Demande de renouvellement (2007-2010) - Cesbio

Bilan du Projet 3 : « Global »Variations interannuelles de l’activité végétale terrestreEchelles globales et semi-continentales1. OBJECTIFS1.1. Pourquoi un projet « global » ?Si d’importants progrès ont été réalisés dans le suivi des variations interannuelles de la compositionchimique de l’atmosphère et plus récemment de la dynamique océanique, ils ont été jusqu’à présentrelativement mineurs dans le suivi des états de surface des continents (activité végétale terrestre, modede couverture et d’utilisation des terres, état des sols). Cela tient autant à l’extrême variabilité spatialeet temporelle des écosystèmes continentaux qu’à la difficulté de les caractériser et d’en suivrel’évolution à l’aide de la télédétection (cf. Equipe 1), d’en modéliser le fonctionnement et leurs effetsrétroactifs sur le climat (cf. Equipes 2 &3).La nécessité de déterminer, comprendre et modéliser les cycles de la surface et leurs évolutions afinde prévoir les changements « globaux » implique de répondre à quelques questions clefs.Contribution à la compréhension du système « Terre », à sa modélisation et à la prévision deson évolution :- Est-il possible de quantifier le changement global ?- Comment distinguer fluctuations interannuelles et évolutions durables ?- Quel est son impact sur les ressources (s.l.) ?- Comment distinguer impacts climatiques et impacts anthropiques ?1.2. Avec quels moyens ?Durant ces quatre dernières années nous nous sommes efforcés de répondre à ces questions ens’appuyant principalement sur l es moyens « spatiaux » et la modélisation. Nous avons ainsi utilisé :• des données satellitales (cf. Equipe 1),afin de disposer- de mesures spatialement homogènes,- d’un historique et d’un suivi à long terme,- de données synergiques multicapteurset de résoudre les problèmes- d’échantillonnage spatio-temporel, d’étalonnage et d’inter-étalonnage, de dérives, de corrections,- de signification de la mesure (inversion, assimilation).• des modèles (cf. Equipes 2 & 3) qu’il a fallu- mettre au point (modèles de surface disponibles encore très insatisfaisants),- adapter aux zones traitées,- coupler (couplage des processus de surface et de ceux-ci avec l’atmosphère).• des mesures terrain et des données exogènes (cf. Projets 1, 2 & 3) pour calibrer/valider lesmodèles et pour interpréter les résultats.Bien sur, tous les objectifs n’ont pas encore été atteints mais des résultats significatifs sonttoutefois acquis comme nous allons le décrire ci-dessous après quelques rappels des objectifs dedépart.153