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Modélisation et Simulation des phénomènes d'ébullition et du ...

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Chapitre 1Intro<strong>du</strong>ctionLa figure 1.1 présente les différents mécanismes d’ébullition qui apparaissent au niveau d’une surfacerefroidie par un j<strong>et</strong> à surface libre. Ainsi, plusieurs régimes d’ébullition au niveau de la surfacesont observables simultanément à différentes positions (x étant la distance à l’impact <strong>du</strong> j<strong>et</strong> sur lafigure 1.1). La chaleur est, d’après c<strong>et</strong>te figure, évacuée au point d’impact <strong>du</strong> j<strong>et</strong> par convectionforcée. Dans la zone adjacente, le fluide est surchauffé <strong>et</strong> l’ébullition apparaît. Plus on s’éloigne del’impact <strong>du</strong> j<strong>et</strong>, plus l’ébullition est importante <strong>et</strong> les bulles de vapeur se détachant de la paroi pulvérisentde fines gouttes de liquide. Suite à ces pertes de liquide <strong>et</strong> au débit grandissant de vapeur,le flux critique est atteint <strong>et</strong> la surface tend à s’assécher. Les différents mécanismes de transfertde chaleur le long de la surface con<strong>du</strong>isent à <strong>des</strong> coefficients de transfert thermique distincts <strong>et</strong>donc à <strong>des</strong> températures pariétales (ou <strong>des</strong> flux extraits) dépendant fortement de la distance parrapport à l’impact <strong>du</strong> j<strong>et</strong>. Un autre phénomène étudié est le cas d’une trempe d’une plaque chaudepar un j<strong>et</strong> liquide impactant. Dans c<strong>et</strong>te configuration, la température de paroi, initialement trèsélevée 1000 o C), diminue progressivement entraînant une succession de régimes d’ébullition ensurface. En eff<strong>et</strong>, tout d’abord une couche de vapeur se forme sur la plaque <strong>et</strong> l’isole <strong>du</strong> liquide(régime d’ébullition en film), puis c<strong>et</strong>te couche se rompt <strong>et</strong> le liquide vient remouiller la paroi(régime d’ébullition de transition). Les poches de vapeur en paroi deviennent de moins en moinsimportantes <strong>et</strong> le flux critique est atteint. La température de paroi continuant à diminuer, l’ébullitionsous forme de p<strong>et</strong>ites bulles apparaît (ébullition nucléée) <strong>et</strong> finit par disparaître complètementpour laisser la place à de la convection forcée liquide. Une façon de représenter les transferts de(¡chaleur est alors de tracer la densité de flux thermique en surface (q en W¢m 2 ) en fonction de ladifférence entre la température de la plaque (T w ) <strong>et</strong> la température <strong>du</strong> liquide à saturation (T sat <strong>et</strong>∆T sat£ T T l ). Ceci con<strong>du</strong>it à la courbe d’ébullition qui est représentée schématiquement sur lafigure (1.2) pour un liquide saturé en vase (i.e. sans convection forcée <strong>et</strong> sans j<strong>et</strong> impactant).w¤Le but de c<strong>et</strong>te étude est la prédiction <strong>du</strong> flux évacué dans une configuration de j<strong>et</strong> impactant surune surface chauffée. Or, comme nous le verrons dans le chapitre 2, les courbes d’ébullition obtenuesen vase <strong>et</strong> sous un j<strong>et</strong> impactant sont très différentes. En eff<strong>et</strong>, nous observerons sur la figure2.2 (tracée selon les données de Robidou [132]) une courbe d’ébullition sous un j<strong>et</strong> impactant <strong>et</strong>nous remarquerons l’existence d’un régime où le flux évacué reste constant en fonction de ∆T sat .5

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