D- Recettes d’investissement : B.P 2011 B.P 2012 PREVISION B.P <strong>2013</strong> Subventions d’investissement 2 846 436,07 4 918 000 5 218 000 Emprunts et <strong>de</strong>ttes assimilées 4 426 881,00 7 650 000 Dotations, fonds divers et réserves 378 000,00 540 000 1 379 000 Produits <strong>de</strong> cessions 1 000 000,00 569 460 500 000 Virement section 400 000,00 200 000 0 fonctionnement Opération ordre transferts sections 574 900,00 550 000 510 000 Total prélèvement section 974 900,00 750 000 0 fonctionnement Opérations patrimoniales 50 000,00 Total recettes d’ordre 974 900,00 750 000 0 Reports 5 444 495,21 RECETTES INVESTISSEMENTS 15 120 712,28 14 427 460 7 607 000 Soit un besoin en emprunt équivalent à 6.918.000 € Au terme <strong>de</strong> ce Débat d’Orientation Budgétaire, dont il convient <strong>de</strong> prendre acte, l’ensemble <strong>de</strong>s projets du prochain budget seront présentés lors <strong>de</strong> son vote. Ces gran<strong>de</strong>s orientations se feront sans augmentation <strong>de</strong> la fiscalité locale. 20/96
Présentation du rapport Je vais donc vous présenter le débat d'orientations budgétaires pour cette année. Le débat d'orientations budgétaires est un document qui permet d'étudier le contexte budgétaire <strong>de</strong> l'année dans lequel le budget va s'inscrire, tant sur les dépenses et les recettes <strong>de</strong> fonctionnement, que sur les dépenses et les recettes d'investissements. Je vous remets le calendrier budgétaire, nous avons donc voté <strong>de</strong>s subventions, celles-ci ont fait l'objet <strong>de</strong> versements et <strong>de</strong> notifications aux Prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s associations. Ensuite, nous avons le débat ce soir, pour un vote du budget fin mars et un vote du compte administratif au mois <strong>de</strong> mai prochain. L'objectif <strong>de</strong> ce débat est à la fois d'informer les personnes présentes sur la situation financière <strong>de</strong> notre collectivité et <strong>de</strong> discuter sur celle-ci à partir <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s lignes du budget <strong>de</strong> l'année prochaine. Enfin, j'ai remis un certain nombre d'éléments sur le contexte budgétaire national et local dans lequel le débat s'inscrit, je vais être assez rapi<strong>de</strong> sur ce sly, oui, c'est la crise, ça n'a pas changé et <strong>de</strong>puis cinq ans, c'est la même chose en terme <strong>de</strong> résultats économiques, à la fois sur l'inflation, sur les déficits publics et sur le chômage. Ce cadre général s'explique aussi dans un affichage politique qui a été affiché par le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, c'est <strong>de</strong> réduire le déficit public en respectant les règles <strong>de</strong> Maastricht, à savoir, les 3%. Pour ce faire, il y a eu <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> rigueur successifs à la fois par le précé<strong>de</strong>nt gouvernement puis une réduction aussi faite par l'actuel gouvernement, en invitant notamment les collectivités locales à participer à cet effort <strong>de</strong> redressement, c'est-à-dire qu'à partir <strong>de</strong> cette année, voire en 2014, ne comptez pas, pour répondre à la question <strong>de</strong> Monsieur le Maire, à une augmentation extraordinaire <strong>de</strong>s dotations. Le contexte économique j'y reviens, donc, crise économique avec 11% <strong>de</strong> chômeurs, une situation précaire notamment pour 8 millions <strong>de</strong> personnes qui vivent sous le seuil <strong>de</strong> pauvreté, ensuite, <strong>de</strong>s restrictions <strong>de</strong> postes qui sont opérées, qui vont être restaurées dans l’avenirs en fonction <strong>de</strong> certaines priorités, notamment sur l'éducation nationale. Enfin, sur les concours financiers, je vais faire simple, je vous propose <strong>de</strong> passer ce tableau pour voir l'évolution <strong>de</strong> la principale dotation, à savoir, la dotation globale <strong>de</strong> fonctionnement entre 2007 et <strong>2013</strong>, vous voyez le chiffre, 2,5 % <strong>de</strong> progression en 2007, aujourd’hui au mieux, on peut espérer entre 0,2/0,3 %, on voit donc bien l'érosion <strong>de</strong> cette dotation sur 6 ans. Enfin, le contexte local, je l'évoquais il y a quelques instants, ville <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong>, la 42ème ville la plus pauvre <strong>de</strong> France sur les 100 avec <strong>de</strong>s revenus par habitant inférieurs à la moyenne nationale et régionale. Un élément important à prendre en compte, quand vous élaborez un budget, vous avez la part <strong>de</strong>s foyers non imposables qui est à aujourd'hui à 62, 4% pour une moyenne nationale <strong>de</strong> 46%, on voit bien la faiblesse <strong>de</strong> la population en terme d'imposition, on voit bien aussi que c'est une population précaire pauvre donc en terme <strong>de</strong> fiscalité, ce n’est pas le levier pour aller chercher <strong>de</strong>s recettes pour doper les recettes budgétaires. En matière <strong>de</strong> fiscalité, cette année nous n'allons pas augmenter les impôts, c'est le même taux que l'année <strong>de</strong>rnière, nous comparons à la fois le taux <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Chapelle</strong> Saint-<strong>Luc</strong> à d'autres communes <strong>de</strong> l'agglomération, on voit que pour la taxe d'habitation, on est inférieur à Saint André Les Vergers, à Troyes, légèrement supérieur que Sainte-Savine et nettement inférieur à Romilly sur Seine et sur les autres taxes, vous avez aussi les évolutions par rapport à ce taux. Enfin, ce que l'on peut dire c'est que les dispositifs d'abattement, c'est ce qui permettait pendant quelques années <strong>de</strong> compenser cette baisse <strong>de</strong> fiscalité, aujourd'hui, les abattements fiscaux, vous regar<strong>de</strong>z sur les comptes administratifs successifs, les recettes d'abattements baissent aussi, s'écrêtent d'année en année. En matière <strong>de</strong> <strong>de</strong>tte, je vous ai remis les éléments du D.O.B qui ont été communiqués, on voit bien les évolutions sur la <strong>de</strong>tte, on a vu qu'il y avait une restructuration sur taux fixe au début du mandat, avec <strong>de</strong>s emprunts toxiques à un tiers, aujourd'hui, nous sommes plus sur un tiers d'emprunts entre guillemets toxiques, on n’est plus sur une faible proportion, pour votre information, nous sommes en phase d'essayer <strong>de</strong> renégocier l'emprunt dit "Franc Suisse" pour en sortir, donc encore une manière <strong>de</strong> sécuriser notre <strong>de</strong>tte. Enfin nous avons souscrit en fin d'année un certain nombre d'emprunt, notamment dans le cadre <strong>de</strong> la rénovation urbaine, c'est ce qui fait monter la <strong>de</strong>tte aujourd'hui à 15 millions. En matière <strong>de</strong> recettes, je disais donc, on a conçu une maquette budgétaire avec aucune progression <strong>de</strong> la fiscalité locale, ensuite on est reparti sur le postulat suivant, les dotations ne progresseront pas, on n’aura pas d'autres ressources financières par rapport à l'année <strong>de</strong>rnière, on repart donc sur le même postulat. En matière <strong>de</strong> stagnations <strong>de</strong>s recettes et <strong>de</strong>s dépenses toujours croissantes, à compenser notamment les dépenses <strong>de</strong> flui<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> carburants, qui progressent fortement. On vous indique sur cette diapositive, les évolutions budgétaires sur trois exercices, 2011, 2012 et <strong>2013</strong>, vous constaterez comme moi la stagnation à la fois <strong>de</strong>s recettes et <strong>de</strong>s recettes totales sur ces trois budgets, vous avez remarqué aussi la baisse <strong>de</strong>s impôts, on a retiré la taxe <strong>de</strong>s ordures ménagères, c'est ce qui fait baisser le montant global <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong> fonctionnement et pour un budget qui est à l'i<strong>de</strong>ntique, constant <strong>de</strong>puis quasiment trois ans. En matière <strong>de</strong> dépenses, je l'évoquais <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> mon intervention, nous avons donc cosigné avec Monsieur Le Maire, Monsieur le Directeur et moi-même, une note <strong>de</strong> cadrage budgétaire, qui s’était fixée comme ligne, d'essayer <strong>de</strong> baisser ce qui pouvait être diminué par rapport à nos charges <strong>de</strong> caractère général à la hauteur <strong>de</strong> 3 %, on y arrive, simplement, il y a <strong>de</strong>s dépenses qui sont entre guillemets non contrôlables, donc à l'instar <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s villes <strong>de</strong> l'agglomération, du Grand Troyes ou d'ailleurs, c'est les dépenses énergétiques qui progressent et qui continuent à progresser, donc, 21/96