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Prévention et créativité - CSST

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PerspectivesLes ententes de partenariat deTrouver ensemble des solutionsaux problèmes communsDepuis 2003, l’IRSST a conclu des ententes de partenariatavec une dizaine d’organismes québécois <strong>et</strong> canadiens,mais aussi européens. La présidente-directrice générale del’Institut, Diane Gaud<strong>et</strong>, explique comment, additionnéesles unes aux autres, ces ententes contribuent de façonnotable à augmenter la capacité de recherche de l’Institut.[Prévention au travail] Pourquoiconclure des ententes departenariat ?[Diane Gaud<strong>et</strong>] C’est d’abordparce que nous sommes conscientsqu’un organisme ne peut se suffire àlui-même que nous avons inscrit l’accroissementdes partenariats parmiles orientations du plan directeur del’IRSST. Ce faisant, nous visions troisobjectifs : intensifier le rayonnement del’Institut, le rendre plus sensible auxproblèmes émergents <strong>et</strong> principalementaugmenter sa capacité de recherche.[PT] Dans quelle mesure avezvousatteint ces objectifs ?[DG] Nous sommes vraiment trèssatisfaits des eff<strong>et</strong>s multiplicateurs deces ententes. Au cours de la période2003-2005, 23 proj<strong>et</strong>s entrepris dansle cadre du plan d’affaires totalisaientdes investissements de 8 425 000 $. Dec<strong>et</strong>te somme, 1 685 000 $ provenaientdes coffres de l’Institut <strong>et</strong> 6 740 000 $de nos partenaires. Cela signifie quepour chaque dollar investi par l’IRSST,les partenaires ont mis plus de quatredollars, accroissant d’autant notre capacitéde recherche.En 2005 uniquement, 14 proj<strong>et</strong>s ontvu le jour grâce à de tels partenariatsavec les Instituts de recherche ensanté du Canada, le Fonds de rechercheen santé du Québec, le Conseil de rechercheen sciences naturelles <strong>et</strong> engénie du Canada, les Laboratoires desmines <strong>et</strong> des sciences minérales deCANMET du ministère des Ressourcesnaturelles Canada. Ce sont tous despartenaires essentiels de l’IRSST <strong>et</strong> il yen a d’autres. La contribution financièredes partenaires s’élevait à 2 817 729 $, <strong>et</strong>celle de l’Institut à 759 638 $.Par ailleurs, les partenariats ont souventdes eff<strong>et</strong>s structurants <strong>et</strong> offrent despossibilités d’influencer les orientationsde recherche. Ce sont des éléments trèsdéterminants.[PT] Quels domaines derecherche ont été touchés parces ententes ?[DG] Les domaines varient, mais lesententes sont toujours basées sur lespréoccupations des milieux québécois.L’an dernier, par exemple, l’Institut asigné une entente de partenariat avecNanoQuébec, pour développer <strong>et</strong> diffuserdes connaissances afin de prévenirles accidents <strong>et</strong> les maladies professionnellesliés aux nanotechnologies. C’est undomaine en pleine croissance <strong>et</strong> il fauts’en occuper dès maintenant. Nous avonsdonc convenu de collaborer, dans unpremier temps, à l’élaboration de bonnespratiques pour les entreprises qui utilisentou créent des nanomatériaux.Une revue de la documentation sur lesrisques liés aux nanotechnologies enmatière de santé <strong>et</strong> de sécurité a étéréalisée <strong>et</strong> un mécanisme de vigie stratégiqueen nanomatériaux a été mis enplace. Dans le contexte de c<strong>et</strong>te entente,il est prévu de diffuser les connaissancesainsi acquises auprès des entreprises,des chercheurs <strong>et</strong> des autres partenairesquébécois concernés par la mise au pointd’applications en nanotechnologies.Dans un tout autre domaine, en2005 également, nous nous sommesaussi associés avec la Commission dela sécurité professionnelle <strong>et</strong> de l’assurancecontre les accidents du travailde l’Ontario, le Congrès du travail duCanada, l’Institut des neurosciences, dela santé mentale <strong>et</strong> des toxicomaniesdes Instituts de recherche en santé duCanada (IRSC) pour participer à l’initiativede recherche Santé mentaleen milieu de travail. De telles ententesperm<strong>et</strong>tent d’unir les efforts <strong>et</strong> rapportentdavantage de résultats que sichacun cherche sa solution dans soncoin. En fin de compte, ce sont lesmilieux de travail qui en recueillentles bénéfices.[PT] Des ententes ont égalementété signées avec des organismeseuropéens. Que prévoient-elles ?[DG] Sur le plan international, unepremière entente cadre a été signéeavec l’Institut national de recherche <strong>et</strong>de sécurité de France (INRS), en 2003.Elle venait officialiser la longue traditionde collaboration qui existait déjàentre les deux instituts. Elle fournissaitaussi à chacun de nouveaux outils.Pour l’IRSST comme pour l’INRS,c’était un moyen de perm<strong>et</strong>tre le développementoptimal des connaissancesscientifiques nécessaires à la préventiondes accidents du travail <strong>et</strong> desmaladies professionnelles, en plusd’assurer une plus large diffusion. C<strong>et</strong>teentente cadre nous a conduits, commenous le souhaitions, à la signatured’ententes particulières de partenariatsur des thèmes précis de recherche.La première a porté sur l’améliorationdes situations de travail concernant deschariots élévateurs. Dans ce cas commedans d’autres qui ont suivi, la mise encommun de ressources humaines <strong>et</strong>financières perm<strong>et</strong> aux deux institutsde maximiser l’acquisition de connaissancesscientifiques sur une questionpertinente <strong>et</strong> prioritaire, en France46 Prévention au travail Automne 2006

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