MOT DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DU PLAN ET DU DEVELOPPEMENTDès son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire afait de la planification, l’outil fondamental pour sondéveloppement. Dans ce cadre, un Plan dedéveloppement décennal <strong>et</strong> trois Plans quinquennauxont été mis en œuvre entre 1960 <strong>et</strong> 1985. Ces plans ontfortement contribué au développement économique <strong>et</strong><strong>so<strong>ci</strong>al</strong> de notre pays.L’arrêt du processus de planification du développementà partir des années 80, a eu pour conséquencel’insuffisance de cohérence dans bien d’actionsconduites par l’Etat.Déclarée éligible à l’initiative des Pays Pauvres TrèsEnd<strong>et</strong>tés (PPTE) en mars 1998, la Côte d’Ivoire a renoué avec le processus de planification, àtravers l’élaboration des Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvr<strong>et</strong>é (DSRP)Intérimaire en mars 2002, Compl<strong>et</strong> en mars 2009 <strong>et</strong> Révisé en juin 2011.Sous la Haute Autorité de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de laRépublique, qui a dé<strong>ci</strong>dé de : « faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon2020 », la planification stratégique a été replacée au cœur de la <strong>politique</strong> dedéveloppement, avec le Plan National de Développement 2012-2015.Ce Plan est le fruit d’une démarche parti<strong>ci</strong>pative, de plusieurs mois de travail conjoint entreles acteurs de l’Administration, de la So<strong>ci</strong>été <strong>ci</strong>vile, du Secteur privé <strong>et</strong> les Partenaires audéveloppement.Ce Document reste dynamique <strong>et</strong> donc susceptible d’être révisé chaque année pour s’ajusterà l’évolution so<strong>ci</strong>oéconomique nationale <strong>et</strong> à la conjoncture internationale. C’est le lieud’exprimer toute ma gratitude à l’ensemble des acteurs qui ont contribué à son élaboration.Je formule le vœu que les résultats stratégiques du PND 2012-2015 contribuent à renforcerle cadre des interventions <strong>et</strong> le dialogue <strong>politique</strong> utiles à la mise en œuvre réussie desactions nationales, sectorielles <strong>et</strong> locales de développement en faveur de l’amélioration dubien-être de nos valeureuses populations.Ce succès j<strong>et</strong>tera les bases de l’émergence de notre pays sous la houl<strong>et</strong>te du PrésidentAlassane OUATTARA, un homme totalement dévoué à l’épanouissement du peuple de Côted’IvoireLe Ministre d’Etat, Ministredu Plan <strong>et</strong> du DéveloppementAlbert Toikeusse MABRIxiii
INTRODUCTION1.Située en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire s’étend sur une superfi<strong>ci</strong>e de 322 462 Km 2 .Elle est limitée au Sud par l’Océan Atlantique, à l’Est par le Ghana, au Nord par le BurkinaFaso <strong>et</strong> le Mali, <strong>et</strong> à l’Ouest par la Guinée <strong>et</strong> le Libéria. Sa capitale <strong>politique</strong> estYamoussoukro <strong>et</strong> Abidjan la capitale économique.2.La population ivoirienne est estimée en 2011 à 22,6 millions d’habitants dont 26%d’immigrés provenant prin<strong>ci</strong>palement des pays de la sous-région. Le pays compte unesoixantaine d’<strong>et</strong>hnies reparties en <strong>ci</strong>nq grands groupes à savoir : les Voltaïques, les Mandésdu Nord, les Mandés du Sud, les Akans <strong>et</strong> les Krou. En outre, le pays a fait de la laï<strong>ci</strong>té unprin<strong>ci</strong>pe Constitutionnel pour une meilleure cohabitation entre les différentes confessionsreligieuses, dont les prin<strong>ci</strong>pales sont l’Animisme, le Christianisme <strong>et</strong> l’Islam.3.Dès son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire a opté pour un libéralismeéconomique. Les objectifs visés par la Côte d’Ivoire nouvellement indépendante étaient depréparer son décollage économique <strong>et</strong> la répartition équitable des ressources disponibles.La stratégie d’intervention de l’Etat dans le développement était axée sur une <strong>politique</strong>d’aménagement du territoire à travers une programmation de ses investissements. Ainsi,de l’étude sur « les perspectives décennales de développement économique, <strong>so<strong>ci</strong>al</strong> <strong>et</strong><strong>culturel</strong> 1960-1970 », un plan décennal <strong>et</strong> trois plans quinquennaux ont été élaborés <strong>et</strong> misen œuvre.4.Les objectifs généraux assignés à ces plans de développement étaient : (i) la poursuited'une croissance forte ; (ii) l'accroissement de la parti<strong>ci</strong>pation des nationaux à l'activitééconomique <strong>et</strong> (iii) la promotion individuelle <strong>et</strong> collective des ivoiriens.5.La mise en œuvre du plan décennal 1960-1970 a conduit au « miracle ivoirien » qui s’estcaractérisé par des performances économiques exceptionnelles à savoir : (i) un taux decroissance réel élevé (7,3%) ; (ii) un surplus budgétaire <strong>et</strong> un excédent de la balance despaiements ; (iii) un faible end<strong>et</strong>tement public extérieur <strong>et</strong> (iv) un taux d’inflation de 3,9%.6.Le premier plan quinquennal a débuté en 1971 pour prendre fin en 1975. Il a inscrit parmises priorités la promotion des exportations <strong>et</strong> l’aménagement du territoire pour réduire lesdisparités régionales <strong>et</strong> bâtir le socle de la cohésion <strong>so<strong>ci</strong>al</strong>e qui devait être soutenue parune répartition équitable des richesses de la nation. La stratégie proposée dans la <strong>politique</strong>d’aménagement du territoire de la période 1971-1975 reposait en grande partie sur ledéveloppement régional à travers la création de pôles de développement. L’exécution dec<strong>et</strong>te <strong>politique</strong> a été à la base de la mise en place d’une armature urbaine construiteautour des trois pôles économiques identifiés que sont Abidjan, Bouaké <strong>et</strong> San-pédro <strong>et</strong>d’importants investissements dans de grands proj<strong>et</strong>s régionaux sur l’ensemble du territoirenational.7.Le second plan quinquennal couvrant la période 1976-1980 a renforcé la promotion desexportations <strong>et</strong> l’aménagement du territoire. En eff<strong>et</strong>, le diagnostic qui soutenait ce planrelevait, entre autres difficultés, un phénomène de concentration des hommes <strong>et</strong> desactivités notamment dans le sud forestier, la persistance des disparités régionales quis’observent entre la zone des savanes <strong>et</strong> la zone forestière, l’insuffisante maîtrise de lacroissance urbaine d’Abidjan, des mouvements migratoires de très grande ampleur,notamment du Nord vers le Sud <strong>et</strong> une dynamique globale de développement tendant aurenforcement des déséquilibres. En conséquence, ce plan avait comme axes stratégiques,1
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