le renforcement de l’unité nationale, la mise en valeur de l’ensemble du territoire,l’implication des populations dans le processus de développement <strong>et</strong> une meilleureréponse à leurs aspirations.8.Le dernier plan quinquennal qui couvrait la période 1981-1985, devait corriger lesinsuffisances décelées dans la stratégie de l’aménagement du territoire adoptée au coursde la période du plan quinquennal 1976-1980. Il s’agit notamment de l’absence de cadresinstitutionnels régionaux qui rend plus diffi<strong>ci</strong>le la maîtrise des processus locaux dudéveloppement <strong>et</strong> d’une faible coordination des opérations de développement sur l<strong>et</strong>errain, qui empêche la maximisation de l’impact global des proj<strong>et</strong>s. Le nouveau cadred’intervention proposé par ce plan préconisait une nouvelle orientation en matière destructuration de l’espace. Il a consisté en une distinction entre les équipements <strong>et</strong> lesservices structurants (infrastructures de transport, télécommunication, services auxentreprises, <strong>et</strong>c.) <strong>et</strong> les équipements non structurants (santé, enseignement, équipementsso<strong>ci</strong>aux, <strong>et</strong>c.).9.La <strong>politique</strong> d’aménagement du territoire a j<strong>et</strong>é les bases du développement du pays avecdes opérations de développement rural intégré dans certaines régions notamment leNord-Est <strong>et</strong> le Nord-Ouest, <strong>et</strong> par deux opérations intégrées de développement régional :l’Autorité pour l’Aménagement de la Région du Sud-Ouest (ARSO) <strong>et</strong> l’Autorité pourl’Aménagement de la Vallée du Bandama (AVB) dans la région centre.10.Ces efforts du Gouvernement, sur la période 1960-1980, ont été possibles grâce à la miseen œuvre de plans de développement dans un contexte de bonne tenue des coursmondiaux des matières premières exportables du pays, particulièrement le cacao <strong>et</strong> lecafé.11.Dans le même temps, la Côte d’Ivoire voulant également inscrire son développementdans une perspective de long terme, a réalisé de 1973 à 1993, trois études prospectives :« Côte d’Ivoire 2000 », « Côte d’Ivoire 2010 » <strong>et</strong> « Côte d’Ivoire 2025». En moyenne, cesétudes ont <strong>ci</strong>blé un horizon temporel de trente ans couvrant approximativement unegénération.12.Ainsi, dans la première étude « Côte d’Ivoire 2000 » élaborée en 1973-1974, la visionétait de créer une nation moderne, industrialisée <strong>et</strong> développée, offrant à tous <strong>et</strong> àchacun, des opportunités en vue de parti<strong>ci</strong>per à la création de la richesse nationale <strong>et</strong>d'en disposer équitablement, dans un cadre so<strong>ci</strong>o-démocratique bien compris de tous.13.Concernant la deuxième étude « Côte d’Ivoire 2010 » réalisée en 1983-1984, elleconsacre le libéralisme économique <strong>et</strong> prône le désengagement de l'Etat du systèmeproductif. Il s'agissait pour le Gouvernement de préserver les acquis du « miracleivoirien » <strong>et</strong> d’avoir une marge de manœuvre suffisante vis-à-vis des institutions deBr<strong>et</strong>ton Woods, notamment la Banque Mondiale ; ces institutions étant devenues desacteurs de plus en plus importants de la <strong>politique</strong> économique <strong>et</strong> finan<strong>ci</strong>ère du pays.14.La troisième étude « Côte d’Ivoire 2025 » faite en 1993-1995 se voulait être un recueilde solutions internes aux difficultés économiques <strong>et</strong> <strong>so<strong>ci</strong>al</strong>es éprouvées par le pays, de1980 à 1993. Ainsi, la question prin<strong>ci</strong>pale à laquelle devaient répondre les concepteurs de« CI 2025 » était : « Comment renverser la tendance à la stagnation <strong>et</strong> au déclin, <strong>et</strong>amorcer une seconde phase de croissance forte, durable <strong>et</strong> équitable ? ».2
15.Cependant, avec la crise de l’end<strong>et</strong>tement <strong>et</strong> les difficultés économiques des années1980, la mise en œuvre de ces plans de développement a été interrompue au profit desProgrammes d’Ajustement Structurels (PAS).16.Ces Programmes ont été mis en place dans les buts de rétablir les équilibres finan<strong>ci</strong>ers enajustant les dépenses aux ressources <strong>et</strong> d’assurer une reprise de la croissance par desrestructurations de l'appareil de production.17.L'économie ivoirienne a connu quatre (4) variantes de PAS. Le premier PAS (1981-1983)visait à redresser la situation finan<strong>ci</strong>ère extérieure <strong>et</strong> à créer les conditions d'une reprisede la croissance économique ; le second PAS visait la réduction du défi<strong>ci</strong>t budgétaire <strong>et</strong>l'augmentation des rec<strong>et</strong>tes publiques ; le troisième PAS (1986-1988) a été conclu pourrésorber la hausse du taux de chômage ; le quatrième PAS dit « de stabilisationfinan<strong>ci</strong>ère » (1990-1992) a vu le jour en 1990.18.Mais le caractère mitigé des résultats de ces programmes <strong>et</strong> les crises so<strong>ci</strong>o<strong>politique</strong>squ’a connues la Côte d’Ivoire ces deux dernières décennies ont affaibli l’Etat <strong>et</strong> aggravéles disparités <strong>so<strong>ci</strong>al</strong>es <strong>et</strong> régionales. En eff<strong>et</strong>, sur le plan <strong>so<strong>ci</strong>al</strong>, le taux de pauvr<strong>et</strong>é quiétait de 10% en 1985 s’est aggravé pour atteindre 36,8% en 1995 <strong>et</strong> 48,9% en 2008.Classée parmi les pays à revenu intermédiaire dans les années 1970, la Côte d’Ivoire a étééligible à l’Initiative des Pays Pauvres Très End<strong>et</strong>tés (PPTE).19.Par conséquent, il est apparu nécessaire de repenser la <strong>politique</strong> <strong>et</strong> la stratégie dedéveloppement avec notamment une vision partagée par tous. En eff<strong>et</strong>, la Côte d’Ivoire, àl’instar de nombreux pays africains a fait de la lutte contre la pauvr<strong>et</strong>é une préoccupationmajeure de son programme de développement.20.Avec le lancement de l’initiative PPTE en 1996, suite au Somm<strong>et</strong> Mondial sur leDéveloppement So<strong>ci</strong>al en 1995 à Copenhague, la Côte d’Ivoire a présenté une demande àla Communauté Finan<strong>ci</strong>ère Internationale dans le but de bénéfi<strong>ci</strong>er des r<strong>et</strong>ombées del’allégement de sa d<strong>et</strong>te extérieure. Ainsi, en mars 1998, elle a été déclarée éligible àc<strong>et</strong>te initiative.21.Dans c<strong>et</strong>te optique, en septembre 1999, lors des Assemblées annuelles de la BanqueMondiale (BM) <strong>et</strong> du Fonds Monétaire International (FMI), la Communauté Finan<strong>ci</strong>èreInternationale a dé<strong>ci</strong>dé d’adosser ses interventions, notamment l’allégement de la d<strong>et</strong>tedans les pays membres, à l’élaboration d’un nouveau Cadre de Stratégie de Lutte contrela Pauvr<strong>et</strong>é (CSLP).22.C’est ainsi que dès 2001, la Côte d’Ivoire a entrepris le processus d’élaboration de sonDSRP, qui a abouti en 2002 au DSRP Intérimaire. Ce processus a été interrompu par lacrise militaro-<strong>politique</strong> déclenchée le 19 septembre 2002. Ce n’est qu’en 2009 que le paysa élaboré <strong>et</strong> adopté son Document de Stratégie de Réduction de la Pauvr<strong>et</strong>é (DSRP),disposant ainsi d’un cadre de référence qui fixe les grandes orientations en matière deréduction de la pauvr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> de développement économique, <strong>so<strong>ci</strong>al</strong> <strong>et</strong> <strong>culturel</strong>.23.Par ailleurs, pour lutter efficacement contre la pauvr<strong>et</strong>é, le Gouvernement s’est engagédans le processus OMD. Ce processus a été élaboré lors du Somm<strong>et</strong> du Millénaire enseptembre 2000 à New York <strong>et</strong> a abouti à l’adoption de la « Déclaration du Millénaire »par 189 chefs d’État <strong>et</strong> de Gouvernement.24. Le DSRP est le prin<strong>ci</strong>pal instrument pour atteindre les OMD dont il constitue en eff<strong>et</strong> lecadre d’opérationnalisation à court <strong>et</strong> moyen termes. En r<strong>et</strong>our, les OMD aident les DSRP3
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