Baromètre IRSN 2013 - La perception des risques et de la sécurité ...

QUI DOIT CONTRÔLERUNE INSTALLATIONÀ RISQUES ?BAROMÈTRE IRSN 2013 RÉSULTATS D’ENSEMBLE PARTIE 2 REGARDS DES FRANÇAIS SUR L’EXPERTISE 2.1 QUI DOIT CONTRÔLER UNE INSTALLATION À RISQUES ?QUESTIONN°1Pour une installation qui présente des risques pour l’environnement et les populationsavoisinantes, qui doit, selon vous, contrôler ce qui se passe à l’extérieur de l’installation ?(1 seule réponse possible)Pour la gestion des risques d’une installation, les Français favorisent la légitimité techniquedes scientifiques qui apportent leurs connaissances sur les risques et l’autorité des pouvoirspublics qui exercent leur rôle de régulateur, mais cela est loin d’être suffisant à leurs yeux.Ils souhaitent aussi que les experts scientifiques, les pouvoirs publics et les élus locauxsoient rejoints par les associations non gouvernementales qui, pour la seconde annéeconsécutive, atteignent le même niveau de légitimité que les élus locaux et les pouvoirspublics pour « contrôler ce qui se passe à l’extérieur d’une installation ».Qui doit contrôler ce qui se passe à l’extérieur d’une installationprésentant des risques pour l’environnement etles populations avoisinantes ? Les Français ont une nettepréférence pour les experts scientifiques en raison desconnaissances qu’ils apportent. Le taux de confiance quileur est accordée est en moyenne de 30 % depuis 2002.Cette préférence l’emporte sur celle donnée aux pouvoirspublics aux niveaux national et local, considérés commeœuvrant pour le bénéfice de l’ensemble de la société, et auxélus locaux (conseil régional, conseil général, municipalité),jugés plus proches des populations : 20 % en moyenne lescitent depuis 2002.Depuis 2 ans, les organisations et associations non gouvernementalessont reconnues comme des acteurs clésdans le contrôle de ce qui se passe à l’extérieur d’une installationprésentant des risques. En 10 ans, les Françaissont deux fois plus nombreux à les citer : 9 % en 2002 et18 % depuis l’an passé.Loin derrière, les exploitants de l’installation ne recueillentqu’entre 6 % et 10 % d’opinions favorables depuis 2002. Ilssont sans doute jugés trop proches de l’installation pouravoir un avis objectif sur le contrôle de celle-ci, même sice sont eux qui la connaissent le mieux. Le comité local decitoyens, proche de la population, ne recueille que très peud’approbation pour participer au contrôle (7 %), probablementdu fait de son manque de connaissances scientifiques.BAROMÈTRE IRSN 20133031