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Prévention et créativité - CSST

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compte assumer un fort leadership dansle domaine de la SST des nanotechnologiesafin de soutenir efficacement l’ensembledes chercheurs <strong>et</strong> des entreprisesdans des actions de prévention qui perm<strong>et</strong>trontd’éviter la survenue d’accidentsou l’apparition de maladies professionnellesdans ce secteur d’activité.[PT] Actuellement, les spécialistesde l’hygiène industrielleont-ils les connaissancesnécessaires pour faire faceà ce problème ?Plus jamais de vitresà laver ? C’est cequ’on peut imaginerpuisque les nanomatériauxont permis lacréation d’un type deverre anti-tache quirepousse l’eau <strong>et</strong> lespoussières <strong>et</strong> possèdeune résistance accrueaux éraflures <strong>et</strong> auxchocs. On pourraitnotamment l’utiliserdans la constructiond’immeubles.[CO] Les recherchesmondiales sont trèsactives <strong>et</strong> de nouvellesconnaissances se développentrapidement. Unepremière action consiste à colliger cesnouvelles informations, à les intégrer ànos documents actuels, à développerune forte expertise dans le domaine <strong>et</strong>à rendre ces connaissances disponibles.Nous visitons également des laboratoiresde recherche <strong>et</strong> des entreprisesquébécoises afin de les inviter à collaborerà la publication du guide debonnes pratiques. Nous travaillons àassurer la diffusion des résultats <strong>et</strong> nousparticipons à l’élaboration d’une premièrenorme internationale ISO sur lesuj<strong>et</strong>. Afin d’assumer notre leadershipau-delà du Québec, ces documentsseront également présentés en anglaissur le site Web de l’Institut. Sur le planquébécois, notre présidente-directricegénérale, M me Diane Gaud<strong>et</strong>, siège à uncomité de réflexion sur les nanotechnologies<strong>et</strong> nous étudions actuellement lapossibilité de créer des partenariats derecherche avec des organismes internationaux.Nous considérons aussi différentesstratégies afin de créer unecommunauté de chercheurs québécoisdans le domaine de la santé <strong>et</strong> de lasécurité du travail reliées aux nanotechnologies<strong>et</strong> de concevoir une programmationde recherche thématique, dontcertains éléments pourraient être financésen tout ou en partie par des organismesde subvention québécois <strong>et</strong>fédéraux. Quoi qu’il en soit, l’IRSSTPhotos : Mario Bélisle[CO] Le Québec compte un richebassin de chercheurs en hygiène <strong>et</strong> d’hygiénistesindustriels expérimentés, quidisposent déjà de nombreux outils perm<strong>et</strong>tantl’implantation de mesures deprévention efficaces. Néanmoins, denombreux défis doivent encore êtrerelevés, parmi lesquels l’évaluation del’exposition professionnelle.[PT] Pourquoi l’évaluationde l’exposition professionnellepause-t-elle un important défi ?[CO] Pour plusieurs raisons. Il fautrappeler que les nanoparticules sontdes produits de synthèse dont unedes dimensions doit se situer entre 1 <strong>et</strong>100 nanomètres. Or, plusieurs polluants,déjà présents dans l’air des différentsmilieux de travail, répondent àc<strong>et</strong>te définition sans que nous les considérionscomme des nanomatériaux. Parexemple, une fraction fine de la fuméede soudage peut avoir des dimensionsnanométriques. Il faudra donc élaborerdes stratégies perm<strong>et</strong>tant de mesurerexactement ce que l’on recherche. Enhygiène industrielle, nous mesuronsnormalement des masses de polluants.Ici, la toxicité n’est pas reliée à la massedu produit, mais à sa surface. Les instrumentsdisponibles pour mesurer dessurfaces nécessitent des quantités plusimportantes de produits que ce que l’ons’attend à trouver dans l’air des milieuxde travail. De plus, ces outils sont volumineux,non adaptés à une utilisationen milieu de travail <strong>et</strong> ne perm<strong>et</strong>tentpas d’évaluer l’exposition personnelle.De nouvelles stratégies devront doncêtre mises au point afin de pouvoir évaluerc<strong>et</strong>te exposition, ce qui, avec unebonne connaissance des eff<strong>et</strong>s toxiquesdes produits, perm<strong>et</strong>tra d’estimer lerisque pour la santé des travailleurs.Automne 2006Prévention au travail21

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