Demande de renouvellement (2007-2010) - Cesbio

A partir des données de flux, les différentes composantes du bilan carboné des écosystèmes sontcalculées (NPP, GPP et Respiration). L’efficience d’utilisation de l’eau des différentes cultures ainsique l’évolution de différents paramètres écophysiologiques déterminant les flux sont étudiés. Cesdonnées ont déjà été utilisées pour paramétrer et valider les sorties du modèle de fonctionnement descultures en cours de développement au laboratoire. Ce modèle servira à simuler le fonctionnement descultures, les flux de CO 2 , d’eau et d’énergie.4.3.2. Mesures de flux à l’échelle de la régionLes sites ateliers bénéficiant d’une instrumentation et d’une caractérisation très complètes ontpermis d’être intégré au projet CarboEurope IP dans le cadre du volet WP1 (Mesures de flux surparcelles) en tant que responsable de sites auxiliaires. Les deux sites d’Auradé et de Lamasquère fontaussi partie, du WP3 du projet CarboEurope IP (Volet régional) visant à estimer les échanges de CO 2 àl’échelle régionale pour le Sud Ouest de la France.L’essentiel de la participation au projet CarboEurope IP a eue lieu pour l’instant dans le cadre de cevolet régional. Elle a permis de mettre en place des collaborations nationales avec le CNRM, lelaboratoire EPHYSE de l’INRA de Bordeaux, le LSCE, et internationales avec ALTERRA(Hollande), IBIMET (Italie). Une campagne de mesure intensive a eu lieu entre avril et Juin 2005. Lerôle du CESBIO dans ce projet était de fournir des résultats concernant l’évolution des flux en relationavec le climat, la croissance et la phénologie pour des cultures d’hiver.Dans le cadre du projet AMMA, des flux nocturnes de CO 2 à l’échelle région sont estimés à partirdes profils de concentration en CO 2 successifs au cours de la nuit. Ce travail s’est effectué dans lecadre de la campagne de mesure de l’été 2004 en Collaboration avec le CNRM. Il a aussi permis dedocumenter les basses couches (0-200 m) de l'atmosphère pendant la nuit. La possibilité d’estimer lesflux de respirations de l’écosystème par la méthode de bilan de couche limite a été démontrée. Cetteméthode nécessitant l’emploi d’un ballon captif et d’un analyseur CO 2 est contrainte à des conditionsmétéorologiques très stables.4.4 Echange de carbone et transfert hydrique à grande échelle4.4.1 IntroductionLe cadre général des travaux de recherche est celui des échanges entre les écosystèmes terrestres etl’atmosphère. Ces échanges concernent principalement les échanges de carbone et les transfertshydriques, dans le domaine de l'écologie à grande échelle.Les plantes constituent une composante clef des cycles biogéochimiques, du système climatique etde l’environnement au sens large. Dans ces différents domaines se posent actuellement des questionsimportantes, par exemple les questions reliées aux changements globaux. Ces questions se heurtent,entre autres, au problème causé par la difficulté à comprendre le fonctionnement des écosystèmes auxdifférentes échelles spatiales. Cette difficulté provient en grande partie de la diversité du vivant et dela complexité de ses systèmes. Dans ce contexte large, deux axes principaux sont distingués:a) L'étude de la variabilité inter-annuelle et décennale du fonctionnement des écosystèmes terrestres etdes échanges de carbone et d’eau à l’échelle continentale (Grippa et al. 2005, Delbart et al. 2005a,2005b, Vicente-Serrano et al. 2005).b) La modélisation des interactions biosphère/atmosphère, sur des échelles de temps de la demi-heureà plusieurs décennies (Kergoat et al. 2002, Bonan et al. 2002).Ce programme s’appuie sur l’utilisation de données d’observation de la terre et de modèles defonctionnement des écosystèmes, ainsi que sur des études de processus, plus locales, sur les bases dedonnées et les sites expérimentaux se mettant actuellement en place (ex : flux de CO2, expériencesinternationales comme AMMA-Mousson Africaine).48