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Baromètre IRSN 2013 - La perception des risques et de la sécurité ...

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LA COMPÉTENCEBAROMÈTRE <strong>IRSN</strong> <strong>2013</strong> RÉSULTATS D’ENSEMBLE PARTIE 4 ZOOM SUR LE DOMAINE NUCLÉAIRE 4.2 LA COMPÉTENCE ET LA CRÉDIBILITÉ DES INTERVENANTS DU NUCLÉAIREET LA CRÉDIBILITÉDES INTERVENANTSDU NUCLÉAIREQUESTIONN°7QUESTIONN°8Dans le domaine <strong>de</strong> l’industrie <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’énergie nucléaire, pensez-vous que les intervenants<strong>et</strong> les organismes suivants soient techniquement compétents ?Les sources d’informations suivantes vous disent-elles <strong>la</strong> vérité sur le nucléaire en France ?En octobre 2012, le gouvernement <strong>et</strong> les acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> sphère nucléaire qui ont uneresponsabilité dans <strong>la</strong> sûr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> <strong>la</strong> radioprotection en France voient leur score <strong>de</strong>compétence technique <strong>et</strong> <strong>de</strong> crédibilité s’améliorer. C<strong>et</strong>te évolution est d’autant plusremarquable que, <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> nombreuses années, les évolutions sont faibles <strong>et</strong> les positionsrespectives <strong><strong>de</strong>s</strong> différents acteurs, inchangées. Leurs actions d’information après l’acci<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> Fukushima-Daiichi peuvent en être une raison. Il est à noter également que c<strong>et</strong>teévolution est enregistrée l’année où <strong><strong>de</strong>s</strong> mouvements d’ensemble le sont aussi sur <strong>la</strong><strong>perception</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>risques</strong> (cf. partie 3).Une hausse générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétence <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> crédibilité plus marquée pour certains acteursLes Français qui choisissaient <strong>la</strong> réponse « oui » dans lequestionnaire sont plus nombreux que l’an passé, d’unepart sur <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétence technique (« Dansle domaine <strong>de</strong> l’industrie <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’énergie nucléaire, pensez-vousque les intervenants <strong>et</strong> les organismes suivants soient techniquementcompétents ? »), <strong>de</strong> l’autre sur <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong>crédibilité <strong>de</strong> leur parole (« …vous disent-ils <strong>la</strong> vérité… »).Les intervenants qui bénéficient <strong><strong>de</strong>s</strong> plus fortes haussesà <strong>la</strong> fois sur leur compétence technique <strong>et</strong> sur <strong>la</strong> crédibilité<strong>de</strong> leur parole sont le gouvernement, l’ASN <strong>et</strong> l’<strong>IRSN</strong>,suivis <strong>de</strong> près par EDF <strong>et</strong> l’Office parlementaire <strong><strong>de</strong>s</strong> choixscientifiques <strong>et</strong> technologiques. Viennent ensuite l’Académie<strong><strong>de</strong>s</strong> sciences <strong>et</strong> l’Andra.Le Haut Comité pour <strong>la</strong> transparence <strong>et</strong> l’information sur<strong>la</strong> <strong>sécurité</strong> nucléaire, le CEA <strong>et</strong> le CNRS voient surtout leurscore <strong>de</strong> crédibilité augmenter. Quant aux hommes politiques,leur score <strong>de</strong> compétence progresse <strong>de</strong> + 5 points.Les autres acteurs connaissent également <strong><strong>de</strong>s</strong> hausses,cependant non significatives : Areva, les élus locaux, lesorganismes d’experts internationaux, les associations <strong>de</strong>consommateurs, les CLI (Commissions locales d’information),les syndicats <strong>et</strong> les mé<strong>de</strong>cins.Les journalistes <strong>et</strong> les associations écologistes ne bénéficientpas <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te hausse générale observée c<strong>et</strong>te année.Ils subissent même un léger recul aussi bien en matière<strong>de</strong> compétence technique que <strong>de</strong> crédibilité. Les associationsécologistes restent toutefois en tête du c<strong>la</strong>ssementen termes <strong>de</strong> crédibilité.Ce léger effritement pourrait être interprété comme unsignal envers <strong><strong>de</strong>s</strong> positions perçues comme trop radicalesjuste après l’acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Fukushima-Daiichi. Denombreux sondages 1 produits après celui-ci montrent eneff<strong>et</strong> que les Français sont opposés à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> écologistes,formulée très rapi<strong>de</strong>ment après l’acci<strong>de</strong>nt quantà l’abandon <strong>de</strong> <strong>la</strong> production d’électricité nucléaire enFrance. Ces sondages perm<strong>et</strong>tent toutefois <strong>de</strong> préciserles positions sur <strong>la</strong> question <strong>de</strong> c<strong>et</strong> abandon. Immédiatementaprès l’acci<strong>de</strong>nt, en mars 2011, ils indiquent quel’arrêt progressif du nucléaire à l’horizon <strong>de</strong> 25 ou 30 ans(<strong>et</strong> non <strong>la</strong> simple diminution) est soutenu par une fortemajorité <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, alors que l’arrêt rapi<strong>de</strong> estsouhaité par peu <strong>de</strong> Français. Les positions <strong>de</strong> principe<strong><strong>de</strong>s</strong> Français ont ensuite un peu évolué. <strong>La</strong> proportion <strong>de</strong>ceux qui sont favorables au « recours à l’énergie nucléaire »a progressivement – <strong>et</strong> faiblement – augmenté jusqu’enmars 2012.1. IFOP – Les Français <strong>et</strong> le nucléaire - mars 2011 : seul un cinquième <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion souhaite abandonner rapi<strong>de</strong>ment le programme nucléaire,un Français sur <strong>de</strong>ux se dit favorable à un arrêt progressif sur 25 ou 30 ans.IFOP – Les Français <strong>et</strong> le nucléaire - avril 2011 : <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion se déc<strong>la</strong>re en faveur d’une diminution significative du nucléaire sur 20 ou 30 ans.IFOP – Les Français <strong>et</strong> le nucléaire - juin 2011 : l’arrêt progressif sur 25 ou 30 ans est soutenu par près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux personnes sur trois (62 %), cependantque l’arrêt rapi<strong>de</strong> est souhaité par 15 % <strong><strong>de</strong>s</strong> Français.Viavoice – Le baromètre d’opinion Viavoice-Libération - juin 2011 : <strong>la</strong> sortie progressive du nucléaire par <strong>la</strong> majorité <strong><strong>de</strong>s</strong> Français est confirmée parce sondage.IFOP – Les Français <strong>et</strong> le nucléaire - mars 2012 : <strong>la</strong> proportion <strong>de</strong> ceux qui sont favorables au « recours à l’énergie nucléaire » a progressivement – <strong>et</strong>faiblement – augmenté, passant <strong>de</strong> 32 % en juill<strong>et</strong> 2011 à 37 % en mars 2012. Dans le même temps, <strong>la</strong> proportion <strong><strong>de</strong>s</strong> opposants est passée <strong>de</strong> 20 % à 13 %.TNS Sofres - décembre 2011 : si les Français sont favorables à l’énergie nucléaire, ils souhaitent également que les centrales actuelles ne soient pasremp<strong>la</strong>cées <strong>et</strong> que l’énergie nucléaire soit peu à peu abandonnée.BAROMÈTRE <strong>IRSN</strong> <strong>2013</strong>134135

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