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Les travailleursL’Institut a poursuivi, dans le cadre de ses missions deradioprotection, la mise en œuvre du système d’informationsur la surveillance des expositions professionnellesaux rayonnements ionisants (SISERI). La contributionde l’IRSN à l’évolution de la réglementation, ainsi quela fourniture d’avis techniques pour l’agrément d’organismesde surveillance ont participé à la réalisation des missionsrégaliennes de la Direction générale du travail (DGT).Enfi n, dans le cadre de leur mission de service public,c’est par une coopération scientifique sur l’évaluation etla gestion des risques au travail, que l’Institut et l’INRSont pu mettre en commun leurs outils scientifi ques ettechniques et réaliser des transferts de connaissances,en particulier sur la métrologie des particules fi nes etl’épidémiologie. www.irsn.orgL’IRSN vient en appui aux travaux d’une commissionde débat public sur le réacteur EPR.des sujets traités dans le cadre de l’ouverture à la sociétécivile. En effet, le protocole 2006, qui traite principalementd’expertise, comprend aussi des actions relatives à l’impactradiologique des installations classées et à celui des solspollués, ainsi que la réalisation d’un état des lieux radiologiqueautour des anciens sites miniers d’uranium.La sécurité civileL’Institut apporte un appui opérationnel à la DDSC.La signature du protocole 2006 a été l’occasion, pourle Directeur de la défense et de la sécurité civiles, derap peler l’importance de la contribution de l’IRSN ausein du dispositif national mis en œuvre pour faire face àune situation d’urgence radiologique ou nucléaire. Ainsi,la préparation à la gestion de crise, aux interventionsen situation d’urgence et la formation des personnelsdes services déconcentrés de l’État ont bénéficié, en2006, d’une assistance de l’IRSN.L’IRSN EN 2006 : BILAN ET PERSPECTIVESlaparoleàJean-Christophe NIEL,Directeur général de l’Autoritéde sûreté nucléaire (ASN)Des systèmes d’information pour mieux protéger les personnes.La populationL’Institut s’est vu confi er un rôle de soutien auprès del’InVS dans l’évaluation des expositions et des risquesassociés à l’utilisation des rayonnements ionisants. Ainsi,les deux organismes travaillent à la surveillance des populationssusceptibles d’être exposées. L’année 2006 a permisd’ébaucher la mise en place d’un système d’informationrelatif aux expositions médicales des patients aux radiationsionisantes.L’environnementC’est notamment dans le domaine de la protection del’environnement que l’Institut apporte son concours àla DPPR. Ces actions sont stratégiques pour l’Institut etcertaines d’entre elles sont également en interface avec« L’efficacité du contrôle de l’ASNnécessite une expertise techniquede qualité. Aujourd’hui, l’ASNest satisfaite de l’action de l’IRSN,même si, afin de gagner enefficacité, nous prévoyonsde rénover la charte qui nous lie en matièrede sûreté des installations nucléaires de baseet de l’étendre à d’autres domaines commela radioprotection médicale. La création del’ASN et les évolutions prévues dans le cadrede la loi sur la transparence et la sécuriténucléaire vont renforcer le dispositif existantentre l’ASN et l’IRSN. L’ASN souhaite ainsiappuyer le renforcement des moyens del’IRSN la concernant (71 millions d’eurosen 2007) dans certains domaines. Ils concernentnotamment les projets nouveaux tels qu’EPRet ITER, la mise à l’arrêt et le démantèlementdes installations nucléaires, le nucléaire deproximité (radiothérapie, etc.) et les nouvellesexigences en termes de réglementation. »RAPPORT D’ACTIVITÉ IRSN 2006 I 25