la reprise de la croissance avec un regain d’activité dans le secteur privé qui a contribuépour 45% au PIB.166.Les crises so<strong>ci</strong>o<strong>politique</strong>s que le pays a connues, ont sapé les bases de l’économie <strong>et</strong>l’ont replongé dans une phase de croissance négative. L’économie n’a renoué avec lacroissance qu’à partir de 2004. C<strong>et</strong>te reprise s’est consolidée d’une part avec laconclusion d’un programme d’Assistance d’Urgence Post-Conflit (AUPC) du FMI, <strong>et</strong>d’autre part, avec l’apurement des arriérés de paiement envers la Banque mondiale <strong>et</strong>le groupe de la BAD, après l’accord de paix de Ouagadougou en 2007. C<strong>et</strong>environnement favorable a permis la réalisation d’un taux de croissance de 1,6% en2007 <strong>et</strong> 2,3% en 2008. L’amélioration du cadre macroéconomique <strong>et</strong> l’apaisement duclimat <strong>so<strong>ci</strong>al</strong> ont conduit à la conclusion d’un programme triennal appuyé par la Fa<strong>ci</strong>litéElargie de Crédit (FEC) couvrant la période 2009-2011. La reprise effective de lacoopération finan<strong>ci</strong>ère <strong>et</strong> l’atteinte du point de dé<strong>ci</strong>sion de l’initiative PPTE ont permisd’enregistrer un taux de croissance du PIB réel de 3,8% en 2009 <strong>et</strong> 2,4% en 2010.Parallèlement, le PIB par tête a connu une croissance très faible de 0,24% en moyennepar an sur la période 2004-2010.167.En 2011, les autorités en accord avec le FMI, ont estimé une contraction du PIB de 4,7%.C<strong>et</strong>te situation devrait se conforter en 2012, avec un taux de croissance de 8,1%, suivied’une croissance de 6% en 2013 <strong>et</strong> 2014.<strong>Diagnostic</strong> des secteurs de l’économie168.Le développement du secteur primaire souffre de l’organisation approximative desfilières agricoles, de la persistance des pratiques culturales traditionnelles, de la faibleaccessibilité au matériel végétal performant <strong>et</strong> de l’insuffisance de financement desactivités du secteur. De plus, le faible taux de transformation des produits agricoles neperm<strong>et</strong> pas d’engranger des gains substantiels en raison de la faiblesse de la valeurajoutée, préjudi<strong>ci</strong>able à l’accumulation de richesses nationales. Ainsi, de 2008 à 2010, l<strong>et</strong>aux de transformation locale était de 2% pour le caoutchouc, 5% pour la noix de cajou,10% pour le café, 20% pour le coton, 27% pour le cacao, <strong>et</strong>c.169.Le secteur secondaire est dominé par les activités de transformation agroalimentaire. Cesecteur, qui devrait tirer la croissance par la création de la richesse <strong>et</strong> de l’emploi,souffre d’un environnement des affaires peu favorable caractérisé par uneréglementation fiscale complexe <strong>et</strong> des coûts élevés de facteurs de production. Sesactivités sont également obérées par la situation so<strong>ci</strong>o<strong>politique</strong> instable, la persistancede l’insécurité <strong>et</strong> du rack<strong>et</strong>.170.Les activités du secteur tertiaire sont limitées par les difficultés de certains servicesmarchands, comme : (i) le caractère informel du transport terrestre <strong>et</strong> du commerce ;(ii) la désorganisation des <strong>ci</strong>rcuits de distribution ; (iii) la dégradation <strong>et</strong> l’insuffisancedes infrastructures de transport ferroviaire ; (iv) le faible taux de bancarisation <strong>et</strong> (v) unsecteur touristique insuffisamment développé <strong>et</strong> en pleine dégradation.28
Graphique 2 : Répartition sectorielle du PIB sur la période 2000-2010L’investissementSources : DCPE (2010)171.La Formation Brute du Capital Fixe (FBCF) est le prin<strong>ci</strong>pal levier du secteur secondaire <strong>et</strong>constitue de ce fait une source importante de la croissance économique. Toutefois, l<strong>et</strong>aux d’investissement qui était en moyenne de 20% entre 1960 <strong>et</strong> 1980, s’est situé àenviron 10% depuis les années 80. C<strong>et</strong>te situation s’explique par la contraction drastiquedes investissements publics du fait du poids élevé de la d<strong>et</strong>te du pays, l’accumulation dedéfi<strong>ci</strong>ts budgétaires <strong>et</strong> l’adoption des Programmes d’Ajustement Structurel. Par ailleurs,la contraction de l’investissement privé, ces dernières années, peut s’expliquer par lesdifférentes crises so<strong>ci</strong>o<strong>politique</strong>s pendant lesquelles des investisseurs étrangers ont étéattentistes.Graphique 3: Evolution des investissements privé <strong>et</strong> public (en % du PIB) de 1990 à 2010Source : DCPE29
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la faune, à assurer sa valorisatio
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IV.2. Habitat et cadre de vieRésor
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