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Demande de renouvellement (2007-2010) - Cesbio

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ésultats. Cette métho<strong>de</strong> qui nécessite très peu <strong>de</strong> paramètres d’entrés et qui peut donc être facilementcalibrée, permet d’obtenir une bonne estimation <strong>de</strong> la variation saisonnière <strong>de</strong> l’évapotranspirationréelle. , tant que la surface est considérée comme une seule source mixte ("single crop coefficient").Par contre, si l'on applique la métho<strong>de</strong> FAO "dual crop coefficients", l'évaporation totale, ainsi que lescomposantes transpiration et évaporation, sont mal représentées (Erraki et al. soumis).En faisant l'hypothèse que les erreurs d'estimation <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> sont essentiellement dues auxformalismes semi-empiriques <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> (coefficient cultural, paramétrisation du stress…), unmodèle simple, similaire à la FAO dans sa conception (modèle à un réservoir, <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> la repriseévaporatoire en <strong>de</strong>ux étapes…), mais en gardant une base physique pour l'ensemble <strong>de</strong>s processusdécrits. Ce modèle, SVATsimple, a fait l'objet d'une première version (Boulet et al, 2000) dans le cas<strong>de</strong>s couverts très peu couvrants, généralisée ensuite dans une secon<strong>de</strong> version (Boulet et al.., 2004). Lemodèle part du principe que lorsqu’une surface <strong>de</strong> sol nu ou un couvert évapore après une pluie ou uneirrigation, l’intensité <strong>de</strong> l’évaporation dépend à la fois <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> climatique (évaporationpotentielle) et <strong>de</strong>s propriétés hydrodynamiques du sol (capacité du sol à diffuser son humidité).L’impact <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux facteurs n’est pas visible <strong>de</strong> façon simultanée, mais <strong>de</strong> manière décalée dans letemps. En effet, durant une première phase, l’humidité du sol est suffisante pour permettre la diffusion<strong>de</strong> l’humidité vers la surface, et l’intensité <strong>de</strong> l’évaporation est fixée par la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> climatique. Aumoment où la décroissance <strong>de</strong> l’humidité ne permet plus <strong>de</strong> diffuser au taux potentiel (“tempscritique”) l’évaporation du sol diminue fortement. On montre que ce “temps critique” dépend à la fois<strong>de</strong> l’évaporation potentielle et <strong>de</strong>s propriétés hydrodynamiques du sol. Dans le cas <strong>de</strong> couverts épars,les <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> surface possè<strong>de</strong>nt leur propre “temps critique” à extraire d’un signal temporelforcément plus complexe: puisque la végétation a accès à l’eau disponible dans la zone racinaire,l’assèchement <strong>de</strong>s couches superficielles du sol affecte d’abord l’évaporation du sol, puis, lorsque cetassèchement se propage en profon<strong>de</strong>ur, la transpiration. On peut donc déterminer trois phasessuccessives: une phase où le sol et la végétation évaporent au taux potentiel, une phase où le contenuen eau <strong>de</strong> la zone racinaire est suffisant pour que la végétation transpire au taux potentiel mais où lecontenu en eau superficiel est un facteur limitant <strong>de</strong> la diffusion <strong>de</strong> l’eau en surface, et enfin unetroisième phase où sol et végétation ont un taux d’évaporation limité par le contenu en eau du sol. Laformulation analytique <strong>de</strong> SVATsimple, démontrée dans Boulet et al. (2004), dépend <strong>de</strong>s mêmespropriétés physiques que la plupart <strong>de</strong>s modèles mécanistes, tel que SiSPAT.Dans le même esprit et comme la contribution du groupe au projet communautaire SEVE, nousavons développé, avec l’appui informatique <strong>de</strong> notre VCI, un SVAT mécaniste modulaire (ICARE) oul’utilisateur a le choix entre plusieurs versions. Il pourrait en effet choisir, selon sesobjectifs/contraintes plusieurs versions du schéma <strong>de</strong> surface (Jarvis ou Monteith) et plusieursversions du module sol (Force-restore, schéma diffusif). Les différentes combinaisons <strong>de</strong> modèle ontété calibrées et validées sur <strong>de</strong>s sites contrastés. Il en ressort que pour une végétation basse (<strong>de</strong> typeblé), la performance <strong>de</strong>s différentes versions sont comparables. Cependant pour une végétation haute àracines profon<strong>de</strong>s (Olivier) , le schéma <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> type Monteith combiné au module sol diffusifdonne <strong>de</strong>s meilleurs résultats que les autres combinaisons. Ce résultat repose encore une fois laquestion du SVAT idéal adapté à toutes les questions <strong>de</strong> surface ?Utilisation <strong>de</strong>s données thermiques directionnellesLe lien entre la température <strong>de</strong> surface et les flux <strong>de</strong> surface peut être établi <strong>de</strong> façon simple dans lecas d'un sol nu ou d'une végétation totalement couvrante. Par contre, dès que l'on s'intéresse à uncouvert épars ou durant la phase <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong> la végétation, la température <strong>de</strong> surface dépend <strong>de</strong>plusieurs équilibres énergétiques et est plus difficile à interpréter. Pendant plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux décennies, lacommunauté scientifique a essayé <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s pour estimer les flux <strong>de</strong> surface enutilisant la température radiative. Dans un récente review <strong>de</strong> Chehbouni et al. (2001), il en ressort quetoutes ces métho<strong>de</strong>s sont empiriques et donc difficilement généralisables. C’est dans ce contexte quenous nous sommes intéressés à l’apport <strong>de</strong>s données directionnelles dans le thermique pour estimer lesflux <strong>de</strong> surface sans avoir à passer par <strong>de</strong>s formulations empiriques (Merlin et Chehbouni 2004).133

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