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Diagnostic politique, économique social et culturel - gcpnd.gouv.ci ...

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la rigueur <strong>et</strong> la transparence dans la gestion des finances publiques, la lutte contre lechômage <strong>et</strong> la rationalisation du train de vie de l’Etat.I.6. Communication100.La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres Etats a développé depuis 1960 des moyens decommunication, constitués prin<strong>ci</strong>palement jusqu’en 2000, par le Porte-Parolat duGouvernement, l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), la presse écrite (Fraternité matin), laTélévision <strong>et</strong> la Radio (RTI). La succession des crises depuis 1999 va révéler entre autre lafragilité de ce dispositif d’information <strong>et</strong> de communication <strong>et</strong> favoriser la création duCentre d’Information <strong>et</strong> de Communication Gouvernementale aux lendemains del’accord de Linas Marcoussis.101.La Communication est structurée prin<strong>ci</strong>palement autour de la Télévision, de la Radio <strong>et</strong>de la Presse écrite. L’espace télévisuel est animé par deux chaînes de télévisionpubliques. La « Première », chaîne nationale couvrait au moins 80% du territoire avantla crise post-électorale de décembre 2010 tandis que « TV2 », la seconde chaîneém<strong>et</strong>tait dans un rayon de cent kilomètres autour d’Abidjan. L’insuffisance desressources affectées au fonctionnement de ces deux chaînes a entrainé une dégradationdes services proposés au cours des dix dernières années. De plus, les combats répétésdes belligérants durant la crise post-électorale de décembre 2010 pour le contrôle deces sites ont occasionné d’importants dégâts matériels allant jusqu’à la disparition dusignal de ces chaînes pendant près de quatre mois.102.Au lendemain de la crise post-électorale de décembre 2010, le Gouvernement aentrepris des travaux de réhabilitation nécessaires à la reprise du service public, en vuede relayer son message de paix <strong>et</strong> de récon<strong>ci</strong>liation nationale au plus grand nombre depersonnes vivant en Côte d’Ivoire. Ainsi, « la première » rebaptisée RTI 1 <strong>et</strong> « TV2 »rebaptisée RTI 2 ont repris le service respectivement le 09 août <strong>et</strong> le 03 octobre 2011.Aux côtés des chaînes publiques, un opérateur privé offre une chaîne cryptée quiperm<strong>et</strong> d’accéder aux informations de plusieurs canaux étrangers. Néanmoins, cesstructures sont confrontées à des problèmes budgétaires m<strong>et</strong>tant à mal leurfonctionnement <strong>et</strong> leur proj<strong>et</strong> d’investissement.103.S’agissant de l’espace radiophonique, le secteur dispose de plusieurs radios deproximité, d’une centaine de stations dont deux publiques à caractère national à savoir :« la Radiodiffusion ivoirienne » <strong>et</strong> « Fréquence 2 », de quatre radios internationalesém<strong>et</strong>tant en modulation de fréquence, de deux radios commer<strong>ci</strong>ales <strong>et</strong> d’une radioinstitutionnelle, ONU CI-FM. L’absence de subventions aux radios locales fait qu’ellessont peu compétitives.104.Quant à la presse écrite, elle compte une soixantaine de titres composés de quotidiens,d’hebdomadaires, de mensuels, de bimestriels <strong>et</strong> de trimestriels. Plusieurs entreprisesde ce secteur ont subi les eff<strong>et</strong>s de la crise post-électorale de décembre 2010 avec ladestruction de leurs locaux <strong>et</strong> de leurs matériels techniques de production. La précaritédes conditions salariales des journalistes animant ces titres entraîne une performanceen deçà des attentes <strong>et</strong> en contradiction avec le code d’éthique <strong>et</strong> de déontologierégissant leur métier.105.Au niveau de la gestion de l’information du domaine public Gouvernemental, lacréation du Centre d’Information <strong>et</strong> de Communication Gouvernementale (CICG)16

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