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AXEREFONDER LA DYNAMIQUE DE RECHERCHE1La recherche au servicede l’expertiseLes programmes de recherche menés par l’IRSN doivent lui permettre de disposer des compétencesnécessaires à son expertise et de préparer les évolutions à venir en matière d’appréciationdes risques liés aux activités nucléaires.15 %des programmesde recherchesont cofinancéspar recettes externes(14 % en 2005)GÉRER LES PROGRAMMESPLURIANNUELSL’année 2006 a été marquée par le lancement de la planificationà huit ans des travaux de recherche de l’Institutet par l’organisation de ces travaux sous forme de projetsrelevant de thématiques identifiées (radioprotection destravailleurs, combustible, etc.). Cette manière de faire viseà lui permettre de présenter plus clairement ses objectifsde recherche et d’accroître la maîtrise (délais, coûts, etc.)des programmes qu’il mène ou finance.laparoleàMichel BAUDRY,Responsable de la divisiondes programmes de recherche« L’existence d’une activitéde recherche au sein de l’IRSNrépond au besoin de cet Institutde disposer en son sein descompétences humaines,des connaissances et des outilsnécessaires à l’expertise. Elle doit égalementfournir des réponses aux questions que seposent les pouvoirs publics ou la société civiledans le domaine de l’environnement,de l’impact des rayonnements ionisants surla population ou de la sécurité nucléaire au senslarge. Pour être pertinente et « prête à temps »,elle doit anticiper ces questions et se renouveler.Elle doit notamment tenir compte des évolutionsprévues des outils industriels. Les choixde l’IRSN en matière de programmationde la recherche sont contraints à la fois parle coût des moyens à mettre en œuvre etpar la durée des programmes engagés.C’est pour ces raisons que l’Institut s’inscritdans une politique de partenariats, avecles organismes de recherche, avec lesindustriels, et la plupart du temps dansle cadre de programmes internationaux(PCRD et OCDE, etc.). »ADAPTER L’OUTIL DE RECHERCHEPour mener à bien ses travaux de recherche, l’Institutfinance ou possède des équipements, qu’il renouvelle ouentretient afin de rester pertinent et compétitif sur la scènescientifique nationale ou internationale. Le coût de certainsde ces équipements, qualifiés de « moyens lourds », etla durée de réalisation des programmes associés ont amenél’IRSN à engager une réflexion de fond sur le besoin derecherche mettant en œuvre de tels équipements et surles modalités de leur financement (les programmes mettanten jeu de tels outils sont aujourd’hui multipartenaires,internationaux et se déroulent sur plusieurs années).En 2006, cette réflexion s’est activement poursuivie,notamment avec :les travaux du groupe international chargé d’alimenterla réflexion du CEA et de l’IRSN sur les utilisationsfutures possibles du réacteur PHÉBUS ; deux réunionsont évoqué les pistes de recherche envisageables dansles domaines des accidents graves et des accidents deperte de réfrigérant primaire ;le bilan dressé par l’Institut, en collaboration avec le CEAet EDF, de la recherche relative aux accidents graves desréacteurs, menée en France et à l’étranger pour dégagerles perspectives d’avenir dans le domaine. Ce rapport,dis ponible sur Internet, montre que des incertitudessigni fi catives demeurent concernant certains phénomènes.Parmi ces derniers, on peut citer notammentla cinétique d’érosion des fondations de l’enceinte deconfinement par un cœur fondu ayant traversé la cuveou le comportement de l’iode dans le circuit primaireet dans l’enceinte de confinement. Ils feront l’objet derecherches complémentaires dans les prochaines années(projet OCDE-MCCI, projet IRSN-TERME SOURCE, etc.).www.irsn.orgPar ailleurs, la rénovation des installations et la préparationdes équipements nécessaires au programme inter-22 I RAPPORT D’ACTIVITÉ IRSN 2006