Compte-rendu de Conseil - Février 2013 - La Chapelle St-Luc

Monsieur DEFONTAINE: Ça vous démontre que les problèmes de La Chapelle Saint-Luc sont prioritaires pour nous
Monsieur le Maire. Donc, sur ce rapport, je suis pour, vous l'avez dit, c'est un outil mais la réflexion de Monsieur
BISSEY me convient dans le sens où j'avais noté qu'il y avait déjà de l'existant, on a des agents d'ambiance, on a
des agents de prévention, on a les éducateurs spécialisés et il y a également les existants avec des actions qui sont
menées. Par exemple, on a « coup de pouce » qui est une action ciblée mais qui entre un petit peu dans ces
problèmes, il y a l'association qui a été créée « la MAPAS », il y a « la maison des jeunes », il y a toutes les
associations aussi qui sont sur le terrain, donc là, c'est une outil, effectivement, je suis pour car des outils il en faut,
mais c'est un sujet qui est délicat et on voit bien que lorsqu'un enfant, je dis un enfant, quel que soit son âge, j'avais
rappelé une fois que dans le cadre de mes autres fonctions, j'ai une spécialiste psychologue qui s'occupe d'un enfant
de 4 ans parce que c'est lui qui a la loi dans le foyer, la maman n'y arrive pas, donc on voit que ces problèmes
naissent quelque-fois très tôt et qu'il faut les traiter, et Monsieur BISSEY l'a dit à juste titre, il y a déjà et je pensais
que c'était suffisant, des gens spécialisés voir acteurs sur le terrain et on les rencontre, et de temps en temps, moimême
au niveau du centre de soin j'en appelle parce que c'est nécessaire que les jeunes soient pris en main, cet
outil oui, mais effectivement, on touche un problème délicat et je crois que là-aussi il faudra croiser un petit peu les
informations et que l'on sache à quel moment on peut saisir ce conseil, je crois que cela, ça va être important et que
l'on sache qui fait quoi pour vraiment avoir, ce que je disais au début à propos du DOB, vraiment les économies
d'échelle, si l'un fait, il ne faut pas que les autres fassent également. Je vous remercie.
Monsieur GIRARDIN : Merci à vous, il y avait Monsieur CHAMPAGNE puis Madame PAUTRAS puis Monsieur
DUCOURANT.
Monsieur CHAMPAGNE : C'est la création du Conseil des Droits et des Devoirs des Familles, Monsieur le Maire le
disait, c'est un outil supplémentaire mais qui ne se rajoute pas à ce qui existe déjà et je pense qu'il ne faut pas non
plus le voir comme le fait que les différents acteurs de terrain seraient à travailler, comme il a été dit, cloisonné les
uns par rapport aux autres sans avoir de passerelle, ce n'est pas le cas actuellement, les différentes associations et
corps de structure travaillent aussi entre elles et savent aussi se parler et échanger des choses. Ce qui me semble
extrêmement important. Aujourd'hui, il y a de vrais problèmes, le Maire le rappelait tout à l'heure, par rapport à un âge
de plus en plus précoce, à des actes d'incivilités de plus en plus féminins et avec des familles de plus en plus
dépassées, ça a été dit à un moment donné. Je crois que ce qui est très important, c'est la notion de prendre le plus
tôt possible des situations qui sont un petit peu alarmantes avant que ces situations ne dérivent jusqu'à la saisine de
la justice ou des éducateurs spécialisés parce qu'on est déjà à ce moment là, dans des signalements avérés,
l'éducation nationale, des assistantes sociales et qu'à partir de ce moment-là, on est dans une situation où c'est
enkysté. Comment est-ce qu'on peut faire à un moment donné pour prendre ces situations le plus tôt possible, et ce
Conseil des Droits et des Devoirs des Familles ne doit pas être là pour régler ou quoi que ce soit ou dire aux
animateurs "vous n'avez pas fait votre travail" mais justement de pouvoir être un lieu à un moment donné d'activation
le plus tôt possible dans des situations qui peuvent dériver dangereusement. Il a été dit lors de la réunion du
C.L.S.P.D. un déficit d'images positives de notre commune, ça c'est très important et c'est en lien aussi avec les
valeurs et les réalités de notre commune et je crois que c'est important aussi de savoir qu'un Conseil pour les Droits
et les Devoirs des Familles peut activer aussi des ressources qui actuellement ne sont peut-être pas activées, je
pense notamment aux ressources associatives et ça, ça me semble très important et au niveau de l'enfant, l'enfant
symptôme, il est dans une famille, il est dans un tissu familial qui, Monsieur BISSEY le disait tout à l'heure, est en
prise très souvent avec des situations difficiles sociales, c'est vrai, mais ceci n'excuse pas cela, ceci est un élément
de réflexion et sortir du symptôme pour faire émerger les compétences sociales de l'enfant, l'accompagner, faire le
pari des compétences sociales de la famille car il ne s'agit pas d'un conseil comme ça, c'est le droit et le devoir des
familles, et de cesser peut-être de stigmatiser l'enfant dans ses actes qui posent problèmes dans son environnement
à l'école et ainsi de suite, certes il faut le rappeler, il faut lui rappeler qu'il a des devoirs, qu'il y a des règles, qu'il y a
des lois et c'est normal de le faire, mais cesser de le stigmatiser et essayer de se tourner vers l'activation de
compétence, de ces compétences et l'activation des compétences de sa famille et au-delà de son entourage pour
dépasser les problèmes et essayer de faire en sorte que le sujet, l'adolescent puisse avoir une vie plus harmonieuse
et plus en lien avec le respect des règles et de l'environnement , c'est tout un processus qui est une machine
inversée par rapport à la machine de repérage, sanction, punition, ce n'est pas du tout l'objet de ce Conseil des Droits
et Devoirs des Familles, ce n'est pas ça, le président ne sera pas président de tribunal qui va juger, condamner et
ainsi de suite, même s'il peut rappeler la loi, au contraire, c'est un activateur à un moment donné de moyens, de mise
en lien par rapport où l'objet est bien la compétence sociale de l'individu, de son environnement et de sa famille, moi
il me semble qu'au travers de ça, il y a une évolution importante au niveau du raisonnement et de la réflexion des lois
par rapport à cela, je ne m'étends pas trop mais le loi de 2002, 2005, 2007, conduit à ça aujourd'hui, je suis éducateur
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