Demande de renouvellement (2007-2010) - Cesbio

L’analyse détaillée des résultats est en cours afin de déterminer le rôle des divers processus.L’évaluation de la pertinence des résultats à cette échelle est difficile. Nous envisageons de comparerles températures de surface, prédites aux températures estimées à partir de mesures satellitaires. Lacomparaison entre l’approche simplifiée FAO et ISBA a également débuté. Les estimations ISBA sonten moyenne supérieures à celle de la méthode FAO (biais inférieur à 1mm). Les différencess’expliquent probablement par une meilleure prise en compte de l’évaporation du sol nu par ISBA,ainsi que par des simulations différentes de l’irrigation du maïs.La conclusion préliminaire de ce travail est que la prise en compte de l’hétérogénéité de la surface,des variations interannuelles de fonctionnement de la végétation (LAI) et de l’irrigation introduit desmodifications importantes des flux de chaleur latente et plus généralement des termes du bilanhydrique à l’échelle régionale, tout particulièrement durant les années exceptionnelles comme 2003.Figure 41 : simulation de l'évapotranspiration réelle par ISBA en 2003 (kg m -2 j -1 , oumm j -1 ). Simulation de référence à gauche (résolution de l’occupation du sol et du LAI à1km) et simulation alternative au milieu (données SPOT 20 m pour l’occupation du solet le LAI). La colonne de gauche présente la différence Référence – Alternative.101