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Demande de renouvellement (2007-2010) - Cesbio

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sont portés sur le Gourma malien (site AMMA <strong>de</strong> 1° x 3°). Les principaux résultats sont donnés ci<strong>de</strong>ssous:La modélisation mécaniste est basée sur <strong>de</strong>s réponses du fonctionnement <strong>de</strong>s individus et <strong>de</strong>ssystèmes, pour lesquels on ne dispose pas <strong>de</strong>s connaissances nécessaires. Par exemple, les échangesgazeux, si bien connus pour les cultures en milieu tempéré, n'ont que très rarement été mesurés enmilieu sahélien. Dans cette étu<strong>de</strong>, les mesures ont concerné les échanges gazeux (H 2 O, CO 2 , NOx)réalisées pendant la pério<strong>de</strong> du développement maximal <strong>de</strong> la végétation (juillet-août 2004 et 2005), àdifférentes échelles : foliaire (courbes <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong> la photosynthèse, mesures <strong>de</strong>s taux d’assimilationmaximales, conductance stomatique, potentiel hydrique), couvert herbacé (flux nets <strong>de</strong> C et respirationdu sol). L'intégration à une échelle spatiale supérieure (~hectare) est réalisée grâce aux mesures <strong>de</strong>sstations <strong>de</strong> flux par la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s fluctuations turbulentes (données non encore disponibles), et au<strong>de</strong>làpar l’utilisation d’un ballon captif.- Echelle foliaire et du couvert : les courbes <strong>de</strong> réponse au CO 2 , nécessaires aux modèlesbiochimiques <strong>de</strong> photosynthèse comme celui <strong>de</strong> Farquhar, ont été acquises pour les espècesdominantes rencontrées sur le site d’Agoufou en 2004 et 2005 (Figures 1 et 2). Pour représenter ladiversité biologique, un balayage systématique <strong>de</strong>s espèces herbacées et ligneuses présentes a permis<strong>de</strong> documenter une gran<strong>de</strong> variabilité <strong>de</strong> la masse surfacique <strong>de</strong>s feuilles associée à une large gammed’assimilations maximales, Amax, comprises entre 8 et 55 µmol m -2 s -1 , valeur extrêmement forte,témoin d'un fonctionnement parfois intense <strong>de</strong> cet écosystème pourtant sévèrement limité, du point <strong>de</strong>vue <strong>de</strong>s nutriments. La séparation entre les espèces C3 et C4 se fait vers 30 µmol m -2 s -1 . Une relation<strong>de</strong> type exponentielle décroissante a été trouvée entre la masse surfacique et l’assimilation maximalequi peut permettre d’utiliser la masse surfacique comme un indicateur <strong>de</strong>s potentialitésphotosynthétiques <strong>de</strong> l’espèce. En 2005, les mesures ont porté aussi sur les variations diurnes <strong>de</strong> laconductance stomatique, du potentiel hydrique foliaire et <strong>de</strong> la photosynthèse. L'ensemble <strong>de</strong> cesmesures permet <strong>de</strong> paramétrer les modèle <strong>de</strong> photosynthèse <strong>de</strong> type Farquhar, et documente aussi lesréponses environnementales (VPD, eau du sol, température).Figure 1 : Courbes <strong>de</strong> réponse au CO2 ambiant et au PAR inci<strong>de</strong>nt (sans contrainte hydrique,T°feuille = 30°C) pour Zornia glochidiata (C3) et Cenchrus biflorus (C4) mesurées à l’ai<strong>de</strong> du LICOR6400. Site d’Agoufou (Gourma, Mali).- Respiration du sol : Les flux émis proviennent <strong>de</strong> la respiration <strong>de</strong>s racines et <strong>de</strong> l’activitémicrobienne. Ces flux sont le reflet du couplage <strong>de</strong>s cycles C/N/H2O. Les résultats montrent que lesflux dépen<strong>de</strong>nt non linéairement <strong>de</strong> l'humidité du sol et cette relation varie dans le temps, en fonction<strong>de</strong> la croissance racinaire. Ce résultat est confirmé par la relation linéaire significative établie entre labiomasse racinaire <strong>de</strong>s herbacées présente sous la chambre et le flux mesuré. Cette relation et lagran<strong>de</strong> hétérogénéité spatiale <strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong>s herbacées expliquent en partie la forte variabilité<strong>de</strong> la respiration du sol, mesurée le long d’un transect dune - interdune (Figure 3). Les fortes valeursmesurées témoignent <strong>de</strong> l’activité intense <strong>de</strong> ce milieu.167

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