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Continent Superficie(hectares)Pourcentage de <strong>la</strong>superficie totaleAmérique du Sud 49 579 000 46,8Amérique du Nord 40 074 000 37,8Australie et 12 162 000 11,5Nouvelle Zé<strong>la</strong>ndeAsie 2 530 000 2,3Europe 1 150 000 1,1Afrique 368 000 0,3Total dans le 105 863 000 100 %mondeTableau 3 : superficies cultivées en non <strong>la</strong>bour par continent(Source : Derpsch et Friedrich 2009)Dans le tableau 3, l’ensemble des surfaces en non <strong>la</strong>bour sont comptabilisées, ce qui veut direque <strong>la</strong> surface en SCV est plus restreinte car demande l’application en plus de couvert végétalet de rotation des cultures. Ces chiffres sont donc supérieurs à ceux en SCV. De plus, lessurfaces sont surestimées dans certains pays comme les États Unis où le non <strong>la</strong>bour estappliqué en alternance avec des années de <strong>la</strong>bour, et sous estimées ou non répertoriées dansd’autres.Les surfaces cultivées en non <strong>la</strong>bour représentent donc environ 106 millions d’hectares, soitun peu moins de 7 % de <strong>la</strong> surface mondiale cultivée (estimée à 1527 millions d’hectaresd’après <strong>la</strong> FAO).Le SCV est ainsi pratiqué dans de nombreuses régions du monde. La diversité des contexteset les acceptations différentes de cette pratique rendent son évaluation complexe. L’analyseconcernant le SCV s’est ici focalisée sur sa mise en œuvre dans les pays en développement ouémergents, et re<strong>la</strong>tivement peu sur les expériences des pays du nord.L’impact sur l’eauLe développement du SCV n’a pas initialement été motivé pour réaliser des économies d’eau,mais pour limiter les érosions hydriques et éoliennes et préserver <strong>la</strong> fertilité des sols. Maiscette technique a également différents impacts sur l’eau présentés dans le tableau 4.Essentiellement grâce à <strong>la</strong> présence d’une couverture constante du sol, les ruissellementschargés en particules sont diminués, ce qui diminue <strong>la</strong> perte de sol et <strong>la</strong> charge en matièreorganique des eaux. La structure du sol est améliorée (absence de croûte de battance et desemelle de <strong>la</strong>bour, plus grande porosité) ce qui permet une plus grande infiltration de l’eau.Par ailleurs l’évaporation superficielle est diminuée par l’ombrage du couvert végétalpermanent.Le SCV peut donc permettre une rétention d’eau plus importante dans le sol et une meilleuredisponibilité en eau pour <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nte. Des études réalisées au Cameroun sur des cultures decoton (Soutou et al. 2005) indiquent ainsi une diminution de 48 % du ruissellement en SCVet une augmentation de l’humidité du sol (0,05 % sur l’horizon 0-100 cm) et de <strong>la</strong> profondeurdu front d’humectation (de 10 cm). Par ailleurs l’absence de <strong>la</strong>bour peut permettre de limiterles pertes en eau dues au retournement de <strong>la</strong> terre. Au Maroc, dans les régions du Centre ouestdu pays, une pratique courante consiste à réaliser une année de jachère avec <strong>la</strong>bour puis uneMieux gérer l’eau par des pratiques agricoles innovantes : quelles perspectives dans les pays en développement ?Billy Troy et Calypso Picaud - Mars 201322

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