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Baromètre IRSN 2013 - La perception des risques et de la sécurité ...

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LA SCIENCE DANSLES PRÉOCCUPATIONSLe lien <strong>de</strong> confiance entre <strong>la</strong> science <strong>et</strong> <strong>la</strong> société reste soli<strong>de</strong> mais pas inébran<strong>la</strong>ble. Depuisl’an passé, le pourcentage <strong>de</strong> Français qui expriment une confiance accrue dans <strong>la</strong> sciencepasse en <strong><strong>de</strong>s</strong>sous <strong>de</strong> <strong>la</strong> barre <strong><strong>de</strong>s</strong> 50 %, niveau habituellement atteint <strong>de</strong>puis 1998.BAROMÈTRE <strong>IRSN</strong> <strong>2013</strong> RÉSULTATS D’ENSEMBLE PARTIE 1 LES PRÉOCCUPATIONS ACTUELLES DES FRANÇAIS 1.3 LA SCIENCE DANS LES PRÉOCCUPATIONS DES FRANÇAISDES FRANÇAISQUESTIONN°3QUESTIONN°4Je vais vous citer 2 propositions re<strong>la</strong>tives au rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> science <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies.Veuillez me donner votre avis selon l’échelle proposée :——le développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> science <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies génère plus <strong>de</strong> bénéficesque d’eff<strong>et</strong>s néfastes,——le développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> science <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies crée plus <strong>de</strong> <strong>risques</strong>qu’il n’en supprime.Diriez-vous qu’aujourd’hui vous faites plus confiance ou moins confiance à <strong>la</strong> sciencequ’il y a une dizaine d’années ?Les Français font toujours confiance en <strong>la</strong> science. Néanmoins, ceux qui ont « autantconfiance » prennent le pas sur ceux qui ont « plus confiance »Depuis 1998, à <strong>la</strong> question « Diriez-vous qu’aujourd’hui vousfaites plus confiance ou moins confiance à <strong>la</strong> science qu’il y aune dizaine d’années ? », les Français répon<strong>de</strong>nt à près <strong>de</strong> 90 %qu’ils ont « beaucoup plus confiance » (3 %), « plus confiance »(38 %) ou « autant confiance » (42 %) qu’auparavant.Mais à y regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> plus près, on se rend compte que, <strong>de</strong>puis1998, ceux qui déc<strong>la</strong>rent avoir « autant confiance » passent progressivement<strong>de</strong> 30 % en 1998 à 42 % c<strong>et</strong>te année. Ils dépassent<strong>de</strong>puis 2011 ceux qui ont « plus confiance » (38 %).Les modalités « moins confiance » <strong>et</strong> « beaucoup plusconfiance » évoluent peu, à l’exception <strong>de</strong> 2011 pour <strong>la</strong> modalité« moins confiance » qui augmente <strong>de</strong> 4 points, probablementen lien avec l’acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Fukushima-Daiichi.Sur les bénéfices ou les inconvénients <strong>de</strong> <strong>la</strong> science, en 2012,les Français restent partagés : 40 % d’entre eux sont d’accord,contre 36 % <strong>de</strong> « plus ou moins d’accord » <strong>et</strong> 22 % <strong>de</strong> « pasd’accord », pour dire que le développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> science<strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies génère plus <strong>de</strong> bénéfices que d’eff<strong>et</strong>snéfastes. Et ils sont tout autant partagés pour dire que lesinconvénients <strong>de</strong> <strong>la</strong> science prédominent. Ils sont 29 % quiReconnaître les bénéfices liés à <strong>la</strong> science n’est pas corréléavec le niveau d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>. Il n’existe aucune différence entreles réponses <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes diplômées <strong>et</strong> celles qui le sontmoins. C’est lorsqu’on leur déc<strong>la</strong>re que le développement <strong>de</strong><strong>la</strong> science <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies crée plus <strong>de</strong> <strong>risques</strong> qu’il n’enCes dép<strong>la</strong>cements se produisent en partie au détriment <strong>de</strong>ceux déc<strong>la</strong>rant être beaucoup plus ou plus confiants en <strong>la</strong>science. Ils sont 45 % c<strong>et</strong>te année alors qu’ils étaient autour <strong>de</strong>55 % jusqu’en 2008.Il est vrai que les Français ont été confrontés à différentes crisesces <strong>de</strong>rnières années (antennes <strong>de</strong> réseau pour téléphonesportables, climat, OGM, Mediator, <strong>et</strong>c.), où le rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> sciencea fait l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> controverses. Les Français se sont interrogéssur <strong>la</strong> capacité <strong>et</strong> le bien-fondé <strong>de</strong> <strong>la</strong> science à répondre auxbesoins actuels <strong>de</strong> <strong>la</strong> société. Celle-ci reste synonyme <strong>de</strong> progrès,comme le montre le très faible niveau <strong>de</strong> ceux qui disentavoir moins confiance en <strong>la</strong> science (environ 10 % <strong>de</strong> défiance).Ils restent partagés sur ses avantages <strong>et</strong> ses inconvénients, même si les avantagesl’emportent sur les inconvénientsdéc<strong>la</strong>rent que le développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> science <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> technologiescrée plus <strong>de</strong> <strong>risques</strong> qu’il n’en supprime ; 40 %sont d’un avis contraire <strong>et</strong> 32 % sont indécis. Ces questionsn’enregistrent aucune évolution notable. Il est à noter qu’ilsrestent toujours plus nombreux à percevoir les bénéfices <strong>de</strong><strong>la</strong> science <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies (40 %) que leurs <strong>risques</strong> (29 %),soit une différence constante <strong>de</strong> 10 points <strong>de</strong>puis 2002.Dans <strong>la</strong> posture face à <strong>la</strong> science, seule <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> risque différencie les diplômésLe développement <strong>de</strong> <strong>la</strong>science <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> technologiescrée plus <strong>de</strong> <strong>risques</strong> qu’iln’en supprime (%)Aucun diplômeCEP, CAP, brev<strong>et</strong>, BEPBacca<strong>la</strong>uréat, BTS, DUTDiplôme supérieurEnsemblePAS D’ACCORD2434444939supprime qu’ils s’opposent. Les diplômés (49 %) sont moinscritiques que les moins diplômés (24 %). Ces similitu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong>ces différences confortent le fait qu’il n’est pas toujoursnécessaire <strong>de</strong> connaître les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> scientifiques dans ledétail pour soutenir <strong>la</strong> science.PLUS OU MOINSD’ACCORD3034293131D’ACCORDNON-RÉPONSE38 832 026 1191291BAROMÈTRE <strong>IRSN</strong> <strong>2013</strong>2223

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