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Baromètre IRSN 2013 - La perception des risques et de la sécurité ...

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RÉSULTATS SAILLANTS(suite)RÉSULTATS SAILLANTSBAROMÈTRE <strong>IRSN</strong> <strong>2013</strong> RÉSULTATS D’ENSEMBLEL’ACCIDENT DE FUKUSHIMA S’ESTOMPETOUT EN LAISSANT DES TRACES SPÉCIFIQUESDANS LA MÉMOIRE COLLECTIVELes indices re<strong>la</strong>tifs aux centrales nucléaires se rapprochent <strong>de</strong> leurs niveaux d’avantl’acci<strong>de</strong>nt mais ne les atteignent pas toujoursMis en perspective avec d’autres situations à <strong>risques</strong>, les<strong>risques</strong> nucléaires ne sont pas parmi les plus redoutés.Depuis <strong>de</strong> nombreuses années, seuls 8 % <strong><strong>de</strong>s</strong> Français citentles <strong>risques</strong> nucléaires comme suj<strong>et</strong> <strong>de</strong> préoccupation, loin<strong>de</strong>rrière les préoccupations économiques <strong>et</strong> sociales.Mais après l’acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Fukushima-Daiichi, l’inquiétu<strong><strong>de</strong>s</strong>’était sensiblement renforcée : en 2011, 18 % <strong><strong>de</strong>s</strong> Françaisles citaient, soit plus du double que les années antérieures.Dans l’édition <strong>2013</strong>, ils r<strong>et</strong>rouvent leur niveau habituel (8 %,-10 points). De même, les centrales nucléaires subissaient <strong>de</strong>plein fou<strong>et</strong> l’impact <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>nt, dégradant leur image <strong>de</strong>fiabilité. Le risque perçu <strong><strong>de</strong>s</strong> centrales nucléaires dépassaitpour <strong>la</strong> première fois <strong>la</strong> barre <strong><strong>de</strong>s</strong> 50 % <strong>de</strong> risque élevé(55 % en 2011) <strong>et</strong> les Français n’avaient jamais été aussipeu nombreux à accor<strong>de</strong>r leur confiance aux autorités(24 %). Seule échappait à c<strong>et</strong>te dégradation <strong>la</strong> crédibilité <strong><strong>de</strong>s</strong>informations diffusées, bien que les Français soient aussi peunombreux à penser que <strong>la</strong> vérité est dite sur les dangers <strong><strong>de</strong>s</strong>centrales nucléaires (15 %).Tous les indices s’améliorent c<strong>et</strong>te année <strong>et</strong> r<strong>et</strong>rouvent leurniveau antérieur aux événements du Tricastin en 2008, voiremeilleur. Seule <strong>la</strong> confiance accordée aux autorités dansleurs actions <strong>de</strong> protection fait exception à c<strong>et</strong>te règle sansr<strong>et</strong>rouver son niveau antérieur à 2008. L’écart entre ceuxqui font confiance aux actions <strong><strong>de</strong>s</strong> autorités <strong>et</strong> ceux qui ne lefont pas est toujours <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 points <strong>de</strong>puis 2008 alorsqu’auparavant il était très faible, <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 5 points.Écart entre ceux qui n’accor<strong>de</strong>nt pas leur confianceaux autorités pour les protéger <strong>et</strong> ceux qui l’accor<strong>de</strong>nt.Exemple : en 2012, 42 % répondaient « non » à <strong>la</strong> question« Avez-vous confiance dans les autorités françaisespour leurs actions <strong>de</strong> protection <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes dansles domaines suivants ? », contre 31 % « oui ».1997 1998 1999 2000 2001 2002 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 201230 %25 %20 %15 %10 %05%00 %Même mouvement sur l’écart entre ceux qui sont d’accordpour dire que « toutes les précautions sont prises pourassurer un très haut niveau <strong>de</strong> sûr<strong>et</strong>é dans les centralesnucléaires françaises » <strong>et</strong> ceux qui ne le sont pas. Après lesévénements du Tricastin, c<strong>et</strong> indicateur passait <strong>de</strong> 30 % en2007 à seulement 5 % en 2008. L’année suivante, il regagne<strong><strong>de</strong>s</strong> points pour atteindre les 16 %, puis 14 % en 2010. En2011, l’acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Fukushima-Daiichi a le même eff<strong>et</strong> :il chute à 4 % en 2011 <strong>et</strong> remonte à 16 % dès 2012, soit unr<strong>et</strong>our aussi rapi<strong>de</strong> que pour les événements du Tricastin,pourtant sans comparaison en termes <strong>de</strong> gravité.De l’acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Fukushima-Daiichi, lesFrançais gar<strong>de</strong>nt en mémoire le potentielcatastrophiqueAlors que différents paramètres se rapprochent <strong>de</strong> leurtendance historique, traduisant que l’acci<strong>de</strong>nt au Japons’estompe dans les mémoires, le potentiel <strong><strong>de</strong>s</strong> centralesnucléaires <strong>de</strong> générer <strong><strong>de</strong>s</strong> acci<strong>de</strong>nts catastrophiques reste.Ainsi, ils jugent les centrales n<strong>et</strong>tement en tête <strong><strong>de</strong>s</strong> activitéssusceptibles <strong>de</strong> provoquer une catastrophe (20 % <strong><strong>de</strong>s</strong>réponses parmi 13 propositions). Ils confirment leurs craintesen répondant majoritairement aux propositions suivantes.« <strong>La</strong> radioactivité <strong><strong>de</strong>s</strong> centrales nucléaires provoquera <strong><strong>de</strong>s</strong>cancers » (65 % d’accord en 2012, 71 % d’accord en 2011) <strong>et</strong>« Les sites nucléaires peuvent provoquer une contamination<strong><strong>de</strong>s</strong> nappes phréatiques » (65 %, 67 %), scores qui restenthistoriquement élevés.Écart entre ceux qui sont d’accord pour dire que« Toutes les précautions sont prises pour assurer untrès haut niveau <strong>de</strong> sûr<strong>et</strong>é dans les centrales nucléairesfrançaises » <strong>et</strong> ceux qui ne le sont pas.305162007 2008 2009 2010 2011 2012A contrario, l’édition du <strong>Baromètre</strong> <strong>de</strong> l’an passé montraitqu’après l’acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Fukushima-Daiichi, les Françaisn’avaient pas fait évoluer leur opinion ou très modérémentsur <strong><strong>de</strong>s</strong> questions re<strong>la</strong>tives à l’impact du fonctionnementnormal <strong><strong>de</strong>s</strong> centrales nucléaires. Ils restaient 48 % à penserque <strong>la</strong> santé <strong>de</strong> ceux qui vivent à proximité <strong><strong>de</strong>s</strong> instal<strong>la</strong>tionsnucléaires est moins bonne (contre seulement 23 % quiexprimaient fermement une position contraire) <strong>et</strong> 15 % àaccepter <strong>de</strong> vivre près d’une centrale nucléaire. C<strong>et</strong>te éditionmarque une amélioration légère <strong>de</strong> ces scores qui atteignentrespectivement 43 % <strong>et</strong> 20 %.1441630 %25 %20 %15 %10 %05%00 %BAROMÈTRE <strong>IRSN</strong> <strong>2013</strong>89

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