Compte-rendu de Conseil - Février 2013 - La Chapelle St-Luc
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qu'on va en<strong>de</strong>tter les générations futures, on est tous dans le bateau, vous comme nous et si vous aviez été à notre<br />
place, vous auriez fait la même chose, vous avez beau le dire, vous avez beau rétorquer, voilà, j'abrège, c'est<br />
dommage. Je vais juste vous faire une petite, à si, celle-là parce qu'elle était bien, on aura besoin quand même <strong>de</strong><br />
beaucoup <strong>de</strong> pragmatisme cette année, et je ne sais pas si vous vous souvenez, quand on a fait les vœux avec la<br />
CAT, j'ai trouvé quelque chose qui était sublime, oui, le Grand Troyes, à l'occasion <strong>de</strong>s voeux avec le Directeur<br />
Général, qui nous a dit, le pragmatisme ne consiste pas à gommer ses convictions mais à éviter l'arrogance <strong>de</strong> la<br />
vérité et moi j'y ajoute, l'humilité ne consiste pas à tout accepter, elle n'est en vérité que la valeur ajoutée d'une<br />
certaine qualité. J'ai fait bref Monsieur le Maire;<br />
Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur GRIENENBERGER. Merci beaucoup d'avoir entendu le message que je vous<br />
adressais. Je ne remets pas en cause ni la pertinence, ni la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> votre propos, simplement, il y a plusieurs<br />
inscrits encore, en plus Monsieur DEFONTAINE vient <strong>de</strong> se réinscrire dans la discussion, je passe la parole à<br />
Monsieur BISSEY.<br />
Monsieur BISSEY : Il faudrait, sous prétexte que le gouvernement soit <strong>de</strong> gauche, il faudrait masquer les choses,<br />
c'est-à-dire, ne pas constater que <strong>de</strong> débat d'orientations budgétaires en débat d'orientations budgétaires, d'année en<br />
année et je cite, l'accentuation du désengagement <strong>de</strong> l'Etat, suite à l'adoption <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> rigueur et le gel annoncé<br />
<strong>de</strong>s dotations au profit <strong>de</strong>s collectivités locales, et ce n'est pas d'aujourd'hui et c'est grave parce que, cette<br />
dégradation <strong>de</strong>s ressources sont d'autant plus graves que la commune <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong>, est une commune qui est<br />
pauvre dont une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la population est au chômage, une partie ne paie pas la taxe d'habitation donc il y a<br />
peu <strong>de</strong> ressources propres. Et bien, quand l'Etat gèle ces dotations, la situation dans les communes et toutes les<br />
communes, <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> en est un exemple, elle va forcément s'aggraver encore. L'Etat, ces <strong>de</strong>rnières années, a<br />
réduit l'emploi dans les services publics, a supprimé <strong>de</strong>s services pour par exemple, construire <strong>de</strong>s ponts, pour<br />
détruire <strong>de</strong>s bâtiments, etc. , autrefois, jusqu'à présent, l'Etat avait <strong>de</strong>s structures qu'il mettait au service surtout <strong>de</strong>s<br />
petites communes, les plus grosses avaient parfois les moyens <strong>de</strong> faire par elles-mêmes, et bien, ces services<br />
d'ai<strong>de</strong>s, ces services juridiques, sont <strong>de</strong> plus en plus supprimés et continuent <strong>de</strong> l'être aujourd'hui. Et bien, ces<br />
quelques économies qui sont faites dans les emplois qui concernent les services publics, vont couter et continuent<br />
aujourd'hui <strong>de</strong> couter très cher à la population. Il est question dans le débat d'orientations budgétaires <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong><br />
personnel, au passage, je ne vais pas m'étendre mais ça mérite toujours <strong>de</strong> lire, charge <strong>de</strong> personnel. S'il y a bien un<br />
domaine qui représente un investissement pour l'avenir, c'est toute cette somme d'argent qui est consacrée aux<br />
paiements, au fonctionnement <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> la commune, c'est un investissement, c'est une richesse pour la<br />
commune, je sais bien que c'est l'administration, et elle parle toujours <strong>de</strong> charge <strong>de</strong> personnel, <strong>de</strong> la même façon que<br />
les patrons parlent <strong>de</strong>s charges qu'ils ont, oubliant <strong>de</strong> dire que ces charges là, en fait, ce sont les salaires <strong>de</strong>s<br />
ouvriers qui produisent toutes les richesses. Mais, dans cette situation qui est faite aux communes, jeudi <strong>de</strong>rnier, il y a<br />
eu un grand mouvement <strong>de</strong> grève dans la fonction publique qui était important et qui touchait <strong>de</strong>ux domaines, qui<br />
touchait d'abord l'emploi, le nombre <strong>de</strong> salariés <strong>de</strong> la fonction publique mais qui touchait aussi les salaires, pour les<br />
salaires dans la fonction publique, ils sont bloqués <strong>de</strong>puis 2011 et la fonction publique c'est déjà un secteur où les<br />
salariés sont particulièrement mal payés et le blocage a encore aggravé la situation. Pour le nombre d'emplois, celuici<br />
a chuté, et non seulement cet emploi a chuté mais en plus, la précarisation dans la fonction publique s'est<br />
aggravée en même temps qu'on a multiplié les fausses bonnes solutions avec les emplois aidés qui, certes, sont <strong>de</strong>s<br />
bouées <strong>de</strong> secours pour <strong>de</strong>s jeunes qui cherchent un travail peut-être mais qui finalement, permettent qu’il y a et<br />
qu'il y aura, moins <strong>de</strong> fonctionnaires et plus <strong>de</strong> précarité. Alors, quand on parle d'accentuation du désengagement <strong>de</strong><br />
l'Etat, il faut le dire, ça continue et même cette continuité sera d'autant plus lour<strong>de</strong> pour la commune. Par contre,<br />
quand je lis à nouveau le début <strong>de</strong> la phrase, "le budget primitif <strong>2013</strong> se <strong>de</strong>vra d'anticiper", pour ma part, je ne suis<br />
pas d'accord, il ne s'agit pas, non pas qu'il faille se fermer les yeux, bien sûr que c'est ça qui nous attend mais il<br />
faudrait quand même qu'on se donne <strong>de</strong>s perspectives pour changer cet avenir. Là, ce qui se passe en ce moment,<br />
ce gouvernement arrose les patrons, ai<strong>de</strong> les banques et le fait au détriment <strong>de</strong> la population et <strong>de</strong>s services publics,<br />
et bien, nous n'avons pas d'autres solutions, nous n'aurons pas d'autres solutions que <strong>de</strong> faire appel, <strong>de</strong> mobiliser la<br />
population pour empêcher ce gouvernement <strong>de</strong> faire tous ces mauvais coup..<br />
Monsieur GIRARDIN : Merci Monsieur BISSEY. Je vais passer la parole à Monsieur TANKERE qui l'avait<br />
<strong>de</strong>mandée. Simplement en vous disant qu’à la fin <strong>de</strong> l'intervention <strong>de</strong> Monsieur TANKERE, la liste <strong>de</strong>s inscrits sera<br />
clause, parce que c'est une habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> discuter à <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint -<strong>Luc</strong>, c'est très bien mais je vous invite à<br />
considérer que nous avons échangé <strong>de</strong>s propos sur <strong>de</strong>s sujets qui ne sont pas au cœur <strong>de</strong> la question budgétaire<br />
Chapelaine. En vous écoutant les uns et les autres, je me disais que : "DALI considérait que la gare <strong>de</strong> Perpignan<br />
était le centre du mon<strong>de</strong>", j'ai bien peur que nous considérions individuellement et collectivement que <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong><br />
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