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Groupe de travail - Psychologie communautaire

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hébergement, <strong>de</strong>s soins médicaux et paramédicaux, un suivi thérapeutique, un accompagnementsocial, <strong>de</strong>s prestations d’animation et d’éducation sanitaire. Ils sont accessibles aux personneshandicapées. De 2006 à 2011,1171 LHSS ont été créés et intégrés dans 106 structures sur tout leterritoire national, y compris les DOM.Selon une étu<strong>de</strong> réalisée en 2008, les LHSS ont trouvé leur place au sein <strong>de</strong>s dispositifs sanitaires,sociaux et institutionnels. La création <strong>de</strong> lits supplémentaires est d’ailleurs prévue en 2013.A la faveur <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2008 sur les LHSS, il est apparu que 35 à 40 % <strong>de</strong> ces lits sont occupés <strong>de</strong>façon chronique par une population extrêmement marginale atteinte <strong>de</strong> pathologies chroniques <strong>de</strong>pronostic sombre (Korsakov, Alzheimer, schizophrénie, psychose, cancers évolués…) qu’aucune autrestructure (les MAS, les FAM, EHPAD, CSSR…) ne veut ou ne peut prendre en charge.L’expérimentation <strong>de</strong>s lits d’accueil médicalisés [LAM] <strong>de</strong> mars 2009 à décembre 2012 a permis <strong>de</strong>proposer une structure pour ce type <strong>de</strong> public.Les lits d’accueil médicalisés sont <strong>de</strong>s structures médico-sociales mises en place à titre expérimentalen 2009 à Paris, Lille et Saint Julien les Villas (45 lits au total).Ils permettent aux personnes majeures atteintes <strong>de</strong> pathologies chroniques, <strong>de</strong> pronostic plus ou moinssombre, <strong>de</strong> recevoir- en l’absence <strong>de</strong> domicile et dans l’impossibilité d’une prise en charge adaptéedans les structures <strong>de</strong> droit commun - <strong>de</strong>s soins médicaux et paramédicaux, ainsi qu’unaccompagnement social adapté, ceci sans limitation <strong>de</strong> durée. Selon une étu<strong>de</strong> menée en 2012, près<strong>de</strong> 100 patients ont été pris en charge au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> d’expérimentation. Leur séjour sembleavoir permis une stabilisation sanitaire et l’apprentissage, voire l’acceptation <strong>de</strong> contraintes <strong>de</strong> soins, unmeilleur suivi <strong>de</strong>s traitements, une prise en charge plus efficiente <strong>de</strong>s addictions et <strong>de</strong>s troublespsychiques grâce aux partenariats noués.Selon une évaluation réalisée à la fin <strong>de</strong> l’expérimentation, il apparaît que les LAM ne se substituentpas à un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> prise en charge déjà existant et répon<strong>de</strong>nt à un besoin non pourvu pour la populationaccueillie. La pérennisation du dispositif et son développement sont prévus en 2013 et les annéessuivantes.Les appartements <strong>de</strong> coordination thérapeutique (ACT) sont <strong>de</strong>s structures qui hébergent à titretemporaire <strong>de</strong>s personnes en situation <strong>de</strong> fragilité psychologique et sociale et nécessitant <strong>de</strong>s soins etun suivi médical (pérennisation du dispositif et fin du statut expérimental par la loi du 17 janvier 2002 <strong>de</strong>mo<strong>de</strong>rnisation sociale). Fonctionnant sans interruption, <strong>de</strong> manière à optimiser une prise en chargemédicale, psychologique et sociale, ils s’appuient sur une double coordination médico-sociale <strong>de</strong>vantpermettre l’observance aux traitements, l’accès aux soins, l’ouverture <strong>de</strong>s droits sociaux et l’ai<strong>de</strong> àl’insertion. Près <strong>de</strong> 1800 places existent à la fin 2012. Les ARS plai<strong>de</strong>nt pour la poursuite <strong>de</strong> ladynamique <strong>de</strong> création <strong>de</strong> places.Ces appartements répon<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> manière satisfaisante aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s personnes concernées,les autres pathologies que le VIH/SIDA (à l’origine) ont bien été accueillies, la taille <strong>de</strong>s structuresest maximisée. On constate cependant un manque <strong>de</strong> fluidité <strong>de</strong>s parcours en raison notammentdu manque <strong>de</strong> solutions d’aval. L’élargissement <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong>s publics, notamment l’arrivée <strong>de</strong>familles, pose <strong>de</strong> réels problèmes.Ces trois types <strong>de</strong> dispositifs ont généralement fait preuve <strong>de</strong> leur pertinence et <strong>de</strong> leur efficacité. Pourpreuve, leur développement se poursuit. Plusieurs questions cependant :- la cohérence d’ensemble n’est pas garantie, il <strong>de</strong>meure <strong>de</strong>s manques (pathologies noncouvertes) ou inversement une superposition <strong>de</strong> certains dispositifs ;18

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