10Drin de tout… Drin de tout…peu plus de six ans, je frétillais d’impatience, inconscient(certains disaient clabé). Délicieux et intéressant néologismeque j’utiliseYOCSdu danger. LesFLOURAUSAllemands,YOCSqui ne plaisantaientFLOURAUS 2009 2009volontiers, pour frimer avec despas, auraient en effet pu me prendre pour un petit juif, gens du nord de l’Adour. Après tout, l’anglais dit biend’autant plus facilement que j’avais les cheveux roux lock et unlock. On disait aussi « je me mets la veste »,agnifique (« C’est blond salle vénitien des la magnifique délibérations » disait ma salle de snob des diplômes de délibérations mère), par que les cachaitde Pau le l’Hôtel qui béret cette enfoncé de Ville année de jusqu’aux encore Pau qui a oreilles, cette jury année présents. comme encore dans En a poésie mets jury c’est présents. où ?). M. En Jean En dehors poésie Lignacq de l’école, c’est qui M. a nous Jean ne Lignacq nous gênions qui ade personnalités moins diplômes ambigu par et que les « personnalités membres Attendez ! du Je mets les ma membres veste » (je du laVilleadre le à la film remise de servi Louis des cadre Malle, récompenses à « la Au remise revoir du des les remporté récompenses enfants. le » C’était premier du pas remporté prix pour (une parler médaille premier béarnais. offerte prix (une De par toute le médaille façon, offerte c’était par parfoisleConseil absolument par général M. Dupont) nécessaire. et remise pour Nous par son M. passions Dupont) par pour exemple soncours le traditionnel littéraire début en d’une concours « loéngue aventure littéraire mayrane linguistique en » « Conseil loéngue qui devait général mayrane durer et » remisernais et cinq de <strong>Gascon</strong>. l’<strong>Institut</strong> ans. Madame <strong>Béarnais</strong> la et maire <strong>Gascon</strong>. ac-Madamnne les cueillitpoème la L’auràdyẹ maire ac-. En devant poème prose chez L’auràdyẹ le premier Valérie, . En prix la prose fille revenait d’Etienne le premier le prix sonneur, revenait uneJ’allaislauréats, enchezpersonne lemonjury, lesgrand-père, organisabreusteursassistance. et la nombreuse Monsieur assistance. Bernard néu Monsieur , la ville Bernard de Pau récompensant néu , la ville de ce Pau texte récompensant par une ce texte par unelauréats,paysanle à jury, M.retraité,Léon les organisa-Sayousqui vivaitalors avec une de ses filles, ma tante. Celle-ci avait aciu, Balerie ? ». Elle sortait de la maison : « Lhébe laspour àpauvreM. son Léonfolle,texte SayousarchiLoupègue.pour téms sonNousde la textel’appelionsLou téms: « Qu’èsde large de Dupont, la Culture en charge au Conseil de la général, Culture au médaille. Conseil Quatre général, catégories médaille. étaient Quatre ensuite catégories primées étaient : ensuite primées :pour mission de veiller à ce qu’on me parle français. raubes ! ». Elle ne portait jamais de culotte. Extase. Ennsieur représentait Jean Castaings. Monsieur Monsieur Jean Jean Castaings. Prèts Monsieur dou Téms Jean qui passe Prèts à dou M. Téms Pierre qui Pédegert passe à pour M. Pierre Pédegert pourseiller Ordre Arriubergé, général de ma et Conseiller membre mère. Ça du général commençait Conseil et membre Case bien. biélhe À du l’époque Conseil à Malausanne - Case français, biélhe ; Prèts elle à n’aurait de Malausanne Gayère pas compris. à ; Prèts M. de la Gayère à M.de l’IBG cela d’Administration était semble également avoir de changé l’IBG présent. depuis était également - les Laurent femmes présent. Camguilhem ont joué Laurent pour Avec « Lou la Camguilhem famille, lapî e lou les labrador pour voisins « Lou et » ; les lapî petits e lou copains, labrador j’ai » ;un rôle regrettable dans le déclin Prèts du béarnais de l’Escaute-co et des connu Prèts à Mme de les l’Escaute-co Denise Travaux Tran et les pour à Mme jours, Mas Denise tout le Tran cycle pour de la Mas viedes langues Yocs L’édition Flouraus « régionales 2009 de des l’IBG » Yocs en a général. connu Flouraus Il amigues de y a l’IBG une las vingtaine a abélhes connu et paysanne amigues Prèts de las — las abélhes les Trufes brégnes et à Prèts M. (vendanges), Jean de las Trufes les despelouquèresà M. JeanEtcheberrigaray Intarrissàblẹ (soirées où . l’on pour dépouille Intarrissàblẹ le maïs, . le fin du fin dus, par d’années, un le grand nombre succès, j’ai de pu textes observer par le parvenus nombre la même de Etcheberrigaray désaffection textes parvenus pour pourar le nombre la (près langue de 60) locale et par en le Galice. nombre A l’université de Saint-Jacquespoint de vue de la communication), les pelères (pèle-d’auteurs de Compostelle qui ont concouru. où j’ai séjourné comme profesporc),les heyades (la fenaison), les batères (le battagent concouru.ilis Orionaa, seur Mais invité, pour les Marilis collègues Orionaa, masculins parlaient galicien du grain). J’ai donc vécu cinq ans dans un univers réellementbilingue. Une véritable immersion, la constantery, cesentreprésidente chifntenfrespas ne à représentent pas àeux, pasdu jury,les femmes.ces chif-A la maison, avec les enfants,elles tendaient à imposer le castillan. En Béarn, gymnastique intellectuelle consistant à passer d’unene tenue eux seuls de la bonne tenue deje constate aujourd’hui que la plupart des femmes de langue à l’autre, et qui vous met en condition pour apprendre« sans peine » d’autres langues. C’était l’idéalC’est l’édition prinualitéplus cipalement d’en-de cinquante la qualité ans déclarent d’en-comprendre le béarnais2009. C’est prinxtesqui mais semble est ne des pas le textes parler qui « parce est qu’on ne le parlait pas pour un futur linguiste qui ne construit pas son systèmesfaction. avec source La nous de à la satisfaction. maison ». Pourquoi La ?sur une seule langue, comme le font d’aucuns. Notrependant poésie Me un voilà reste donc cependant pour cinq un ans en Béarn. À la maison,qui la exercice nécesdesauteurs mon site de grand-père la part des et ma auteurs tante se parlaient en béarnais, lesituation difficile linguistique qui néces-était intéressante. Entre eux,immersion, c’était autre chose que celle des Calandretasoù l’on parle la langue régionale à l’école, maisfrançais dehors et à la maison. Nous, c’était exactemente indispenrette,oui sable. mem-et nàni, Alexis ce Arette, qui me mem-semblait curieux, car moi, je le Et puis un (beau) jour de septembre 1945, ce fut l’ef-contraire un apprentissage eût été ridicule. indispen-Elle le vouvoyait, lui disait l’inverse.oulignétutoyais,bre et du a jury,commel’a soulignémes copainset atutoyaient leurs grandsparents,et je lui disais o ou noû quand, en cachette, Retour à Paris après « la Libération ». J’étais inscritfondrement de ce monde merveilleux de l’enfance.ice poétique comparé l’exercice poétiqueçon qui au travail doit du maçon qui doitnous nous parlions… en béarnais. En cachette, car officiellementglesd’en-de son il art devait avant me d’en-parler français. Il le parlait bourgeois et snob. J’étais le petit paysan qui refusait dedans un lycée du 16e arrondissement, Janson-de-Sailly,tils et connaître les rèavantles outils et les rèédifice.d’ailleurs treprendre Sa très tout bien, édifice. lentement, Sa en s’appliquant, mais pratiquer le baisemain avec les mamans des copains.étique pour méthode a été lui, c’était de poétique quand même a été la langue du dimanche. Là, au début, on m’a refait le coup de l’accent, maisauteur remise À de l’extérieur, la à chaque tout auteur le monde la parlait en béarnais. Les cette fois j’en étais la victime, et je n’ai pas toléré. Mes. hommes catégorie et poésie. les femmes d’un certain âge s’adressaient condisciples se sont moqués de ma manière de parler etaux gosses en béarnais, les jeunes femmes Alexis Arette les déclama jeunesde Alexis un mes poème intonations, Arette de déclama sa création, indigestes un poème écrit et comiques de sa création, à leur goût. écritMaurice filles de l’IBG, Triep, en a français. chaleureusementprésident C’était de l’IBG, l’influence a spécialement chaleureusement de l’école pour l’édition J’ai spécialement envoyé 2009 une des pour beigne Yocs l’édition Flouraus. à l’un 2009 d’eux, des on Yocs s’est Flouraus. roulé parprésidente Lignières-Cassou républicaine remercié Martine jacobine. de Lignières-Cassou son accueil L’instituteur et Le et de public sa son femme, accueil en bon elle et connaisseur terre, Le public a en sut dû bon nous apprécier connaisseur séparer. le texte Par sut la force apprécier des choses, le texte ilArriubergéaussiMM. Dupont deinstitutriceleur présence et Arriubergé(«Madame»à nos de côementés.le Il cap tient de fermement notre association le cap de : notre souhait association du Conseil : général souhait d’aider du Conseil l’<strong>Institut</strong> général <strong>Béarnais</strong> d’aider l’<strong>Institut</strong> <strong>Béarnais</strong>leuret «Monsieur»),présence et la force à de nosétaientla cô-diction.m’aet la Bernarddoncforcefallude Dupont laprogressivementdiction. renouvela Bernard lechangerDupont renouvelamon accent,ledes enseignants hors pair, mais, en bons hussards de la afin de l’adapter au milieu. Mission accomplie à la Noël.ngue promouvoir dans la forme la langue où nous dans l’avons la forme et <strong>Gascon</strong> où nous dans l’avons son œuvre. et <strong>Gascon</strong> Il apprécie dans son notre œuvre. travail, Il apprécie en notre travail, enRépublique, ils étaient très stricts sur l’usage du françaisfants.sont Le Les béarnais organisés Yocs Flouraus était en ce banni. sont sens. Ils organisés étaient présent pourtant à ce nos sens. côtés. tous Jean (Basses-Pyrénées), présent Arriubergé, à nos côtés. quant trois Jean à fois lui, Arriubergé, nous par an pendant quant des à lui, années, nousEn revanche, quand je rentrais en vacances à Mourenxlle que reçue, nous c’est transmettons celle que à nous nos en- transmettons particulier à nos dans en-le canton particulier d’Arzacq. dans Il le sera canton toujours d’Arzacq. Il sera toujoursFlourausles deux <strong>Béarnais</strong>. Nous étions privés encourage de récréation à persévérer, si mes encourage nos petits efforts camarades à persévérer, porteront me nos disaient néces- efforts au porteront début que néces- j’avais, poète nous Alain béarnais étions Lalaude, pris reconnu en poète flagrant et béarnais membre délit de reconnu prononcer sairement et un leurs membre mot fruits. de l’accent sairement « leurs pointu fruits. ». J’avais deux jours pour changer.lecture « du patois jury, du palmarès ». donné La nécessité dont lecture vous d’être du trouspalmarès vigilants, dont tout vous en conti-trou-On aura compris que j’en avais soupé des « accents »,le résumé nuant verez ci-dessous à (le penser palmarès certaines le résumé complet réalités (le est palmarès en béarnais, Un vin complet d’honneur, donnait est offert de Un cet vin par « ensemble d’honneur, la municipalité, des offert caractères clôtu-par la phonétiques municipalité, distinc-clôtu-le site lieu consultable internet à de savoureux de sur l’IBG). le site Les «gasconismes internet auteurs de l’IBG). ra non les corrigés», Yocs Les auteurs Flouraus du tifs ra 2009 les d’une Yocs de communauté l’<strong>Institut</strong> Flouraus <strong>Béarnais</strong> 2009 linguistique de et l’<strong>Institut</strong> considérés <strong>Béarnais</strong> comme ett vu type nominés remettre « J’ai se médailles, clavé sont la vu porte, trophées remettre je n’arrive et médailles, <strong>Gascon</strong>. pas à la trophées déclaver et » un <strong>Gascon</strong>. écart par rapport à la norme » (Dict. Robert). Écart,
LE CAMPDrin de tout…FRÉDÉRIC MISTRALnorme ? Quel écart, quelle norme et qui la fixe ? du monde avec Meillet, une de nos anciennes gloiresLa suite, c’est l’histoire ordinaire d’un universitaire nationales, quitte la salle avec fracas au bout de quelquesET minutes, « encadré MIREILLE par une demi-douzaine » de gardesde l’époque. DE Après des GURS études d’anglais à la Sorbonne,où on m’a reproché mon accent (encore !) de type du corps musclés. J’avais annoncé que mon approche« américain (1939 » — on n’aimait – 1945) pas trop, je « nasalisais », HONORÉS était « mentaliste ». Lui, À le stalinien BIZANOSde service, une vedettedans la Roumanie de Ceaucescu, était farouche-sous l’effet du substrat béarnais évidemment, mais leprof Ce qui faisait livre se la remarque veut essentiellement était incapable, un recueil(coûteux) de témoignages, de câ (chien), c’est-à-dire sou (soleil) de soû de langue puissent reposer sur des structures cognitiveslui, de distinguercament positiviste et opposé à l’idée que les constructions(son, bruit), un ensemble la (article) le de plus lâ (laine), diversifié pa (paire) possibledu etc. vécu — j’ai et passé du ressenti l’agrégation, de personnes puis, au bout de un désaveu cinglant. Heureusement que, dans la salle,de pâ que je m’appliquais à décrire. Son départ était pour moi(pain),quelques qui, à des années, titres deux divers, thèses, furent dont impliquées l’une d’État sur la Bernard Pottier, un des pontes de l’université françaisenégation dans ce (pas drame surprenant que fut : le digam camp que de noû Gurs. !, le front du à l’époque, est venu à ma rescousse, suivi du non moinsrefus). La place dévolue aux victimes y est prépondérante,Puis j’ai voyagé mais dans cela aurait l’espace, été de une la repré-Sorbonne où j’ai eu une correspondance.célèbre Gerhardt Rohlfs, auteur du <strong>Gascon</strong>*, avec quij’ai sentation débuté partielle en 1962, si à on la Sorbonne n’y avait où ajouté je suis la revenu J’écrivis par la suite plusieurs articles, d’une part surde vision 1988 de à 1999, tous en ceux passant qui par œuvrèrent Québec, Caen, d’une Lille et, la syntaxe du béarnais dans une perspective romanecomme manière émérite ou d’une associé, autre Toulouse en ce lieu. et Toulon. Dans mes comparative (le a « prépositionnel » qu’on retrouve entravaux, Nombre j’ai de voyagé ces témoignages dans le temps, avaient de l’anglais été du IXe français régional, cf. je vous embrasse à tous) et sur lesiècle en leur au français temps d’aujourd’hui, publiés mais d’Aristote il s’agissait au XVIIIe gascon.siècle. d’éditions Saturé anciennes, d’anglais, épuisées j’ai très vite et devenues vagabondé à traversquasiment les langues. introuvables, Je consacrais ou bien gros de tirages à chacune une d’une bonne trentaine d’années. En 2008, nouveauSuit une autre mise entre parenthèses du béarnaisannée limités, d’étude ce qui (en aboutissait général la au première même résultat. heure du matin) hasard : un collègue de l’Université de Toulon, quipourD’autresles languesfaisaientindo-européennespartie d’archives: latin,personnellesetgrec (déjà Le avait 10 octobre enseigné dernier, à Pau, l’<strong>Institut</strong> me signale <strong>Béarnais</strong> qu’on et va <strong>Gascon</strong> inaugurer s’est àétudiées auparlycée),là mêmebreton,étaientirlandais,inédits.allemand, suédois, associé Bénéjacq aux un représentants monument en du hommage mouvement à Jean-Baptiste félibréen enTous constituent des fragments d’uneroumain, italien, espagnol (ma « seconde » vraie langue Bégarie Béarn, l’Escole (1892-1915), Simin jeune Palay poète de Bizanos mort à pour la guerre honorer demosaïque qui, assemblés, composent unétrangère, peut-être avant l’anglais) ; pour les autres, Frédéric 1914-18. Mistral, Je célèbre suis invité auteur par du l’organisateur, poème épique Jean-Albert « Mireille »tableau dont chaque élément répond enturc, arabe, tamoul, coréen, japonais, gbaya buli (langueafricaine). Il ne s’agissait pas de les comprendre saire. ce que je fais après une enquête de plusieurs semai-dont on Trouilhet célèbre à cette (re)traduire année et le commenter cent-cinquantième le poème anniver-La lûe,écho à un autre, le complète et lui assureun éclairage nouveau.toutes, Le syndic du Félibrige Pierre Bernet qui est à la fois PrésidentTransmettrede les parler,la mémoirede les écrire,est uneounécessitémême de les lire nes, qui me permet de proposer une interprétation d’uncouramment, de l’Escole Simin Palay et membre du Conseil d’Administrationà l’heure où les mais derniers de découvrir témoins le système de ces de terriblesqui évènements les fonde. C’est disparaissent ainsi que un j’ai à pu un, terminer ou ma du XVIIe siècle comme John Donne. Je rejoins alorsreprésentationde l’IBG organisa et anima de façon magistrale cette mani-poème aussi hermétique que celui d’un poète anglaiscarrière festation qui fut tout à la fois instructive et divertissante. Rémiont déjà à la disparu. Sorbonne C’est en linguistique encore le générale. meilleur l’IBG et, récemment Biarn Toustém.Venture, majoral du Félibrige, donna une conférence sur le thèmerempart J’allais oublier à opposer le béarnais. à ceux qui J’y osent reviens, les c’est nier ma première« Mireille, chef-d’œuvre de la Provence ». Il évoqua de façonTel est donc mon parcours sinueux, ponctué d’intermittencesqui, d’une indignation initiale, m’a conduit,ou, pire, et ma chercheraient dernière langue. à les Après ressusciter. le début de monexilcaptivante Mistral, l’ensemble de son œuvre et le prix NobelOuvrage parisien, à commander vingt ans s’étaient au C.H. écoulés Ar. sans béarnais. au travers de malentendus et de quelques hasards, à devenirin fine béarniste à temps plein. Je suis heureux deUndécerné en 1904 pour son chef-d’œuvre : « Mireille ».B.P. jour, 19 - une 64190 collègue NAVARRENX francisante me signale, par hasard,le nième « Colloque international de linguistique cette conclusion qui, me ramenant au point de départ,ou par courriel : c.h.ar@orange.frLa conférence terminée, la partie spectacle prit le relais, avecsuccessivement la participation des Dansàyrẹs d’Idroû accompagnéspar les musiciens de Labouheyre, Robert Labordeet philologie romanes » qui se tiendrait à Bucarest en me permet de me replonger dans une langue dont jemai 1968. « Tu devrais faire quelque chose sur le béarnais». Tiens donc. Je n’en avais vraiment jamais lu, du le sens de l’histoire et, au bout du compte, de ne pasdécouvre tous les jours les richesses, de garder intactconteur humoristique de talent, et les musiques de différentesprovinces. Rémy Venture n’est pas qu’un brillant orateur,béarnais. Comme j’aime bien les défis de ce genre,c’estjeégalementperdre la mémoire.un musicien de talent qui fit une démonstrationfais un voyage-éclair à Pau, reviens de chez Marrimpoueyavec une valise pleine de bouquins et travaille tambourin. Pour le Béarn : les Esbagats d’Assoû interprétèrentdes instruments __________________traditionnels de la Provence : le galoubet et lesans relâche pendant six mois. Il en sort une étude quelques sur * uns ROHLFS des titres Gerhard de leur Le répertoire. gascon, études Les Landes philologie furentune particularité syntaxique du béarnais jamais analyséeen profondeur (certains parlent encore d’« explérineset Pau ses jeunes - Tübingen, talents. Marrimpouey Jacqueline Duport Jeune, dit 3e en éd, gascon 1977,représentées pyrénéenne. par le groupe instrumental Bouheyrins, Bouheytifs»), à savoir l’usage de morphèmes énonciatifs (que, un conte 252 de p. Félix Arnaudin, Danièle Sprunck-Péré déclama une, be, ye, ne), dits « particules », dans la construction « crit » de Philadelphe de Yerde, Alain Lalaude dit quelques-unsdes phrases.de ses beaux poèmes. Alexis Arette-Lendresse lut un conteÀ Bucarest, je commence ma communication. de Au sa création. Le public rejoignit les acteurs au moment d’entroisièmerang des auditeurs, le célèbre, redoutable tonner et la « Coupo Santo » et « Se Cànti » qui clôturèrentredouté Marcel Cohen, 84 ans, co-auteur des Langues l’après-midi.11