer quand même comment on peut<br />

être, j'en reviens à <strong>de</strong>s vieilles luttes qu'on a faites ensemble pour la défense du service public, comment on peut<br />

être pour la défense du service public et comment à l'intérieur <strong>de</strong> sa commune, on dégra<strong>de</strong> le service public<br />

puisqu'on réduit <strong>de</strong> manière drastique le nombre <strong>de</strong> fonctionnaires. Ensuite, concernant les emplois aidés, j'ai<br />

constaté une note positive <strong>de</strong> votre part <strong>de</strong>puis quand même 5 ans, il faut reconnaitre qu'au départ vous aviez une<br />

approche <strong>de</strong>s contrats aidés en disant : "oui, à une époque vous en aviez beaucoup trop" mais il faut savoir, et je le<br />

rappelle, qu'à chaque fois que vous embauchez une personne en contrat aidé, c'est une situation que vous résolvez<br />

au niveau local, c'est <strong>de</strong> l'espérance qui rentre dans les familles parce que la personne a un emploi, même si c'est un<br />

emploi précaire, même si c'est un emploi à durée déterminée, c'est quand même <strong>de</strong> l'espoir qui rentre dans une<br />

famille. Donc, il en faut <strong>de</strong>s emplois aidés, en particulier dans notre commune. Concernant les emplois d'avenir, je<br />

pense que le chiffre que vous annoncez va osciller entre 15 et 20, c'est vrai que j'estime et je le maintiens, par rapport<br />

au budget <strong>de</strong> la commune, on aurait pu faire beaucoup mieux, notamment vu la situation sociale <strong>de</strong> la commune, je<br />

pense que l'objectif <strong>de</strong> 700 qui est fixé normalement pour le département, il va falloir le tenir, c'est un minimum. C'est<br />

vrai aussi que sur les emplois d'avenir, et vous l'avez souligné dans d'autres circonstances, il va falloir également<br />

assurer le volet formation puisqu'on va basculer dans une vraie formation d'un emploi aidé, on a <strong>de</strong><br />

l'accompagnement sur les emplois aidés mais là, pour les emplois d'avenir, il y a une vraie formation qui va se mettre<br />

en place et je compte sur vous, Monsieur le Maire, parce que vous êtes conseiller régional pour défendre le dossier<br />

<strong>de</strong> la formation <strong>de</strong>s emplois aidés, notamment au conseil régional.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur DUCOURANT. Monsieur BERTHOLLE puis Monsieur PARISON.<br />

Monsieur BERTHOLLE : Sur les emplois d'avenir, pour répondre à Monsieur DUCOURANT, effectivement, on peut<br />

toujours faire plus, mais il faut aussi en avoir les moyens, maintenant, il y a une réalité qu'il faut regar<strong>de</strong>r en face,<br />

c'est que sur l'agglomération troyenne, voire même dans le département, la commune <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong><br />

aujourd'hui et les années qui viennent <strong>de</strong> s'écouler, est certainement celle qui a fait les efforts les plus importants et<br />

cet effort, ça se paye. Effectivement, vous dites aussi que c'est <strong>de</strong> l'espoir qui rentre dans les familles, on a toujours<br />

été franc en indiquant à chacun <strong>de</strong> ceux qui étaient recrutés dans ces cadres, que l'emploi n'était pas pérenne. Il faut<br />

quand même se rappeler que lorsque nous sommes arrivés en 2008 puisqu'on est au chapitre <strong>de</strong>s constats, on a<br />

trouvé <strong>de</strong>s gens qui avaient fait <strong>de</strong>s CES, qui avaient fait ensuite <strong>de</strong>s CEC, et tout ça, pendant <strong>de</strong>s années et <strong>de</strong>s<br />

années et qui se sont retrouvés du jour au len<strong>de</strong>main sans rien, parce que rien n'avait été prévu pour eux au moment<br />

<strong>de</strong> leur sortie.<br />

Monsieur GIRARDIN : Monsieur PARISON puis Monsieur DEFONTAINE puis Monsieur DUCOURANT.<br />

Monsieur PARISON : Je vais simplement intervenir, on vient d’avoir un débat budgétaire, c'est un peu un<br />

comportement à géométrie variable, d'un côté l'opposition dit "vous ne maîtrisez pas le budget, faites attention au<br />

chapitre du personnel, faites attention vous êtes <strong>de</strong>s mauvais gestionnaires", ça c'est à gauche <strong>de</strong> la table et à droite<br />

<strong>de</strong> la table, on nous dit que l'on ne fait pas toujours assez, on ne fait pas assez pour le personnel. On peut faire<br />

simplement, il faut être un peu raisonnable, on a un chapitre 12 qui est relativement important sur ce budget, plus <strong>de</strong><br />

60 % du ratio, ça veut dire que sur 18 millions, il y a 60 % qui sont consacrés au chapitre du personnel, c'est un<br />

52/96


chiffre, c'est important, c'est 11 millions sur 18 millions aujourd'hui. Simplement, on peut tout dire, on peut continuer<br />

en faisant toujours Monsieur Plus, plus pour le social, plus pour les associations, à un moment donné il faut payer<br />

plus en se transformant monsieur plus, plus pour le social, plus pour les associations. A un moment donné, il faut<br />

payer. Après vous allez nous reprocher que nous avons augmenté les impôts, il faut être un peu cohérent, il faut être<br />

très raisonnable dans ce genre <strong>de</strong> dossier, Monsieur DUCOURANT, car la politique du rasage gratis c’est bien et<br />

payer c’est mieux. Au final, vous êtes tous sauf cohérent dans vos propos.<br />

Monsieur DEFONTAINE : Je profite <strong>de</strong> ce dossier parce que c'est important pour la municipalité avec les emplois<br />

d'avenir mais c'est également important pour les associations, et je vais faire un lien entre les <strong>de</strong>ux, parce que les<br />

associations ont peu embauché mais je crois qu'on l'a déjà dit, pour la formation ce n'est pas simple. Et là, je le dis<br />

publiquement, vous avez les services pour l'ai<strong>de</strong> à la recherche d'emploi, c'est Monsieur TOUIOUI il me semble qui<br />

est le responsable, ils font quand même un travail extraordinaire. Donc, moi qui suis sur l'ex ZUP, on peut le dire,<br />

moi-même j'ai embauché une personne en contrat, on est pour le transformer à terme en emploi <strong>de</strong><br />

professionnalisation, pour dire qu'il faut tout faire ensemble et il faut que vos services soient attentifs et que<br />

réellement, pour nous, acteurs <strong>de</strong> terrain, on puisse être en lien, je vais dire, permanent, pour pouvoir bien évoluer,<br />

surtout en ce qui concerne, et je l'ai déjà dit au <strong>de</strong>rnier conseil, la formation qui n'est pas simple pour un employeur,<br />

qui prend un tel contrat parce qu'il faut l'ai<strong>de</strong>r à trouver les bons outils.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur DEFONTAINE. Simplement pour dire, je vous remercie pour Monsieur<br />

TOUIOUI mais c'est aussi, je suppose, pour l'ensemble <strong>de</strong> service. Monsieur DUCOURANT.<br />

Monsieur DUCOURANT : Je reviens brièvement sur ce qu'a dit Monsieur BERTHOLLE, c'est vrai qu'il y avait<br />

quelques cas <strong>de</strong> gens qui avaient fait divers contrats mais on les a maintenus quand même pendant longtemps là<strong>de</strong>dans,<br />

il faut savoir que moi quand je suis arrivé, on a fonctionnarisé notamment toutes les vacataires <strong>de</strong> la<br />

commune <strong>de</strong> la mairie socialiste précé<strong>de</strong>nte, <strong>de</strong>s vacataires qui travaillaient à l'heure, vous imaginez <strong>de</strong>s gens dans<br />

<strong>de</strong>s familles qui travaillaient à l'heure, qui travaillaient 10 heures par semaine, ensuite 20 heures, ensuite 30 heures et<br />

ensuite zéro. On a fonctionnarisé tous ces gens-là dès mon arrivée, on a fonctionnarisé un nombre assez important<br />

<strong>de</strong> personnes par l'introduction en catégorie C, c'est vrai, au plus bas niveau mais <strong>de</strong> pas mal <strong>de</strong> CES et <strong>de</strong> CEC,<br />

vous pouvez reprendre avec le service du personnel, on a quand même fonctionnarisé un certain nombre substantiel<br />

<strong>de</strong> gens qui justement était en précarité, il y a même maintenant <strong>de</strong>s gens qui sont pratiquement chef <strong>de</strong> service et<br />

qui ont commencé dans les emplois aidés donc, il ne faut pas dire que l'on n’a pas fonctionnarisé, je tenais justement<br />

à fonctionnariser tous ces gens qui étaient dans la précarité, et embaucher <strong>de</strong>s gens à l'heure, semaine par semaine,<br />

on n’est pas loin <strong>de</strong> Germinal là, je veux dire, et ça durait <strong>de</strong>puis une bonne dizaine d'années cette affaire <strong>de</strong><br />

vacataire à l'heure, donc on a fonctionnarisé, on a fait notre travail.<br />

Monsieur BISSEY : J'ai toujours beaucoup <strong>de</strong> mal à comprendre ces modifications du tableau <strong>de</strong>s effectifs, vous<br />

allez peut-être arriver à m'expliquer. Ce que j'ai compris, c'est qu'on créé un nombre <strong>de</strong> postes trop important, trop<br />

entre guillemets, disons sur effectif apparent, pour permettre les mutations d'un service à un autre, pour permettre<br />

les avancements <strong>de</strong> gra<strong>de</strong>, ce qui veut dire qu’une fois qu'on créée ces postes-là, une fois qu'il y a un avancement <strong>de</strong><br />

gra<strong>de</strong>, à ce moment-là, on supprime le poste d'en-<strong>de</strong>ssous, voilà ce que j'ai compris sauf que là, ce qui m'inquiète,<br />

c'est la liste importante, il y a 15 suppressions y compris départ en retraite, fin <strong>de</strong> détachement, etc. J'ai du mal à m'y<br />

retrouver.<br />

Monsieur GIRARDIN : On va essayer <strong>de</strong> vous répondre. Monsieur TANKERE.<br />

Monsieur TANKERE : Excusez-moi Monsieur le Maire, je vais abor<strong>de</strong>r un sujet délicat, déjà il faut rendre hommage<br />

à l'Etat hypocrite qui a donné <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> pouvoirs aux Policiers Municipaux pour se décharger par rapport au<br />

recrutement <strong>de</strong> la Police Nationale. Ecoutez, moi, lorsque le Maire Pierre PITOIS a décidé <strong>de</strong> créer une Police<br />

Municipale, je lui ai dit haut et fort que j'étais contre ce projet, il ne m'a pas écouté et il avait raison, mais n'empêche<br />

que la Police relève <strong>de</strong> l'Etat, c'est l'Etat qui doit assurer la préservation <strong>de</strong>s biens et <strong>de</strong>s hommes, en plus, il y a une<br />

disproportion, les communes riches ont le droit <strong>de</strong> se payer une Police, les communes pauvres n'ont pas les moyens<br />

<strong>de</strong> se la payer. Regar<strong>de</strong>z à Cannes, ils ont <strong>de</strong>s motards, même un hélicoptère, bravo la Police et je n'ai rien contre<br />

les hommes qui constituent la Police Municipale, je les respecte et je suis très respectueux, ils font très bien leur<br />

travail, d'abord à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur TANKERE. Merci pour eux, décidément, merci beaucoup les services, c'est<br />

très bien. On est encore dans un débat très convenu parce qu'on parle <strong>de</strong> plan social, là encore, l'expression me<br />

parait exagérée et en revanche, ça ne sert à rien, je pense que chaque équipe municipale a à cœur <strong>de</strong> traiter un<br />

53/96


certain nombre <strong>de</strong> questions <strong>de</strong> manière positive, vous l'avez fait, personne ne doit le contester, vous avez laissé <strong>de</strong>s<br />

situations qui ne sont pas conformes à ce que vous avez décrit, mais c'est logique, quand on voit comment ça<br />

fonctionne, nous même c'est pareil, soyons un peu mesuré dans l'expression <strong>de</strong>s vindictes que nous envoyons aux<br />

uns et aux autres, nous tentons <strong>de</strong> faire au mieux <strong>de</strong> ce que nous croyons, ça vaut pour tout le mon<strong>de</strong>. <strong>La</strong> <strong>de</strong>uxième<br />

chose, c'était pour renseigner un peu plus précisément Monsieur BISSEY. En l'occurrence Monsieur BISSEY, vous<br />

avez parfaitement raison sur ce que vous avez compris <strong>de</strong> la mécanique générale, entre guillemets, que nous nous<br />

imposons <strong>de</strong> conseil en conseil, nous ouvrons <strong>de</strong>s postes, un jour nous sommes dispendieux et puis nous en<br />

supprimons et un jour nous faisons <strong>de</strong>s plans sociaux, ça c'est le jeu <strong>de</strong> ce que vous décrit <strong>de</strong>s promotions <strong>de</strong>s<br />

gra<strong>de</strong>s, etc. Là, ce qu'il y a en plus, c'est qu'il y a <strong>de</strong>s postes qui ne sont non pourvu <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années et que nous<br />

avons décidé <strong>de</strong> fermer par principe, c'est-à-dire que nous supprimons quelques postes qui n'étaient pas pourvus, à<br />

aucun moment, bien évi<strong>de</strong>mment, il y a un licenciement, c'est pour ça que parler <strong>de</strong> plan social pour ceux qui sont<br />

frappés <strong>de</strong> plans sociaux, je trouve que le comparatif est un peu impropre, mais en effet, il y a un nombre d'emplois<br />

dans la collectivité que nous n'utilisons pas en terme budgétaire et en toilettant ce qu'il y a comme poste, nous avons<br />

décidé d'en fermer un certain nombre que <strong>de</strong> toute façon nous ne soumettons pas à embauche. Donc, par rapport au<br />

volume théorique dont nous disposons, nous avons un tout petit peu, à <strong>de</strong>s endroits, réduit le potentiel qui est le<br />

nôtre, mais que <strong>de</strong> toute façon nous n’avions pas atteint <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années. Si vous faites le comparatif, je n'ai pas le<br />

dossier sous les yeux mais entre les postes vacants et les postes budgétaires, vous allez voir qu'il y a une différence<br />

à chaque fois, nous en avons écrêté quelques-uns. Voilà ce que je souhaitais dire en complément. Est-ce qu'il y a<br />

d'autres remarques ou commentaires ? Je n'en vois pas, je mets aux voix. Qui est contre ? Qui s’abstient ? Le rapport<br />

est adopté, je vous remercie. Nous en arrivons maintenant au rapport n° 6, avancement à l'échelon spécial <strong>de</strong><br />

l'échelle 6.<br />

Rapport n° 6<br />

TAUX A L'EFFECTIF - AVANCEMENT A L'ECHELON SPECIAL DE L'ECHELLE 6<br />

Rapporteur : Monsieur PARISON<br />

De nouvelles dispositions ont été introduites par la loi n°2012-347 du 12 mars 2012 (création <strong>de</strong> l’article 78-1 <strong>de</strong> la loi<br />

du 26 janvier 1984 modifiée). Ainsi, <strong>de</strong>puis le 1 er mai 2012, les statuts particuliers peuvent prévoir pour certains<br />

gra<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s échelons spéciaux, dont l’accès est contingenté.<br />

Le principe est <strong>de</strong> permettre aux fonctionnaires territoriaux classés en échelle 6 (autre que ceux <strong>de</strong> la filière<br />

technique) d'accé<strong>de</strong>r à l'échelon spécial doté <strong>de</strong> l'indice brut 499.<br />

Cet échelon est accessible après inscription à un tableau d'avancement établi, au choix, après avis <strong>de</strong> la Commission<br />

Administrative Paritaire. Les agents doivent justifier d'au moins trois ans d'ancienneté dans le 7 ème échelon <strong>de</strong><br />

l'échelle 6.<br />

Conformément à l'article 78-1 <strong>de</strong> la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 susvisé, le nombre maximum <strong>de</strong> fonctionnaires<br />

pouvant être promus à cet échelon spécial est déterminé par application d'un taux à l'effectif <strong>de</strong>s agents remplissant<br />

les conditions pour être promus, fixé par l'organe délibérant après avis du comité technique compétent.<br />

Il peut varier entre 0 et 100 %.<br />

Il est proposé <strong>de</strong> fixer le taux d'avancement applicable à ces échelons spéciaux à 100% pour l'ensemble <strong>de</strong>s agents<br />

concernés, conformément au tableau ci-<strong>de</strong>ssous.<br />

54/96


ECHELLE 6<br />

Adjoint Administratif Principal 1ère Classe<br />

Adjoint Animation Principal 1ère Classe<br />

Adjoint du Patrimoine Principal 1ère Classe<br />

Adjoint Technique Principal 1ère Classe<br />

Agent Social Principal 1ère Classe<br />

Adjoint Spécialisé <strong>de</strong>s Ecoles Maternelle 1ère Classe<br />

Auxiliaire <strong>de</strong> Puériculture Principal 1ère Classe<br />

Opérateur <strong>de</strong>s Activités Physiques et Sportives Principal<br />

AVANCEMENT<br />

ECHELONS 1 2 3 4 5 6 7 spécial (*)<br />

Après saisine du Comité Technique Paritaire du 20 décembre 2012.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Administration Générale du 28 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Le <strong>Conseil</strong> Municipal à l'unanimité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• D’ADOPTER le taux <strong>de</strong> 100 % pour l’avancement à l’échelon spécial <strong>de</strong> l’échelle 6.<br />

• D'AUTORISER Monsieur le Maire ou son représentant à signer tout acte s'y rapportant.<br />

Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

NE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

PREND PAS<br />

VOTE<br />

PART<br />

33<br />

55/96


Présentation du rapport<br />

Monsieur le Maire, il s'agit <strong>de</strong> prendre acte d'une évolution du statut par rapport aux agents <strong>de</strong> l'échelon spécial <strong>de</strong><br />

l'échelle 6, vous avez tout le détail dans la délibération, cette délibération a fait l'objet <strong>de</strong> discussions lors du <strong>de</strong>rnier<br />

Comité Technique Paritaire, ça a été adopté, il s'agit maintenant <strong>de</strong> la mettre en œuvre dans notre collectivité.<br />

Après présentation du rapport<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur PARISON. Est-ce qu'il y a <strong>de</strong>s remarques ou <strong>de</strong>s commentaires sur ce<br />

rapport ? Monsieur DUCOURANT.<br />

Monsieur DUCOURANT : Je vais dire, enfin une bonne nouvelle pour les fonctionnaires, puisque vous êtes<br />

généreux, quand vous fixez le taux d'avancement applicable aux échelons spéciaux à 100 %, vous n'étiez pas obligé,<br />

c'est quand même pas mal, ça compensera un peu aussi le gel <strong>de</strong>s salaires <strong>de</strong>s fonctionnaires <strong>de</strong>puis trois ans.<br />

Monsieur GIRARDIN : Hors GVT bien sûr. Il y a d'autres remarques ou commentaires ? Je n'en vois pas. Madame<br />

PAPAZ.<br />

Madame PAPAZ : Un petit détail, dans l'avancement. On a donc <strong>de</strong>s échelons <strong>de</strong> 1 à 7, après c'est marqué spécial,<br />

petite étoile ?<br />

Monsieur GIRARDIN : C'est justement celui-là.<br />

Madame PAPAZ : D'accord, uniquement pour ça alors.<br />

Monsieur GIRARDIN : Je ne vois pas d'autres remarques. Je mets aux voix. Qui est contre ? Qui s'abstient ? Le<br />

rapport est adopté, je vous remercie. Rapport n° 7, c'est à nouveau moi qui vous présente le rapport.<br />

Rapport n° 7<br />

Rapporteur : Monsieur GIRARDIN<br />

CREATION D'UN CONSEIL POUR LES DROITS ET DEVOIRS DES FAMILLES<br />

Au regard <strong>de</strong> l’article 09 <strong>de</strong> la loi du 05 mars 2007 relative à la prévention <strong>de</strong> la délinquance et <strong>de</strong> sa circulaire<br />

Interministérielle d’application en date du 09 mai 2007, il est envisagé <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à la création et à l’installation d’un<br />

<strong>Conseil</strong> pour les Droits et Devoirs <strong>de</strong>s Familles ( C.D.D.F).<br />

Il s’agit d’un outil donné aux Maires permettant d’accompagner les familles rencontrant <strong>de</strong>s difficultés dans<br />

l‘éducation <strong>de</strong> leurs enfants, quand leurs comportements entraînent <strong>de</strong>s troubles à la tranquillité ou à la sécurité<br />

publiques.<br />

Tout en prolongeant les actions <strong>de</strong> soutien à la fonction parentale, il s’inscrit dans un objectif <strong>de</strong> diversification et <strong>de</strong><br />

graduation <strong>de</strong>s mesures d’ai<strong>de</strong> à la parentalité développées en amont <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> l’enfance.<br />

Le <strong>Conseil</strong> pour les Droits et Devoirs <strong>de</strong>s Familles constitue un cadre <strong>de</strong> dialogue pour le Maire qui peut, en tant que<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ce <strong>Conseil</strong>, entendre les parents ou les titulaires <strong>de</strong> l’autorité parentale concernés, leur rappeler leurs<br />

<strong>de</strong>voirs et obligations liées à l’éducation <strong>de</strong> leurs enfants et examiner avec eux les mesures à prendre afin <strong>de</strong> les<br />

ai<strong>de</strong>r dans l’exercice <strong>de</strong> leur fonction parentale.<br />

Le <strong>Conseil</strong> pour les Droits et Devoirs <strong>de</strong>s Familles assistera le Maire dans le choix <strong>de</strong> l’une <strong>de</strong>s mesures d’ai<strong>de</strong> à la<br />

parentalité offerte par la loi.<br />

Le <strong>Conseil</strong> pour les Droits et Devoirs <strong>de</strong>s Familles sera présidé par le Maire <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>. Il comprendra<br />

<strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> l’Etat désignés par le Préfet (conformément au décret du 02 mai 2007 – JO du 04 mai 2007),<br />

<strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, un représentant du <strong>Conseil</strong> Général ainsi que <strong>de</strong>s personnes<br />

œuvrant dans les domaines <strong>de</strong> l’action sociale, sanitaire et éducative, <strong>de</strong> l’insertion et <strong>de</strong> la prévention <strong>de</strong> la<br />

délinquance.<br />

56/96


Sa composition et son fonctionnement seront examinés avec les partenaires du <strong>Conseil</strong> Local <strong>de</strong> Sécurité et <strong>de</strong><br />

Prévention <strong>de</strong> la Délinquance concernés.<br />

Ce dispositif communal s’inscrit dans le respect <strong>de</strong>s compétences confiées respectivement au Prési<strong>de</strong>nt du <strong>Conseil</strong><br />

Général et à l’autorité judiciaire.<br />

Au regard <strong>de</strong>s travaux conduits dans le cadre du <strong>Conseil</strong> Local <strong>de</strong> Sécurité et <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong> la Délinquance, il<br />

paraît opportun <strong>de</strong> doter la Ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> d’un <strong>Conseil</strong> pour les Droits et Devoirs <strong>de</strong>s Familles pour<br />

tenter <strong>de</strong> résoudre les problèmes rencontrés par certaines familles dans l’éducation <strong>de</strong> leur(s) enfant(s).<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission Politique <strong>de</strong> Prévention et Sécurité Publique du 19 mars 2012.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Administration Générale du 28 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Le <strong>Conseil</strong> Municipal à la majorité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• D'APPROUVER la création d'un C.D.D.F. tel que décrit ci-<strong>de</strong>ssus.<br />

• D'AUTORISER Monsieur le Maire ou son représentant à signer tous les actes s'y rapportant.<br />

Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

VOTE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

32 1<br />

NE<br />

PREND PAS<br />

PART<br />

57/96


Présentation du rapport<br />

Dans le cadre <strong>de</strong>s travaux du conseil local sur la sécurité et la prévention <strong>de</strong> la délinquance, l'année <strong>de</strong>rnière je crois<br />

que Monsieur JENIN était présent ? comme il était présent cette année, il a été noté que sur les éléments <strong>de</strong><br />

délinquance à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> , outre que l'année <strong>de</strong>rnière, nous avons eu, je n'en ai pas fait gran<strong>de</strong>ment état<br />

parce que ce sont <strong>de</strong>s choses qui sont extrêmement compliquées, une baisse assez notable <strong>de</strong> la délinquance à <strong>La</strong><br />

<strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, il avait été noté tout <strong>de</strong> même que nous avions un problème, notamment avec le nombre <strong>de</strong><br />

mineurs impliqués, c'est un sujet assez grave qui n'est évi<strong>de</strong>mment pas particulièrement lié à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong><br />

mais d'un problème <strong>de</strong> société, hors, il existe <strong>de</strong>s outils sur lesquels nous avons travaillé cette année, pour essayer<br />

<strong>de</strong> les mettre en place, notamment ce que l'on appelle le <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong>s Droits et <strong>de</strong>s Devoirs <strong>de</strong>s Familles, qu'est-ce<br />

que c'est que ce conseil, ce conseil est un organisme que je prési<strong>de</strong>rais avec <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> l'Etat pour<br />

étudier, si besoin est, les cas <strong>de</strong> situation qui associent les problématiques éventuellement lour<strong>de</strong>s sur le<br />

comportement <strong>de</strong>s mineurs ou <strong>de</strong> leurs parents, il s'agit d'une instance qui délibérera évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong> manière<br />

confi<strong>de</strong>ntielle en auditionnant les personnes concernées, notamment les parents pour essayer d'envisager avec eux<br />

toutes les formes d'actions à mener pour leur permettre <strong>de</strong> corriger, entre guillemets le tir, si jamais acte délinquant<br />

était commis, dégradations, etc. Il s'agit d'un outil supplémentaire qui doit nous permettre <strong>de</strong> traiter ces cas d'enfants,<br />

<strong>de</strong> jeunes qui sont en difficultés, en dérives, qui ont commis éventuellement, si ce n'est <strong>de</strong>s infractions au moins entre<br />

caractère qui peut poser problème à l'environnement et d'abord à eux-mêmes, et <strong>de</strong> faire un travail d'audition et<br />

notamment permettant d'envisager avec eux l'ensemble <strong>de</strong>s possibilités qui leur sont offertes pour sortir <strong>de</strong> cette<br />

situation, ce n'est pas uniquement, d'ailleurs, pour les conseiller ou pour les appuyer, c'est aussi pour les rappeler à<br />

l'ordre, ça fait partie <strong>de</strong>s missions éventuelles <strong>de</strong> ce conseil qui doit préparer les dossiers en amont, les instruire,<br />

encore une fois <strong>de</strong> manière confi<strong>de</strong>ntielle et vous l'imaginez bien, qui ne se substitue en aucun cas et qui ne peut<br />

intervenir sur <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> situations soumises à la justice ou à la situation autorisée par les services du conseil<br />

général, il s'agit d'un outil qui se situe en amont, à côté, en appui et qui réunit les personnels <strong>de</strong> l'éducation, les<br />

services <strong>de</strong> Police Justice et les élus. Nous verrons ensemble plus tard, la composition exacte, puisque nous allons<br />

mener ce travail là, dans le cadre <strong>de</strong> notre C.L.S.P.D. mais il s'agit <strong>de</strong> se doter <strong>de</strong> cet outil qui est obligatoire pour les<br />

villes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 30 000 mais nous avons souhaité nous inscrire, après avoir expertisé, <strong>de</strong>mandé quelques éléments<br />

d'informations sur la manière dont tout cela fonctionnait, vérifier qu'il n'y avait pas d'évolution notable <strong>de</strong> la législation<br />

en ce domaine prévu à horizon <strong>de</strong> quelques mois et considérer que le temps était venu <strong>de</strong> mettre en place cet outil<br />

supplémentaire. Pour vous donner <strong>de</strong>ux autres éléments qui sont connexes au dossier que je vous présente, nous<br />

avons eu la tenue <strong>de</strong> notre C.L.S.P.D. vendredi <strong>de</strong>rnier en présence du Procureur <strong>de</strong> la République et <strong>de</strong> Monsieur le<br />

Préfet, il en ressort que les chiffres sur la délinquance sont conformément, malheureusement à ce qui se passe sur<br />

l'ensemble du département et du pays, en légère hausse à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, mais je souhaiterais insister sur un<br />

point parce que ça a été noté par l'ensemble <strong>de</strong>s acteurs et <strong>de</strong>s autorités compétentes, qui peut permettre <strong>de</strong> casser<br />

une image qui colle à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> comme le sparadrap colle au doigt du Capitaine HADOCK. Nous<br />

représentons 11 % <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> l'agglomération, et nous n'avons, si vous le permettez, que 9 % <strong>de</strong>s délits sur<br />

notre territoire, ce qui veut dire et Monsieur le Directeur <strong>de</strong> la Police s'exprimait en ce sens, que le caractère<br />

exorbitant <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, que sa réputation avec un quartier dit sensible, et ce que l'on oublie trop<br />

souvent, une zone industrielle qui est quand même un lieu sur lequel éventuellement quelques brigands peuvent<br />

avoir quelques velléités <strong>de</strong> commettre <strong>de</strong>s infractions, malgré cela, nous sommes en-<strong>de</strong>ssous du seuil qui serait<br />

comparable en terme <strong>de</strong> délinquance, ça ne veut pas dire que les choses vont toujours bien, nous avons une<br />

augmentation du nombre <strong>de</strong> cambriolages, notamment sur la zone industrielle mais ça veut dire que notre ville n'est<br />

pas soumise à un niveau <strong>de</strong> délinquance qui est disproportionné par rapport à sa population et par rapport au restant<br />

<strong>de</strong> l'agglomération. En ces matières, pru<strong>de</strong>nce est exigée, et en ces matières, il convient <strong>de</strong> ne pas, ni se faire le<br />

héros <strong>de</strong> cette baisse, ni <strong>de</strong> considérer qu'elle est désormais acquise, je proposerai avec Madame SEBBARI dans les<br />

prochains conseils municipaux, un certain nombre <strong>de</strong> dispositions, je mets <strong>de</strong> côté le <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong>s Droits et Devoirs<br />

<strong>de</strong>s Familles qui n'est pas un dispositif <strong>de</strong> cette nature mais je crois qu'il nous faut aller plus loin sur l'analyse <strong>de</strong>s faits<br />

délictueux à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, par exemple cette année nous avons une proportion importante <strong>de</strong> croissance en<br />

terme d'atteinte aux véhicules ou d'épaves, non pas laissés sur le parking mais <strong>de</strong> situations où on voit qu'il y a <strong>de</strong>s<br />

voitures qui sont là <strong>de</strong>puis un moment, ces éléments-là, ça se traite, si on met en place un groupe <strong>de</strong> travail dans le<br />

cadre <strong>de</strong> notre C.L.S.P.D. thématique sur ces questions, on doit pouvoir arriver à progresser, premier axe, <strong>de</strong>uxième<br />

axe, je parlais <strong>de</strong>s mineurs, ça faisait partie <strong>de</strong>s éléments que je souhaitais soumettre à votre vote au travers <strong>de</strong> ce<br />

rapport mais, il y a d'autres sujets, la question <strong>de</strong>s cambriolages sur la zone industrielle nécessite que nous allions<br />

sûrement vers un système <strong>de</strong> vidéo protection <strong>de</strong> la zone industrielle. Vous allez me dire mais alors, pourquoi en son<br />

temps vous avez renoncé, j'ai renoncé parce que 33 caméras sur l'ensemble <strong>de</strong> la ville dont 28 sur la ZUS, je suis<br />

formellement contre et je ne souhaite pas que nous mettions <strong>de</strong>s caméras sur la voie publique à l'exception par<br />

exemple, <strong>de</strong> lieux où 12 heures par jour il n'y a personne et où il faut couvrir 300 hectares avec <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> Police<br />

58/96


Municipale, <strong>de</strong> Police d'Etat et même <strong>de</strong> vigiles qui sont, sans communes mesures avec la zone à couvrir, et donc là,<br />

moi, je n'ai aucun problème, je ne souhaite pas couvrir notre ville <strong>de</strong> caméras, je l'ai dit avant d'arriver, je l'ai dit en<br />

arrivant, et je le dis toujours maintenant. Maintenant, il y a <strong>de</strong>s zones sur lesquelles il n'y a aucun problème. Par<br />

exemple, nous avons mis en place un système <strong>de</strong> vidéo protection <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s bâtiments publics qui n'existait<br />

pas. Sur certaines zones, ça parait être un outil utile, donc nous sommes en discussion avec Monsieur le Préfet et<br />

avec le Prési<strong>de</strong>nt du Grand Troyes puisque la zone industrielle est <strong>de</strong> compétence du Grand Troyes pour avancer sur<br />

ce dossier. Donc, plusieurs points, là, j'ai dérivé un peu mais ça me permettait d'évoquer avec vous les projets sur<br />

lesquels nous aurons à nous positionner dans quelques temps, d'abord et avant tout, après expertise du dossier,<br />

après analyse du fonctionnement <strong>de</strong> ce dispositif du <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong>s Droits et Devoir <strong>de</strong>s Familles, sur d'autres villes qui<br />

l'ont mis en place bien avant nous, je souhaite que nous passions ce dossier et que nous avancions sur ce dispositif,<br />

premièrement et <strong>de</strong>uxièmement nous reviendrons en conseil municipal sur les <strong>de</strong>ux trois sujets qui, consécutivement<br />

à la tenue du conseil local <strong>de</strong> sécurité et <strong>de</strong> la prévention <strong>de</strong> la délinquance, il me semble qu'il nous faut engager pour<br />

être meilleur dans le traitement <strong>de</strong> ces questions.<br />

Après présentation du rapport<br />

Monsieur GIRARDIN : Est-ce qu'il y a <strong>de</strong>s remarques ou <strong>de</strong>s commentaires ? Monsieur TANKERE, Monsieur<br />

BISSEY.<br />

Monsieur TANKERE : Je pense que ce que vous nous avez dit Monsieur le Maire, que les actes <strong>de</strong> délinquance<br />

diminuent à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, c'est tout à fait normal mais je vais être bref, il faut mieux attraper un sac à main<br />

rue Emile ZOLA à Troyes qu'avenue Jean MOULIN à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>.<br />

Monsieur GIRARDIN : Oui, je ne sais pas quoi vous répondre. Monsieur BISSEY.<br />

Monsieur BISSEY : Cette semaine a été supprimée une loi qui était particulièrement réactionnaire, elle a été<br />

abrogée, qui prévoyait <strong>de</strong> supprimer les allocations familiales aux familles dont les enfants étaient dans une situation<br />

d'absentéisme dans les écoles, et c'est une bonne chose. Pour autant, la création d'un <strong>Conseil</strong> pour les Droits et<br />

Devoirs <strong>de</strong>s Familles, ce n'est pas un ca<strong>de</strong>au qui est fait aux communes et qui est fait aux maires. C'est une fausse<br />

bonne solution et je suis contre cette création parce que oui, on est dans une situation où les familles ont <strong>de</strong> plus en<br />

plus <strong>de</strong> difficultés parce que c'est la crise et qu'elles subissent <strong>de</strong> plein fouet le chômage et la baisse du niveau <strong>de</strong><br />

vie et du coup, par conséquent, ça a <strong>de</strong>s répercussions sur les stabilités qui peuvent exister dans les familles, les<br />

relations dans les familles, bien évi<strong>de</strong>mment et du fait ,ça peut aggraver la situation qui existe avec les adolescents.<br />

Sauf qu'il existe <strong>de</strong>s structures et <strong>de</strong>s associations qui ont <strong>de</strong>s compétences réelles pour gérer cela, pour s'occuper<br />

<strong>de</strong>s familles. De très nombreuses associations qui ont <strong>de</strong>s éducateurs spécialisés, qui ont les moyens et justement<br />

c'est ça le problème, c'est que ces moyens-là, d'année en année ont été réduits et on ne va pas trouver une solution<br />

pour remplacer cette dégradation <strong>de</strong>s moyens, donner aux structures pour s'occuper réellement <strong>de</strong>s familles pour les<br />

remplacer par la création <strong>de</strong> ce conseil. Pour moi, ce conseil-là, ça ne peut pas constituer une véritable politique <strong>de</strong><br />

soutien aux familles qui sont en difficultés, ce n'est pas la bonne solution, voilà pourquoi je voterai contre cette<br />

création.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur BISSEY. Madame CHERY, Monsieur DEFONTAINE puis Monsieur<br />

CHAMPAGNE.<br />

Madame CHERY : Je ne vais pas dire que je suis d'accord avec Monsieur BISSEY, ce serait un scoop pour une fois,<br />

mais ce n'est pas tout à fait la même approche que j'ai. Je voterai pour parce que sur le fond et sur les objectifs, je<br />

suis d'accord avec la démarche, ça part d'une certaine volonté <strong>de</strong> vouloir faire coopérer <strong>de</strong>s organismes qui ont<br />

tendance un peu ou <strong>de</strong>s structures qui ont un peu l'habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> travailler <strong>de</strong> façon cloisonnée, ça ne peut être que<br />

positif sur le fond, je suis par contre un peu dubitative sur le fonctionnement ultérieur <strong>de</strong> ce système, ça me fait<br />

penser un peu au Général <strong>de</strong> Gaulle quand il parlait <strong>de</strong> l'OTAN, il appelait cela le "machin" et j'ai peur que ce soit<br />

aussi un machin, donc, je voterai pour quand même, parce que je ne suis pas contre la démarche mais je suis<br />

vraiment dubitative sur le fonctionnement futur et l'efficacité réelle.<br />

Monsieur GIRARDIN : Monsieur DEFONTAINE, Monsieur CHAMPAGNE, Madame PAUTRAS, Monsieur<br />

DUCOURANT. Vous êtes en forme. France-Allemagne, ça ne vous intéresse pas ?<br />

59/96


Monsieur DEFONTAINE: Ça vous démontre que les problèmes <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> sont prioritaires pour nous<br />

Monsieur le Maire. Donc, sur ce rapport, je suis pour, vous l'avez dit, c'est un outil mais la réflexion <strong>de</strong> Monsieur<br />

BISSEY me convient dans le sens où j'avais noté qu'il y avait déjà <strong>de</strong> l'existant, on a <strong>de</strong>s agents d'ambiance, on a<br />

<strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> prévention, on a les éducateurs spécialisés et il y a également les existants avec <strong>de</strong>s actions qui sont<br />

menées. Par exemple, on a « coup <strong>de</strong> pouce » qui est une action ciblée mais qui entre un petit peu dans ces<br />

problèmes, il y a l'association qui a été créée « la MAPAS », il y a « la maison <strong>de</strong>s jeunes », il y a toutes les<br />

associations aussi qui sont sur le terrain, donc là, c'est une outil, effectivement, je suis pour car <strong>de</strong>s outils il en faut,<br />

mais c'est un sujet qui est délicat et on voit bien que lorsqu'un enfant, je dis un enfant, quel que soit son âge, j'avais<br />

rappelé une fois que dans le cadre <strong>de</strong> mes autres fonctions, j'ai une spécialiste psychologue qui s'occupe d'un enfant<br />

<strong>de</strong> 4 ans parce que c'est lui qui a la loi dans le foyer, la maman n'y arrive pas, donc on voit que ces problèmes<br />

naissent quelque-fois très tôt et qu'il faut les traiter, et Monsieur BISSEY l'a dit à juste titre, il y a déjà et je pensais<br />

que c'était suffisant, <strong>de</strong>s gens spécialisés voir acteurs sur le terrain et on les rencontre, et <strong>de</strong> temps en temps, moimême<br />

au niveau du centre <strong>de</strong> soin j'en appelle parce que c'est nécessaire que les jeunes soient pris en main, cet<br />

outil oui, mais effectivement, on touche un problème délicat et je crois que là-aussi il faudra croiser un petit peu les<br />

informations et que l'on sache à quel moment on peut saisir ce conseil, je crois que cela, ça va être important et que<br />

l'on sache qui fait quoi pour vraiment avoir, ce que je disais au début à propos du DOB, vraiment les économies<br />

d'échelle, si l'un fait, il ne faut pas que les autres fassent également. Je vous remercie.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci à vous, il y avait Monsieur CHAMPAGNE puis Madame PAUTRAS puis Monsieur<br />

DUCOURANT.<br />

Monsieur CHAMPAGNE : C'est la création du <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong>s Droits et <strong>de</strong>s Devoirs <strong>de</strong>s Familles, Monsieur le Maire le<br />

disait, c'est un outil supplémentaire mais qui ne se rajoute pas à ce qui existe déjà et je pense qu'il ne faut pas non<br />

plus le voir comme le fait que les différents acteurs <strong>de</strong> terrain seraient à travailler, comme il a été dit, cloisonné les<br />

uns par rapport aux autres sans avoir <strong>de</strong> passerelle, ce n'est pas le cas actuellement, les différentes associations et<br />

corps <strong>de</strong> structure travaillent aussi entre elles et savent aussi se parler et échanger <strong>de</strong>s choses. Ce qui me semble<br />

extrêmement important. Aujourd'hui, il y a <strong>de</strong> vrais problèmes, le Maire le rappelait tout à l'heure, par rapport à un âge<br />

<strong>de</strong> plus en plus précoce, à <strong>de</strong>s actes d'incivilités <strong>de</strong> plus en plus féminins et avec <strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> plus en plus<br />

dépassées, ça a été dit à un moment donné. Je crois que ce qui est très important, c'est la notion <strong>de</strong> prendre le plus<br />

tôt possible <strong>de</strong>s situations qui sont un petit peu alarmantes avant que ces situations ne dérivent jusqu'à la saisine <strong>de</strong><br />

la justice ou <strong>de</strong>s éducateurs spécialisés parce qu'on est déjà à ce moment là, dans <strong>de</strong>s signalements avérés,<br />

l'éducation nationale, <strong>de</strong>s assistantes sociales et qu'à partir <strong>de</strong> ce moment-là, on est dans une situation où c'est<br />

enkysté. Comment est-ce qu'on peut faire à un moment donné pour prendre ces situations le plus tôt possible, et ce<br />

<strong>Conseil</strong> <strong>de</strong>s Droits et <strong>de</strong>s Devoirs <strong>de</strong>s Familles ne doit pas être là pour régler ou quoi que ce soit ou dire aux<br />

animateurs "vous n'avez pas fait votre travail" mais justement <strong>de</strong> pouvoir être un lieu à un moment donné d'activation<br />

le plus tôt possible dans <strong>de</strong>s situations qui peuvent dériver dangereusement. Il a été dit lors <strong>de</strong> la réunion du<br />

C.L.S.P.D. un déficit d'images positives <strong>de</strong> notre commune, ça c'est très important et c'est en lien aussi avec les<br />

valeurs et les réalités <strong>de</strong> notre commune et je crois que c'est important aussi <strong>de</strong> savoir qu'un <strong>Conseil</strong> pour les Droits<br />

et les Devoirs <strong>de</strong>s Familles peut activer aussi <strong>de</strong>s ressources qui actuellement ne sont peut-être pas activées, je<br />

pense notamment aux ressources associatives et ça, ça me semble très important et au niveau <strong>de</strong> l'enfant, l'enfant<br />

symptôme, il est dans une famille, il est dans un tissu familial qui, Monsieur BISSEY le disait tout à l'heure, est en<br />

prise très souvent avec <strong>de</strong>s situations difficiles sociales, c'est vrai, mais ceci n'excuse pas cela, ceci est un élément<br />

<strong>de</strong> réflexion et sortir du symptôme pour faire émerger les compétences sociales <strong>de</strong> l'enfant, l'accompagner, faire le<br />

pari <strong>de</strong>s compétences sociales <strong>de</strong> la famille car il ne s'agit pas d'un conseil comme ça, c'est le droit et le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong>s<br />

familles, et <strong>de</strong> cesser peut-être <strong>de</strong> stigmatiser l'enfant dans ses actes qui posent problèmes dans son environnement<br />

à l'école et ainsi <strong>de</strong> suite, certes il faut le rappeler, il faut lui rappeler qu'il a <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs, qu'il y a <strong>de</strong>s règles, qu'il y a<br />

<strong>de</strong>s lois et c'est normal <strong>de</strong> le faire, mais cesser <strong>de</strong> le stigmatiser et essayer <strong>de</strong> se tourner vers l'activation <strong>de</strong><br />

compétence, <strong>de</strong> ces compétences et l'activation <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong> sa famille et au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> son entourage pour<br />

dépasser les problèmes et essayer <strong>de</strong> faire en sorte que le sujet, l'adolescent puisse avoir une vie plus harmonieuse<br />

et plus en lien avec le respect <strong>de</strong>s règles et <strong>de</strong> l'environnement , c'est tout un processus qui est une machine<br />

inversée par rapport à la machine <strong>de</strong> repérage, sanction, punition, ce n'est pas du tout l'objet <strong>de</strong> ce <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong>s Droits<br />

et Devoirs <strong>de</strong>s Familles, ce n'est pas ça, le prési<strong>de</strong>nt ne sera pas prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> tribunal qui va juger, condamner et<br />

ainsi <strong>de</strong> suite, même s'il peut rappeler la loi, au contraire, c'est un activateur à un moment donné <strong>de</strong> moyens, <strong>de</strong> mise<br />

en lien par rapport où l'objet est bien la compétence sociale <strong>de</strong> l'individu, <strong>de</strong> son environnement et <strong>de</strong> sa famille, moi<br />

il me semble qu'au travers <strong>de</strong> ça, il y a une évolution importante au niveau du raisonnement et <strong>de</strong> la réflexion <strong>de</strong>s lois<br />

par rapport à cela, je ne m'étends pas trop mais le loi <strong>de</strong> 2002, 2005, 2007, conduit à ça aujourd'hui, je suis éducateur<br />

60/96


professionnel <strong>de</strong> métier et beaucoup d'éducateurs aujourd'hui sont d'accord avec ça, parce qu'il y a besoin <strong>de</strong> ça, pas<br />

pour se rajouter, pas pour enlever le travail que nous faisons et que font nos collègues, mais pour mettre quelque<br />

chose à côté le plus tôt possible bien sûr ,par rapport aux situations qui dérivent et qui parfois <strong>de</strong>viennent plus<br />

qu'alarmantes.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur CHAMPAGNE <strong>de</strong> cet éclairage. Madame PAUTRAS puis Monsieur<br />

DUCOURANT.<br />

Madame PAUTRAS : Moi, personnellement, je suis favorable à ce dispositif et je trouve important que le mot droit<br />

soit associé au mot <strong>de</strong>voir, et qu'il y ait un rappel <strong>de</strong> ces notions-là par une autorité qui ne soit pas en effet une<br />

autorité judiciaire parce que le Maire d'une commune, quelque part, je trouve, représente quelque chose <strong>de</strong> l'ordre du<br />

symbolique au niveau <strong>de</strong> l'autorité, je souhaiterais éventuellement évoquer une expérience que nous avons faite avec<br />

Madame SEBBARI, il y avait <strong>de</strong>s enfants qui posaient problème dans une école et nous sommes intervenues toutes<br />

les <strong>de</strong>ux, donc, avec cette notion <strong>de</strong> rappeler quelque chose qui est important aux enfants. Certes, la famille souffre,<br />

l'enfant souffre pour <strong>de</strong>s raisons X,Y ou Z mais il n'empêche qu'il y a un interdit et cet interdit on le signifie et tout en<br />

cherchant éventuellement aussi <strong>de</strong>s remè<strong>de</strong>s parce que l'objectif est là, c'est <strong>de</strong> mettre en cynergie, mais ce rappel à<br />

la notion d'interdit pour <strong>de</strong>s enfants qui posent problèmes y compris en présence <strong>de</strong>s parents est quelque chose qui<br />

m'apparait <strong>de</strong> très important, donc le conseil <strong>de</strong>s droits et <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong>s familles, il me semble que c'est important.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Madame PAUTRAS. Monsieur DUCOURANT puis Madame BENKETIRA.<br />

Monsieur DUCOURANT : Je voulais juste apporter une précision parce que, quand on lit le titre <strong>Conseil</strong> pour les<br />

Droits et Devoirs <strong>de</strong>s Familles et le paragraphe 4, c'est un peu antinomique, ça rejoint un peu ce que dit Madame<br />

PAUTRAS, quand on lit le paragraphe 4, on ne parle que <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong>s familles et c'est bien et c'est pour ça que je<br />

voterai pour ce texte, c'est bien <strong>de</strong> parler <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs. Maintenant, quand on lit, c'est un peu angélique quelque part<br />

parce que quand on lit qu'on va rappeler les parents à la loi, dans mon expérience professionnelle, quand j'emmenais<br />

<strong>de</strong>s employeurs au tribunal et qu'on les rappelait à la loi, il me faisait un petit sourire, donc, le rappel à la loi, il a une<br />

portée très limitée et très angélique. Par contre, sur le dispositif, je suis entièrement d'accord, à un certain moment<br />

aussi, on parle <strong>de</strong> la commission Politique <strong>de</strong> Prévention mais je ne vois pas les effectifs <strong>de</strong> la prévention dans les<br />

effectifs qu'on a évoqués tout à l'heure. Donc, si Madame SEBBARI pouvait me préciser un peu quels sont les<br />

effectifs municipaux concernant la prévention sur <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, ce serait intéressant, mais évi<strong>de</strong>mment que<br />

ce conseil, moi je dirai <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong>s familles, c'est un dispositif préalable très intéressant, comme le C.L.S.P.D.<br />

quand il est bien utilisé.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur DUCOURANT. Monsieur TANKERE puis Madame BENKETIRA.<br />

Monsieur TANKERE : D'abord, je ne suis pas du tout d'accord avec ce que vient <strong>de</strong> dire Madame PAUTRAS, qui dit<br />

que le Maire a une action symbolique vis-à-vis <strong>de</strong>s enfants. Le Maire est responsable <strong>de</strong> tout aujourd'hui, ils naissent,<br />

il faut qu'il trouve <strong>de</strong>s places dans la crèche, ensuite arrive l'école maternelle, il faut qu'ils aillent à l'école maternelle, il<br />

faut qu'ils aient les secteurs et puis c'est un cheminement sans fin, après c'est l'école primaire, après c'est le C.E.S.<br />

après c'est les vieux, les vieux on ne sait plus quoi en faire(rires), voilà Monsieur le Maire, mais je ne suis pas du tout<br />

d'accord avec ce que vient <strong>de</strong> dire Madame PAUTRAS, vous êtes super responsable <strong>de</strong> tout.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur TANKERE <strong>de</strong> me rappeler à mes obligations. Madame BENKETIRA s'il vous<br />

plait.<br />

Madame BENKETIRA : Je ne suis pas l'amie <strong>de</strong> Monsieur TANKERE mais je dois dire que je suis d'accord avec lui,<br />

je voulais simplement dire que je suis très partagée parce que je sais bien que, Monsieur le Maire, vous êtes le<br />

premier magistrat <strong>de</strong> la ville mais je sais aussi que les fonctions d'un premier magistrat ne sont pas forcément<br />

extensibles, je voterai pour parce qu'il me semble que cette démarche va peut-être dans le bon sens et essaie <strong>de</strong><br />

répondre à une problématique mais dans quelles mesures ceci sera vraiment efficace, je n'ai pas <strong>de</strong> réponse.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci à toutes et à tous, juste quelques mots <strong>de</strong> conclusion, je vois bien et le débat est<br />

parfaitement légitime, il a été <strong>de</strong> très bonne tenue, c'est un outil et j'écoutais avec attention ce que disait Monsieur<br />

CHAMPAGNE qui parlait en tant qu'élu mais qui parlait aussi en tant que professionnel, nous le mettons en place,<br />

nous allons travailler à sa composition et à son fonctionnement, sa composition et son fonctionnement <strong>de</strong>vront<br />

répondre pour partie aux questions légitimes que chacun ici se pose, avant <strong>de</strong> l'inscrire à l'ordre du jour <strong>de</strong> notre<br />

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conseil, on a travaillé justement à regar<strong>de</strong>r comment ça fonctionnait dans certaines communes, ailleurs que chez<br />

nous. Il y a <strong>de</strong>s endroits où ça fonctionne très bien, où c'est un outil qui manifestement permet la rencontre <strong>de</strong> divers<br />

services et qui permet <strong>de</strong> faire le lien et d'avoir un cadrage avec les familles dont les enfants ont <strong>de</strong>s difficultés où, ne<br />

soyons pas angélique, moi je ne souhaite pas l'être, pose problème, et les premiers responsable dans cette affaire ce<br />

sont les parents et rappeler à l'ordre <strong>de</strong>s parents, ça n'est pas les pointer du doigt dans les difficultés auxquelles ils<br />

sont aux prises, ça fait partie du respect que l'on doit à chacun. Personne ici n'a je pense, à rougir qu'à un moment ou<br />

un autre il a commis une infraction au co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la route, ne serait-ce qu'en traversant en <strong>de</strong>hors du passage pour<br />

piétons. Si jamais un policier est à côté, il rappelle à l'ordre. C'est pareil pour tout et ça fait partie <strong>de</strong>s règles<br />

élémentaires que l'on a à organiser, après, il y a la question en effet <strong>de</strong> la préparation <strong>de</strong>s dossiers et <strong>de</strong> l'utilité,<br />

l'utilité existe j'en suis persuadé, encore une fois, je reviens sur ce que disait Monsieur CHAMPAGNE, dans le<br />

croisement <strong>de</strong>s informations entre diverses personnes et institutions qui sont au contact <strong>de</strong>s situations rencontrées et<br />

ce qui m'a frappé dans les expérimentations qu'on m'a rapportées dans d'autres villes, c'est justement qu'on avait<br />

avant que le drame se produise, à certains endroits, <strong>de</strong>s institutions que côtoyaient ces enfants ou ces familles, <strong>de</strong>s<br />

situations qui <strong>de</strong>vaient nous alerter et il y a un certain nombre <strong>de</strong> cas qui ont permis d'éviter d'arriver jusqu'à <strong>de</strong>s<br />

situations où le procureur est saisi, etc. Il s'agit d'anticiper sur ça, ensuite, son mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement, encore une<br />

fois, les dossiers, ça se prépare, on n'arrive pas dans un <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong>s Droits et Devoirs <strong>de</strong>s Familles avec "aujourd'hui<br />

on a quoi ?", non, ça ne se passe pas comme ça, on a <strong>de</strong>s instances régulières <strong>de</strong> réunion <strong>de</strong>s C.L.S.P.D., on a un<br />

certain nombre d'acteurs qui sont présents, il ne faut pas oublier que lors <strong>de</strong> la tenue <strong>de</strong> notre C.L.S.P. D. était<br />

présent aussi bien <strong>de</strong>s associations d'éducateurs, l'éducation nationale, la PJJ, <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong> terrain,<br />

évi<strong>de</strong>mment la Police, évi<strong>de</strong>mment les éléments <strong>de</strong> justice autres, bref toutes et l'éducation nationale, tout cela. Là en<br />

l'occurrence, il ne s'agit pas <strong>de</strong> le décliner <strong>de</strong> manière restreinte, il s'agit à partir du principe acté que nous organisons<br />

un <strong>Conseil</strong> du Droit et <strong>de</strong>s Devoirs <strong>de</strong>s Familles, <strong>de</strong> voir les personnes qui sont les personnes ressources les plus<br />

importantes que nous <strong>de</strong>vons voir figurer. Ce qui va nous prendre sûrement un peu <strong>de</strong> temps et nous allons voir<br />

comment nous allons faire et l'énergie à consacrer, c'est le montage <strong>de</strong>s dossiers et nous allons nous faire ai<strong>de</strong>r pour<br />

cela et nous avons <strong>de</strong>s dispositifs et <strong>de</strong>s appuis financiers qui nous seront donnés pour préparer <strong>de</strong>s dossiers, pour<br />

que quand nous arrivons en séance éventuellement publique, et il n'y en aura pas tous les mois, je ne vais pas rendre<br />

la justice sous un chêne, on n’est pas là-<strong>de</strong>dans, du tout, je ne le souhaite pas Monsieur BISSEY, je n'ai aucune<br />

vocation ni <strong>de</strong> chérif ni <strong>de</strong> Maire supérieur, d'une institution totalisante, j'essaie <strong>de</strong> dire au conseil qu'il me semble<br />

que nous <strong>de</strong>vons nous saisir <strong>de</strong>s outils qui sont à notre disposition parce que nous avons constaté, et l'expérience le<br />

prouve, que sans angélisme et misérabilisme, il y a <strong>de</strong>s situations qui avant même qu'elles produisent <strong>de</strong>s drames<br />

peuvent être saisies pour évoquer, discuter et cadrer avec les familles, y compris au besoin avec le rappel à l'ordre<br />

mais pas seulement, mais pas toujours et ça se prépare en amont du <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong>s Droits et Devoirs <strong>de</strong>s Familles dans<br />

lequel je souhaite, mais je vous en ferai la proposition, que siègent <strong>de</strong>s associations qui ont un regard qui va être un<br />

regard, comment dirais-je, à la fois d'expertise mais aussi <strong>de</strong> connaissances particulières <strong>de</strong>s univers <strong>de</strong> déficit<br />

affectif et si il doit y avoir à un moment donné <strong>de</strong>s rappels à l'ordre, ce sera en direction <strong>de</strong>s familles et ça n'est pas<br />

forcément à exclure, encore une fois, la dignité et le respect <strong>de</strong>s personnes ça passe aussi par le fait <strong>de</strong> leur dire à un<br />

moment donné, je vais prendre cet exemple parce qu'il m'a frappé, il y a <strong>de</strong>s gens qui continuent <strong>de</strong> jeter leur sac<br />

poubelle par les fenêtres alors que passent nos agents d'entretien, il y a quand même, je veux bien tout ce qu'on<br />

veut, qu'on m'explique tout ce qu'on veut mais sûrement pas que ce type <strong>de</strong> comportement ressort <strong>de</strong> la misère<br />

sociale dans laquelle se trouvent les personnes, ça ressort d'autre chose, c'est inacceptable à tel point que si on<br />

laisse faire ça, la <strong>de</strong>rnière fois, ce qui est passé par la fenêtre, c'est une plaque <strong>de</strong> marbre. Donc, quand une<br />

personne, quelle qu’elle soit, voit les agents d'entretiens passer et balance ses poubelles, je suis désolé, elle peut<br />

être dans une situation dramatique que je veux bien entendre par ailleurs, mais il n'y a pas <strong>de</strong> raison <strong>de</strong> ne pas la<br />

respecter au point <strong>de</strong> ne pas la sanctionner, ça me parait totalement ahurissant, je prends une situation caricaturale,<br />

j'entends bien mais tout ça pour dire que la question <strong>de</strong> droit et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs et je rejoins en cela Madame PAUTRAS,<br />

est forcément liée et que nous <strong>de</strong>vons avoir en tête qu’évi<strong>de</strong>mment, et personne ne peut le contester ou alors on le<br />

fait pour <strong>de</strong>s raisons politiciennes, la misère sociale accroit évi<strong>de</strong>mment la propension <strong>de</strong>s individus à se saisir <strong>de</strong><br />

tout ce qu'ils trouvent, y compris à se saisir <strong>de</strong>s actes délictueux mais ça ne peut en aucun cas justifier qu'il n'y ait<br />

aucune intervention d'aucune autorité aussi bienveillante soit elle, sur <strong>de</strong>s actes qui par ailleurs relèvent <strong>de</strong> la<br />

délinquance ou <strong>de</strong> la déviance. Je crois qu'il y a <strong>de</strong>s postures, équilibrées, naturelles, qui doivent être utilisées, nous<br />

nous éloignons un peu <strong>de</strong> ce qu'est ce conseil <strong>de</strong> Droit et Devoirs <strong>de</strong>s familles mais je ne répèterai jamais assez<br />

qu'en ces matières <strong>de</strong> sécurité et <strong>de</strong> tranquillité <strong>de</strong> rappel à l'ordre, à un moment donné, sans angélisme ni<br />

autoritarisme, il y a une voie naturelle <strong>de</strong> laquelle je retiens tout <strong>de</strong> même <strong>de</strong> votre discussion parce que c'était un<br />

débat riche, que le Maire ne peut pas en effet être cet espèce <strong>de</strong> personnage qui gère tout, dirige tout, résout tout<br />

parce que dans ces cas-là, en effet, à un moment donné, les vocations vont s'épuiser et il ne peut être question que<br />

les uns se prennent pour ce qu'ils ne sont pas et les autres dépriment parce qu'ils n'arriveront jamais à être ce qu'on<br />

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leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'être. Voilà mesdames et messieurs, je vous propose <strong>de</strong> passer au vote. Qui est contre cette mesure<br />

? Monsieur BISSEY. Qui s'abstient ? Le rapport est adopté, je vous en remercie. Je reviendrais évi<strong>de</strong>mment vers<br />

vous pour que nous détaillions la mise en œuvre. Travaux <strong>de</strong> réfection <strong>de</strong> la rue Neckarbischofsheim, rapport n° 8,<br />

Monsieur BRAUN.<br />

Rapport n° 8<br />

TRAVAUX DE REFECTION DE LA RUE NECKARBISCHOFSHEIM - MISE EN ACCESSIBILITE DES<br />

ARRETS DE BUS AQUALUC ET HAMEAUX SAINT-LUC - CONVENTION DE MANDAT DE MAITRISE<br />

D'OUVRAGE AVEC LE GRAND TROYES<br />

Rapporteur : Monsieur BRAUN<br />

<strong>La</strong> Ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> a programmé la réfection <strong>de</strong> la rue Neckarbischofsheim en 2012. Ces travaux<br />

impactent les quatre arrêts <strong>de</strong> bus Aqualuc et Hameaux Saint <strong>Luc</strong>, <strong>de</strong>sservis par la ligne 2, qui doivent être mis en<br />

accessibilité.<br />

Or, le Grand Troyes a pleine compétence pour réaliser les travaux <strong>de</strong> mise en accessibilité <strong>de</strong>s emplacements d’arrêt<br />

<strong>de</strong> véhicules <strong>de</strong> transport en commun inscrits au Schéma Directeur d’Accessibilité <strong>de</strong>s Transports, que ces<br />

emplacements se trouvent ou non sur <strong>de</strong>s voiries d’intérêt communautaire.<br />

Les travaux <strong>de</strong> mise en accessibilité <strong>de</strong>s arrêts <strong>de</strong> bus Aqualuc et Hameaux Saint-<strong>Luc</strong> étant concomitants aux travaux<br />

<strong>de</strong> voirie réalisés par la commune, il en résulte que la réalisation <strong>de</strong> ces projets constituent une opération globale<br />

relevant <strong>de</strong> la compétence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux maîtres d’ouvrage : le Grand Troyes et la Ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>.<br />

Afin <strong>de</strong> palier les difficultés liées à l’existence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux maîtres d’ouvrage différents pour une même opération,<br />

notamment celles liées à la passation <strong>de</strong> marchés et à la coordination <strong>de</strong>s travaux, il est proposé <strong>de</strong> désigner, pour la<br />

seule durée <strong>de</strong>s travaux, la Ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> comme mandataire.<br />

Une convention <strong>de</strong> mandat <strong>de</strong> maîtrise d’ouvrage passée entre le Grand Troyes et la Ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong><br />

définit les modalités d’exercice <strong>de</strong> cette maîtrise d’ouvrage déléguée par la Grand Troyes à la Ville.<br />

<strong>La</strong> Ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> réalisera au nom du Grand Troyes les travaux <strong>de</strong> mise en accessibilité <strong>de</strong>s arrêts<br />

<strong>de</strong> bus Aqualuc et Hameaux Saint-<strong>Luc</strong>. Le Grand Troyes remboursera l’intégralité du montant <strong>de</strong>s travaux, maîtrise<br />

d’œuvre comprise, estimé à 30 717,37 € TTC.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission Urbanisme - Politique <strong>de</strong> la Ville - Environnement du 24 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Administration Générale du 28 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Le <strong>Conseil</strong> Municipal à l'unanimité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• D'APPROUVER le mandat du maître d'ouvrage délégué pour cette opération.<br />

• D'AUTORISER Monsieur le Maire ou son représentant à signer la convention <strong>de</strong> mandat <strong>de</strong> maîtrise<br />

d’œuvre entre le Grand Troyes et la Ville <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>.<br />

• D'AUTORISER Monsieur le Maire ou son représentant à signer tout document se rapportant au<br />

présent exposé <strong>de</strong>s motifs.<br />

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Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

VOTE<br />

32<br />

NE<br />

PREND PAS<br />

PART<br />

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Présentation du rapport<br />

Le Grand Troyes, en tant qu'autorité compétente, a élaboré un schéma directeur d'accessibilité <strong>de</strong>s services <strong>de</strong><br />

transport, le SDAT, dans ce cadre, les 4 arrêts <strong>de</strong> bus <strong>de</strong> la ligne n° 2 au niveau <strong>de</strong> l'Aqualuc et <strong>de</strong>s Hameaux Saint-<br />

<strong>Luc</strong>, les stations Aqualuc et Hameaux Saint-<strong>Luc</strong>, vont être mises en accessibilité sous l'autorité du Grand Troyes.<br />

D'autre part, la Ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> réalisant elle-même <strong>de</strong>s travaux d'aménagement <strong>de</strong> voirie sur le<br />

secteur, sera mandatée par le Grand Troyes pour la mise en accessibilité, ceci afin d'éviter <strong>de</strong>ux maîtrises d'ouvrage<br />

différentes. Le Grand Troyes remboursera le montant <strong>de</strong>s travaux, maîtrise d'œuvre comprise, soit un montant estimé<br />

à 30 717 € T.T.C. Vous avez copie <strong>de</strong> la convention <strong>de</strong> mandat jointe au rapport, il vous est donc proposé<br />

d'approuver le mandat du maître d'ouvrage délégué, d'autoriser Monsieur le Maire ou son représentant à signer la<br />

convention <strong>de</strong> mandat, d'autoriser Monsieur le Maire ou son représentant à signer tout document se rapportant au<br />

présent exposé <strong>de</strong>s motifs. Voilà Monsieur le Maire.<br />

Après présentation du rapport<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur BRAUN. Est-ce qu'il y a <strong>de</strong>s remarques ou <strong>de</strong>s commentaires sur ce rapport<br />

? Monsieur FRIDBLATT.<br />

Monsieur FRIDBLATT : Juste une petite question, est-ce que les travaux sont déjà faits ou est-ce qu'on va retailler<br />

les nouveaux trottoirs tout neufs qui viennent d'être terminés ?<br />

Monsieur GIRARDIN : Monsieur JOUANET.<br />

Monsieur JOUANET : Bien évi<strong>de</strong>mment, les travaux sont déjà faits, on est dans le cadre d'une convention <strong>de</strong><br />

financement, on est dans le point <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> la convention qui suit. C'est-à-dire, que l’on a fait, on est prêt à payer et on<br />

va récupérer l'argent, tout <strong>de</strong> même un montant 30 717,37 €.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci, est-ce qu'il y a d'autres remarques ou commentaires ? Je mets aux voix. Qui est contre<br />

? Qui s'abstient ? Le rapport est adopté, je vous remercie.<br />

Rapport n° 9<br />

PLAN LOCAL D'URBANISME - LANCEMENT DES ETUDES PREALABLES<br />

Rapporteur : Monsieur JOUANET<br />

<strong>La</strong> Ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> a approuvé son Plan Local d’Urbanisme ( P.L.U) le 5 octobre 2011, lequel a permis<br />

<strong>de</strong> définir les gran<strong>de</strong>s orientations d’aménagement du territoire Chapelain ainsi que les dispositions applicables à<br />

chaque secteur prédéfini sur la commune.<br />

Le territoire connaît actuellement <strong>de</strong> fortes évolutions et <strong>de</strong> nombreux projets y sont envisagés. Aussi, pour permettre<br />

la réalisation <strong>de</strong> ces nouveaux projets, il est nécessaire d’apporter <strong>de</strong>s adaptations aux dispositions du Plan Local<br />

d’Urbanisme en vigueur. Pour cela, un bureau d'étu<strong>de</strong> doit être choisi pour accompagner la Ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong><br />

Saint-<strong>Luc</strong> dans ses démarches et notamment définir la procédure à mettre en œuvre, modification ou révision du<br />

P.L.U.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission Urbanisme, Environnement et Politique <strong>de</strong> la Ville du 24 Janvier <strong>2013</strong>.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Administration Générale du 28 Janvier <strong>2013</strong>.<br />

78/96


Le <strong>Conseil</strong> Municipal à l'unanimité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• D’AUTORISER Monsieur le Maire, ou son représentant, à lancer une consultation auprès <strong>de</strong> plusieurs<br />

bureaux d'étu<strong>de</strong>s afin <strong>de</strong> conduire la procédure <strong>de</strong> modification ou <strong>de</strong> révision du Plan Local d’Urbanisme.<br />

• D’AUTORISER Monsieur le Maire, ou son représentant, à lancer les étu<strong>de</strong>s permettant la modification<br />

et/ou la révision du P.L.U.<br />

• D’AUTORISER Monsieur le Maire, ou son représentant, à signer tout document se rapportant au présent<br />

exposé <strong>de</strong>s motifs.<br />

Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

NE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

PREND PAS<br />

VOTE<br />

PART<br />

32<br />

Présentation du rapport<br />

Plan local d'urbanisme, lancement <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s préalables en vue <strong>de</strong> son adaptation. Notre plan local d'urbanisme a<br />

été adopté le 5 octobre 2011, et il a permis <strong>de</strong> définir les gran<strong>de</strong>s orientations d'aménagement <strong>de</strong> notre territoire. Ce<br />

territoire connait actuellement <strong>de</strong>s fortes évolutions et <strong>de</strong> nombreux projets et ils sont envisagés, bien évi<strong>de</strong>mment, à<br />

travers le PRU en particulier mais pas uniquement que ça, aussi pour permettre la réalisation <strong>de</strong> ces nouveaux<br />

projets, il est nécessaire d'apporter <strong>de</strong>s adaptations au dispositif du plan local d'urbanisme en vigueur. A ces fins, un<br />

bureau d'étu<strong>de</strong> doit être choisi pour accompagner la ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> dans ses démarches et<br />

notamment définir la procédure à mettre en œuvre, c'est-à-dire soit une modification, soit une révision <strong>de</strong> notre P.L.U.<br />

Après saisine <strong>de</strong>s commissions d'urbanisme, environnement et politique <strong>de</strong> la ville, finances et administration<br />

générale, il vous est donc proposé d'autoriser Monsieur le Maire ou son représentant à lancer une consultation<br />

auprès <strong>de</strong> plusieurs bureaux d'étu<strong>de</strong>s afin <strong>de</strong> conduire la procédure <strong>de</strong> modification du plan local d'urbanisme,<br />

d'autoriser ici Monsieur le Maire ou son représentant à lancer les étu<strong>de</strong>s permettant la modification ou la révision du<br />

PLU et d'autoriser Monsieur le Maire ou son représentant à signer tout document s'y rapportant. Il est bien évi<strong>de</strong>nt<br />

que, d'autre part, on est confronté pour la première fois à la future disparition <strong>de</strong> l'AUDART qui jusqu'ici travaillait<br />

pour le compte <strong>de</strong>s collectivités, elle était rétribuée pour le faire. Là, c'est un petit peu plus compliqué puisque<br />

l'AUDART ne prend pas ce genre <strong>de</strong> travail, étant entendu qu'elle mettra fin à ses fonctions dans l'état en fin d'année<br />

<strong>2013</strong>.<br />

Après présentation du rapport<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur JOUANET. Est-ce qu'il y a <strong>de</strong>s remarques ou <strong>de</strong>s commentaires sur ce<br />

rapport ? Madame BOEGLIN.<br />

Madame BOEGLIN : Est-ce qu'on peut avoir quelques informations sur les modifications qui seraient à apporter ?<br />

79/96


Monsieur JOUANET : Les principales modifications portent sur le secteur <strong>de</strong> la ZAC ou proximité, <strong>de</strong> manière à<br />

mettre en harmonie les services qu'on pourrait essayer d'implanter sur ce territoire là, ça porte également,<br />

vraisemblablement, mais pour l'instant c'est un peu prématuré, sur <strong>de</strong>s emplacements réservés qui sont en train <strong>de</strong><br />

bouger, en particulier sur le secteur du bas, et puis sur certaines modifications à faire dans le secteur SNCF puisque<br />

la SNCF, RFF, ICF et consorts se séparent <strong>de</strong> terrains pour essayer <strong>de</strong> les viabiliser et <strong>de</strong> les mettre à la<br />

construction, donc on a <strong>de</strong>s zones UY qui pourraient évoluer dans ce sens-là. Voilà<br />

le gros <strong>de</strong>s choses et bien évi<strong>de</strong>mment, hormis sur le secteur PRU, tout le reste va dépendre justement <strong>de</strong>s<br />

obligations qu'on a, soit révision, soit modification puisque si les tarifs ne sont pas les mêmes, ce sont surtout les<br />

délais qui ne sont pas les mêmes et dans tous les cas, on sera tenu aussi <strong>de</strong> revoir notre PLU pour y incorporer les<br />

dispositions du grenelle, donc à terme il faut qu'on voie, d'où l'utilité <strong>de</strong> ce rapport, qu'on voie avec <strong>de</strong>s spécialistes, la<br />

direction qu'il nous faut prendre.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci. Madame BOEGLIN.<br />

Madame BOEGLIN : Dans la partie ZAC, on ne va pas <strong>de</strong>nsifier les constructions, augmenter les hauteurs ?<br />

Monsieur JOUANET : Non, ça ne touche que les parties services ou commerces. On ne change pas, on essaiera et<br />

je connais votre souci et on le partage tous autour <strong>de</strong> cette table, on ne refera pas et on ne va pas reconstruire les<br />

tours qu'on a démolies la semaine <strong>de</strong>rnière si c'est un peu ça en résumé et en raccourci ce que vous voulez dire.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur JOUANET. Est-ce qu'il y a d'autres remarques ou commentaires ? Je n'en<br />

vois pas, je mets aux voix. Qui est contre ? Qui s'abstient ? Le rapport est adopté je vous remercie. Rapport n° 10 sur<br />

le renforcement <strong>de</strong> l'installation communal d'éclairage public, c'est une ville très éclairée Monsieur LAILLET.<br />

Rapport n° 10 et n° 11<br />

RENFORCEMENT DE L'INSTALLATION COMMUNALE D'ECLAIRAGE PUBLIC S.D.E.A. CENTRE<br />

COMMERCIAL PALISSY<br />

Rapporteur : Monsieur LAILLET<br />

Dans le cadre du Programme <strong>de</strong> Rénovation Urbaine du quartier Chantereigne, il y a lieu <strong>de</strong> prévoir le renforcement<br />

<strong>de</strong> l’installation communale d’éclairage public pour le centre commercial Bernard Palissy.<br />

Il est rappelé que la commune adhère au Syndicat Départemental d’Energie <strong>de</strong> l’Aube ( S.D.E.A) <strong>de</strong>puis 1937 et<br />

qu’elle lui a transféré la compétence relative à :<br />

• la maîtrise d’ouvrage <strong>de</strong>s investissements d’éclairage public et <strong>de</strong> mise en lumière <strong>de</strong> la Ville<br />

au moment <strong>de</strong> son adhésion,<br />

• la maintenance préventive et curative <strong>de</strong>s installations d’éclairage public par délibération du<br />

<strong>Conseil</strong> municipal en date du 30 mars 1976.<br />

Les travaux précités incombent donc au S.D.E.A. Ils comprennent :<br />

• la fourniture et la pose <strong>de</strong> projecteurs à leds sous l’auvent et les circulations avant et arrière.<br />

• la création d’un réseau souterrain d’éclairage public sur une longueur d’environ 400 mètres linéaires.<br />

• la création d’un réseau d’éclairage public posé en faça<strong>de</strong> d’une longueur d’environ 500 mètres linéaires.<br />

Selon les dispositions <strong>de</strong> la délibération n°9 du 18 décembre 2009 du bureau du S.D.E.A, le coût hors taxe <strong>de</strong> ces<br />

travaux est estimé à 162 000 euros, et la contribution <strong>de</strong> la Ville serait égale à 70 % <strong>de</strong> cette dépense, soit une<br />

contribution totale évaluée à 113 400 euros.<br />

Afin <strong>de</strong> réaliser ces travaux, un fonds <strong>de</strong> concours peut être versé par la Ville au S.D.E.A. en application <strong>de</strong> l’article<br />

L5212-26 du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales. S’agissant <strong>de</strong> la réalisation d’un équipement, ce fonds <strong>de</strong><br />

concours est imputable en section d'investissement dans le budget communal.<br />

80/96


De plus, au regard <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong>s lois n°93.1418 du 31/12/1993, n°92.57du 24/06/1992 et du décret n°94.1159<br />

du 26/12/1994 concernant la sécurité et la protection <strong>de</strong> la santé lors <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> bâtiments et <strong>de</strong> génie civil, il y<br />

a lieu <strong>de</strong> désigner un coordinateur pour la sécurité et la protection <strong>de</strong> la santé. Il vous est proposé <strong>de</strong> désigner le<br />

S.D.E.A. pour assurer cette mission.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission Urbanisme-Politique <strong>de</strong> la Ville-Environnement du 24 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Administration Générale du 28 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Le <strong>Conseil</strong> Municipal à l'unanimité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• DE DEMANDER au S.D.E.A. la réalisation <strong>de</strong>s travaux ci <strong>de</strong>ssus définis.<br />

• DE S’ENGAGER à ce qu’un fonds <strong>de</strong> concours soit versé au S.D.E.A, maître d’ouvrage, sur<br />

présentation d’un décompte définitif. Ce fonds <strong>de</strong> concours est estimé à 113 400 euros .<br />

• D’INSCRIRE au budget les crédits nécessaires.<br />

• DE DEMANDER au S.D.E.A. <strong>de</strong> désigner un coordinateur pour l’hygiène et la sécurité du<br />

chantier.<br />

• DE METTRE à disposition du S.D.E.A. les installations d’éclairage public, propriété <strong>de</strong> la Ville,<br />

en application <strong>de</strong> l’article L1321.1 du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales.<br />

81/96


Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

VOTE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

32<br />

NE<br />

PREND PAS<br />

PART<br />

Présentation du rapport n° 10<br />

Dans le cadre du PRU du quartier Chantereigne, il y a lieu <strong>de</strong> prévoir le renforcement <strong>de</strong> l'installation communale<br />

d'éclairage public qui incombe donc à la municipalité. Pour le centre commercial Bernard PALISSY. Ces travaux sont<br />

situés le long <strong>de</strong> la rue Jean ZAY, avenue Jean MOULIN et Bernard PALISSY comme travaux il y aura la fourniture et<br />

la pose <strong>de</strong> projecteurs à leds sous l'auvent et les circulations avant et arrière, la création d'un réseau souterrain<br />

d'éclairage public sur une longueur d'environ 400 mètres et la création d'un réseau d'éclairage public posé en faça<strong>de</strong><br />

d'une longueur d'environ 500 mètres soit une contribution totale <strong>de</strong> 113 400 euros qui correspond à 70% <strong>de</strong>s travaux.<br />

Après accord <strong>de</strong> la commission urbanisme, politique <strong>de</strong> la ville et <strong>de</strong> l'environnement du 24 janvier <strong>2013</strong> et <strong>de</strong> la<br />

commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Administration Générale du 28 janvier <strong>2013</strong>, il vous est proposé <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au<br />

syndicat d'électrification <strong>de</strong> l'aube la réalisation <strong>de</strong>s travaux ci-<strong>de</strong>ssus, <strong>de</strong> s'engager à ce qu'un fonds <strong>de</strong> concours soit<br />

versé au S.D.E.A. maître d'ouvrage, sur présentation d'un décompte définitif. Ce fonds <strong>de</strong> concours est estimé à 113<br />

400 €, d'inscrire au budget les crédits nécessaires, <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au syndicat d'électrification <strong>de</strong> désigner un<br />

coordinateur pour l'hygiène et la sécurité du chantier et <strong>de</strong> mettre à disposition du syndicat les installations<br />

d'éclairage public, propriété <strong>de</strong> la ville, en application <strong>de</strong> l'article <strong>de</strong>s collectivités territoriales.<br />

Après présentation du rapport<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur LAILLET. Peut-être pourriez-vous nous présenter très succinctement, puisque<br />

c'est la même chose, mais sur le secteur Sarrail le rapport qui suit, je mettrais évi<strong>de</strong>mment aux voix l'un et l'autre<br />

successivement mais sans nous relire la totalité puisque c'est quasiment le même, il n'y a que l'adressage et le<br />

montant qui change.<br />

Rapport n° 11<br />

RENFORCEMENT DE L'INSTALLATION COMMUNALE D'ECLAIRAGE PUBLIC S.D.E.A. RUE SARRAIL<br />

Rapporteur : Monsieur LAILLET<br />

Dans le cadre du Programme <strong>de</strong> Rénovation Urbaine du quartier Chantereigne, il y a lieu <strong>de</strong> prévoir le renforcement<br />

<strong>de</strong> l’installation communale d’éclairage public <strong>de</strong> la rue Sarrail.<br />

Il est rappelé que la commune adhère au Syndicat Départemental d’Energie <strong>de</strong> l’Aube ( S.D.E.A) <strong>de</strong>puis 1937 et<br />

qu’elle lui a transféré la compétence relative à :<br />

• la maîtrise d’ouvrage <strong>de</strong>s investissements d’éclairage public et <strong>de</strong> mise en lumière <strong>de</strong> la Ville au moment<br />

<strong>de</strong> son adhésion<br />

• la maintenance préventive et curative <strong>de</strong>s installations d’éclairage public par délibération du <strong>Conseil</strong><br />

municipal en date du 30 mars 1976.<br />

82/96


Les travaux précités incombent donc au S.D.E.A. Ils comprennent :<br />

• la fourniture et la pose <strong>de</strong> 53 mâts décoratifs thermolaqués équipés <strong>de</strong> luminaires avec lampe à vapeur <strong>de</strong><br />

sodium haute pression.<br />

• la fourniture et la pose <strong>de</strong> 2 armoires avec régulateur-variateur <strong>de</strong> tension.<br />

• la création d’un réseau souterrain d’éclairage public sur une longueur d’environ 1900 mètres linéaires.<br />

Selon les dispositions <strong>de</strong> la délibération n°9 du 18 décembre 2009 du bureau du S.D.E.A, le coût hors taxe <strong>de</strong> ces<br />

travaux est estimé à 320 000 euros, et la contribution <strong>de</strong> la Ville serait égale à 70 % <strong>de</strong> cette dépense, soit une<br />

contribution totale évaluée à 224 000 euros.<br />

Afin <strong>de</strong> réaliser ces travaux, un fonds <strong>de</strong> concours peut être versé par la Ville au S.D.E.A. en application <strong>de</strong> l’article<br />

L5212-26 du Co<strong>de</strong> Générale <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales. S’agissant <strong>de</strong> la réalisation d’un équipement, ce fonds <strong>de</strong><br />

concours est imputable en section d'investissement dans le budget communal.<br />

De plus, au regard <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong>s lois n°93.1418 du 31/12/1993, n°92.57 du 24/06/1992 et du décret n°94.1159<br />

du 26/12/1994 concernant la sécurité et la protection <strong>de</strong> la santé lors <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> bâtiments et <strong>de</strong> génie civil, il y<br />

a lieu <strong>de</strong> désigner un coordinateur pour la sécurité et la protection <strong>de</strong> la santé. Il vous est proposé <strong>de</strong> désigner le<br />

S.D.E.A. pour assurer cette mission.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission Urbanisme-Politique <strong>de</strong> la Ville-Environnement du 24 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Administration Générale du 28 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Le <strong>Conseil</strong> Municipal à l'unanimité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• DE DEMANDER au S.D.E.A. la réalisation <strong>de</strong>s travaux ci <strong>de</strong>ssus définis.<br />

• DE S’ENGAGER à ce qu’un fonds <strong>de</strong> concours soit versé au S.D.E.A, maître d’ouvrage, sur<br />

présentation d’un décompte définitif. Ce fonds <strong>de</strong> concours est estimé à 224 000 euros.<br />

• D’INSCRIRE au budget les crédits nécessaires.<br />

• DE DEMANDER au S.D.E.A. <strong>de</strong> <strong>de</strong>signer un coordinateur pour l’hygiène et la sécurité du chantier.<br />

• DE METTRE à disposition du S.D.E.A. les installations d’éclairage public, propriété <strong>de</strong> la Ville, en<br />

application <strong>de</strong> l’article L1321.1 du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales.<br />

Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

VOTE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

32<br />

NE<br />

PREND PAS<br />

PART<br />

83/96


Présentation du rapport n° 11<br />

Toujours dans le même cadre, il vous est proposé <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> renforcement avenue Général Sarrail sur une petite<br />

longueur <strong>de</strong> 1900 mètres en souterrain, donc 53 mâts à poser qui seront du même style que ceux qui ont été posés<br />

boulevard <strong>de</strong> l'Ouest, il y aura <strong>de</strong>ux armoires avec régulateur variateur <strong>de</strong> tension, pour apaiser l'éclairage la nuit et<br />

<strong>de</strong>s fourreaux pour passage pour la future fibre optique. Cette avenue étant communautaire, il a été prévu la<br />

possibilité <strong>de</strong> séparer le fonctionnement et le comptage <strong>de</strong> l'éclairage public du reste <strong>de</strong>s voies <strong>de</strong> la ville. <strong>La</strong><br />

contribution <strong>de</strong> notre commune soit 70 % du coût, s'élèvera à 224 000 euros. Après accord <strong>de</strong> la commission<br />

Urbanisme le 24 janvier et <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances le 28 janvier, il vous est <strong>de</strong>mandé la même chose que le<br />

rapport précé<strong>de</strong>nt. Merci.<br />

Après présentation du rapport<br />

Monsieur GIRARDIN : C'est remarquable. Monsieur BISSEY, Madame PAPAZ, Madame CHERY. Il y a 1-0, c'est<br />

tout ce que j'avais à vous dire, allez-y, continuez.<br />

Monsieur BISSEY : Je crains <strong>de</strong> vous faire rater le prochain but <strong>de</strong> l'Allemagne. Je suis un peu surpris qu'il y ait <strong>de</strong>ux<br />

rapports sur le renforcement <strong>de</strong> l'éclairage. On est quand même dans une pério<strong>de</strong> où on a plutôt tendance à réduire<br />

l'éclairage dans beaucoup d'endroits, y compris sur les routes, etc. donc là, le titre, le libellé est "renforcement" et en<br />

plus on le met à <strong>de</strong>ux reprises, est-ce qu'il n'y a pas aussi autre chose <strong>de</strong>rrière, est-ce qu'il ne serait pas là l'occasion<br />

<strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s économies par exemple au niveau <strong>de</strong>s coûts ?<br />

Monsieur GIRARDIN : Madame PAPAZ puis Madame CHERY.<br />

Madame PAPAZ : J'ai entendu dans le rapport n° 2 qu'il allait y avoir <strong>de</strong>s fourreaux en prévision <strong>de</strong> la fibre optique<br />

mais je ne l'ai pas entendu dans le rapport n° 1. Est-ce que c'est fait aussi dans le n°1 ?<br />

Monsieur GIRARDIN : Mais c'était fait déjà. C'est ça la réponse.<br />

Madame PAPAZ : Donc il y avait déjà une tranchée, on a mis un fourreau pour la fibre optique et là on ouvre encore<br />

une tranchée.<br />

Monsieur GIRARDIN : Exactement.<br />

Madame PAPAZ : D'accord.<br />

Intervention sans micro.<br />

Monsieur GIRARDIN : Puisque ça a déjà été refait. Madame CHERY.<br />

Madame CHERY : Une question à poser parce que, comme ça concerne le PRU, je suis un peu surprise que cette<br />

dépense incombe, bon à 70 % mais ce sont les règles avec le S.D.E.A., on n’a pas <strong>de</strong> financement là-<strong>de</strong>ssus ?<br />

Monsieur GIRARDIN : Si. Monsieur JOUANET, allez-y.<br />

Monsieur JOUANET : Madame CHERY je vais vous répondre, ce sont <strong>de</strong>s dossiers très récurrents comme on dit,<br />

c'est-à-dire qu'il ne se passe plus un conseil sans qu'on ait ça. Alors, à chaque fois, c'est la même chose, c'est la part<br />

communale puisque dans le cadre du PRU, c'est la commune qui a en charge l'éclairage public puisqu'elle seule était<br />

capable <strong>de</strong> faire travailler son syndicat et <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong>s 30 % <strong>de</strong> contributions <strong>de</strong> la part du syndicat. Donc, c'est<br />

bis répétita <strong>de</strong> tous les dossiers, que ce soit le boulevard <strong>de</strong> l'Ouest, que ce soit Jean MOULIN, etc., c'est exactement<br />

la même chose.<br />

Monsieur GIRARDIN : <strong>La</strong> seule chose qui varie, c'est que l'ANRU intervient uniquement, vous allez m'arrêter si je me<br />

trompe, lorsqu'il y a rénovation <strong>de</strong>s mâts et pas quand il y a création, ou l'inverse.<br />

Intervention <strong>de</strong> Monsieur JOUANET hors micro<br />

84/96


Monsieur GIRARDIN : C'est une création <strong>de</strong> voies, ils interviennent s’il y a une création <strong>de</strong> voies.<br />

Monsieur JOUANET : Oui, une création <strong>de</strong> voies.<br />

Monsieur GIRARDIN : C'est-à-dire que nous avons la subvention du S.D.E.A. classique et quand il y a création <strong>de</strong><br />

voies, nous avons en plus une subvention <strong>de</strong> l'ANRU mais l'ANRU n'intervient pas, ça a été un <strong>de</strong>s grands enjeux <strong>de</strong><br />

la convention initiale, n'intervient pas sur l'éclairage public, alors je me suis trompé, ni en rénovation, ni en création<br />

sur <strong>de</strong>s voies existantes.<br />

Monsieur JOUANET : Et qui vaut un élément <strong>de</strong> réponse pour notre collègue, Monsieur BISSEY, puisque justement<br />

le mot "renforcement" ça équivaut à dire que ce n'est pas du neuf. Sinon on ne bénéficierait pas <strong>de</strong>s mêmes<br />

subventions mais il n'est pas question, bien évi<strong>de</strong>mment, d'augmenter la dépense énergétique en l'occurrence, au<br />

contraire, c'est <strong>de</strong> mettre, et vous l'avez dans le <strong>de</strong>scriptif tous les moyens pour que d'une part on réduise la<br />

consommation d'électricité à éclairage à peu près i<strong>de</strong>ntique, et d'autre part, surtout pour la rue Sarrail, ça s'applique<br />

pour la rue Sarrail, c'est bien <strong>de</strong> séparer l'alimentation et le comptage <strong>de</strong> la rue Sarrail <strong>de</strong>s autres voies <strong>de</strong> la<br />

commune <strong>de</strong> manière à avoir une idée qu'on essaie <strong>de</strong> poursuivre, c'est-à-dire, si cette voie est d'intérêt<br />

communautaire, qu'elle soit d'intérêt communautaire pour tout, inclus pour l'éclairage public tant dans l'entretien que<br />

dans la consommation dans l'avenir.<br />

Monsieur GIRARDIN : Nous sommes encore en débat dirons-nous.<br />

Monsieur JOUANET : Voilà.<br />

Monsieur GIRARDIN : D'autres remarques ou commentaires ? Je n'en vois pas. Qui est contre ? Qui s'abstient ? Le<br />

rapport est adopté, je vous en remercie. C'était pour le rapport sur Palissy. Maintenant je passe au vote sur Sarrail.<br />

Même vote, même vote. Je vous remercie <strong>de</strong> votre attention, j'ai bien vu que vous essayez <strong>de</strong> me prendre en défaut<br />

mais vous n'y êtes pas parvenu, c'est un sourire Monsieur DUCOURANT, la France mène 1-0, je souris. Alors,<br />

opération <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>ntialisation <strong>de</strong> Troyes Habitat, Monsieur JOUANET.<br />

Rapport n° 12<br />

OPERATION DE RESIDENTIALISATION DE TROYES HABITAT ET DE MON LOGIS RUE DU GENERAL<br />

SARRAIL : DESAFFECTATION ET DECLASSEMENT DES EMPRISES FONCIERES - CESSION DES<br />

Rapporteur : Monsieur JOUANET EMPRISES FONCIERES<br />

1) Désaffectation et déclassement<br />

Dans le cadre du Programme <strong>de</strong> Rénovation Urbaine du quartier Chantereigne-Montvilliers, <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong><br />

rési<strong>de</strong>ntialisation doivent être menées par les bailleurs sociaux (Aube Immobilier, Troyes Habitat et Mon logis) sur<br />

leur patrimoine respectif. Le principe <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>ntialisation et <strong>de</strong> requalification foncière constitue en effet un enjeu du<br />

Programme <strong>de</strong> Rénovation Urbaine.<br />

Les bailleurs sociaux se sont donc engagés à améliorer le cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> leurs locataires par le biais <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong><br />

rési<strong>de</strong>ntialisation qui consistent à aménager les espaces verts en pied d'immeuble, <strong>de</strong>s cheminements piétons, <strong>de</strong>s<br />

stationnements, …, au sein d’un ensemble privatif à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s locataires. A l’issue du Programme <strong>de</strong><br />

Rénovation Urbaine du quartier Chantereigne-Montvilliers, ce sont près <strong>de</strong> 2 000 logements qui seront rési<strong>de</strong>ntialisés.<br />

Les objectifs attendus <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>ntialisation sont les suivants :<br />

• accompagner la requalification du quartier,<br />

• améliorer l'image du secteur en limitant la stigmatisation caractéristique <strong>de</strong>s grands ensembles,<br />

• permettre l'i<strong>de</strong>ntification d'espaces privatifs pour chaque ensemble immobilier par la mise en place<br />

notamment <strong>de</strong> clôtures doublées d'une ligne végétale renforçant ainsi la valeur d'usage, le<br />

sentiment d'appartenance et d'appropriation,<br />

• améliorer l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et les piétons,<br />

•<br />

85/96


• sécuriser et hiérarchiser les espaces à usage public et privé,<br />

• affecter à chaque bâtiment une assiette foncière propre permettant aux bailleurs d'envisager une<br />

évolution à terme <strong>de</strong> leur patrimoine bâti,<br />

• regrouper autant que possible au sein <strong>de</strong> chaque rési<strong>de</strong>nce les fonctions liées à l'habitat :<br />

stationnement, dépôt <strong>de</strong>s ordures ménagères et <strong>de</strong> tri sélectif, jardins d'agrément.<br />

Au regard <strong>de</strong> ces objectifs, ce sont environ 192 logements situés au 102 - 104 - 106 rue du Général Sarrail qui seront<br />

rési<strong>de</strong>ntialisés par Troyes Habitat (propriétaire du 102 Sarrail) et par Mon Logis (propriétaire du 104 et 106 Sarrail).<br />

Les emprises foncières appartenant au domaine public communal et nécessaires à la réalisation <strong>de</strong> ces opérations<br />

sont principalement composées :<br />

• d’espaces verts,<br />

• <strong>de</strong> voiries <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte <strong>de</strong> stationnement : les contre-allées à la rue du Général Sarrail et ses<br />

dépendances,<br />

Pour permettre ces opérations <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>ntialisation, la délibération n°43/2011 en date du 13 avril 2011 a autorisé le<br />

Maire <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> à lancer la procédure <strong>de</strong> déclassement <strong>de</strong>s voies et dépendances routières exposées<br />

ci-<strong>de</strong>ssus.<br />

Une enquête publique, préalable au déclassement <strong>de</strong> ces emprises appartenant au domaine public routier communal<br />

et représentant une superficie approximative <strong>de</strong> 2 672 m², s’est déroulée du 6 décembre 2012 au 20 décembre 2012.<br />

Pour faire suite aux conclusions favorables du commissaire enquêteur <strong>rendu</strong>es le 15 janvier <strong>2013</strong>, il convient <strong>de</strong><br />

constater la désaffectation et <strong>de</strong> déclasser les emprises du domaine public afin <strong>de</strong> permettre <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r ces espaces à<br />

Troyes Habitat et Mon Logis en vue <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> leurs opérations <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>ntialisation.<br />

Concernant les espaces verts environnants également compris dans l’emprise <strong>de</strong>s futures opérations <strong>de</strong><br />

rési<strong>de</strong>ntialisation <strong>de</strong> Troyes Habitat, il convient <strong>de</strong> constater la désaffectation et <strong>de</strong> prononcer le déclassement <strong>de</strong> ces<br />

espaces représentant une superficie <strong>de</strong> 8 190 m².<br />

Par conséquent, les espaces (espaces verts et voiries) pour lesquels il convient <strong>de</strong> constater la désaffectation et <strong>de</strong><br />

prononcer le déclassement représentent une superficie totale approximative <strong>de</strong> 10 862 m².<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> l’Urbanisme, <strong>de</strong> la Politique <strong>de</strong> la Ville et <strong>de</strong> l’Environnement du 24 janvier 2012.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l’Administration Générale du 28 janvier 2012.<br />

Le <strong>Conseil</strong> Municipal à l'unanimité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• DE CONSTATER la désaffectation du domaine public communal <strong>de</strong>s voiries <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte <strong>de</strong><br />

stationnement et <strong>de</strong>s espaces verts environnants représentant une superficie totale <strong>de</strong> 10 862 m².<br />

• DE DECLASSER du domaine public communal <strong>de</strong>s voiries <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte, <strong>de</strong> stationnement et <strong>de</strong>s<br />

espaces verts environnants représentant une superficie totale <strong>de</strong> 10 862 m².<br />

• D'AUTORISER Monsieur le Maire ou son représentant à signer tout document se rapportant à cette<br />

procédure <strong>de</strong> désaffectation et <strong>de</strong> déclassement pour la totalité <strong>de</strong>s emprises concernées.<br />

86/96


Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

VOTE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

32<br />

NE<br />

PREND PAS<br />

PART<br />

2) Cession <strong>de</strong>s emprises foncières<br />

Dans le cadre <strong>de</strong> son avis N°12/665 en date du 28 janvier <strong>2013</strong>, la Direction Générale <strong>de</strong>s Finances Publiques –<br />

service France Domaine – a estimé, pour les besoins <strong>de</strong> la publicité foncière, l’ensemble <strong>de</strong>s emprises foncières à<br />

cé<strong>de</strong>r à Troyes Habitat et Mon Logis, à 20€/m², soit une valeur faciale globale arrondie à 160 000 €.<br />

Considérant que cette cession constitue une condition indispensable à la réalisation par Troyes Habitat et Mon Logis<br />

<strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>ntialisation et que cette <strong>de</strong>rnière constitue une orientation fondamentale du Programme <strong>de</strong><br />

Rénovation Urbaine du quartier Chantereigne-Montvilliers, la cession <strong>de</strong> ces emprises à Troyes Habitat et Mon Logis<br />

peut être opérée pour un euro symbolique ; les frais d’acte notarié seront à la charge <strong>de</strong> l’acquéreur.<br />

Le <strong>Conseil</strong> Municipal à l'unanimité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• D’AUTORISER Monsieur le Maire ou son représentant à procé<strong>de</strong>r à la cession pour un euro symbolique<br />

<strong>de</strong>s emprises foncières susmentionnées représentant une superficie totale approximative <strong>de</strong> 10 862 m², et<br />

à signer tout acte s’y rapportant.<br />

Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

VOTE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

32<br />

NE<br />

PREND PAS<br />

PART<br />

87/96


EMPRISES DESAFFECTEES, DECLASSEES ET PROCHAINEMENT CEDEES<br />

Espaces verts désaffectés et déclassés<br />

Espaces <strong>de</strong> voirie désaffectés et déclassés<br />

88/96


Présentation du rapport<br />

Là aussi, c'est un dossier à l'i<strong>de</strong>ntique <strong>de</strong> ce que l'on a pu voir et je vous exonèrerai <strong>de</strong>s attendus qu'il y a en tête <strong>de</strong><br />

ce rapport, qui expliquent pourquoi une rési<strong>de</strong>ntialisation est simplement notée qu'au regard <strong>de</strong>s objectifs du PRU, ce<br />

sont 192 logements situés sur les 102, 104 et 106 rue Sarrail qui vont être rési<strong>de</strong>ntialisés par Troyes Habitat pour la<br />

102 et par Mon Logis pour la 104 et la 106. Pour permettre ces opérations <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>ntialisation, on a eu une<br />

délibération le 13 avril 2011 qui autorisait le Maire à procé<strong>de</strong>r au déclassement <strong>de</strong>s voies et <strong>de</strong>s dépendances<br />

routières, ensuite une enquête publique préalable au déclassement <strong>de</strong> ces emprises appartenant au domaine public<br />

routier communal et représentant une superficie <strong>de</strong> 2 672 m², s'est déroulée du 6 décembre au 20 décembre 2012.<br />

Pour faire suite aux conclusions favorables du commissaire enquêteur <strong>rendu</strong>es le 15 janvier, il convient <strong>de</strong> constater<br />

la désaffectation et <strong>de</strong> déclasser les emprises du domaine public afin <strong>de</strong> permettre <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r ces espaces à Troyes<br />

Habitat et à Mon Logis en vue <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>ntialisation. Concernant les espaces verts environnants pour une surface<br />

approximative <strong>de</strong> 8 190 m², il y a lieu également <strong>de</strong> constater la désaffectation et <strong>de</strong> prononcer le déclassement <strong>de</strong><br />

ces espaces publics. Par conséquent, les espaces pour lesquels il convient <strong>de</strong> constater la désaffectation et <strong>de</strong><br />

prononcer le déclassement, comprennent une superficie totale approximative <strong>de</strong> 10 862 m². Après saisine <strong>de</strong>s<br />

commissions d'Urbanisme et <strong>de</strong>s Finances, il vous est proposé <strong>de</strong> constater le déclassement et d'autoriser Monsieur<br />

le Maire ou son représentant à signer tout document se rapportant à cette procédure, j'ajoute qu'un plan en couleur<br />

est à disposition au verso <strong>de</strong> cette page.<br />

Après présentation du rapport<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur JOUANET pour toutes ces précisions. Est-ce qu'il y a <strong>de</strong>s remarques ou <strong>de</strong>s<br />

commentaires ? Monsieur DEFONTAINE.<br />

Monsieur DEFONTAINE : Je profite <strong>de</strong> ce rapport, je suis bien sûr pour, c'est classique, mais je crois Monsieur le<br />

Maire, c'est vous qui vous en êtes exprimé dans la presse, je ne sais plus si c'est la foncière qui gèlerait pendant trois<br />

ans les constructions <strong>de</strong> certains logements ou si ils vous ont fait réagir à ce sujet. Je ne sais pas si vous pouvez<br />

nous donner quelques informations mais effectivement, à la lecture <strong>de</strong> cet article, c'est vrai que ça m'a beaucoup<br />

surpris.<br />

Monsieur GIRARDIN : Vous avez parfaitement raison, c'est un sujet <strong>de</strong> préoccupation nouveau, puisque la foncière<br />

logement qui intervient sur l'ensemble <strong>de</strong>s PRU <strong>de</strong> France et <strong>de</strong> Navarre, qui correspond au 1 % logement classique<br />

historique, <strong>de</strong>vait intervenir sur <strong>de</strong> nombreux PRU, notamment le nôtre en reconstruction, et en accession propriété<br />

sur les quartiers libérés par l'emprise <strong>de</strong>s tours Sarrail et la future démolition <strong>de</strong> l'école Jean Moulin et que<br />

manifestement la question <strong>de</strong> la restriction budgétaire se posant à tous les étages, il semblerait que la Foncière<br />

Logement n'ait pas obtenu gain <strong>de</strong> cause par rapport aux préoccupations qui étaient les siennes vis-à-vis <strong>de</strong> l'Etat sur<br />

les mécanismes extrêmement complexes qui sont à mettre en œuvre. Du coup, ils disent : "puisque c'est ça, on n’ira<br />

pas". Si vous voulez mon avis, c'est une posture <strong>de</strong> négociation puisqu'évi<strong>de</strong>mment, tous les élus que nous sommes<br />

montent au créneau pour dire : "c'est quoi ce bazar", donc, on va trouver <strong>de</strong>s solutions, on en trouve <strong>de</strong>puis 5 ans<br />

donc on va en trouver mais c'est une vraie gran<strong>de</strong> difficulté, je pense que pour la reconstitution du terrain <strong>de</strong> foot<br />

Massenet, on va avoir <strong>de</strong> la place pendant un petit moment, à quelque chose malheur est bon, comme disait ma<br />

grand-mère. Pour l'instant, nous sommes dans ce bras <strong>de</strong> fer qui ne dépend pas <strong>de</strong> nous et nous avons <strong>de</strong>s<br />

questions qui vont se poser et qui vont faire qu'il y a <strong>de</strong>s programmes qui vont forcément être différés, c'est ainsi,<br />

mais ça ne va pas nous reconstituer notre offre <strong>de</strong> logements, ça c'est sûr, on n'est pas prêt d'avoir nos dotations qui<br />

augmentent et notre population qui augmente aussi, en tous cas sur ce quartier puisque d'autres programmes vont se<br />

situer ailleurs, Monsieur JOUANET évoquait d'autres programmes assez sympathiques d'ailleurs, liés aux emprises<br />

libérées sur le SERNAM, etc., qui sont <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> qualité donc à d'autres endroits, ça va mais là, un petit<br />

peu inquiet. Voilà, vous avez bien fait <strong>de</strong> me poser la question, j'aurais pu d'ailleurs <strong>de</strong> moi-même vous en parler mais<br />

c'était dans la presse, ce n'était pas pour cacher le dossier vous vous imaginez bien, c'était dans la presse.<br />

Intervention <strong>de</strong> Monsieur DEFONTAINE hors micro.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur DEFONTAINE. Je vous remercie. On passe au vote. Qui est contre ? Qui<br />

s'abstient ? Le rapport est adopté, c'était le rapport n° 12.<br />

Intervention <strong>de</strong> Monsieur JOUANET hors micro<br />

89/96


Monsieur GIRARDIN : Ah bon, c'est le rapport n° 11 ?<br />

Monsieur JOUANET : Oui Monsieur le Maire. Maintenant qu'on a désaffecté, maintenant qu'on a déclassé et puis<br />

que le conseil est d'accord, on va cé<strong>de</strong>r les mêmes emprises, je ne vous fais pas la lecture, les 10 862 m² prévus à<br />

nos bailleurs, soit Mon Logis en l'occurrence, après une estimation <strong>de</strong>s domaines à 160 000 €, et bien, pour l'euro<br />

symbolique puisque ça fait partie <strong>de</strong> la reconstitution <strong>de</strong> l'offre sociale sur et hors marché du PRU.<br />

Monsieur GIRARDIN : 160 000 € qui nous passent sous le nez.<br />

Monsieur JOUANET : Il vous est <strong>de</strong>mandé d'autoriser Monsieur le Maire ou son représentant à procé<strong>de</strong>r à cette<br />

cession à l'euro symbolique et à signer les documents adéquats.<br />

Monsieur GIRARDIN : Qui a <strong>de</strong>s remarques à faire. Je n'en vois pas. Je mets aux voix. Qui est contre ? Qui<br />

s'abstient ? Le rapport est adopté, je vous remercie. Rapport n° 13, Madame PAUTRAS.<br />

Rapport n° 13<br />

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR - AIDE AUX ETUDIANTS - ANNEE SCOLAIRE 2012-<strong>2013</strong><br />

Rapporteur : Madame PAUTRAS<br />

Chaque année scolaire une ai<strong>de</strong> est octroyée par la commune <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> aux étudiants Chapelains.<br />

Des critères d’attribution <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> aux étudiants ont été mis en place par délibérations du 12 mars 2002 et du 03<br />

février 2004 :<br />

- être domicilié à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> <strong>de</strong>puis au moins <strong>de</strong>ux ans à compter <strong>de</strong> la date à laquelle le dossier<br />

est déposé,<br />

- être titulaire du Baccalauréat ou d'un titre équivalent,<br />

- être inscrit en étu<strong>de</strong>s supérieures,<br />

- être âgé <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 26 ans au 31 décembre <strong>de</strong> l'année en cours,<br />

- les étudiants pourront bénéficier <strong>de</strong> cette ai<strong>de</strong> pendant cinq années consécutives ou non sous réserve du<br />

respect <strong>de</strong> la limite d'âge ci-<strong>de</strong>ssus.<br />

-<br />

Sur présentation d'un dossier argumenté, une ai<strong>de</strong> exceptionnelle pourra être versée :<br />

- aux étudiants ayant déjà perçu l'ai<strong>de</strong> 5 fois. L'ai<strong>de</strong> est limitée à un cursus <strong>de</strong> 7 ans,<br />

- aux étudiants <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 26 ans qui ont repris leurs étu<strong>de</strong>s après une interruption.<br />

Lors du <strong>Conseil</strong> municipal du 19 décembre 2012, il a été décidé d'attribuer à un jeune une ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 196 € (Quotient ><br />

821).<br />

Après vérification, il s'avère que ce jeune aurait dû bénéficier d'une ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 510 € correspondant au quotient <strong>de</strong> (0 à<br />

550).<br />

A ce titre, ce jeune se verra attribuer une somme <strong>de</strong> 314 € correspondant à la différence qu'il n'a pas perçue lors du<br />

1er versement.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission Enseignement du 25 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Après saisine <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Administration Générale du 28 janvier <strong>2013</strong>.<br />

Le <strong>Conseil</strong> Municipal à l'unanimité <strong>de</strong>s voix déci<strong>de</strong> :<br />

• D’AUTORISER Monsieur le Maire ou son représentant à procé<strong>de</strong>r au paiement <strong>de</strong> cet ajustement.<br />

• D’IMPUTER la dépense au budget principal.<br />

90/96


Les conclusions du rapport mis aux voix<br />

donnent les résultats suivants<br />

NE<br />

POUR CONTRE ABST.<br />

PREND PAS<br />

VOTE<br />

PART<br />

32<br />

Présentation du rapport<br />

Ce rapport est un rectificatif à apporter concernant l'ai<strong>de</strong> aux étudiants lors du conseil municipal du 19 décembre<br />

2012, il avait été décidé d'attribuer à un jeune une ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 196 € en référence à un quotient supérieur à 821, après<br />

vérification il s'avère que ce jeune aurait dû bénéficier d'une ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 510 € correspondant au quotient <strong>de</strong> 0 à 550, à ce<br />

titre, ce jeune se verra attribuer une somme <strong>de</strong> 314 € correspondant à la différence qu'il n'a pas perçue lors du 1er<br />

versement. Après saisine <strong>de</strong> la commission enseignement, celle <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances, il vous est proposé<br />

d'autoriser Monsieur le Maire d'imputer la dépense au budget principal.<br />

Après présentation du rapport<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci beaucoup Madame PAUTRAS. Est-ce qu'il y a <strong>de</strong>s remarques ou <strong>de</strong>s commentaires<br />

sur ce rapport. Je n'en vois pas, je mets aux voix. Qui est contre ? Qui s'abstient ? Le rapport est adopté, je vous<br />

remercie.<br />

Communication du Maire<br />

DECISIONS PRISES PAR LE MAIRE DANS LE CADRE DES DELEGATIONS<br />

Conformément à l'article L 2122-23 du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales, le Maire doit rendre<br />

compte au <strong>Conseil</strong> municipal <strong>de</strong>s décisions qu'il a prises dans le cadre <strong>de</strong> l'article L 2122-22 du Co<strong>de</strong><br />

Général <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales relatif aux attributions exercées par délégation du <strong>Conseil</strong> municipal.<br />

Depuis la <strong>de</strong>rnière séance du 19 décembre 2012, les décisions suivantes ont été prises :<br />

<strong>La</strong> Ville a été in<strong>de</strong>mnisée par l'assurance SMACL :<br />

<br />

- à hauteur <strong>de</strong> 774,85 € dans le cadre <strong>de</strong>s dommages causés au candélabre E 929 lors <strong>de</strong><br />

la tempête Joachim du 16 décembre 2011,<br />

- à hauteur <strong>de</strong> 3 531,77 € pour les dommages subis lors du vol par effraction survenu aux<br />

serres municipales en date du 3 novembre 2011.<br />

<strong>La</strong> Ville a accepté le don d’un berceau d’enfant blanc avec le linge brodé en Richelieu, fait<br />

par Madame Ida GRASSET, au profit du Musée <strong>de</strong> la Malterie.<br />

L'ensemble du <strong>Conseil</strong> Municipal déci<strong>de</strong> :<br />

• DE PRENDRE ACTE <strong>de</strong>s décisions ci-<strong>de</strong>ssus visées.<br />

91/96


INFORMATION CONCERNANT LES MARCHES PUBLICS<br />

Conformément à l’article L. 2122-23 du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales, le Maire doit rendre compte au<br />

<strong>Conseil</strong> municipal <strong>de</strong>s décisions qu’il prend dans le cadre <strong>de</strong> l’article L. 2122-22 du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités<br />

Territoriales relatif aux attributions exercées par délégation du <strong>Conseil</strong> municipal.<br />

• Depuis le <strong>Conseil</strong> municipal réuni le 19 décembre 2012, les marchés suivants ont été conclus :<br />

NUMERO<br />

DU<br />

MARCHE<br />

OBJET DU MARCHE<br />

MONTANT € HT<br />

ENTREPRISES<br />

RETENUES<br />

12S03/1<br />

12S03/3<br />

CONTROLES, MAINTENANCES<br />

NETTOYAGES ET PRECONISATIONS DES<br />

AIRES DE JEUX, BUTS SPORTIFS ET<br />

STRUCTURES ARTIFICIELLES D'ESCALADE<br />

LOT 1:CONTROLE REGLEMENTAIRE,<br />

MAINTENANCE PREVENTIVE ET<br />

CORRECTIVE, NETTOYAGE DES AIRES<br />

DE JEUX<br />

CONTROLES, MAINTENANCES<br />

NETTOYAGES ET PRECONISATIONS DES<br />

AIRES DE JEUX, BUTS SPORTIFS ET<br />

STRUCTURES ARTIFICIELLES D'ESCALADE<br />

16 823,75 € /an AJ3M<br />

951,30 €/ an ASCENSIONS<br />

LOT 2 : CONTROLE TECHNIQUE ET VISUEL<br />

DES STRUCTURES ARTIFICIELLES<br />

D'ESCALADE ET DES EPI<br />

12F22<br />

SUPPORTS DE COMMUNICATION<br />

LOT 1: JOURNAL MUNICIPAL, ENCART ET<br />

LIVRET<br />

Mini: 8 000 €/an<br />

Maxi: 15 000 €/an<br />

LA<br />

RENAISSANCE<br />

12F23<br />

SUPPORTS DE COMMUNICATION<br />

LOT 2: AFFICHE<br />

Mini: 300 €/an<br />

Maxi: 800 €/an<br />

LA<br />

RENAISSANCE<br />

12F24<br />

SUPPORTS DE COMMUNICATION<br />

LOT 3: KAKEMONO, BACHE ET FOREX<br />

Mini: 450 €/an<br />

Maxi: 1 500 €/an<br />

DOUBLET<br />

12F25<br />

SUPPORTS DE COMMUNICATION<br />

LOT 4: CARTE DE VŒUX INVITATION FLYER<br />

ET PROGRAMME<br />

Mini: 2 000 €/an<br />

Maxi:5 000 €/an<br />

LA<br />

RENAISSANCE<br />

12F26<br />

SUPPORTS DE COMMUNICATION<br />

LOT5: SAISON CULTUREL, ET DEPLIANTS<br />

PRU<br />

Mini:2 000 €/an<br />

Maxi: 5 000 €/an<br />

LA<br />

RENAISSANCE<br />

92/96


L'ensemble du <strong>Conseil</strong> Municipal déci<strong>de</strong> :<br />

• DE PRENDRE ACTE <strong>de</strong> la liste <strong>de</strong>s marchés publics conclus et <strong>de</strong>s avenants établis <strong>de</strong>puis le <strong>Conseil</strong><br />

municipal du 19 décembre 2012.<br />

•<br />

Il me reste <strong>de</strong>ux éléments qui sont <strong>de</strong>s communications du Maire, décisions prises par le Maire dans le cadre <strong>de</strong>s<br />

délégations du conseil municipal. <strong>La</strong> Ville a été in<strong>de</strong>mnisée par l'assurance, 774 €, 3531 € et ensuite, mais nous<br />

l'avons évoqué en début <strong>de</strong> conseil, nous avons réceptionné un don, par Madame Ida GRASSET, je ne reviens pas<br />

<strong>de</strong>ssus mais j'en profite pour vous remercier à nouveau pour votre geste. J'ai aussi <strong>de</strong>s informations concernant les<br />

marchés publics, article 25 adapté, etc., vous avez les lots, vous avez les montants, vous avez les entreprises<br />

retenues, si vous avez <strong>de</strong>s questions, je suis prêt à y répondre sinon je vous donne la parole Madame PAPAZ et<br />

ensuite Monsieur DEFONTAINE.<br />

Madame PAPAZ : En questions diverses Monsieur le Maire.<br />

Monsieur GIRARDIN : J'en étais déjà là, j'ai pris un peu d'avance, excusez-moi. D'accord, je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

prendre acte quand même. D'accord, ce sont les questions diverses. Madame PAPAZ puis Monsieur DEFONTAINE.<br />

Questions diverses<br />

Madame PAPAZ : Quelle est la position actuelle <strong>de</strong> votre équipe concernant les écoles primaires. Est-ce que ce sera<br />

à la rentrée <strong>2013</strong> ou à la rentrée 2014 ?<br />

Monsieur GIRARDIN : J'ai cru que j'allais y échapper. C'est un dossier qui nous occupe pleinement dans la pério<strong>de</strong>.<br />

<strong>La</strong> position <strong>de</strong> l'équipe, en tout cas la mienne mais je crois que c'est la position <strong>de</strong> l'équipe si j'ai bien compris, c'est<br />

que nous sommes tous favorables à cette réforme, et au principe <strong>de</strong> la réorganisation du temps <strong>de</strong> l'enfant, première<br />

chose. Deuxième chose, la question d'y aller ne se pose donc pas en <strong>de</strong>s termes <strong>de</strong> principe, mais <strong>de</strong>s termes<br />

techniques, c'est, « est-ce que c'est possible ou pas d'y aller dès cette année », moi j'y suis favorable, simplement je<br />

n'emmènerai pas la collectivité dans <strong>de</strong>s difficultés ayant trait par exemple à <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong> surcoût qui seraient<br />

supérieures à ce qui est acceptable par rapport aux objectifs poursuivis sur la qualité <strong>de</strong> l'accueil <strong>de</strong> l'enfant, première<br />

chose, alors que nous avons déjà mis en œuvre le projet éducatif local sur lequel il faut bien évaluer, parce que nous<br />

avons modifié certaines choses, mais il faut continuer <strong>de</strong> travailler à améliorer l'accueil <strong>de</strong> nos enfants et il y a <strong>de</strong>s<br />

questions techniques toutes bêtes sur lesquelles il faut se pencher, c'est ce que nous faisons et c'est ce que nous<br />

sommes en train <strong>de</strong> faire. J'ai dit dans la presse, donc je le répète en conseil municipal à nouveau, je l'ai dit au<br />

ministre hier, 50 € c'est bien, une année, c'est un peu chiche, et ensuite il y a <strong>de</strong>s questions qui ont trait au personnel<br />

enseignant et à la communauté pédagogique, nous avons une rencontre <strong>de</strong>main avec les directeurs d'écoles pour<br />

faire le point. Parce que, si vous voulez, il y aurait à moindre frais <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> réforme, je vois bien <strong>de</strong>s<br />

collègues à moi qui mettent en œuvre mais par exemple, ils ne touchent pas à la journée mais ils font le périscolaire<br />

le mercredi, c'est-à-dire qu'ils ramassent toutes les heures consacrées au périscolaire, ils mettent ça le mercredi<br />

matin et c'est <strong>de</strong> fait autorisé par les textes tels qu'ils sont définis mais je ne vois pas bien l'intérêt. Donc, si vous<br />

voulez, il faut trouver le bon outil et la bonne réponse par rapport à la question du temps scolaire <strong>de</strong>s enfants. Est-ce<br />

que ce sera cette année ou l'année prochaine, je ne saurais vous dire, j'aimerais bien que ce soit dès cette année et<br />

pas seulement pour la question <strong>de</strong>s sous, pas du tout même, parce que je pense que plus vite on réorganise le temps<br />

<strong>de</strong> l'enfant mieux c'est, mais comme nous avons eu le PEL l'année <strong>de</strong>rnière, que nous avons le déménagement <strong>de</strong><br />

l'école Jean MOULIN qui ne va pas être une mince affaire, la mise en place <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> quartier et les surcoûts<br />

associés, les questions techniques, sur le principe je continue <strong>de</strong> dire que je suis favorable à cette réforme et à sa<br />

mise en œuvre le plus tôt possible, sur le plan <strong>de</strong> la faisabilité, je gar<strong>de</strong>, comme je l'ai toujours fait par <strong>de</strong>vers moi, la<br />

décision définitive qui <strong>de</strong>vra être transmise à l'occasion et après le prochain conseil municipal où nous y reviendrons,<br />

puisque ce sera le 27 mars et que nous <strong>de</strong>vrons donner réponse le 31 mars. Voilà, Madame PAPAZ à nouveau.<br />

Madame PAPAZ : Et en <strong>de</strong>ux temps, du style, comme il y a une nouvelle école qui va ouvrir, elle, elle le fait déjà en<br />

fonctionnement comme ça et puis c'est tout ou rien.<br />

Monsieur GIRARDIN : C'est tout ou rien. Monsieur BISSEY puis Monsieur TANKERE puis Monsieur DEFONTAINE.<br />

93/96


Monsieur BISSEY : Deux mots sur les rythmes scolaires, je suppose qu'on en parlera plus longuement à un autre<br />

moment, effectivement il faut faire attention à ne pas faire les choses dans la précipitation, il faut une vraie<br />

concertation et en l'état, je n'ai pas l'impression que la commune <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> a les moyens <strong>de</strong> le faire.<br />

Ce qui me gène dans ce qui est prévu à l'échelle du pays, c'est que, est annoncé par avance qu'à partir <strong>de</strong> 2015,<br />

l'ensemble <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> cette mesure seront intégralement pris en charge par les communes et ça c'est un problème,<br />

c'est quand même <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> milliers d'euros supplémentaires et c'est un <strong>de</strong>s exemples <strong>de</strong> plus où l'Etat se<br />

défausse sur les communes d'une activité. Donc, le principe <strong>de</strong>s changements <strong>de</strong>s rythmes scolaires, pourquoi pas<br />

au contraire, qu'on allège les journées <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s enfants c'est très bien, la solution qui a été trouvée par certaines<br />

mairies est discutable, <strong>de</strong> rassembler toutes les activités périscolaires le mercredi, c'est vraiment pas une bonne<br />

solution mais ce qu'il y a, c'est qu'il y a un problème global où l'Etat pour moi est en train <strong>de</strong> se défausser sur les<br />

communes <strong>de</strong> ces activités là, et ça, ça m'inquiète.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci. Monsieur TANKERE.<br />

Monsieur TANKERE : J'ai 5 sujets rapi<strong>de</strong>s à abor<strong>de</strong>r. Je ne parle pas pour ne rien dire.<br />

Monsieur GIRARDIN : Atten<strong>de</strong>z Monsieur TANKERE. Je vous fais la proposition suivante parce que Madame<br />

PAUTRAS veut réagir sur le point <strong>de</strong> l'école.<br />

Monsieur TANKERE : On est d'accord.<br />

Madame PAUTRAS : Oui, moi, je partage bien évi<strong>de</strong>mment le fait qu'il est vraiment très important sur le temps <strong>de</strong>s<br />

apprentissages <strong>de</strong>s enfants, <strong>de</strong> réduire le temps scolaire, par contre, je partage quelques inquiétu<strong>de</strong>s concernant la<br />

pérennisation <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'Etat pour organiser d'une manière qui ne charge pas trop la barque <strong>de</strong>s Finances <strong>de</strong>s<br />

communes, je voudrais dire aussi que cette réorganisation est une charge lour<strong>de</strong> et que les délais <strong>de</strong> faisabilité<br />

m'apparaissent bien courts parce que pour rechercher une coopération efficace avec les associations et l'éducation<br />

nationale pour avoir une coopération et un co-pilotage efficaces, c'est un défi qui est un petit peu compliqué mais<br />

qu'on peut essayer <strong>de</strong> relever.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Madame PAUTRAS. Alors si vous en avez cinq, j'avais renversé l'ordre du jour parce<br />

que je croyais que c'était une réaction que vous vouliez faire aux problèmes <strong>de</strong>s écoles, je vais prendre celle <strong>de</strong><br />

Monsieur DEFONTAINE, qui avait levé la main avant.<br />

Monsieur DEFONTAINE : Merci Monsieur le Maire pour cette courtoisie que j'apprécie.<br />

Monsieur GIRARDIN : Non, je rétablis la situation, je croyais que Monsieur TANKERE intervenait dans le cadre du<br />

débat sur l'école.<br />

Monsieur DEFONTAINE : Moi, ce sont <strong>de</strong>ux sujets différents. <strong>La</strong> <strong>de</strong>rnière fois j'avais critiqué la rédaction d'un<br />

rapport, j'ai revu avant séance avec Monsieur JOUANET et je crois qu'on peut s'accor<strong>de</strong>r à dire que la rédaction sur<br />

la forme n'est pas convenable, je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> revoir avec Monsieur JOUANET et ses services et qu'on en<br />

reparle la prochaine fois, tout simplement pour dire comment on le rédige, puisque pour moi manifestement, ce n'est<br />

pas bon, c'est au sujet du DOJO, je ne veux plus en parler, il ne faut plus parler du DOJO, et le <strong>de</strong>uxième, Monsieur<br />

le Maire, je ne sais pas si vous êtes bien au courant <strong>de</strong> comment ça se passe, mais en ce qui me concerne, ça me<br />

pose <strong>de</strong>s difficultés sur le bulletin municipal. Cette fois encore, on nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> rendre notre texte le 4 février,<br />

vraisemblablement que ça paraitra sur mars mais si ça se trouve, début avril et on ne connait pas le moment <strong>de</strong> la<br />

parution. Quoi qu'il en soit, notre emplacement est réservé, ce que je souhaiterais, c'est que l'on nous donne une<br />

date, la plus proche possible <strong>de</strong> la possibilité pour l'insertion, pour que notre texte soit en phase un petit peu avec la<br />

réalité, parce que là on a eu à donner une expression alors que je crois que c'est très important et on l'a vu avec nos<br />

travaux <strong>de</strong> ce soir, <strong>de</strong> pouvoir parler du DOB, <strong>de</strong> pouvoir parler <strong>de</strong> l'avenir à travers la discussion qu'il y a eu, donc là,<br />

on est, je ne veux pas provoquer mais on est muselé, et je trouve que ce n'est pas normal, c'est pour ça que je dis<br />

que je ne vais pas provoquer, Monsieur le Maire, mais je ne trouvais pas d'autres mots, donc là, je ne sais pas ce<br />

qu'en pense l'autre opposition, mais moi en ce qui me concerne, ça me gêne énormément, si il faut continuer je<br />

continue, mais à un moment je donnerai un texte blanc en expliquant pourquoi.<br />

94/96


Monsieur GIRARDIN : Pour vous dire les choses, Madame RAUDIN est en témoin, je lui disais pas plus tard qu'hier<br />

que je trouvais qu'on vous mettait une date trop en amont au moment où ça sort, il y a aussi <strong>de</strong>s éléments qui sont<br />

<strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> cadrage qu'il nous faut prendre en compte mais on va essayer <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserrer un peu l’étau et je<br />

constate que vous ne l'avez pas <strong>rendu</strong>, je n’ai pas vu le vôtre, j'ai vu celui <strong>de</strong> l'autre opposition alors le message c'est<br />

qu'il y a <strong>de</strong>ux listes d'opposition à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, c'est ça le message.<br />

Monsieur DEFONTAINE : Monsieur le Maire, non.<br />

Monsieur GIRARDIN : J'ai eu tort. Je ne voulais pas relancer le débat, pardonnez-moi.<br />

Monsieur DEFONTAINE : Notre philosophe, Monsieur GRIENENBERGER, l'a rappelé, j'ai confirmé que j'étais<br />

d'accord avec lui et vous, vous en remettez encore une couche, donc c'est vrai, vous avez raison.<br />

Monsieur GIRARDIN : C'est vrai, je suis épuisé, je viens <strong>de</strong> faire une faute lour<strong>de</strong>.<br />

Monsieur DEFONTAINE : Vous avez raison, il y a une autre opposition, il va falloir que je le dise.<br />

Monsieur GIRARDIN : Pardonnez-moi, je retire ce que je viens <strong>de</strong> dire, il est 10h15. Monsieur TANKERE, cinq points<br />

à l'ordre du jour, comme on ne se voit jamais, je comprends que vous les exposiez en conseil municipal.<br />

Monsieur TANKERE : Je vous dis tout en vrac, vous n'allez pas m'interrompre, je vous remercie. Premièrement, je<br />

vais remercier Madame BOEGLIN, Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s Finances du <strong>Conseil</strong> Général, j'ai lu le journal ce<br />

matin, il y a <strong>de</strong> nombreuses associations qui ont bénéficié <strong>de</strong> subventions du conseil général, par contre, j'ai constaté<br />

l'absence du Club Mermoz, peut-être qu'au Club Mermoz ils n'ont pas besoin d'argent. Je continue, la salle du<br />

<strong>Conseil</strong> Municipal dans laquelle vous vous trouvez a été repeinte du temps <strong>de</strong> Madame MATOUILLOT, c'est elle qui<br />

a choisi les couleurs, et nous en avons assez d’avoir froid dans cette salle, j'espère qu'au cours <strong>de</strong> votre prochain<br />

mandat Monsieur le Maire, et je suis sûr que vous allez être réélu, on va s'occuper <strong>de</strong> la chose. Troisième point, on a<br />

fait un beau quartier dans la ZUP <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> mais j'en ai assez <strong>de</strong> voir la maison brulée rue Jean<br />

Jaurès, est-ce que le service juridique pourrait se pencher sur le problème pour mettre un terme à cette situation qui<br />

dénature l'ensemble du quartier. Quatrième point, l'Hôtel <strong>de</strong> Ville, on a mis une véranda sur la faça<strong>de</strong> mais on a<br />

oublié <strong>de</strong> remettre la mention "Hôtel <strong>de</strong> Ville", quand va t'on remettre les lettres "Hôtel <strong>de</strong> Ville" sur le fronton ? Les<br />

gens cherchent la mairie, ils ne savent pas où elle se trouve. Ensuite, mon ami Richard PROTIN a eu sa boite à<br />

lettres détériorée au mois d'avril par un engin <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, un gros engin qui tondait un immense<br />

parterre <strong>de</strong> gazon <strong>de</strong> 1,50 m <strong>de</strong> large et mon pauvre Richard attend toujours après sa boite à lettres, je vous ai déjà<br />

envoyé <strong>de</strong>ux lettres Monsieur Le Maire. Enfin, j'ai le regret et la douloureuse mission <strong>de</strong> vous annoncer que notre<br />

ancien ami, Jules MONET, Chef <strong>de</strong> la Police Municipale est décédé à Lille le 21 décembre 2012.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur TANKERE. Il y a quelques éléments sur lesquels on peut éventuellement<br />

répondre là, tout <strong>de</strong> suite.<br />

Monsieur PARISON : Sur la boite aux lettres, c'est une procédure juridique qui est en cours, on a saisi l'assureur<br />

donc ça suit son cours, il faut le temps <strong>de</strong>s déclarations classiques.<br />

Monsieur JOUANET : Le service juridique a fait le nécessaire vers le propriétaire <strong>de</strong> cette maison, propriétaire au<br />

<strong>de</strong>meurant plus ou moins solvable puisque la banque a essayé en son temps <strong>de</strong> vendre, j'allais dire la dépouille, je ne<br />

sais pas pourquoi j'emploie ce mot là mais enfin, les restes <strong>de</strong> cette maison sauf qu'ils veulent couvrir leurs frais et<br />

que le prix <strong>de</strong> mise était bien trop élevé, donc on a pris un arrêté <strong>de</strong> péril <strong>de</strong> manière à avoir la possibilité d'empêcher<br />

l'entrée, ça ne fait pas tout, il y a encore <strong>de</strong>s jeunes qui essaient et la police y veille, malheureusement, on ne peut<br />

pas aller plus vite que la justice, c'est bien le cas <strong>de</strong> le dire et pour l'instant tout comme vous, on peut déplorer la<br />

situation qui contraste avec la beauté du quartier tel que le PRU essaie <strong>de</strong> le rendre. Pour ce qui est <strong>de</strong> la salle et <strong>de</strong><br />

son chauffage, là aussi c'est un dossier qui nous préoccupe, vous êtes exactement dans la démarche <strong>de</strong> ce que l'on<br />

dit toujours, c'est-à-dire, tout à l'heure vous prôniez vous-même qu'il faut toujours faire moins et là vous nous dites,<br />

faites encore un petit peu mais nous n'êtes pas le seul, on est tous comme ça autour <strong>de</strong> la table. C'est dans les<br />

tuyaux comme on dit mais on a <strong>de</strong>s échéances à faire et vous comprendrez bien qu'à partir du moment où on veut<br />

toucher à cette salle, ça sous-entend <strong>de</strong> toucher aux fenêtres parce que les fenêtres elles sont aussi vieilles que les<br />

bâtiments, j'en vois qui sont tout verts et tout blancs là bas, qui vont encore être mala<strong>de</strong>s parce qu'ils ont pris froid, au<br />

bord <strong>de</strong>s fenêtres ce n'est pas étanche donc il faut refaire les fenêtres, seulement quand on aura refait les fenêtres, il<br />

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faudra refaire l'isolation du toit et vous voyez, j'arrête-là ma litanie parce que ça va couter <strong>de</strong>s sous, donc, on verra<br />

ça, comme vous le disiez tout à l'heure, essayé <strong>de</strong> faire le propre déjà parce que ça, moi aussi j'y tiens et en<br />

particulier dans la salle <strong>de</strong>s mariages, malheureusement, il faut laisser le temps au temps et surtout le temps <strong>de</strong><br />

l'économie. Vous avez parlé ensuite d'une boite à lettres, je ne suis pas au courant <strong>de</strong> l'histoire <strong>de</strong> la boite à lettres,<br />

vous viendrez me voir ou on en parlera en commission, voilà tout ce que je voulais répondre à vos questions.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci beaucoup. Madame HUOT allez-y, <strong>de</strong> toute façon l'Allemagne vient d'égaliser (rires).<br />

Madame HUOT : Je remercie Monsieur TANKERE <strong>de</strong> vous intéresser au Club Mermoz comme vous le faites, mais si<br />

je n'ai pas eu <strong>de</strong> subventions du <strong>Conseil</strong> Général, c'est parce que je n'ai pas fait <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et si voulez savoir<br />

pourquoi, vous viendrez au Club Mermoz, je vous l'expliquerai.<br />

Monsieur GIRARDIN : Merci, c'est fini Monsieur TANKERE.<br />

Monsieur TANKERE : Je ne suis pas encore assez vieux intellectuellement pour venir au Club Mermoz.<br />

Monsieur GIRARDIN : Monsieur TANKERE s'il vous plait et en plus pour dire ça. Là, ça suffit. Je vais lever la<br />

séance. Madame BENKETIRA allez-y.<br />

Madame BENKETIRA : Excusez-moi, <strong>de</strong> toute façon l'Allemagne va gagner. J'ai juste une requête à faire dans le<br />

cadre <strong>de</strong> notre Mairie éco exemplaire, est-ce qu'il serait possible plutôt que d'imprimer en une quarantaine<br />

d'exemplaires les œuvres que nous donnent les artistes telle Madame GRASSET, <strong>de</strong> les vidéo projeter parce qu'en<br />

plus ce soir, on avait un vidéo projecteur, ce qui permettrait par ailleurs, je le fais remarquer, au public qu'on a<br />

souvent tendance à oublier, d'admirer également ces œuvres. Merci.<br />

Monsieur GIRARDIN : C’est une bonne idée. Monsieur LAILLET.<br />

Monsieur LAILLET : C'est juste pour rendre hommage à une personne qui est morte très récemment, donc je voulais<br />

citer Michel BERTHOUX qui a œuvré dans les associations.<br />

Monsieur GIRARDIN : Pour le Club Marcel Defrance, il a notamment été grand animateur <strong>de</strong> la bibliothèque du Club<br />

Marcel Defrance où il a mené une action résolue pour faire partager ses goûts et sa passion <strong>de</strong> la lecture y compris à<br />

<strong>de</strong>s jeunes <strong>de</strong> ce quartier, il était à la fois respecté et aimé et c'est vrai que c'est une figure qui va nous manquer et<br />

on aura une pensée pour lui et plus que ça peut-être, dans le cadre <strong>de</strong> la construction du nouveau centre. Mesdames<br />

et messieurs, je crois qu'il est temps <strong>de</strong> lever la séance, je vous remercie, je remercie les services, le public resté<br />

jusqu'au bout et la presse.<br />

<strong>La</strong> séance est levée.<br />

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