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Sante et Pauvrete - Niger

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Tableau N°21. Taux de morbidité lie au type de toil<strong>et</strong>te selon le statut de pauvr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> selon larésidence principaleMorbidité selon le type de toil<strong>et</strong>te 1. Non adéquat 2. Adéquat EnsembleNiamey 4,8 9,6 6,4Autres villes 8,9 7,3 8,2Rural 10 9,6 10Pauvres 9,3 8 9,2Non pauvres 10,3 9,1 10,1Total 9,7 8,6 9,6Source: ME/F/INS/QUIBB-20054.4. Influence de la pauvr<strong>et</strong>é monétaire sur le taux de morbiditéSelon Jean-Luc Dubois (1998), La pauvr<strong>et</strong>é monétaire exprime un aspect de niveau devie <strong>et</strong> résulte d’une insuffisance de ressources engendrant une consommationinsuffisante (expression d'un niveau de bien-être trop faible). Sa mesure s’appuie soitsur le revenu, soit sur la consommation, traduite en valeur monétaire. On définit un seuilmonétaire en deçà duquel on est considéré comme pauvre, <strong>et</strong> l’on comptabilise lenombre de pauvres par référence à ce seuil (ligne de pauvr<strong>et</strong>é).TABLEAU N°22. Taux de morbidité lié à la résidence principale <strong>et</strong> le statut de pauvr<strong>et</strong>éMorbidité selon le statut de pauvr<strong>et</strong>é<strong>et</strong> la résidence principalePauvres Non pauvres EnsembleNiamey 5.1 6.8 6,4Autres villes 7.7 8.9 8,2Rural 9.5 10.9 10Total 9.2 10.1 9.6Source: ME/F/INS/QUIBB-2005Schématiquement on associe la pauvr<strong>et</strong>é monétaire à l’insuffisance de la satisfactiondes besoins essentiels de base comme se nourrir <strong>et</strong> s’habiller <strong>et</strong> à la limitation del’accès aux services essentiels de base, comme l’assainissement, l’habitat, l’éducationou la santé avec comme implication présumée la détérioration de l’état de santé de lafamille ou du ménage pauvre par rapport au plus fortuné. Partant de c<strong>et</strong>te logique, l<strong>et</strong>aux de morbidité générale au niveau national étant de 9.6%, il convient de déterminerles eff<strong>et</strong>s du statut économique sur la pauvr<strong>et</strong>é en distinguant les ménages en deuxcatégories « pauvres » <strong>et</strong> « non pauvres » ; en recherchant le poids de la morbidité danschaque catégorie.Ceci a permis de constater que la morbidité est plus élevée chez les non pauvres quienregistrent un taux de 10,1%, alors que ce taux est de 9,2% chez les pauvres.31

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